Cardinal Sarah, ami du Pape François ? Vraiment ?


 

À ceux qui ne voient pas le Cardinal Sarah comme le maître chanteur qu’il est vraiment, et qui continuent de croire que c’est un ami du Pape François (il ricane de cette réputation) alors que concrètement il le menace, je vous renvoie au discours d’ouverture (3e jour) de la deuxième session du Synode sur la Famille (octobre 2015 : eh oui, ça date) qu’il a tenu et dans lequel il tape sur les doigts du Pape, brandit la menace d’une mutinerie des évêques et des cardinaux conservateurs, et le somme tacitement de se montrer ferme et clair (comme les francs-maçons) en le dissuadant de tenter la moindre ouverture envers les personnes homosexuelles, donc de collaborer avec l’immonde Bête occidentale du « Gender » et du « Lobby LGBT » (Le pire, c’est que je n’exagère même pas) :
 

[J’attire juste votre attention, dans son discours d’intimidation, sur le lexique luciférien et maçonnique de la clarté, de la transparence, de la franchise, de la réalité et de la pureté. Je le souligne aussi dans cette vidéo.]
 

« Votre Sainteté, Je dirai franchement que dans le précédent Synode, sur diverses questions, on a ressenti la tentation de céder à la mentalité du monde sécularisé et individualiste de l’Occident. Reconnaître ce qu’on appelle les ‘réalités de la vie’ comme un ‘locus theologicus’ signifie abandonner tout espoir dans le pouvoir transformant de la foi et de l’Évangile. L’Évangile qui a autrefois transformé les cultures est maintenant en danger d’être transformé par elles. C’est la façon de voir typique d’une certaine frange des Églises les plus riches. Ceci est contraire à une Église pauvre, un signe de contradiction joyeusement évangélique et prophétique pour la mondanité. On ne comprend pas non plus pourquoi certaines déclarations qui ne sont pas partagées par la majorité qualifiée du dernier Synode se sont retrouvées dans la ‘Relatio’ puis dans les ‘Lineamenta’ et l’ ‘Instrumentum laboris’ alors que d’autres questions pressantes et très actuelles (comme l’idéologie du genre) sont ignorées. Mon premier espoir est donc que, dans notre travail, il y ait davantage de liberté, de transparence et d’objectivité. Un deuxième espoir : que le Synode honore sa mission historique et ne se limite pas lui-même à parler de certaines questions pastorales (comme la possible communion pour les divorcés et remariés) mais aide le Saint-Père à énoncer clairement des vérités et une réelle direction au niveau mondial.

Car il y a de nouveaux défis par rapport au synode de 1980. Un discernement théologique nous permet de voir à notre époque deux menaces inattendues (presque comme deux ‘bêtes de l’apocalypse’) situées sur des pôles opposés : d’une part, l’idolâtrie de la liberté occidentale ; de l’autre, le fondamentalisme islamique : laïcisme athée contre fanatisme religieux. Pour utiliser un slogan, nous nous trouvons entre ‘l’idéologie du genre et l’État islamique’. De ces deux radicalisations se lèvent les deux grandes menaces contre la famille : sa désintégration subjectiviste dans l’Occident sécularisé, par le divorce rapide et facile, l’avortement, les unions homosexuelles, l’euthanasie, etc. (c.f. la ‘Gender Theory’, les ‘Femen’, le ‘lobby LGBT’, le Planning familial…). D’autre part, la pseudo-famille de l’islam idéologisé qui légitime la polygamie, l’asservissement des femmes, l’esclavage sexuel, le mariage des enfants, etc. (c.f. Al-Qaida, État Islamique, Boko Haram…). Nous devons être inclusifs et accueillants à tout ce qui est humain ; mais ce qui vient de l’Ennemi ne peut pas et ne doit pas être assimilé. On ne peut pas unir le Christ et Belial ! Ce que le nazisme et le communisme étaient au XXe siècle, l’homosexualité occidentale et les idéologies abortives et le fanatisme islamique le sont aujourd’hui.

Avec une Parole forte et claire du Magistère Suprême, les pasteurs ont la mission d’aider nos contemporains à découvrir la beauté de la famille chrétienne. Pour cela, il faut d’abord promouvoir tout ce que représente une véritable initiation des adultes, car la crise du mariage est essentiellement une crise de Dieu, mais aussi une crise de la foi, et là c’est l’initiation des enfants. Alors nous devons discerner ces réalités que le Saint-Esprit est déjà en train de faire monter pour révéler la vérité de la famille comme une intime communion dans la diversité (homme et femme), et qui est généreuse dans le don de la vie. »