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Le Retour du Roi

Le règne de l’Antéchrist, le prince de ce monde, n’est pas loin, étant donné que la royauté (ou le royalisme) a le vent en poupe en ce moment. On en entend parler un peu partout (surtout depuis le Roi Lion, le Seigneur des Anneaux, Games of Thrones, Star Wars, la Reine des Neiges et autres blockbusters nord-américains). Même dans les publicités pour hamburgers (Burger King) ou pour café, ils nous enjoignent à « être royal » (c.f. le Café Royal avec son slogan « Be Royal »… et en sous-titre : « La vraie couronne est dans la tête. »… comme si la puce électronique ou bien la conscience portaient le nom de « couronne » invisible et autrement plus puissante et noble qu’une couronne de diadèmes en toc.).
 

 

C’est simple. Tout le monde prétend être roi de quelque chose ! Et le Peuple veut/voudrait un Roi (un Roi, bien évidemment, qui n’est pas Jésus) ! Le concept de royauté, loin d’être proprement catholique et d’être tombé en désuétude, fascine beaucoup nos contemporains athées – ou plutôt agnostiques -, déçus de la politique, horripilés par les fonctions archaïques de « président », de « patron » et de « chef », mais paradoxalement nostalgiques des titres de « Roi », de « Maître », de « Héros », de « Génie », de « Chevalier », de « Seigneur », de « Monarque », de « Prince » ou de « Dieux », plein de majesté, de magnificence et de puissance cinématographiques, de brillance (héliocentrique : vive les néo Roi Soleil !), de naturalité (la Bête « voudrait déjà être roi »), de solennité ancestrale et du mysticisme chevaleresque qui plait tant aux francs-maçons mais également aux cathos bobos d’extrême droite (millénaristes monarchistes de la Réacosphère).
 

 

Les uns comme les autres n’ont rien compris à la réelle royauté de Jésus, les premiers (les antithéistes) parce qu’ils associent la royauté à la puissance individualiste et à l’insoumission, les seconds (suiveurs du Cardinal Sarah) parce qu’ils l’associent à leur idolâtrie de la soumission et de l’obéissance, et qu’ils oublient que Jésus n’est pas un Roi au-dessus de nous mais un Roi pauvre, impuissant, qui s’est fait serviteur et qui nous lave les pieds, qui ne nous appelle plus « serviteurs » mais « amis » (Jn 15, 15).
 

 

Très prochainement au cinéma en France va sortir le film « Wedding Nightmare » de Tyler Gillett et Matt Bettinelli-Olpin (un film d’horreur anti-mariage catholique, distribué par les studios Disney, consistant à décourager les rares personnes encore tentées de passer à l’église de se marier). Et l’une des répliques-phare, c’est quand la future mariée, qui s’apprête en réalité à signer un pacte avec le diable et sa famille, dit à son futur mari : « Je n’arrive pas à croire que d’ici une demi-heure, je ferai partie de l’incroyable lignée ou dynastie des… » et ce dernier lui coupe la parole en rectifiant le propos : « Le Royaume. On préfère ‘Royaume’. ».
 

 

 

Les principautés démoniaques et lucifériennes ont à cœur d’instaurer un Royaume, elles aussi. Contrairement à ce que s’imaginent les catholiques royalistes, qui pensent être les seuls à chérir la royauté et à vouloir son retour politique, le monarchisme, loin de faire peur ou de dégoûter à nos contemporains, vit un regain d’intérêt puissant. Et nous, catholiques, y sommes pour quelque chose dans l’installation prochaine de ce dernier. Le Roi des insoumis (l’Antéchrist) va succéder – pour un temps très court – au Roi des soumis (Jésus et les catholiques authentiques). Ne nous plantons pas de royauté, y compris au nom du Christ-Roi. La Royauté de Jésus n’est pas de ce monde (Jn 18, 36).
 

Ces abrutis de Riposte Catholique et leur Roi « Chrétienté » ou « Civilisation christique »

La jeunesse est encouragée à suivre le culte solaire (héliocentrisme)

Je passe quelques jours chez mon frère jumeau en Bretagne. L’occasion pour moi de voir ce que lisent mes neveux. Et je me rends compte combien, dans les dessins animés ou les livres même « culturels » que notre monde leur offre, ils sont encouragés à reléguer le christianisme au rang de jolie histoire banale du passé (quand ce dernier n’est pas carrément zappé des livres d’Histoire), et à vouer un culte au dieu « Soleil » ou « Or » ou « Électricité ». L’héliocentrisme veut remplacer Jésus.
 

Podcast audio sur l’anti-catholicisme dans les dessins animés des années 1980 en France

Voici un podcast de décryptage des dessins animés des années 1980 diffusés sur les chaînes de télé françaises (Youpi l’école est finie ! sur La Cinq, Récré à deux sur Antenne 2, Amuse trois sur FR3, Le Club Dorothée sur TF1, etc.), avec l’angle insolite du catholicisme : « L’anti-catholicisme dans les dessins animés des années 80 ».
 

 

Philippe Ariño vous démontre que cela fait au moins 40 ans que les dessins animés jeunesse nous poussent à mépriser Jésus et la religion catholique, au profit de la religion énergétique.

 

Ce podcast se découpe en 3 parties :

1 – Les dessins animés clairement anti-catholiques

2 – Les dessins animés de la Nouvelle Religion mondiale, fondés sur l’Énergie et l’Or

3 – Les rares dessins animés « cathos-friendly » voire carrément cathos.

 

Vous pouvez retrouver d’autres podcasts de décryptages de Philippe, sur Youtube, comme par exemple celui sur les goûts musicaux homosexuels, celui sur la série Manifest, celui sur la série Sex Education ou encore celui du discours alchimique du Cardinal Sarah.
 

JÉSUS SAUVE

Je vous souhaite à tous un Joyeux et Saint Noël. Et en particulier à mes frères et soeurs homosexuels, dont beaucoup se sentent isolés et mal en ces jours.

 

Je viens de m’entretenir avec un ami marseillais de mon âge, homo et aussi croyant, très au fait des Fins Dernières, et écartelé intérieurement. Il m’a dit que ça n’allait pas en ce moment. Je lui ai demandé pourquoi. Il m’a répondu : « En raison de ce que tu sais et c’est ce que je ne supporte pas en moi. » Je lui ai répondu modestement : « Je comprends, Julien. Mais si Dieu a permis que tu ressentes ça, c’est pour une grande, belle et joyeuse raison. Ne sois pas triste de cette injustice apparente. Bon et saint Noël. Philippe. »

 

Je crois que l’essentiel du message biblique et religieux, ce n’est pas la vérité sur nos péchés, mais la vérité sur le Salut et la bonté de Jésus par-dessus nos péchés. Il se résume, je crois, en une seule phrase – que je lis partout à Paris actuellement, et même en graffitis énormes sur les cloisons anti-bruits du périphérique parisien : « JÉSUS SAUVE ! » Difficile de mieux synthétiser la pensée chrétienne. En partant de Paris hier, je lisais avec joie cette Bonne Nouvelle taguée partout. Je riais de l’insolence audacieuse de Dieu, qui va jusqu’à utiliser et envoyer des ouvriers urbains catholiquement et politiquement incorrects crier son Salut à tous les automobilistes de la terre, jusqu’aux extrémités du périph. Et avec humour, en plus : après la succession de « Jésus sauve ! », un tagueur a même rajouté sur un mur « Si ! Si ! J’insiste ! Jésus sauve ! » Intérieurement, j’étais mort de rire.

 

Alors voilà, quoi que tu aies fait, quelle que soit ta tristesse, quels que soient tes péchés (en lien parfois avec ton homosexualité), garde au coeur en cette nuit de Noël ce simple message brûlant d’Amour et d’Espérance qui annonce ta libération présente et future : « JÉSUS SAUVE ! »
 

Croiser les chanteurs Clément Verzi et Anne Sila à la terrasse d’un café parisien…


 

Alors que j’étais en terrasse cet après-midi avec un ami au bar « Le Séverin » juste en face de l’église Saint-Séverin à Paris, j’ai reconnu à une table en face de moi les chanteurs (issus de The Voice) Clément Verzi et Anne Sila. Clément a vu que je l’avais reconnu, et nous avons engagé spontanément la conversation. Même si je les avais connus par The Voice, j’ai mis en avant que je les avais surtout vus dans la comédie musicale Jésus (de Pascal Obispo)… ce qui les a étonnés autant que fait plaisir. J’ai eu l’air de prêcher le faux pour savoir le vrai, car je me suis réjoui qu’ils aient tous les deux su conserver une amitié forte après The Voice… et c’est là qu’il a rectifié par une blague en me disant qu’ils étaient carrément en couple (« Scoop people » !^^) et qu’ils proposaient donc une revisitation un peu personnelle et irrévérencieuse de la Bible puisqu’ils formaient le couple Judas/Marie (leurs rôles respectifs). Je leur ai aussi dit que leur choix artistique de participer à la comédie musicale risquée de Jésus était courageux, car je me doutais qu’il y avait eu « du combat » autour de ce projet (beaucoup plus que pour le plus politiquement correct 10 commandements)… Clément a confirmé qu’il y avait eu du combat ; et Anne a été particulièrement touchée que je souligne ET leur souffrance (artistique) ET leur courage. Voilà. Un bel échange d’artiste à artistes. Beauté de Paris. Et les artistes d’aujourd’hui ont besoin plus que jamais de consolation : comme tout le monde.
 

Pourquoi je suis sûr que Jésus existe vraiment aujourd’hui et n’est ni une idée ni un simple prophète du passé


 

Beaucoup de gens athées (ou plutôt antithéistes : ils croient souvent en Dieu, mais pas en l’Église Catholique ni en Jésus) ont du mal à ouvrir leur coeur à Dieu du simple fait que nous les croyants ne témoignons pas assez de notre rencontre concrète et personnelle avec Jésus, des signes que nous voyons, nous ne parlons pas assez des (rares) miracles attestés par l’Église Catholique, nous ne faisons pas mention des manifestations divines ou démoniaques que nous connaissons (très éloignées de ce qu’on peut voir au cinéma), nous restons dans un discours de convictions, de croyances, de répétition de méta-vérités, qui expriment des évidences ou une catéchèse apprise, mais très théorique et avec un présupposé de croyance ( = Soit tu adhères, soit tu n’adhères pas, mais c’est une question de foi et de confiance).
 

Or, nous avons largement matière à témoigner que Jésus existe vraiment aujourd’hui, qu’Il n’appartient pas au passé, et qu’il vient nous chercher, nous parler, souvent de manière hyper drôle en plus, car très spectaculaire, originale et pourtant discrète ! Même si la foi ne pourra jamais s’imposer, et que les signes de la présence réelle du Christ dans notre vie ne constitueront jamais des preuves scientifiques irréfutables, je crois que nous sommes trop frileux pour dévoiler les miracles christiques du quotidien que nous observons dans notre vie. Sans doute parce que nous n’avons pas une vie intérieure et de prière assez riche, sans doute parce que nous ne savons pas regarder notre vie, et que nous réservons l’expérience des miracles aux saints du passé et à une minorité, parce que nous imaginons les miracles de Dieu comme des effets spéciaux de cinéma. En voyant l’annonce du film « Jésus : l’Enquête » (qui m’a l’air top protestant), je me suis posé la question : Si je devais prouver l’existence de Jésus dans ma vie à quelqu’un qui n’y croit pas, sans m’en référer à des paroles bibliques ou à des rumeurs de miracles connus ou à des moments d’émotivité, qu’est-ce que je dirais ?
 

 

Eh bien si je fais la liste des signes (à mes yeux, tangibles et indéniables) de l’existence de Dieu dans ma vie, voici les moments-clés où Jésus m’a parlé directement (et il a fallu que j’attende mes 34 ans pour les connaître). Vu ma cécité, certainement que j’en oublie beaucoup. Et puis il y aurait toutes les rencontres improbables, que je pourrais citer et qui ne sont absolument pas le fruit du hasard. Mais je vais me limiter au factuel. J’en ai relevés 8. Vous verrez : ce ne sont pas des visions, des songes, des apparitions, des voix descendues du Ciel, des guérisons spectaculaires, et il n’y a pas d’effets spéciaux. C’est mieux que ça. Et c’est plus pauvre :
 

– En 2014, la pièce Les Sex friends de Quentin (parlant de Carmen tout du long) et la publication de mon code « Carmen » sur mon blog le matin même.

– Chaleur sortant des mains du prêtre au moment de l’absolution de mes péchés lors de la confession à la basilique du Sacré-Cœur de Paris, en 2014. Un jeune prêtre ordonné depuis 3 mois, et qui confessait dans le cadre du Festival Anuncio à Montmartre.

– Les cadeaux de saint Antoine de Padoue : 1) Invitation de Giovanni Ferrara (un seul prêtre italien m’a fait venir de France pour l’Italie, sans connaître ma dévotion pour saint Antoine, et en dehors des circuits classiques de conférences italiens de la Manif Pour Tous) : c’est un prêtre de Padoue !) + 2) Les bougies humaines (En 2015, ce que j’avais dit en prière à saint Antoine dans la basilique du Sacré-Cœur a été redit quelques minutes après mot pour mot dès la première phrase du prêtre polonais en homélie : « Nous sommes tous des bougies humaines. ») + 3) Mili et Élie (En 2015, une amie, Mili Hawran, est allée exprès pour moi à la cathédrale Notre-Dame de Paris afin de prier devant la statue de saint Antoine de Padoue, car elle aimait beaucoup ma chanson sur le saint ; elle m’a même écrit par textos qu’elle ne le trouvait pas – elle a fini par tomber dessus – ; elle a demandé gratuitement à saint Antoine d’avoir l’occasion de revoir un jour un ami libanais commun cher à notre cœur et que nous n’arrivions jamais à voir… et sur qui tombe-t-elle en sortant de la cathédrale ? Sur Élie, accompagnant un groupe de Libanais en visite à Paris ! Une chance sur un milliard ! L’un et l’autre n’en revenaient pas…) + 4) Un autostop avec la voiture qui recule sur la voie d’accélération (En 2016, j’étais totalement perdu en pleine cambrousse en France, à faire du stop à un endroit désastreux où je risquais de moisir. J’ai appelé à l’aide saint Antoine… et de manière quasiment immédiate et totalement risquée et improbable, une voiture d’un musulman qui roulait pourtant vite sur la voie rapide m’a vu de très loin en contrebas, et a fait une rocambolesque marche arrière sur la voie d’accélération très éloignée derrière moi…).

– Le brouillon du texto « Je suis un affamé de Vérité » destiné à mon Jérémy et que j’ai écrit en pleine messe à l’église parisienne de Saint Roch le 14 mai 2017… et le père Philippe Desgens, à la fin de son homélie, qui sort juste avant de revenir à sa place : « Si nous ne suivons pas Jésus, nous resterons toujours des affamés de Vérité. »

– Pentecôte 2017 : Concordance exacte entre le discours du père Albert Gambart le matin en confession à saint Médard, et celui de ma mère spirituelle en entretien l’après-midi même.

 

Je suis sûr que si nous étions plus nombreux à faire la liste des « preuves » de l’existence de Jésus dans notre vie, nos contemporains arrêteraient de prendre la foi pour une banale histoire de superstitions, de principes infondés ou de théories intellectuelles. C’est parce que nous, catholiques, ne parlons pas assez de Jésus vivant, et que nous nous en servons comme prétexte pour blablater de tout un tas d’autres choses indirectement reliées à lui (y compris des expériences pseudo mystiques où Il nous serait apparu comme un ange), que la Foi se perd dans notre monde. Au travail !

Spectacle Jésus de Pascal Obispo


 

Je suis allé voir la comédie musicale Jésus composée par Pascal Obistrot. J’aurais dû me douter, vu qu’elle était encensée par le Padreblog et Koz Toujours (Erwann le Morhedec), que ce n’était pas une réussite. Même si esthétiquement et techniquement elle est parfaite, même si il y a du boulot derrière, et qu’on peut toujours se dire que c’est mieux que rien et que ça peut conduire certains athées à franchir le pas de la foi, il y a trop de simplifications (Romains = méchants Nazis ; Béatitudes rétrécies au lavage ; Judas qui ne se pend pas mais saute dans le vide ; etc.), de contre-vérités bibliques et d’omissions (il n’est même pas question de Résurrection, du Jugement Dernier, de conversions, et quasiment pas des miracles, alors que les 3/4 des paroles de Jésus se réfèrent précisément au Jugement Dernier) pour qu’on puisse s’en satisfaire. De manière très superficielle et bébé, chacun des tableaux qui composent cette « fresque » musicale ne représente pas Jésus mais une émotion, comme au théâtre mélodramatique et tragique : la peur, la colère, la passion, le dilemme, le doute, la nostalgie, la fête, le remord, l’optimisme. Je crois que Pascal Obispo a confondu la Bible avec Plus belle la Vie, et le lac de Tibériade avec la Cannebière.

Affamé de Vérité

Jésus me prend en ce moment par le colbac, ne me lâche pas, et vient de m’offrir un nouveau miracle que, si je suis honnête, je ne peux nier. Et je suis quasi obligé de vous le raconter.
 

J’étais ce midi à la messe de Saint-Roch (Paris). J’ai chialé comme une madeleine du début jusqu’à la fin : à cause de la précision et de la beauté des textes du jour (qui se référaient précisément à ce que j’ai écrit et vécu dans la semaine), à cause de mes combats et de l’état de la France (d’ailleurs l’aveuglement généralisé sur le sacre de l’Empereur Macron, dont beaucoup de catholiques ne perçoivent pas le danger, me sidère : même le « Club des 7 » autour du bellâtre-imposteur, dont j’ai découvert l’existence cette semaine à la télé, renvoyait de manière inversée, mimétique et antéchristique, aux Actes des Apôtres – Actes 6, 1 – d’aujourd’hui), à cause aussi du secouage de cocotier de Jésus à saint Philippe (Jn 14, 1-12). Bref. Un flot de larmes.
 

Certains voisins ont pu s’imaginer que ce débordement d’émotion lacrymal de ma part était sans doute dû à la présence exceptionnelle de la chorale des petits enfants de la paroisse… alors que pas du tout : j’ai trouvé la démarche louable mais franchement kitsch, et puis la pauvre vingtaine de mouflets chantait vraiment comme des casseroles. Non. C’était pour une toute autre raison que je pleurais. Bien plus surnaturelle.
 

Par une parole bien précise, Jésus a voulu me montrer que je Lui appartiens et qu’Il a préparé une chambre spécialement pour moi dans son Royaume. Comment s’y est-Il pris? Il m’a cité à la virgule près, à travers l’homélie du père Philippe Desgens, alors que cette référence était secrète, n’avait rien à voir avec les textes du jour, et que l’expression citée n’est pas courante dans la bouche des prêtres ni des fidèles catholiques. En effet, au début de la messe, en repensant à une discussion téléphonique que j’ai eue la veille avec un ami, et qui m’a perturbé parce qu’elle manquait de Vérité, je me suis dit pendant l’office que j’allais envoyer à cet ami un texto dans lequel je lui exprimerais en une phrase concise mais bien sentie que « Je suis un affamé de Vérité » et que sans Elle je ne me sens pas rassasié.
 

La messe avait déjà bien débuté. L’homélie du père Desgens s’est déroulée sans encombres : lumineuse, comme à l’habitude, mais sans grand scoop non plus. Puis il a terminé par cette phrase (improvisée et non-écrite à l’avance), juste avant de regagner sagement sa place, phrase qui, vous pensez bien, m’a scotché sur place, m’a achevé pour de bon, et a signé la Victoire de Jésus en mon coeur : « Si nous n’obéissons pas à Jésus, nous serons sans cesse affamés de Vérité. » Jeu, set et match. T’as gagné, Seigneur. Le Corps du Christ, je peux vous dire que je l’ai bien savouré, après!^^

Les preuves que Jésus existe dans ma vie


 

Cet article est publié prochainement en espagnol sur Forum Libertas.
 

Quand on me demande depuis quand date ma conversion au catholicisme, je souris car à la fois je ne cesse d’être converti par Jésus chaque jour, à la fois je n’ai jamais vécu de grande conversion. Par exemple, je n’ai pas eu d’apparition, ni de révélation privée, ni de vision. J’ai une vie apparemment banale et aride. J’ai encore du mal à faire oraison. Je n’ai pas de gros miracle ni de big guérison ni de NDE (mort imminente) ni d’enfance malheureuse ni de vie de junkie à raconter. J’ai toujours été catholique depuis ma naissance (baptême le 8 juin 1980) et je n’ai jamais cessé d’aller à l’église. Pendant l’adolescence, pas de crise de foi. Certains catholiques rêveraient que j’aie connu un revirement spectaculaire, une rencontre avec Jésus digne des grands récits bibliques, une chute de cheval à la saint Paul, un avant catastrophique et un après grandiose, un chemin ascendant. Pour hurler au miracle ou à la sainteté, se servir de moi et de mon expérience pour dissuader de la pratique homosexuelle, pour dire que l’homosexualité est inexistante (« Philippe Ariño est un ex gay »), qu’elle se dépasse, ou bien que l’homosexualité vécue dans la foi est un chemin possible qui donnerait matière à faire un film et à convertir les autres personnes homosexuelles affligées. Désolé de les décevoir. Jésus est présent dans ma vie surtout parce qu’il y est invisible et en même temps présent de manière totalement inattendue, drôle, incroyable, évidente. Jésus est présent dans ma vie surtout parce que je suis pécheur, parce qu’il y a la Croix, parce qu’il y a la Vérité.
 

Alors, même si l’amour ne se prouve pas (l’Amour s’éprouve simplement, et il ne s’impose pas, sinon Il ne nous aimerait pas), en relisant ma vie, je vais essayer de vous dire maintenant quels sont les signes discrets – pour moi indéniables – que Jésus est omniprésent dans ma vie, qu’il me gâte à tout instant, et que je lui appartiens. J’en ai compté 14 (même si c’est un peu con d’assigner un chiffre à l’infini…) :
 

1) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est qu’Il s’est manifesté par la vie de mon père. Je regarde tous les zigzags qu’il a vécus… et je me dis qu’avec autant d’imprévus, il n’y a pas de hasard. Je ne crois ni au hasard ni au destin, mais juste à un plan de Dieu sur nous qui nous laisse malgré tout libres. Et il est certain que la vie de mon père est guidée par le Christ ; et que mon papa, tout en restant libre, ne contrôle pas grand-chose. Il allait être père blanc missionnaire en Afrique. Contre toute attente, et contre l’avis de ses parents, il a tout quitté pour partir en France, sans parler français et sans travail. Il fallait qu’il rencontre sa femme et qu’il ait 5 enfants (dont un prêtre). En plus, mon frère jumeau et moi n’étions pas programmés et sommes arrivés « par accident ». La vie de mon papa (un homme de Dieu, bien pécheur) est tellement improbable que je sais qu’elle est providentielle.
 

2) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est que j’ai toujours cru en son existence, en sa présence, aux anges, aux saints. Je ne me suis jamais révolté. Et les catéchistes étaient ébahies de ce que je pouvais dire en séances de caté. Ma sensibilité pour la lectio divina, ce goût de Dieu, cette appétence, c’est venu très tôt. Ça sortait de moi mais ça m’était donné. Je me suis rarement ennuyé à la messe. C’était naturel pour moi de pratiquer : aller à la messe, c’était aussi indiscutable que d’aller à l’école ou de manger ce que j’avais dans mon assiette. Ça ne se négocie pas. Je crois qu’il y a un arbitraire de la foi. Et pourtant, mes parents n’ont jamais eu à me forcer. La foi est un don qu’on ne fait que cultiver librement. J’adore toujours autant les groupes de parole, et j’adore discuter de Dieu avec qui que ce soit. J’adore témoigner. Parfois, je jalouse (gentiment) les prêtres en homélie, car j’aimerais être à leur place quand leur homélie est médiocre.
 

3) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est qu’Il s’est manifesté par les sacrements et notamment la confession. Il a fallu que j’attende mes 34 ans pour vivre des signes sensibles de la Présence de Jésus. Pile au moment où justement ma foi ne demandait plus de miracles. Par exemple, en 2014, lors d’une confession à la Basilique du Sacré-Cœur à Montmartre, un jeune prêtre (ça ne faisait que 3 mois qu’il était ordonné), au moment de l’absolution, a étendu ses mains sur moi… et ça a été le radiateur ! Il était pourtant à 60 cm de ma tête ! L’Esprit Saint, je l’ai senti passer. Sensiblement. Et ce prêtre n’a pas arrêté de me parler de « sainteté » juste avant ce miracle. Alors dans ces cas-là, difficile de nier que Jésus existe ! Par ailleurs, en 2016, pendant l’Année de la Miséricorde, j’ai été un fervent visiteur des confessionnaux, car mes tentations et mes chutes étaient grandes (masturbation ; et même après 5 années de continence, des chutes avec des hommes). Eh bien je peux attester que Jésus parle à travers les prêtres… même ceux qui disent des conneries. Jésus est dans les prêtres. Car ce qu’ils m’ont dit, même des voyantes extralucides n’auraient pas pu être plus précises ! Jésus habite les confessionnaux. C’est hallucinant.
 

4) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est qu’Il s’est manifesté par la bonté des catholiques. Parmi les membres de l’Église Catholique, il y a le pire (car les fidèles catholiques désobéissants pèchent en connaissance de cause, donc c’est plus grave) et il y a le meilleur (car les fidèles catholiques obéissants sont proches de la Vérité et de la Charité en actes). J’ai découvert dans l’Église Catholique des gens bons, vrais, drôles, serviables, comme nulle part ailleurs. L’Église est la meilleure École d’Amour, le meilleur Chemin de Vérité. Jusqu’à preuve du contraire, je peux en témoigner. Et pourtant, Dieu sait si je connais les péchés de ses membres et que je ne me fais aucune illusion sur les gens d’Église !
 

5) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est qu’Il s’est manifesté par saint Antoine de Padoue. Entre lui et moi, ça fonctionne mieux que le téléphone. Je lui parle, lui pose une question très précise, et ensuite, à travers la bouche d’un prêtre ou un événement, j’ai immédiatement la réponse. Une réponse toujours inattendue et vraie. Une fois, en 2014, je me trouvais à la Basilique du Sacré-Cœur, et devant la statue de saint Antoine, pendant que je discutais avec lui, je lui ai dit que les petites bougies qui étaient allumées à ses pieds étaient à l’image des êtres humains habités par la lumière du Christ. J’ai confié à saint Antoine que, de retour chez moi, j’allais écrire un article sur les bougies humaines. Puis je suis resté dans la Basilique pour assister à la messe de 22h. Et là, le prêtre polonais qui célébrait a commencé son homélie par ces mots : « J’ai envie de vous proposer une image : nous sommes tous des bougies humaines. » Je me suis mis à fixer le prêtre d’un air inquiet/intrigué, puis a regardé la statue de saint Antoine, en leur demandant intérieurement : « C’est quoi, ce sketch ? Elle est où, la caméra cachée ? » Saint Antoine me fait toujours des coups comme ça ! Il m’a même invité chez lui, en Italie. En effet, le seul prêtre qui m’a contacté spontanément en 2015 pour me faire venir en conférence en Italie, alors qu’il ne parle pas un mot de français ni d’espagnol, c’est don Giovanni Ferrara, de Padoue ! Lui et moi savons que c’est saint Antoine qui nous a réunis. Saint Antoine, par Jésus, est vraiment vivant. Et quand il veut un ami, il l’a !
 

6) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est qu’Il me parle directement par la Bible. Pas de manière magique. Par exemple, quand j’ouvre ma Bible au hasard (comme le font certains charismatiques superstitieux), ça tombe toujours sur un texte sans intérêt (genre Les Maccabées…). Ça ne marche presque jamais ! haha. En revanche, Jésus me rejoint autrement. Les paroles de la Bible s’impriment en moi comme au fer rouge. Je trouve que ce qui est dit dans la Bible est vivant, sonne juste et vrai à l’instant où je l’entends. La Bible n’est pas un livre : c’est vraiment une personne qui me parle. C’est bouleversant de pertinence. C’est chirurgical. Jésus et ses prêtres m’ont donné le goût de l’exégèse, de l’étude de texte, et le don de l’interprétation. Je constate que ça marche aussi avec les films profanes, les romans païens, les événements du monde. J’aime décrypter, et il se trouve que je le fais bien, et que ça ne vient pas de moi.
 

7) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est qu’il m’a rendu intelligent et visionnaire, alors que moi, je sais que je suis bête et superficiel. Et je le dis sans fausse modestie ni orgueil. Ça n’a rien à voir avec une question de mérite. Je n’ai pas (encore) de don de lecture dans les âmes, ni d’ubiquité, ni de guérison, ni de chant en langues, ni de prophétie. Mais j’ai un charisme de sagesse particulier, qui me vient de l’homosexualité continente, et qui me permet d’identifier qui sont les gens et ce qu’ils vivent dans leur sexualité et dans leur rapport à l’Église. Certains amis me disent que j’ai un scanner à la place du cerveau. Moi qui ai grandi devant la télé, et qui ai regardé des dessins animés et des films pendant toute mon enfance, moi qui écoutais les Spice Girls, je me dis que si je me retrouve à enseigner aujourd’hui les plus grands philosophes, mes professeurs, les évêques, et qu’on me prend pour un mec hyper intelligent voire devin, alors que j’ai tout pour être une pétasse homosexuelle décérébrée, c’est qu’il y a quelqu’un d’autre que moi qui permet ce prodige. C’est qu’il y a une intervention divine derrière tout ça. Je suis tenté de rigoler de l’« imposture (pourtant pleine de Vérité) » de ma propre situation !
 

8) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est qu’Il m’a pris avec mon homosexualité. Il ne m’a pas accueilli à moitié, ni à la condition que je ne ressente plus cette attraction. Il m’a accueilli en entier. Et pire que ça : il utilise mon homosexualité pour L’annoncer Lui de manière hyper juste et originale. Quelle délicatesse ! Quel culot aussi de sa part ! Je sais qu’il me fait plein de cadeaux, plein de signes, de clins d’œil de connivence et d’amitié homoérotiques. Par exemple, je suis allé voir plus de 700 pièces de théâtre sur l’homosexualité à Paris. Eh bien Jésus s’arrange pour que je retrouve de manière très précise une bonne partie des symboles de mon Dictionnaire des Codes homosexuels. C’est une manière pour lui de semer des petits cailloux sur ma route, de me confirmer sans arrêt dans la continence (abstinence pour Lui), et qui plus est, par mon homosexualité… ce qui semble paradoxal, et une entorse à sa propre volonté puisqu’Il n’a pas voulu mon homosexualité (Il la permet, simplement). C’est fou comme Il s’adapte à moi et comme Il compose avec moi, avec tout ce que je ressens, avec l’objet même de ma honte existentielle. Une fois, je venais de poster le code « Carmen » sur mon blog, dans mon Dictionnaire, et le soir-même, je suis allé voir une pièce (Les sex-friends de Quentin) au hasard à Paris parce que je savais qu’elle traitait d’homosexualité. Rien, dans le résumé, ne pouvait me mettre sur la piste que j’allais y entendre parler de Carmen tout du long ! Jésus me fait vivre un apostolat absolument insoupçonnable voire apparemment contradictoire. Un chemin que je n’ai pas voulu (car je n’ai pas voulu être homo et je n’ai pas voulu être appelé au célibat) mais qui me ressemble.
 

9) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est qu’Il s’est manifesté à travers mes amis homosexuels et la « culture » homosexuelle. Et Il m’a été annoncé y compris par ceux qui le rejettent et qui ne croient pas en Lui (cf. le code « Se prendre pour Dieu » et « Amant diabolique » dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels). Quelle meilleure preuve de son existence que cette apparente contradiction ? J’ai entendu dans les films, les pièces, dans les associations, dans la bouche de mes propres amis, une correspondance exacte avec ce que j’écris ou avec ce que Jésus dit dans la Bible, alors même qu’ils ne me lisent pas et qu’ils se disent athées. Au fin fond d’une discothèque gay, un gars qui cherchait à m’embrasser sur la bouche m’a qualifié sérieusement de « saint ». Comment pourrais-je, après ça, dire que Jésus n’existe pas ?
 

10) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est que je ne peux sortir avec personne. Ça fait un moment que je me suis fait une raison (même si les tentations sont toujours là). Sortir avec un mec, même adorable et attirant, même croyant, je ne peux pas. Et quand je dis que je ne peux pas, ce n’est pas de la comédie ni une plainte. Ce n’est pas techniquement. Car techniquement, je peux (carrément !). Ce n’est pas socialement ni religieusement. Car personne, ni même mon Église Catholique, ne me l’interdit et ne m’en empêche. C’est surnaturellement que je ne peux pas. C’est au niveau de ma foi et de ma joie intérieure que je ne peux pas. C’est sacramentellement que je ne peux pas. Jésus vient me chercher, et je ne peux pas lui résister (haha). Ma foi est plus forte que le plaisir, que le besoin d’affection, que le besoin de couple. Ma paix intérieure est soumise à la Vérité. C’est plus fort que moi. Ça me fait bien chier de découvrir ça. Mais cette appartenance est incassable. Et elle est donnée. Ce n’est pas vraiment un choix.
 

11) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est qu’Il me rend insolemment libre. Ça m’étonne moi-même, cette liberté. C’est plus fort que moi : je ne supporte pas le mensonge ni la méchanceté ni l’injustice. Et quand je vois une hypocrisie ou un faux-semblant ou une tiédeur, je me sens appelé à ouvrir ma gueule. À l’inverse, quand quelque chose me plaît, je suis enthousiaste, surprenant et très joueur. Dans mes relations, j’aimerais être plus insouciant, plus relativiste, plus léger, moins exigeant, moins entier, moins libre : ce serait tellement plus reposant pour moi ! Mais je ne peux pas. Quelque chose me pousse à me dépasser, à me donner jusqu’à en mourir, à ne pas me satisfaire de l’acceptable. Par exemple des prêtres qui, pour notre bien, veulent gommer les chapitres du Catéchisme de l’Église Catholique sur l’homosexualité soi-disant « culpabilisants », je ne peux pas laisser faire. C’est la Vérité-Charité ou rien. Cette exigence-là, je sais qu’elle vient de Jésus. Ce n’est pas moi. Car elle est viscérale.
 

12) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est que je suis persécuté d’une manière absolument disproportionnée par rapport à ce que je fais, dis et suis, d’une manière absolument violente, absolument illogique humainement parlant. C’est donc qu’il y a dans ma vie un Mystère d’iniquité qui ne provient pas de moi et qui m’est donné surnaturellement, par le rôle de prophète (et nous sommes tous, par notre baptême, prophètes : ce n’est pas un titre ni une valeur mais un don, une responsabilité et un désir). Je constate qu’il existe dans ma vocation un « Signe de contradiction » (Luc 2, 34) qui est Jésus. Je ne vois pas d’autre explication. Ce n’est ni une question de mérite, ni de valeur personnelle. C’est de l’ordre d’une élection que je n’ai ni choisie, ni construite, ni rêvée. Les attaques que je vis à cause de l’homosexualité et de ma foi me prouvent que Jésus est vivant.
 

13) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est qu’Il me rend joyeux, drôle, doux, convivial, à l’écoute, et qu’avec lui je n’ai plus honte. Alors qu’à la base, je suis un peureux, une mauviette, un misanthrope, un gars mal dans ses baskets, un honteux. Cette force ne vient donc pas de moi. Il y a quelqu’un dans ma vie qui me rend meilleur et beau. Moi, sans Jésus, je suis un gros looser.
 

14) La preuve que Jésus existe dans ma vie, c’est que Forum Libertas me supporte comme chroniqueur ! Ça, ça vaut toutes les preuves de son existence, non ?

Homme, privilégié de Dieu par rapport aux anges

Ce matin, à la sortie de la messe de l’Ascension à saint Nicolas des Champs, je me suis fait frapper (symboliquement ^^) par le père Benoît Guédas !!! Je comprends pas du tout pourquoi. Je lui ai juste dit : « Il faut que tu partes de la paroisse pour que tu commences à faire des homélies bien, dis donc ! » 😉 (ce jeune prêtre est muté à Paray-le-Monial) C’est vrai qu’elle était géniale, son homélie. J’ai appris plein de choses qui m’ont dilaté le cœur. Et puis Benoît a cité le curé d’Ars en disant que l’être humain était plus grand que les anges car Jésus a décidé de l’habiter intimement. Cela a fait écho en moi à une phrase que j’avais lue dans Les Attaques du démon contre l’Église (Éd. Bénédictines, 2010) et qui m’avait étonnée, déjà, à l’époque. Cette préférence de Jésus pour l’Humanité, par rapport aux anges : « Surnaturellement, nous dépendons des anges mais ils dépendent de nous, puisque Dieu a voulu que nous soyons le centre de sa grâce, que nous soyons les plus bénéficiaires de son mystère – ce que le démon ne supporte pas et qu’il n’a pas supporté, et qui le fait homicide. » (p. 67, père Samuel, exorciste) Chaque Homme a revêtu le Christ (et encore plus par le baptême). Ce n’est pas arrivé aux anges. Et d’ailleurs, cela explique le caprice, la jalousie de Lucifer, qui n’a jamais digéré que l’Homme soit choisi par l’Incarnation de Dieu.