Archives de catégorie : Je l’ai dit

Correction de Toussaint

J’ai bien fait de me botter les fesses pour y aller. Je sors à l’instant de la messe de Toussaint au Sacré-Coeur, à 22h. Le coeur rempli. Un super prêtre (le père Michel Calliès) nous a parlé du Ciel.  

Pour résumer son homélie :
 

À la mort, l’âme qui ira direct au Paradis dira : « Dieu seul suffit » ; celle qui va au purgatoire dira : « Dieu me suffira (car il lui faudra vivre une purification, un dépouillement) » ; celle qui va en enfer dira : « Je me suffis à moi-même. »
 

Et en conclusion : « Alors la vie n’est pas si difficile. Elle est au contraire enthousiasmante. N’ayons pas peur de nos péchés. Saint François de Sales était très coléreux ; sainte Mère Teresa avait une hypersensibilité qui aurait pu la conduire en enfer ; et bienheureux Charles de Foucauld était un jouisseur… »
 

Au moment du baiser de paix, le père nous a même glissé : « Donnez la paix de Jésus à votre voisin… en ne perdant pas de vue qu’il est potentiellement un saint. » J’ai adoré. Haha.
 

Et l’ironie de l’histoire, la correction que j’ai reçue, c’est qu’en m’approchant de ce prêtre (que j’ai trouvé très consolant et vraiment saint) au moment de la communion, j’ai compris que j’étais tombé sur lui en confession dans la basilique, que je l’avais trouvé hyper froid, blasé, triste, taiseux et expéditif. J’étais même sorti du confessionnal en me disant que ça n’avait servi à rien, qu’il y avait des prêtres qui n’avaient pas la vocation et qui n’étaient pas bien dans leur sacerdoce ! (Haha) Eh bien ça m’apprendra à ne pas juger trop vite !!

Interrogé par Le Figaro

 

Je viens de m’entretenir avec une journaliste catho du Figaro, qui m’avait entendu en conférence il y a 10 ans, et qui m’interrogeait cette fois sur le traitement actuel de l’homosexualité dans l’Église, dans le cadre du Synode sur la Synodalité. Je lui ai dressé un tableau sans complaisance de la situation actuelle. Je n’ai rien omis : Franc-Maçonnerie, Fin des Temps, écroulement de l’Église et de la papauté, soutien papal aux unions civiles, homophobie des cardinaux (et notamment de Sarah), homosexualité sacerdotale (déguisée en « abus sexuels »), témoins de la continence en France, « vaccination », omerta et situations catastrophiques dans les établissements scolaires et les médias « chrétiens », youtubeurs et tik-tokers actuels, mon état d’esprit actuel par rapport à la continence, mon prochain bouquin…
 

Petits vertiges et oreilles parfaitement tendues à certains moments chez elle.
 

Mais au moins, là, on n’a pas perdu notre temps ! haha.

Chanson inédite dans les tiroirs


 

C’est drôle. En fouillant dans mes tiroirs, je retrouve une ancienne maquette (piano-voix) d’une chanson qui aurait pu figurer sur mon album Boulet de Canon, mais finalement, c’est « De te louer » qui l’a substituée. Elle s’appelle « Fais comme Binet », du nom du député français socialiste Erwann Binet dont personne n’a retenu le nom et qui a pourtant imposé en France le « mariage » gay à tout le monde, sans grande difficulté (puisque les Français se fichent du mariage, et a fortiori de la réalité du « mariage » gay). Ce titre dénonçait son arrivisme gay friendly et la médiocrité de sa politique :
 
 

Couplet 1 :

On pensait qu’faire d’la politique, c’était compliqué

que pour avoir voix au chapitre, fallait batailler,

être une tronche en rhétorique, avoir un gros porte-monnaie

connaître un oncle en Amérique, parler anglais.
 

Pont :

Mais non, mais non, mais non, mon pauv’ monsieur,

Maintenant pour réussir, y’a mieux…
 

Refrain :

Fais comme Binet, hou hou,

Fais comme Binet.

Fais comme Binet, hou hou,

Fais comme Binet :

Tu te tais, tu souris, fais semblant d’écouter

puis t’en fais qu’à ta tête, tu imposes tes idées.
 

Couplet 2 :

On croyait qu’pour être politique et avoir accès

au Gouvernement, au Sénat, à l’Assemblée (hé hé hé)

il fallait être courageux, plein d’autorité

risquer l’impopularité.
 

Pont :

Mais non, mais non, mais non, mon pauv’ monsieur,

Maintenant pour réussir, y’a mieux…
 

Refrain :

Fais comme Binet, hou hou,

Fais comme Binet.

Fais comme Binet, hou hou,

Fais comme Binet :

Tu te tais, tu souris, fais semblant d’écouter

puis t’en fais qu’à ta tête, tu imposes tes idées.
 
 
 
 

N.B. : Je viens découvrir que mon album a été mis en ligne (par qui? je ne sais pas) sur YouTube.

Émission Ça commence aujourd’hui spéciale « mort imminente »

Je vous conseille fortement de regarder cette émission d’aujourd’hui de « Ça commence aujourd’hui », spéciale « NDE » (expérience de mort imminente… ou plutôt, « de vie imminente », comme dit l’une des invités). Car on est tous concernés. Ça nous explique ce qui va se passer au moment de notre mort. Il n’est même pas question de Jésus… même si le dernier invité, suite à son accident, s’est converti au catholicisme et a opéré un virage radical. En tout cas, superbe émission. Profitez-en tant qu’elle est en ligne et en replay. Elle est un hymne à la vie, et donne envie de vivre.

Quand le Seigneur veut nous rencontrer

Quand le Seigneur frappe à notre porte, sans y aller par quatre chemins, et en usant de ses messagers-intermédiaires…
 

Cet après-midi, je vais chercher pour mon coloc un colis dans une librairie du quartier du 5e (qui s’est transformée en relai-colis… au grand damne du libraire, qui ne peut plus exercer son amour des livres et son métier). Délai d’attente : plus d’une heure par rapport à l’horaire indiqué sur la porte du magasin.
 

Je poireaute sur place. Et là, une vieille dame, avec sa canne, venue elle aussi pour un colis, et qui ne me connaît ni d’Ève ni d’Adam, me propose cash de m’offrir un café au bistrot d’à côté. Eh bien on a eu un échange extraordinaire (sur les Fins dernières et sur plein de sujets de la vie). Il se trouve que c’est une grande philosophe brésilienne, catholique de surcroît, spécialiste de l’intersubjectivité (elle m’a expliqué le concept), et qui a eu Paul Ricoeur (protestant) comme témoin de mariage : elle s’appelle Maria da Penha Villela-Petit (voici une vidéo d’elle passant sur KTO, même si, depuis, elle a pris un coup de vieux). On va garder contact. On était trop contents de s’être trouvés. Je n’ai toujours pas compris ce qui s’est passé (haha)!
 
 
 

(Bon, et sinon, autre événement : ce qui devait arriver arriva. Des gamins de mes équipes de caté m’ont reconnu attablé à la terrasse… et ont découvert que je n’allais pas revenir, ainsi que la vraie raison de mon absence, même si je ne suis pas rentré dans les détails. À mon avis, ça va mettre les responsables dans un sacré embarras. Parce que les gamins m’aimaient beaucoup, et moi aussi. Et ils ne vont pas accepter mon éviction comme ça… ni qu’on leur mente ou dissimule les choses).

Le comptage des vues sur les réseaux sociaux : reflet fidèle du réel impact ? (la fausse insignifiance)

12 « vues » : on débouche la bouteille de champagne ?


 

Des fois, je me mets à réfléchir sur le récent affichage du comptage dit « objectif » du nombre de consultations ou de vues d’un tweet sur Twitter, ou d’une publication sur YouTube, ou d’un post sur Facebook. Mention qui, bien plus qu’un applaudimètre ou une cote de popularité exprimée par des « likes » et des coeurs volontaires, agit plutôt comme un audimat lointain indémontrable, une échelle d’audience neutre, un baromètre de voyeurisme et non d’adhésion.
 

Je me permets de suspecter ce comptage, de le mettre sérieusement en doute. Même si je ne peux pas le prouver, et que ça ne sera démontré qu’au Ciel, pour moi, il est truqué. Et, de plus, il est inversement proportionnel d’une part à la réelle fréquentation d’une publication, et d’autre part à la qualité et pertinence de cette dernière. En effet, plus un tweet est soit violent soit indigent, plus il accumule un nombre impressionnant de spectateurs. Par exemple, il n’y a qu’à voir la vacuité des tweets de la journaliste catholique Natalia Trouiller, logorrhée pour la plupart inutile et qui n’a ni queue ni tête, ainsi que l’audience disproportionnée que Twitter lui attribue, pour se dire « Y’a une incohérence dans le comptage… » À l’inverse, de mon côté, je publie des messages et des analyses hyper importants, pertinents, inédits et intéressants : Twitter m’indique une misérable récolte d’à peine une dizaine de vues. Ça n’a jamais atteint un niveau aussi bas. Même un monsieur Tout-le-Monde, qui n’a aucune audience, n’a écrit aucun livre, n’a pas le réseau de relations et d’amis que j’ai, fera plus de vues que moi (en publiant une photo de son chat malade ou de son assiette de frites)… toujours « selon la version et le comptage Twitter » ! Or, je ne pense pas que l’intérêt pour mes réflexions ait chuté avec le temps. Je n’y crois pas une seule seconde. Et je ne pense pas m’inventer une importance que je n’aurais pas ni rêver.
 

Donc mon observation, loin d’être une plainte d’inaudibilité ou une jalousie mal placée ou un caprice de star déchue, voire une auto-persuasion optimiste nostalgico-dépressive, est au contraire une action de grâce en même temps qu’un constat d’un heureux et factuel paradoxe : le compte des consultations d’un post Facebook ou d’un tweet de X est un gros « fake », en plus d’être une preuve inversée de la véritable qualité et fréquentation de ce dernier.
 

Je postule – ô folie de mon Espérance ! – que moins une publication semble être vue sur les réseaux sociaux, plus elle est vue et bonne ; et à l’inverse, que plus une publication semble être vue, partagée/retweetée/commentée, et connue d’un grand nombre, plus elle est merdique et ignorée. J’ai vu, comme ça, des influenceurs acheter un nombre de vues sur Instagram, pour faire croire qu’ils étaient hyper suivis… alors qu’il n’y avait personne derrière leur audimat. Cela prouve que ces chiffres-vitrines sont des miroirs déformants, des illusions d’optique marketing surfaites.
 

Mes mots constituent par conséquent un message d’Espérance et de consolation destiné à tous ceux qui, comme moi, sont parfois tentés de croire ce comptage de vues instauré/décrété par le tribunal injuste et corrompu d’internet, et de s’en désespérer. Ce que vous voyez – même si c’est chiffré – n’est pas la réalité. Moins vous êtes vu, plus vous l’êtes. Moins vous êtes partagé, plus vous l’êtes. Moins vous êtes applaudi et « liké », plus vous êtes dans le vrai et vous pouvez être fier de vous. Je le dis très sérieusement. Quand bien même les chiffres et les apparences me donnent tort. Ceux qui parlent pour ne rien dire, ou font de la merde, ont déjà leur récompense. Ceux qui disent la Vérité, et font le bien, sont apparemment insignifiants mais très suivis. C’est amer mais ce sera/c’est beau.
 

Personne ne semble lire. Mais tout le monde lit. Comme dans un désert.
 
 
 
 

N.B. : Voir un autre article proche de celui-ci, en terme de thématique.

Si on me censure, je me barre

 

Je vous préviens : si on me censure et m’empêche de parler des Fins dernières et de l’Apocalypse aux enfants de CM2, au motif que ça leur « ferait peur », que ça serait « effrayant » ou « traumatisant » ou « anxiogène » ou « pas de leur âge », alors que je présente la thématique de manière tout à fait positive, dynamique et dans l’Espérance, je rendrai mon tablier de catéchiste. Ça va être aussi simple que ça. Le Jésus Bisounours, c’est pas possible.
 

Et si on me casse les couilles parce que j’ose parler des démons, du mal, de la Fin du Monde, de l’enfer, de la Franc-Maçonnerie, je leur dirai que la Vierge Marie à Fatima en 1917 a osé montrer les enfers à Lucie, Jacinthe et Francisco qui avaient respectivement 12, 7 et 9 ans… et qu’elle ne s’est pas dit : « Non, ils sont trop jeunes. C’est pas de leur âge… »
 

La lutte anti-harcèlement persécutrice et harcelante

 

Un ado soupçonné de harcèlement à l’encontre d’une « lycéenne » transgenre est interpellé en plein cours par la police…
 

C’est extraordinaire. Conjointement à l’alibi de « l’homophobie » ou de la « transphobie », le Gouvernement français actuel (et la « Stasi » qu’est devenue concrètement l’Éducation Nazie-onale) rebaptise désormais sa chasse aux sorcières à l’encontre de tout opposant à ses mensonges anthropologiques « Lutte contre le HARCÈLEMENT » (ou juste « harcèlement »). Et quand je parle de mensonges et de distorsion des faits, c’est du concret : dans cet article du journal « Le Progrès », il est question d’ « une lycéenne »… alors qu’il s’agit en réalité d’un lycéen (transgenre).