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Que penser du documentaire « Sacerdoce » ? (podcast)


 

Ça m’a pris 3 jours ! (piouf ! 😅)
 

Podcast « Quoi penser du documentaire ‘Sacerdoce’? » (cliquez ici).
 

J’y parle de la Franc-Maçonnerie inconsciente, ainsi que du coeur des abus sexuels sacerdotaux.
 

#prêtres #SAJE #CIASE #Pédophilie #Synod #Synode #Sacerdoce #LGBT #Église #Catholiques #Abussexuels #curés #Cinéma
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

N.B. : Pour les pauvres (ou les radins ! lol), pour ceux qui ne sont pas abonnés au podcast Spotify, mais qui veulent lire quand même (même si c’est moins bien que l’audio, et surtout, ça ne m’aide pas financièrement à sortir du RSA ni à valoriser mon travail), voici le texte :
 

En quoi le documentaire « Sacerdoce » (2023) de Damien Boyer, brossant le portraits de 5 prêtres français, pour montrer la beauté de leur célibat et de leur ministère d’hommes engagés au service des autres et du Christ, bascule sans s’en rendre compte dans la Franc-Maçonnerie ?

1) Parce que sa société de production (SAJE) est évangélique.

2) Parce qu’il présente des témoins vantant le sentiment amoureux.

3) Parce qu’il repose entièrement sur la franchise, la sincérité.

4) Parce qu’il développe les champs lexicaux de l’architecture et de la lumière, donc de l’auto-construction.
 

Réponse : 3. Parce qu’il repose entièrement sur la franchise, la sincérité. Au passage, dès les premières images, on peut constater que le film bascule dans l’intention : celle de se défendre contre la présomption de pédophilie et de frustration sexuelle pesant sur les prêtres catholiques, et celle de l’intention de redorer le blason catastrophiquement menacé de la curie mondiale actuelle. Autrement dit, l’intention prend le pas sur l’être, l’image et la réputation prennent le pas sur les gens et leur vie, l’argument ou le but prend le pas sur la personne et sa réalité pécheresse : comme dans le sketch du « Métro » d’Élie et Dieudonné : « Non, nous ne sommes pas des voleurs, non nous ne sommes pas des violeurs. », le documentaire « Sacerdoce » ne commence même pas par un bonjour ou une présentation de soi : c’est direct « Excousez-moi, messieurs dames, de vous déranger. Je ne suis pas ce que vous croyez. Je vais tout vous expliquer ! » Ça démarre mal. C’est la franchise avant la Vérité. Alors, j’ai identifié 3 types de franchise dans « Sacerdoce », sachant que la franchise (le remplacement de la Vérité-Amour par l’intention et l’image de cette Vérité-Amour) est la base de la Franc-Maçonnerie : il y a 1) la franchise de la pseudo « Nature » ; 2) la franchise de la pseudo « Force » ; et enfin 3) la franchise de la pseudo « Justice ». Commençons, comme je viens de vous le proposer, par la franchise de la pseudo « Nature ». « Sacerdoce », c’est vraiment le catholicisme à la sauce Yann Arthus Bertrand ou Nature et Découverte ou Rendez-vous en terre inconnue : on veut nous prouver que les prêtres sont naturels, simples, écolos, en communion avec la Nature autant qu’avec les Hommes, des humains comme les autres (ce qui n’est, en réalité, pas vrai : ils deviennent hommes et Dieu, après leur ordination. Mais bon, bref, passons). On voit ces soi-disant « Messieurs tout le monde » marcher au milieu des champs de blé, sous une averse de neige filmée au ralenti, on les voit aussi à la fête au village (« Du côté de chez vous : Leroy-Merlin »), ou bien, au sommet des cîmes, ou au cœur des bidonvilles (« La Cité de la Joie »). « Ce qui me plaît, c’est cette vie de village, dit le père Paul, vivre des passions et des activités comme les autres, ça me rend humain et accessible pour les personnes. » Okayyy. Leur naturalité est tellement exposée qu’elle en devient, à force, superficielle. Elle vire à la carte postale naturaliste, au folklorisme, à l’exotisme bobo, à la grossièreté même et à la fausse camaraderie bien démago. Il faut absolument prouver qu’un prêtre n’est pas coincé, qu’il est cool, proche des jeunes et des peuples, qu’il parle en verlan ou « djeunes », est mobile et nomade dans sa caravane, fait du skate ou du sport de haut niveau… et tout d’un coup, on bascule dans la posture sincère de coolitude, et une forme de mimétisme hybride – entre Église et loges télévisuelles ou cinématographiques – qui finit par foutre le malaise ou le doute : sortent les « potes », les « Ça roule ? », les tee shirts « Je suis ton père. » de Star Wars (saga complètement maçonnique), le « Yes ! » collectif à l’arrivée au sommet de la troupe des boy scouts, le prêtre qui te tutoie, etc. Le portrait-confidence se veut sans filtre, direct, nature, le curé qui fixe la caméra comme s’il s’adressait à toi, alors qu’en réalité, c’est l’effet selfie narcissique de l’influenceur avec un col romain qui prédomine. Ce culte de la Nature aboutit à une double franchise : celle de la gravité pathos et celle de la joie singée ou de la paix surjouée. En fait, les mecs ne sont pas du tout naturels. On assiste par exemple aux fausses visites improvisées chez l’habitant (alors que tout est scénarisé). Et puis, surtout, ils n’ont aucun humour. Ils sont d’une sincérité froide effrayante. Ce qui m’a marqué, c’est la scène, pourtant digne d’un bêtisier, où le réchaud du père Gaspard se casse la gueule dans la neige en pleine interview. On n’entend même pas de « Oh merde !! » de sa part, ni de fous rires, comme il eût été complètement logique. La séquence laisse les protagonistes de marbre. Super, l’ambiance de tournage et l’esprit du film… Y’a pas d’humour. Seulement des simulacres de joie. Pas de blagues, d’ironie, d’autodérision, y compris de jeu grinçant sur le cliché du prêtre cucul, illuminé, coincé ou du prêtre tradi has been. Tout est filmé au premier degré. Je peux vous dire qu’au tournage de mon documentaire « Les Folles de Dieu », plus artisanal et moins scénarisé, plus dans la spontanéité et le don entier de soi sans fioritures ni désir de bien paraître, presque toutes les séquences avaient leur part de drôlerie, de naturel, et pouvaient figurer dans un bêtisier ! Passons maintenant à la deuxième catégorie de franchise qu’on trouve dans « Sacerdoce » : la franchise de la pseudo « Force ». C’est celle qui fait de l’Église une vitrine d’action sociale, une ONG, une équipe de warriorsOn va en baver ! » dit l’un d’eux) ou de « champions » (« L’objectif, c’est d’être champion de France du clergé. » dit l’autre), bref, une équipe de winners (Dommage pour eux : la vraie équipe de Jésus n’est formée que de losers… mais bon… les réalisateurs de ce documentaire n’ont visiblement rien compris aux vrais prophètes et aux vrais prêtres, et sont à côté de la plaque). Et croyez-moi qu’ils ont l’air d’en faire, des choses et des exploits d’Hercule, les curés d’aujourd’hui ! : de la moto, du skate-board, du tir à l’arc, du rugby, de l’aviation, du cyclisme, du basket… Ils sont trop utiles, trop efficaces, trop actifs, ils sont trop sportifs ! Ils savent même comment on dresse une tente, un bivouac. Ils sont trop fooorts, ces architectes… euh, ces curés 2. 0 !! Euh… y’a comme une confusion inconsciente entre « sainteté » et « héroïsme » (j’dis ça, j’dis rien). Les prêtres triés sur le volet, ils sont surtout bien hétéros ! Il faut absolument qu’ils prouvent à un moment donné dans le documentaire leur désir pour les femmes ! Moi, perso, c’est mon cauchemar. Elle est où, Alizée ? « Sacerdoce » défend tacitement le mythe du « prêtre fort et pur (même s’il est parfois tenté, éprouvé, fragilisé, mais pas trop quand même) ». Ce film, c’est un peu l’Instagram de l’Église. Un miroir embellissant où les protagonistes sont avant tout applaudis pour leur apparence, leurs goûts, leur charisme, leurs actions, leurs performances, leur marque de singularité (le col romain, et leur statut de clergyman des temps modernes), et pas tant par leur sobriété, leurs mots, ni pour la nouveauté et le risque de leurs propos, ni pour Jésus, ni pour leur réalité plus générale, ordinaire et plus ingrate de prêtres. On ne nous montre que des prêtres dans des situations exceptionnelles, des prêtres de l’extrême, des aventuriers certes éprouvés face à une adversité mais pas broyés. On ne nous montre pas des curés représentatifs de tous les curés, ni des curés vieillissants, ou peu sportifs, ou pas gravures de mode, ou peu dynamiques, ou pas mondains, ou en paroisses avec 36 000 clochers, ou isolés, ou vivant une vie activement chiante. Et encore moins des prêtres pécheurs (matant leur porno chez eux, ou bien malades, alcooliques, criblés de dettes, homosexuels en cachette, etc.). Ce film doit d’ailleurs faire beaucoup de mal aux prêtres lambda, ceux qui ne sont pas formatés Instagram, justement, et qui doivent complexer grave face à la vitrine idyllique nommée « Sacerdoce ». Et il ne convertira pas beaucoup de non-cathos. Le curé en mobylette, la démagogie bobo, ça ne convainc que les catholiques convaincus… et encore. Y’a même pas de failles où s’engouffrer, dans lesquelles entrer ou auxquelles s’identifier ! Y compris quand on est catho de naissance. On nous présente un prêtre totem, fétiche ou monument, toujours debout (malgré ses chutes en vélo), symbole de la solidité de la franchise franc-cathonnique. D’ailleurs, les expressions du jargon maçonnique de l’énergie, de l’architecture et du soleil, émaillent çà et là « Sacerdoce » : le père Gaspard parle de « Sommet fraternel », fait chauffer le poêle et appelle ses jeunes « au dépassement de soi », tout en leur faisant ériger un autel en glace (c’est vraiment la publicité Manpower) ou en les soumettant à une Chaîne d’Union digne du « Cercle des Poètes disparus » ; le père Paul nous appelle à « œuvrer ensemble à restaurer la confiance » ; le père Mathieu, lui, nous enjoint à aider les pauvres et à construire un Monde plus fraternel ; et le dieu « Soleil », évidemment, est omniprésent et bénit tous ces chantiers architecturaux symboliques. En fait, dans ce reportage, les prêtres sont toujours finalement montrés comme forts. Ils sont tout juste ébranlés ou affectés par les faiblesses de leurs coreligionnaires, et à peine par leurs propres imperfections et tentations à eux, et surtout jamais par leurs chutes. Certes, ils vont jusqu’à évoquer leurs désirs d’abandon, de rupture du célibat, leurs envies de suicide… mais ça ne va pas plus loin qu’un vertige passager. Ils ne sont pas du tout montrés dans leurs faiblesses graves, leurs péchés. Ils sont montrés avec des faiblesses mais des faiblesses surmontées. Ce ne sont pas les vrais prêtres, ceux qui n’arrivent plus à prier, ceux qui sont à deux doigts de quitter le navire, ceux qui vivent des échecs irréversibles, des menaces de mort, des déceptions sacramentelles énormes, des problèmes apparemment insurmontables ou irréparables. « Je suis pas quelqu’un de parfait. » dit l’un d’entre eux : certes mais tu ne te reconnais pas comme pécheur ni criminel pour autant : le Christ, lui, a eu plus de couilles ! Il est allé jusqu’à s’identifier aux criminels et au diable pour les libérer, pour leur faire croire à la Croix que le premier et le pire des criminels c’était lui (alors que c’était pas vrai). « Il faudrait qu’on puisse voir un homme qui est donné. » affirme le père François : OK. Mais aussi donné dans ses blessures, et laideurs et péchés ! Je cite des aveux de faiblesse égrainés à certains rares moments du film : « Des fois, y’a des douleurs, des frustrations. C’est pas facile à vivre. Ça me fait mal. Y’a des nuits courtes, des tentations de suicide. » C’est un peu comme dans « Robin des Bois » : « Dans la vie, y’a des hauts, y’a des bas »… Ok les gars. Mais à vous entendre, y’a pas de péché. C’est juste des humeurs. Moi, je veux voir un film avec le père Philippe Rittershaus, ou le père Yannick Poligné, ou le père Ronan de Gouvello, ou le père Preynat au micro, sous le feu des projecteurs ! Tous ces curés avec une foi ardente, pris en faute pour homosexualité ou pédophilie ou trafic de drogues ou viol avéré, et piétinés en ce moment en place publique, sans possibilité de s’exprimer, de se défendre et de se rattraper ! En fait, malheureusement, les réalisateurs cathos ne choisissent que les purs, les curés corporate, les beaux (le père Paul, c’est le nouveau Richard Chamberlain), les relativement parfaits, les cools, les peu amochés, les vertueux, les exemplaires. Mais qui ça convainc ? Certes, ça rassure. Mais ça ne convainc et ne convertit quasiment personne ! Vous entendez, les gars hétéros d’Anuncio ? Tu entends, Émile Duport ? Les prêtres pécheurs et criminels ont des choses 100 fois plus belles, poignantes, délicates, subtiles et importantes à dire, y compris sur le sacerdoce et la formation (ou déformation) des futurs prêtres au séminaire ! Un cœur broyé par les péchés et transpercé de glaives saigne plus et irrigue bien plus de monde qu’un cœur intact, fût-il battant et en parfait état de marche ! Les prêtres Mère Teresa sont certes « admirables » mais chiantissimes. On n’a retenu quasiment aucune de leurs phrases (à part celle du renoncement – partagé avec les hommes mariés – à 99% des femmes sauf une. Merci : super…). Au fond, les curés de « Sacerdoce » se donnent à moitié, ou petitement, rationnellement, prudemment, méthodiquement. Ils ne donnent même pas leur nom entier : alors le vrai don, où est-il donc ? On nous parle de « faiblesse », de « combat », de « difficulté » : mais concrètement, on ne la voit pas ; ou en tout cas, pas la faiblesse plus honteuse, dévirilisante et désacerdotalisante. Ex-communiante. À ce propos, c’est le grand tabou de l’homosexualité sacerdotale. En fait, j’ai l’impression que la majorité des catholiques (laïcs, médias et clergé confondus) sélectionne les « épreuves des prêtres » (en focalisant – c’est bien commode – sur les abus sexuels, donc la présomption de pédophilie sur tous les prêtres, ainsi que sur le renoncement au mariage et à la sensualité conjugale), ils sélectionnent aussi les « épreuves des jeunes » (en focalisant sur le harcèlement sexuel, et en ce moment dans les sphères cathos, surtout, sur le porno). Et après, ils se gargarisent, comme le père Mathieu, d’avoir traité courageusement et sans langue de bois des sujets les plus urgents et tabous : « Aujourd’hui, on parle sans problème. » dit-il. Pour résumer, en ce moment, « la merde qui tient chaud » des prêtres, ce sont les abus sexuels (ça ressemble à un mea culpa qui se suffit à lui-même) ; la « merde qui tient chaud » des ados et des hommes pré-adultes, c’est le porno et la masturbation (on nous décrit les dégâts du porno : on nous parle – en cercle de parole – de son aspect culpabilisant, en cercle de parole). Ces merdes servent d’écran à d’autres tentations ou péchés bien plus répandus et urgents qui assaillent les prêtres et les jeunes d’aujourd’hui : homosexualité, addictions aux drogues, libertinage, adultère, vols, viols, prostitution, et même crimes… En fait, les catholiques et le clergé se limitent à traiter de leurs petits problèmes de riches, ou de problèmes secondaires, périphériques, et faussement « impressionnants », ou bien, quand ils se risquent à toucher des sujets graves, s’épanchent sur les problèmes des autres. La monstration de la faiblesse sacerdotale est toujours quand même au final au profit d’un triomphalisme héroïste et viriliste, voire paternaliste bien sûr, en mode « Cercle des Poètes disparus », ou bien « combat et dépassement de soi » (donc « performance »), en mode « victoire épique ». Pas de défaite, d’impureté, d’infamie, au tableau ! On finit même par un « Amen de Gloire ! » Ou on débouche la bouteille de champagne sur le podium ; ou on arrive au sommet de la montagne enneigée gravie ; ou on expose le lumineux Saint Sacrement en mode « Mission » au cœur des favelas du bout du Monde. Sur fond de Epic Music. C’est insupportable. C’est les camps virilistes du père Loiseau, du père Philippe de Maistre, ou le pélé de Chartres. Petits joueurs. Et surtout, grands hypocrites ! J’en peux plus de ces films cathos hétérosexuels ! Voilà. Les prêtres homos ou criminels sont abandonnés, cachés, alors qu’ils constituent quasiment la moitié des troupes cléricales réelles, et finalement la plus prophétique, la pierre d’angle. Et eux, vous les laissez complètement tomber, alors qu’ils pourraient sauver l’Église bien mieux que les prêtres parfaits, tirés à quatre épingles, dans les clous, et filant droit ! Troisième et ultime franchise observée dans le documentaire « Sacerdoce » (sans doute la pire, car elle s’avance sous la bannière de l’amour, de l’humilité et de la compassion pour les victimes) : c’est la franchise de la justice. Justice en général qu’on fait par soi-même et au nom de Dieu. Donc – autant vous dire – une cata. On ne sort pas de la logique binaire victimes/sauveurs. Avec les victimes bien séparées de leurs sauveurs, bien sûr. Et les sauveurs et victimes bien séparés des bourreaux par une frontière étanche. Une véritable absurdité anthropologique et spirituelle ! sans cesse contredite par le terrain ! Dans « Sacerdoce », on nous montre à énormément de reprises la scène du prêtre interprétant le rôle de « l’écoutant », du « psy thérapeute », qui acquiesce systématiquement et de manière un peu trop compassée pour être crédible (c’est ça avec le père Paul, et surtout avec le père Antoine, qui enchaîne les « oui » automatiques : « Mon père, j’ai été violée par mon frère. » « – Oui. » « et violée par mon mari. » « – Oui, tout à fait, je vous écoute. » « et violée par mon curé. » « – Oui, d’accord. C’est très émouvant. Oui oui. »). « Curé : le pouvoir de dire OUI ! » On a même droit au diagnostic du père Mathieu sur les mécanismes psychologiques victimaires du viol et de l’abus sur les enfants, dans son cabinet… pardon, dans son bureau. Ce ne sont plus des prêtres, mais des psys, des maîtres de sagesse de cercle de parole de développement personnel. Et bien sûr, les réels mécanismes du viol ou des abus dont on fait tant cas dans le documentaire, ils ne sont jamais abordés (l’homosexualité, notamment ; mais pas que ; il y a aussi la vraie contrition et idéalement la démarche audacieuse de chacun des prêtres de se reconnaître comme le pire des criminels et des pédophiles que leurs collègues pédophiles et/ou homosexuels officiellement incriminés… et de ça, on en est très loin !). Les gars, ce n’est pas à cause des abus sexuels que les gens ne croient plus au sacerdoce. C’est à cause du fait que vous, les prêtres, ne vous avouez pas pécheurs et criminels vous-mêmes (j’ai bien dit « vous-mêmes » : pas « les autres », ni « vos pairs » P.A.I.R.S., ou « coreligionnaires »). Face à la problématique et au raz-de-marée des abus et des scandales sexuels dans le clergé actuel, le prêtre Mathieu, depuis Manille, affiche à plusieurs reprises sa circonspection sincère : « Je n’ai pas d’explication. » Je je… je ne comprends pas. Les bras m’en tombent ! « Les pauvres ont l’impression qu’ils ne sont pas les bienvenus dans l’Église. » renchérit-il : À qui la faute ? À l’écran, on n’est pas face à des prêtres pauvres, véritablement piteux et honteux, véritablement contrits et salis par leurs propres péchés ! Vraiment piteux et honteux ! Ils sont « salis » par ceux des autres, peut-être, mais qu’est-ce qu’on s’en fout, en fait ! Les autres connaissent leurs péchés. Les pauvres connaissent leurs péchés ! En revanche, ces derniers veulent connaître les péchés des prêtres ! et leur humilité à les reconnaître, à se savoir pécheurs comme eux, voire plus pécheurs qu’eux, puisqu’ils sont prêtres et censés être plus purs qu’eux et purs comme Jésus ! Et alors, le clou du spectacle de cette franchise de la justice, c’est qu’elle se finit lamentablement sur l’accusation justicière, accusation basculant sans crier gare dans l’injure et la récrimination. En effet, les prêtres du documentaire « Sacerdoce » ne se contentent pas d’afficher leur honte et leur affliction face aux dérapages sexuels graves des prêtres de par le Monde : ils devancent la tribunal populaire en frappant eux-mêmes ou en crachant sur leurs collègues prêtres qui ont été accusés d’abus ou de viols, et qui ont eu le « culot » de salir leur propre réputation « sacrée » ! À l’instar du jeune prêtre versaillais Pierre-Hervé Grosjean, qui en conférence publique, a traité les curés pédophiles et ou homosexuels de « salopards », le père Mathieu, en grand justicier nettoyeur et vengeur, se lâche dans « Sacerdoce », en les appelant « les pervers », et en annonçant qu’il sera sans pitié avec ces derniers : « Au moindre truc, on dégaine. On les attend. » Wow… Propos véridiques. C’est dans le film. C’est scandaleux. C’est facile d’aimer les victimes et de maudire les bourreaux. Mais tellement plus difficile, saint et sacerdotal d’aimer les victimes mais de leur préférer leurs bourreaux (parce que eux, à cause de ce qu’ils ont fait, personne ne les aime !). Je suis prêt à parier que ces jeunes prêtres « exemplaires » ne s’entendent pas afficher leur vengeance et leur désir de purge, ne s’entendent même pas maudire les ennemis, et que peu de spectateurs cathos qui auront vu le film les entendent maudire les pécheurs, et s’en offusquent. Dans la franchise, il y a une violence et une entièreté, une intention désespérée, qui séduit les masses, qui est éclatante et faussement victorieuse. Avec moi, désolé, non seulement ça ne prend pas, mais pire, ça m’écœure. Là-Haut, on va avoir des grosses surprises ! Les sacerdoces les plus courageux, les plus humbles et les plus aimants ne seront pas ceux qu’on a crus à l’image. Je termine enfin mon plaidoyer pro-curés-violeurs-et-pédophiles en signalant l’injonction paradoxale qui vient clore le documentaire : celle du chant final « Regardez l’humilité de Dieu », interprétée par les petits chanteurs à la gueule de bois, en grandes pompes, avec orchestre symphonique et musique grandiloquente en renfort, chanson spatiale qui nous casse les oreilles… et qui au bout du compte casse l’humilité de Dieu, justement, alors qu’elle prétend sincèrement illustrer et honorer cette dernière. Voilà, en quelques secondes, tous les paradoxes de la franchise et de ce documentaire ! À trop être franc et bien intentionné, on en devient faux et sincèrement menteurs.

Pourquoi ce trou de 6 ans dans la chronologie LGBT à l’expo Champs d’Amours à l’Hôtel de Ville de Paris ?

 

Je suis retourné hier, en compagnie du talentueux photographe Philippe Piron, à l’exposition Champs d’Amours : 100 ans de cinéma arc-en-ciel à l’Hôtel de Ville de Paris, pour y faire un shooting photos, bien loin de l’esprit narcissique délirant actuel très bien dépeint dans l’émission Stupéfiant (Si vous n’y êtes pas encore allés, courez-y : elle est gratuite et techniquement grandiose).
 

Mais ce qui m’a surpris et qui me chiffonne encore, c’est ce trou de 6 années dans la chronologie de l’Histoire LGBT qui a été retracée sur les murs de cette très belle expo concoctée par la caste gay friendly des Didier Roth-Bettoni et compagnie, groupe d’experts qui a largement de quoi la remplir sur cette période 2006-2012 (Moi-même, dans ma Frise chronologique faite-maison, j’ai relevé 6 faits marquants pouvant figurer sur cette intervalle). Au départ, j’ai cru à une erreur, à un oubli de ma part. « Lors de ma première visite, me suis-je dit, j’ai dû passer à côté du panneau de la période 2007-2012 par inadvertance : j’y retournerai pour photographier le panneau manquant. »)… mais en fait, non. Et j’ai toujours été très sensible aux non-dits, aux actes manqués, aux lapsus, aux sauts dans le temps, à la signification des élisions et des ellipses. En particulier quand ces dernières ne sont pas du tout logiques et qu’il y avait largement l’espace pour un autre pancarte. Pourquoi gommer ce pan entier de l’Histoire LGBT, alors même qu’on se donne pour tâche de la sortir de l’oubli ?
 

J’ai deux hypothèses. Une qui semble narcissique, auto-centrée et mégalo (alors qu’en réalité, il n’en est rien) ; l’autre qui est plus sociétale et qui dit la nature intrinsèquement mauvaise du « mariage pour tous ». La première, c’est que la période 2006-2012 correspond exactement aux années de composition et d’éclat de mon Dictionnaire des Codes homosexuels, un travail capital et inédit pour la communauté homosexuelle mondiale, mais complètement passé sous silence (à part dans l’émission radiophonique Homo-Microj’en expliquais maladroitement le fonctionnement et la richesse) et incompris. La seconde hypothèse, c’est que 2006-2012 sont les années de prise d’élan et de complot pour imposer à la population mondiale le « mariage gay » sans qu’elle ait son mot à dire. Et ces deux hypothèses se tiennent.
 

En tout cas, tout ce que je peux dire, c’est que ce n’est pas beau de gommer l’Histoire (… et je ne parle même pas, dans la chronologie dressée par les exposants de « Champs d’Amours », de l’Histoire falsifiée ou approximative : par exemple, pour l’attentat d’Orlando en 2016, il n’est pas spécifié que son commanditaire, Omar Mateen, était lui-même homosexuel…). Et ça dit quelque chose d’important sur le mal (homophobie, lois totalitaires).
 


 

Aller sur les sites c’est coucher


 

Ça peut paraître un raccourci de le dire de manière aussi péremptoire. Mais aller sur les sites de rencontres et y être simplement inscrit, cela revient à coucher. Ni plus ni moins. Quoi qu’on dise, quelles que soient les excuses ou les délais qu’on se trouve, tôt ou tard, cela revient à ça. Croyez-en ma petite expérience (et ça fait désormais depuis février dernier que je n’y suis plus du tout retourné). C’est pourquoi il faut se désinscrire des sites gays. En comprenant le lieu direct entre coucherie et applis, ça pourra vous aider. Il n’y a pas de présence « éthique » ou « catholique » ou « prude » ou « désintéressée » ou « anodine » ou « distante » ou « en pointillés » ou « en dilettante » ou « récréative » ou « inoffensive » sur les sites de rencontres gays. Je n’y crois pas. Et je comprends ceux qui, à l’époque où ils m’y voyaient, me traitaient d’« hypocrite » et d’« incohérent » : même si ma fierté ne voulait pas les croire, ils avaient raison. Il n’y a pas de demi mesure sur ce terrain-là. Il n’y a aucune légèreté. C’est grave. Et comme je le dis, c’est déjà signer pour passer à la casserole. Plus qu’une pente, c’est déjà une chute.

Podcast audio sur l’anti-catholicisme dans les dessins animés des années 1980 en France

Voici un podcast de décryptage des dessins animés des années 1980 diffusés sur les chaînes de télé françaises (Youpi l’école est finie ! sur La Cinq, Récré à deux sur Antenne 2, Amuse trois sur FR3, Le Club Dorothée sur TF1, etc.), avec l’angle insolite du catholicisme : « L’anti-catholicisme dans les dessins animés des années 80 ».
 

 

Philippe Ariño vous démontre que cela fait au moins 40 ans que les dessins animés jeunesse nous poussent à mépriser Jésus et la religion catholique, au profit de la religion énergétique.

 

Ce podcast se découpe en 3 parties :

1 – Les dessins animés clairement anti-catholiques

2 – Les dessins animés de la Nouvelle Religion mondiale, fondés sur l’Énergie et l’Or

3 – Les rares dessins animés « cathos-friendly » voire carrément cathos.

 

Vous pouvez retrouver d’autres podcasts de décryptages de Philippe, sur Youtube, comme par exemple celui sur les goûts musicaux homosexuels, celui sur la série Manifest, celui sur la série Sex Education ou encore celui du discours alchimique du Cardinal Sarah.
 

L’alchimie et les nombreuses références auriques francs-maçonnes dans le film « Les Crevettes pailletées »… même si personne ne les aura vues et ne les dénoncera


 

(La lecture de ce billet est à compléter avec mon article sur les « Goûts musicaux homosexuels » ; et vous pouvez retrouver tous les codes homos aperçus dans le film « Les Crevettes pailletées » dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels, en particulier le code sur l’attraction des personnes homos pour l’or.)
 

Le film « Les Crevettes pailletées » (2019) de Cédric le Gallo et Maxime Govare vient de sortir dans les salles de cinéma françaises. Et il est annoncé comme LE film homo et gay friendly de l’année, teintant les prochaines Gay Pride d’un parfum de délire, de bonne humeur mais aussi de militantisme-bidon intitulé « lutte contre l’homophobie dans le sport » (une priorité nationale… oui, tout à fait…).
 

Je ne me prononcerai pas sur les intentions du film ni sur sa qualité. D’autres journalistes, qui ne savent pas ouvrir leurs yeux ni penser avec leur tête, s’en chargeront à ma place. Personnellement, il n’y a que le factuel qui m’intéresse, et le contenu concret du film. Pas ce que les gens veulent en faire pour applaudir – ou descendre plus bas que terre – les personnes homosexuelles (en l’occurrence nous) et la production « artistique » qui parlent d’elles.
 

 

Et « Les Crevettes pailletées », comme tout film ou émission de télé de propagande franc-maçonne qui se sert de la communauté homosexuelle comme poule aux œufs d’or (sans jamais régler nos réels problèmes et nous considérer) pour construire des carrières et pour briller de mille feux électriques et pailletés, se base sur l’alchimie. L’alchimie, c’est concrètement la (prétention de) transformation du plomb en or (alchimie opérative) ; mais c’est aussi, de manière plus symbolique (alchimie mystique, spéculative), la prétention chez l’Homme, aidé par le diable luciférien et ses entités énergétiques, de se transformer lui-même en (veau d’)or, de convertir son cœur de chair en cœur de pierre dorée (la quête de la Pierre philosophale défendue par les francs-maçons), de se créer soi-même et de créer l’Humanité, la Divinité et l’Amour par sa propre volonté, ses propres moyens et actions, par ses bonnes intentions et sensations.
 

Et le film de Le Gallo et Govare est truffé de références à l’alchimie… même si la brillance éclatante de ce business aurique, électrique et solaire (car le Gouvernement Mondial de l’Antéchrist entend ni plus ni moins remplacer Dieu « Jésus » par le dieu « Électricité » et le dieu « Soleil » – donc un héliocentrisme – comme je le démontrerai abondamment dans mon prochain livre sur la série populaire Joséphine ange gardien) se fait passer pour une pluie magique de confettis scintillants, pour un touchant hommage au kitsch et à la pétillance d’une communauté LGBT colorée, chaleureuse et persécutée.
 
 

Exemples d’alchimiques tirés du film :
 

1 – Le titre et l’affiche du film font clairement référence à l’or.
 

 

2 – Mathias Le Goff porte un tatouage d’une couronne dorée.
 

3 – La piscine est l’espace alchimique, narcissique, par excellence, la bulle hermétique dans laquelle les personnages sont plongés pour être dissouts et transformés en or, pour être soi-disant purifiés de leur impureté « homophobe ». L’un d’un personnage homo, Joël, conseille même symboliquement à Mathias Le Goff d’être immergé dans le bassin rainbowC’est une autre piscine. Différente. »), bien plus efficace que la piscine olympique chlorée hétérosexuelle et macho : « Monsieur Propre a la bouche sale… »
 

4 – Le cri de guerre de l’équipe LGBT (« On va vous décortiquer ! On est les crevettes pailletées ! ») est plutôt un slogan de bouchers ou de savants fous biologistes disséquant froidement leurs cobayes sur une table d’opération qu’un slogan de sportifs…
 

5 – Les personnages homosexuels sont décrits comme dorés. Par exemple, Elsa, la femme de Mathias (et « fille à pédés » par excellence), sermonne son mari en mettant la communauté homo sur un piédestal d’or : « Des amis gays, j’en ai plein. Ce sont des gens brillants et extrêmement raffinés. »
 

 

6 – Certains héros sont transformés en objets. Par exemple, Fred, le transsexuel, est appelé « Frigo » par Alex. Les déménageuses (l’équipe lesbienne) a pour cri de guerre « On va vous déménager ! ».
 

7 – Plusieurs des personnages homosexuels portent un soleil sur leur tee-shirt : Jean, Xavier, etc. Et Fred, le trans, est toujours habillé avec des costumes à paillettes, particulièrement lors de l’enterrement final où il est carrément couvert d’or ; et il chausse des bottes d’or remontant très haut.
 

 

8 – Pour sauver sa réputation et sa « carrière » (… de pierre) de sportif de haut niveau (« Ma carrière est finie… »), Mathias Le Goff entraîne une équipe de nageurs gays et/ou trans.
 

9 – Dans la chorégraphie mise en place par Fred (le trans) pour son équipe, il y a un mouvement qui renvoie à la fameuse étape alchimique de la « poudre de projection » : « Et là, POUSSIÈRE D’ÉTOILE ! » commande-t-il à ses danseurs en maillot de bain.
 

10 – Il est question de la Bête technologique : les bonnets de bain des joueurs des « Crevettes pailletées » (représentant des casques), les surnoms que s’échangent certains personnages (« Tu viens ma puce ? » dit Mathias à sa fille Victoire), etc.
 

11 – Jean, l’un des nageurs gays, prend des cachetons contre son cancer.
 

12 – Le noachisme (idéologie déiste et antéchristique d’un retour de l’Humanité à la première alliance avec Dieu sans en passer par Jésus) est très présent dans le film : Joël à un moment donné fait mention de l’Arche de Noé ; et l’un des deux jumeaux de Cédric se prénomme Noé.
 

13 – Fred (le trans) confectionne des combis de natation ainsi que des porte-clés dorés.
 

La Marque de la Bête


 

14 – La fusion et l’énergie (solaire, électrique, sportive) sont suggérées dans le film comme des processus chimiques et relationnels dont on attend les alliages et les effets inattendus : « Un groupe de pédés, confinés dans un bus, dans la chaleur de l’été… c’est sûr il va se passer des trucs ! » (Vincent). Le voyage (ou road trop) est envisagé comme un rite initiatique et gnostique de transformation : « C’est dingue comme ce voyage nous apprend sur nous-mêmes. » (Cédric). On retrouve la fusion en bouche d’Alex à la fin du film : « Mes amis : Show-Time ! »
 

15 – Xavier se fait teindre les cheveux en blond et tatouer l’anus ; Cédric porte à un moment donné une perruque blonde.
 

 

16 – Fred (le trans) loue sur le chemin vers la Croatie une auberge autrichienne qu’il présente comme une « perle architecturale ».
 

17 – Il y a des animaux empaillés dans le restaurant autrichien dans lequel l’équipe fait une halte. Et dans l’hôtel, Jean s’est endormi avec une tête de cerf serrée contre lui.
 

18 – Dans son play-back sur la chanson « Sous le vent » de Garou et Céline Dion, Jean, l’un des héros homos, chante qu’il a « trouvé son étoile » ; et Vincent, travesti en Céline Dion, porte une robe pailletée.
 

19 – Pendant son rappel des règles de base du water-polo, Mathias emploie le jargon de l’alchimie, comme un chef de chantiers face à ses ouvriers. « C’est quoi la base du water-polo ? » demande-t-il à Alex. Ensuite, il interpelle Vincent agressivement (« Vincent, quand on est à l’attaque et que le demi fait une traversée, les coéquipiers font quoi ? ») ; ce dernier se risque à une réponse interrogative (« Ils collent leurs défenseurs… ? ») et se fait immédiatement casser par Mathias (« Non !! Ils se décalent tous d’un poste pour déstabiliser le bloc ! »). Enfin, l’entraîneur s’en prend à Fred (« Fred, c’est quoi la meilleure façon de faire un pressing ? »), et n’apprécie pas son humour et son amateurisme (« Euh… le nettoyage à sec ?) puisqu’il le gratifie d’un violent jet de ballon. Tout cela pour dire que tous les conseils de l’entraînement sont alchimiques et hermétiques : « Ce qui est compliqué pour vous, c’est de vous concentrer. Il vous fait la concentration d’un joueur d’échecs ! » Il est également question de « diagos », de « lasso », donc du champ lexical lumino-textile, caractéristique de la Franc-Maçonnerie.
 

20 – Les produits chimiques dans le film sont en lien avec la sexualité : l’équipe de joueurs de water-polo s’arrête dans une station d’essence où Vincent manque de se faire violer. Et plus tard, Joël sortira avec un homme étranger en lui parlant d’essence.
 

21 – Fred (le trans) est spécialisé dans les produits cosmétiques : « Les filles comme moi ont appris très tôt à masquer un cocard. » confesse-t-il en maquillant Cédric.
 

22 – On aperçoit beaucoup le soleil, qui est même filmé en gros plan et désigné comme l’origine de l’action.
 

 

23 – Dans le bus, l’équipe des Crevettes pailletées fait brûler des fumigènes colorés roses et bleus.
 

24 – Pendant le trajet en autocar, les personnages traversent des tunnels éclairés par des néons jaunes et orangés.
 

25 – Le présentateur des Gay Games est un homme travesti qui a peint sa barbe en or et qui s’habille avec des robes pailletées de diva vénéneuse.
 

 

26 – La discothèque-piscine où se rendent les protagonistes ressemble à un véritable laboratoire alchimique. Tous portent sur le visage des paillettes dorées. Il y a des salles où la glace et le feu se confrontent, parfois avec des bougies, comme dans un sauna libertin transformé en temple. On voit aussi des bulles sphériques en plastique flottant sur l’eau de la piscine. Autour des piscines, entre personnes homos, ça discute carrière, or et commerce de fluides électriques/spermiques. Par exemple, Vincent prend du poppers. Joël, quant à lui, avoue que sa transphobie remonte à un vieux conflit qu’il a eu avec une personne transsexuelle d’une association pour laquelle ils se disputaient le poste de trésorier. Tout de suite après cet aveu, par l’entremise de Fred qui le fait passer pour un magnat de la finance, il se fait brancher (c’est le cas de le dire !) par un charmant athlète étranger, avec qui il négocie un plan cul sur fond de contrat pétrolier : « On est pareils, lui sussure le Slave, on mise sur le pétrole, sur le gaz. Je veux te sucer. ». Joël et son bel étalon finissent de signer leur contrat alchimique dans une chambre d’hôtel, en s’insultant de « sale capitaliste ».
 

 

 

 

27 – La Nouvelle Religion mondiale héliocentrique (solaire) et aurique s’appuie en général sur deux civilisations antiques en particulier (et c’est très marqué dans Joséphine ange gardien) : l’Égypte antique et l’Empire inca. Eh bien « Les Crevettes pailletées » n’échappe pas à la règle puisque pendant la scène de la beuverie en boîte homo, on aperçoit des personnages déguisés en dieux ou en notables incas. Et dans le générique final du film nous sont montrées des photos de l’équipe historique de la véritable équipe des Crevettes pailletées dans lesquelles ils sont tous costumés en Égyptiens antiques. CQFD… On les voit aussi avec un ballon de water-polo jaune.
 

28 – Toujours dans les scènes de bacchanales homosexuelles, l’expérience de l’immersion dans la piscine par Vincent est électrique : il est tellement shooté au poppers qu’il finit sous l’eau en train d’apercevoir des sirènes, puis ses hallucinations s’achèvent par un flash.
 

29 – Mathias, le personnage central du film, malgré ce qu’il prétend pour salir sa prétention, et malgré la place qui est laissée par les autres personnages à la bonne intention (« Moi, je préfère perdre avec ceux que j’aime plutôt que de gagner tout seul. » affirme son joueur vedette Jean), est jusqu’à la fin (tout comme les réalisateurs) dans une optique carriériste. Il déclare quasiment à l’issue du film que « Gagner, c’est sa vie. ». De plus, sa fille adolescente s’appelle Victoire. Et au bout du compte, l’équipe des Crevettes pailletées finit, sinon par remporter les Gays Games, du moins par remporter soi-disant le cœur des téléspectateurs mais également les prix et les trophées des festivals cinématographiques.
 

30 – Lors des derniers matchs des Gay Games, Fred (le trans) fournit des énergisants à ses camarades nageurs en les biberonnant avec une boisson jaune.
 

31 – Les personnages sont animalisés. Par exemple, ils s’auto-surnomment « les crevettes pailletées ». Et à la fin du film, les nageurs croates sont comparés à « des bestiaux ».
 

 

32 – La traduction anglaise qui a été choisie pour représenter l’équipe des Crevettes pailletées aux Gays Games est non pas affiliée à l’or mais au soleil, preuve que ce film est au service de la Nouvelle Religion mondiale héliocentrique : nos chères crevettes sont appelées les « Shiny Schrimps » (ce sera d’ailleurs le titre anglais du film). No comment.
 

33 – Dans la scène finale de l’enterrement de Jean, le prêtre gay friendly porte en ceinture un cordon doré (… accessoire tout simplement inexistant chez les prêtres catholiques dans la vie réelle).
 

Les Ambassadeurs de la Nouvelle Religion mondiale aurique


 

34 – Au moment de cette cérémonie (je n’ose même pas dire messe) mortuaire païenne grotesque, Fred (le trans) est la grande prêtresse. Il est habillé d’une combinaison « or » et porte un collier ressemblant à une parure égyptienne antique.
 

35 – Comme je le disais un peu plus haut, dans le générique final du film, on nous montre quelques clichés de l’équipe historique des Crevettes pailletées. Il y a effectivement la photo où tous les membres sont déguisés en Égyptiens parés d’or. Mais on les voit aussi poser dans les bassins avec des mannequins en plastique jaune. Et – comble du fétichisme électrico-alchimico-aurique –, la chanson qui clôture le film est celle d’Eddy de Pretto (le chanteur homo bobo qui a la cote en ce moment), « Tu seras viril », où il est question d’« étincelle » et d’un commandement de brillance qui est à la fois décrié et suivi à la lettre (« Tu brilleras par ta posture physique. »).
 

 
 

Voilà voilà. Alors en résumé, au-delà des intentions ou des avis sur le film, je tenais personnellement à en rester au film en lui-même et à vous dire ce que j’avais vu. Les gens gays friendly se font du fric et de l’or sur notre dos, à nous personnes homosexuelles, avec malheureusement, la complicité d’un grand nombre d’entre nous. Et c’est non seulement scandaleux mais homophobe. Une des rares à avoir identifié cette homophobie gay friendly (même si ce n’est pas avec les bons arguments), c’est la youtubeuse Ronde Queer. Merci à elle.
 

Les goûts musicaux homosexuels : les 18 ingrédients qui peuvent nous plaire dans les chansons

(Retrouvez le pendant lesbien de cette chronique sur ce lien.)
 

Vous voulez qu’une chanson nous plaise – à nous personnes homosexuelles – et accroche notre oreille ? Rien de plus simple ! Il vous suffit d’y mettre un des 18 éléments phoniques suivants (et je me suis basé pour faire cette liste sur mes goûts personnels mais aussi beaucoup sur ceux de mes amis homos comme moi : dans la construction du désir homosexuel, la musique a joué un rôle crucial) :
 

 

1 – La coquine
 

Exemple : « I want to be loved by you » de Marilyn Monroe
 

 

2 – Soupirs
 

Exemple : « Chain Reaction » de Diana Ross
 

 

3 – Rires
 

Exemple : « Wannabe » des Spice Girls
 

 

4 – Pas celle que vous croyez
 

Exemple : « Je ne suis pas celle » de Céline Dion
 

 

5 – Voix niaise
 

Exemple : « Candyman » d’Aqua
 

 

6 – Glossolalies
 

Exemple : Final de « Mon Légionnaire » de Serge Gainsbourg
 

 

7 – Paroles cons
 

Exemple : « Et je danse » de Lova Moor
 

 

8 – Mots étrangers
 

Exemple : « Sorry » de Madonna
 

 

9 – Absence de voix
 

Exemple : « J’ai jamais dit » d’Axelle Red
 

 

10 – Voix suraiguë céleste
 

Exemple : « Anytime you need a friend » de Mariah Carey
 

 

11 – Chœurs de filles
 

Exemple : « Boys and Girls » de Charlie makes the cook
 

 

12 – Pom-pom girls excitées
 

Exemple : « Mickey » de B-Witched
 

 

13 – Basse cour qui piaille
 

Exemple : « Fallait pas commencer » de Lio
 

 

14 – Cris
 

Exemple : « And I hate you » de Melissa Mars
 

 

15 – Insultes
 

Exemple : « Garçon » de Koxie
 

 

16 – Arrêts secs, claps ou cra-cra
 

Exemple : Début de « The Sign » d’Ace of Base
 

 

17 – Refus
 

Exemple : « Je te dis non » d’Élodie Frégé
 

 

18 – Na na na
 

Exemple : « J’ai pas 20 ans » d’Alizée
 

 

Allez : sur ce, nanana !

 

N.B. 1 : Pour des raisons de droits d’auteurs, Youtube ne m’a pas laissé publier ces 18 mp3… Dommage, car c’est hyper intéressant, et que je n’avais pas mis des extraits de plus de 20 secondes…
 

N.B. 2 : Pour compléter cet article, vous avez aussi l’article sur les goûts lesbiens et celui sur les goûts internationaux.

Dans l’idéal, il faudrait proposer dans chaque paroisse une semaine complète de formation sur l’homosexualité étalée sur 8 journées

Voici le programme détaillé du tournage « Homosexualité » de Lourdes qui se déroulera du 23 septembre au 2 octobre 2019 (c.f. cagnotte ici). Dans l’idéal, il faudrait proposer dans chaque paroisse une semaine complète de formation sur l’homosexualité (avec des ateliers, des tables rondes, des conférences, des témoignages, des temps d’échange, du théâtre, des temps religieux…) étalée sur 8 journées (traduction en italien, en espagnol) et en anglais. On peut rêver…
 

 

JOURNÉE 1 – Homosexualité (dimension personnelle) :

 

Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 1).
 

– La découverte de son homosexualité (Témoignages) : joies et peines. Conflit intérieur (parcours scolaire, amitiés, isolement, ressenti…).

– Homosexualité, est-ce une identité ? Est-ce inné ou acquis ? D’où ça vient ? Quand ça se manifeste ?

– Définition des mots « sexualité », et surtout « homosexualité » (les 5 sens différents du mot)

– De quoi l’homosexualité est-elle signe ? (liens non-causaux entre homosexualité et viol)

– Comment peut-on savoir qu’on est vraiment homosexuel ? Et si ça n’existait pas ?

– Le rapport des personnes homos avec leur corps et leur identité sexuée (travestissement, efféminement, virilité, complexes, goûts, sentiment de différence…)

– Peut-on changer d’orientation sexuelle ? (accompagnement psychanalytique, rencontre de l’amour avec une personne de l’autre sexe, mariage, paternité) (Témoignages) Homosexualité et psychiatrie.

– Quel est le rapport des personnes homosexuelles à la différence des sexes ? (misandrie, misogynie, viol, jalousie, rapports conflictuels avec les parents)

– Déclinaison et explication de l’acronyme LGBTQI.

– La bisexualité, est-ce que ça existe ? (comment on nous la présente socialement ; ce qu’elle est vraiment)

– La transidentité, l’intersexuation, est-ce que ça existe ? Quels conseils donner à une personne transgenre et parfois transsexuelle ?

 

JOURNÉE 2 – Homosexualité (dimension familiale):

Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 2).
 

– J’ai un proche homosexuel (mon meilleur ami, mon mari, mon fils, mon neveu, mon oncle, le garçon dont je suis tombée amoureuse) : Témoignages

– L’homosexualité est-elle le résultat d’une éducation ? est-elle familiale ? (inceste, gémellité, pédophilie, divorce, avortement, manque d’amour…)

– Est-ce une maladie ? Est-ce une mode ?

– Le coming out est-il à faire ? Comment le faire ? (Témoignages)

– Je suis parent et mon fils m’annonce son homosexualité : comment réagir ? comment accompagner un proche homosexuel ? (Témoignages)

– La propagande actuelle de diabolisation des « parents d’homos », et de sacralisation des parents gays friendly.

– Comment parler correctement d’homosexualité aux jeunes enfants ? aux adolescents ?

– Cas de conscience familiaux (mon fils me fait du chantage au suicide, me présente son copain et veut l’inviter en vacances, m’invite à son mariage ; ma fille lesbienne est enceinte ; etc.)

 

JOURNÉE 3 – Homosexualité (dimension amoureuse – le « couple »):

Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 3).
 

– La première fois homosexuelle, comment je l’ai vécue ? (Témoignages)

– Est-ce de l’Amour (fragilité, infidélité, ambiguïtés) ?

– Y a-t-il des couples homos qui marchent et qui sont heureux ? Peut-on parler de « couples » ?

– La complexité des « couples » homos (rapports de forces domination/soumission, amitié massacrée, complexité de l’amitié sensuelle ou amoureuse)

– Si ce n’est pas de l’amour, ça y ressemble… (Témoignages d’expériences amoureuses fortes que j’ai peut-être vécues ; Témoignages aussi de la Rencontre avec Jésus, plus forte que ces expériences)

– Quels sont les aspects positifs du « couple » homo ? Pourquoi on a envie d’y croire ? (les « bonnes » raisons)

– Où est le mal dans le « couple homo » ?

– Y a-t-il des différences entre les « couples » homos de femmes et les « couples » d’hommes ?

– Les hommes mariés ou les femmes mariés qui divorcent pour partir vivre leur homosexualité : de plus en plus nombreux.

– Cas de conscience amicaux (exemple : je rencontre un « couple » homo qui s’entend bien : que dire ? ; mon meilleur ami m’annonce qu’il est gay : comment réagir ? ; Je vois que mon ami homo n’est pas pleinement heureux en couple : que dire sans prendre le risque de le perdre ?).

 

JOURNÉE 4 – Homosexualité (dimension culturelle, médiatique, artistique, associative):

Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 4).
 

– Grande Frise chronologique des dates les plus importantes de l’histoire mondiale de l’homosexualité (faits marquants, lois).

– Les bons souvenirs en communauté homo : le monde associatif, politique, artistique, amical, festif (Témoignages).

– Les séries et les films qui parlent du sujet : quelle image on nous en donne ? (Extraits de films) ; quel est l’intérêt de les voir ?

– La richesse du symbolisme homosexuel (c.f. Dictionnaire des Codes homosexuels). Quels sont les points communs (de goûts, de vécus) entre personnes homosexuelles ? Quels sont les chansons, les films, les activités qui nous plaisent ? Pourquoi ?

– Pourquoi tel artiste devient icône gay ?

– Le milieu lesbien : tour d’horizon

– La Gay Pride : est-elle si horrible ? (le cas particulier des Gays Pride en Amérique Latine)

– Peut-on véritablement parler de « communauté homosexuelle » ? Et est-ce souhaitable ?

 

JOURNÉE 5 – Homosexualité (dimension légale, politique, internationale):

Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 5).
 

– Existe-t-il réellement un « lobby gay » infiltré dans les médias, le monde de l’entreprise, en politique ? Jusqu’où va-t-il aller ? Qui tient ses ficelles ?

– Les arguments classiques de la propagande pro-gays (droits de l’Homme, égalité hommes/femmes, respect, antifascisme, libération d’une oppression, solidarité, diversité, victimisation).

– L’hétérosexualité : la Bête de l’Apocalypse (le diable déguisé en différence des sexes ; pourquoi l’Église n’a jamais défendu l’hétérosexualité).

– Explication des liens entre homosexualité et Franc-Maçonnerie (Définition de la Franc-Maçonnerie et de l’alchimie).

– Homosexualité en Colombie : état des lieux. Le succès croissant et incontrôlable de la bisexualité auprès des jeunes. Les deux camps puissants des progressistes (portés par les féministes) et des catholiques conservateurs (portés par les machistes) se durcissent, et les jeunes quittent de plus en plus l’Église car ils ne comprennent pas son positionnement par rapport à l’homosexualité.

– Qu’est-ce que la théorie du Genre (idéologie du Gender) ? Par quel biais s’introduit-elle dans notre pays ? Comment y faire face ?

– La gravité de l’Union Civile/du « mariage » gay : pourquoi ce sont des lois homophobes (même si elles s’annoncent « gays friendly ») ? Est-ce que cela sert de parler de PMA (Procréation Médicalement Assistée) et de GPA (Gestation Pour Autrui) ?

– La promotion de l’homosexualité dans les milieux scolaires : État des lieux.

– Ce qui nous attend pour l’avenir… (Homosexualité : signe de Fin du Monde ?)

 

JOURNÉE 6 – Homophobie :

Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 6).
 

– Pourquoi est-ce si difficile de parler d’homosexualité ?

– L’homophobie telle qu’elle est comprise mondialement (fantasme, alibi hystérique)

– L’homophobie telle qu’elle est comprise par les catholiques (une insulte, une irréalité)

– L’homophobie telle qu’elle est vraiment : les viols, les crimes, les suicides, le tourisme sexuel. Ses mécanismes (le profil psychologique de l’agresseur ; de l’agressé). Ses racines. L’homophobie n’est-elle qu’un refoulement ?

– La violence du milieu homosexuel et de la pratique homo ; les réseaux sociaux et les sites de rencontres ; la prostitution gratuite ; les tensions dans les « couples » ; la maltraitance contre les témoins homos publics ; l’homophobie dans le sport, en prison ou à l’école (Témoignages).

– Homophobie entre personnes homosexuelles (Témoignages) : haine des personnalités gays, biphobie, transphobie, lesbophobie, le jeunisme ou au contraire la haine des jeunes.

– L’homophobie insoupçonnée des gays friendly.

– Liens entre terrorisme et homosexualité.

– Liens entre dictatures (intégrismes religieux) et homosexualité.

– Les grands oubliés : les personnes homosexuelles bisexuelles (les fantasmes haïs), les personnes homos croyantes, les personnes homosexuelles médiatisées, les personnes homos handicapées ou infectées par le VIH (Sida), les personnes homos exilées, les personnes homos pauvres ou SDF, les personnes homos droguées.

 

JOURNÉE 7 – Homosexualité (dimension ecclésiale) :

Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 7).
 

– Pourquoi l’Église s’oppose aux actes (et donc à la formation des couples) homosexuels ? Que dit la Bible, le Catéchisme et l’Église ? Comment l’« intrinsèquement désordonné » peut-il être justifié ? Que manque-t-il aux paragraphes du Catéchisme ? Le positionnement du Pape François est-il juste ?

– Est-ce qu’une personne homo en état de péché mortel ira en enfer ?

– L’homophobie des pro-Vie. Comment sont traitées les personnes homosexuelles y compris continentes par les catholiques, les prêtres et les cardinaux ? (Le paradoxe de l’accompagnement des personnes homos en Colombie : elles sont très entourées mais pas écoutées ou planquées)

– Le soutien insoupçonné des catholiques pro-Vie au mariage gay (alors qu’ils se croient opposés à lui)

– La promotion muette de l’homosexualité dans les médias dits « catholiques », dans les établissements scolaire dits « catholiques ».

– Cas de conscience insolubles en paroisse (tel catéchiste ou organiste est homo, tel prêtre est homo, tel couple homo assiste aux messes, tel chef scout est homo, tel séminariste est homo, etc.).

– Les prêtres homosexuels : état des lieux. Comment vivre cette double vie ? (Conseils)

– Quelles sont les associations gays chrétiennes existantes ? Sont-elles satisfaisantes (y compris Courage) ? L’Église accueille-t-elle suffisamment les personnes homosexuelles ?

– L’homophobie parmi les catholiques (ET chez les groupes progressistes, ET chez les groupes tradis) (Témoignages). Qu’est-ce qui ne va pas dans le discours du père James Martin ? Qu’est-ce qui ne va pas non plus dans le discours du cardinal Sarah ?

– Les groupes de thérapie de conversion (ex-gays, agapê thérapies, groupes de parole et de restauration d’identité) : Dieu peut-il enlever l’homosexualité ? Quels sont les résultats ? (Témoignages).

– Positionnement des autres religions par rapport à l’homosexualité : juifs, musulmans, protestants.

– Les arguments qui marchent vraiment auprès des personnes athées pour faire passer le discours de l’Église sur l’homosexualité (expliquer l’homophobie ; axer sur la rhétorique de la différence ; éclaircir le concept de discrimination ; le meilleur argument, ce sont les personnes homos continentes en chair et en os)

 

JOURNÉE 8 – Homosexualité (dimension sainte) :

Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 8).
 

– Homosexualité et sainteté : compatibles ? (Les risques à prendre)

– Être homosexuel et continent expose à être détesté de 4 types de groupes (les gays friendly ; les cathos progressistes ; les cathos indifférents ou peureux ; les cathos conservateurs). Jalousie sacerdotale.

– Les manifestations démoniaques dans le cadre de la pratique homo (Témoignages).

– Dieu dans ma vie (Témoignages sur l’expérience des sacrements et la joie d’être catholique et de connaître Jésus ; témoignages des miracles sensibles que j’ai vécus dans ma vie) : Jésus prend toute la place, et je ne peux pas pratiquer mon homosexualité.

– Les personnes homosexuelles : des amis hors pair. Les qualités spécifiques des personnes homosexuelles.

– Les terrains de fécondité et de créativité des personnes homos dans la société et dans l’Église.

– Pourquoi l’homosexualité devrait être la priorité ecclésiale et mondiale ? L’enjeu mondial et ecclésial autour de l’homosexualité : pourquoi non seulement ce n’est pas un petit sujet mais c’est LE sujet (aux côtés de Jésus) qu’il faut traiter ? Les attaques musclées des groupes LGBT contre l’Église (de plus en plus nombreuses).

– Pourquoi l’homosexualité continente est la clé des cœurs et même le bouclier humain contre les attaques anticléricales actuelles ? (la pédophilie : faux nez de l’homosexualité)

– Les beautés, la force et l’humour insolent de la communauté homosexuelle continente.

– Quelle est la différence entre « chasteté », « abstinence » et « continence » ? Comment parvenir à vivre la continence ? Quels sont les chemins concrets qu’on peut proposer à une personne durablement homo pour rentrer dans l’apostolat par l’homosexualité ?

– Est-il bon de proposer une pastorale spécifique ? une oblature ? n’y a-t-il pas un risque d’enfermer la personne dans sa tendance ?

– Comment arrêter la masturbation et le porno ?

– Homosexuel mais continent : qui peut nous arrêter ?

Vous voilà prévenus ! Désormais, quand ça le méritera, je me permettrai de publier certains courriers de lecteurs qui sont des saints homosexuels en devenir


 

Je reçois à l’instant un mail magnifique d’un frère homosexuel catholique (ci-dessous). Un énième courrier magnifique, ai-je envie de dire, car à de rares occasions, j’ai la chance de me voir offrir des récits de vie et de combat mené par des personnes homosexuelles (catholiques, protestantes, musulmanes, athées, de tous âges, origines et conditions…) dignes de Julien Green ou Marguerite Yourcenar.
 

Et comme je déteste le gâchis, comme je commence aussi à en avoir ras-le-bol de cacher les trésors que je vois de mes propres yeux et les rencontres réelles de « personnes homos planquées » qui sont largement plus saintes et méritantes que moi, j’ai décidé à compter d’aujourd’hui de publier sur mon blog, quand ça me chantera, et après discernement, certains de ces écrits (vous voilà prévenus !), en déformant/ôtant bien sûr les indices trop précis, trop intimes, trop compromettants ou trop dangereux pour l’ami(e) qui me livre son cœur (tout n’est pas dévoilable et je garde aussi les choses qui me sont adressées personnellement).
 

Pourquoi je prends cette décision de publier certains « courriers du cœur » ? Parce qu’ils peuvent convertir puissamment des cœurs, justement (y’a pas de raison pour que je sois la seule personne homosexuelle catho à ouvrir publiquement ma gueule !), et donner du courage à beaucoup d’autres frères homos encore calfeutrés dans le bois. Parce que si je ne le fais pas, personne ne le fera. Parce que si je ne le raconte pas, les gens (notamment cathos) ne me croiront jamais : la très grande majorité des cathos ont tellement du mal à simplement envisager que l’homosexualité continente est du désir de sainteté voire de la sainteté concrète en germe, qu’il existe des personnes homos saintes même si elles sont encore pécheresses, que les personnes homos en chemin de continence sont l’un des trésors et l’une des bombes les plus puissantes et inestimables de l’Église Catholique actuelle, qu’il faut à un moment donné leur mettre les exemples sous les yeux pour qu’ils sortent de leur peur homophobe et de leur mauvaise foi pharisienne.
 

Voici le courrier reçu ce matin. Attention les yeux : le voici, le véritable Peuple de Dieu, bande d’aveugles ! :
 

« Bonjour Philippe

Je viens de te découvrir (me permets-tu de te tutoyer ?) alors que je suis en vacances dans ton pays d’origine pour une semaine dans un Gayland à ciel ouvert ;-).

Je suis homo, catho, de gauche viscéralement, mais pas encore abstinent (enfin pas tout à fait encore).

Beaucoup de ce que tu dis me touche. Ta relation à Jésus, ta compréhension fine de l’homosexualité, de la vraie homophobie cachée des bobos, des relations avec l’Église catholique, des rapports à la sexualité des gays, du faux mariage gay, de la fausse union homo… tout cela je le vois, je le vis, je l’analyse comme tu le fais (enfin beaucoup moins verbalisé et bien dit).

J’ai longtemps fui/ou perdu mon homosexualité dans la pratique sexuelle à outrance et malgré les rappels à l’ordre du Seigneur (diverses pathologies plus ou moins graves). Je ne voulais pas m’éloigner de cette vie que je croyais libre alors qu’elle m’enchaînait de plus en plus.

Depuis peu, et parce que je n’ai eu de cesse de demander à Jésus de me dévoiler quel était son projet avec moi (Je sais qu’il m’aime, et cela depuis que je suis conscient) j’ai compris qu’il attend de moi de retisser des relations entre son Église et ses enfants homosexuels. Ce que je tente de faire dans ma paroisse à X. Et avec mon curé X qui, malgré une totale ignorance de la chose homosexuelle, a accepté de tenter cette belle aventure.

Cependant, Jésus me demande maintenant que je n’aie plus qu’un mari, Lui. Et ça je commence juste à le comprendre, ou alors je commence juste à comprendre que je me le cachais jusqu’à présent.

Je veux donc essayer de vivre maritalement avec Jésus, en arrêtant les aventures sexuelles, les rêves de couple avec un garçon, les séductions toujours à 2 balles… J’ai donc supprimé les 2 applis Grindr et Roméo et j’évite les fourrés derrière la plage…

Je souhaite tant que mon nom soit dans le Livre de Vie de mon Créateur, et de vivre éternellement avec Lui, que j’ai décidé d’arrêter de Lui déplaire, par ma fuite de ce qu’il m’a donné de vivre c’est-à-dire mon homosexualité.

Je te remercie d’associer ma petite personne dans tes prières pour qu’ensemble nous puissions louer et adorer Notre Seigneur Jésus-Christ.

Amicalement et fraternellement.

Ah oui, et pour être raccord avec l’objet de ce petit message, et parce qu’il compte beaucoup pour moi, je voulais remercier infiniment le Saint Esprit de Notre Seigneur pour cette rencontre, pour l’instant, virtuelle mais tellement sensible avec toi.

Je suis sincèrement désolé du style décousu et un peu rapide de mon message mais il me fallait vraiment te dire quelque chose,

À bientôt j’espère.
 

James. »

La Conférence des Évêques de France vérolée actuellement par l’homophobie gay friendly

 

Dommage que cela soit révélé par un journal aussi mauvais que Riposte Catholique (je n’ai malheureusement pas le temps de tout voir et de tout commenter) et que la Réacosphère s’en saisisse (car ils le font sans subtilité, sans amour, sans Charité, sans parler vraiment d’homosexualité, sans les personnes homos continentes elles-mêmes, sans la Bonne Nouvelle, et en agitant les grands mots – « péché », « lobby LGBT », etc. – qui ne font pas avancer les débats). Mais effectivement, les propos de Mgr Ribadeau-Dumas tenus à Saint-Mandé le 7 octobre 2018 devant l’association homo chrétienne DUEC (Devenir Un En Christ), alors qu’il est secrétaire général de la CEF (Conférence des Évêques de France), sont choquants et illustrent combien l’Église de France va mal en ce moment et est pervertie par les idées du monde (je l’avais déjà dénoncé pendant la venue de Macron aux Bernardins). Ses mots sont sans équivoque : il défend l’existence de « l’amour homosexuel ». Bien plus que le « péché » ou le « prosélytisme/militantisme idéologique LGBT homosexualiste » (expressions de la débile Réacosphère), la croyance en « l’amour homo » est la question centrale (c.f. la distinction entre « être amoureux » et « aimer »), la zone d’achoppement, le seul point de disjonction avec le monde et même avec le diable.
 

Vous savez, malgré mes doutes (c.f. le Cas Jérémy), mes interrogations par rapport à ce que vivent mes amis homos en « couple » (c.f. mon article « Pour être honnête »), malgré mes chutes (c.f. biographie), malgré mes révoltes (c.f. prière « Jésus tu fais chier ! »), malgré la reconnaissance des limites argumentatives de l’Église Catholique, je n’ai jamais justifié l’existence de la pseudo « identité homo » ni de « l’amour homo ». Je n’ai, grâce à Dieu, jamais franchi cette frontière. Y compris quand je suis tombé amoureux (même là, j’ai dit que je « n’aimais pas »). Car l’Amour vrai, c’est uniquement l’accueil de la différence des sexes, qu’on soit marié (avec ou sans enfant) ou célibataire, d’ailleurs. L’union homosexuelle peut être porteuse de certaines altérités, fécondités, bienfaits (que j’ai d’ailleurs soulignés dans mes tableaux d’annexes, notamment sur la définition de l’homosexualité où j’ai fait apparaître des petits coeurs pour souligner ces bienfaits), mais j’ai l’intime conviction – surnaturelle ! – (et les faits et mes amis homos en « couple » me donnent pour l’instant raison) que la pratique homo n’est pas l’Amour vrai.
 

 

Tant que les évêques ou cardinaux de France et d’ailleurs ne percevront pas cela et maintiendront une ambiguïté sur la question de l’Amour, et de l’« amour » homo en particulier, sous couvert de Charité et de solidarité, de lutte contre l’homophobie (alors qu’ils ne savent même pas ce que c’est parce qu’ils ne lisent pas mes livres et me diabolisent), tant qu’ils n’assumeront pas l’homosexualité continente comme la seule voie joyeuse et apostolique pouvant être proposée aux personnes durablement homosexuelles, tant qu’ils ne feront pas de l’analyse de l’homosexualité une priorité d’Église, non seulement ils iront droit au mur en trahissant le Christ mais en plus ils précipiteront beaucoup d’âmes dans leur propre trou en créant le schisme qui signera l’arrêt de mort définitif de l’Église-Institution humaine.