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Nouvel album en route

 

Je suis content ! 🙂

 

En 3 jours seulement, j’ai écrit les (ébauches de) paroles de 13 chansons pour un potentiel prochain album qui traitera uniquement d’homosexualité et s’intitulera « HOMOSEXUEL ». Un record de production et d’inspiration chez moi… car je peux être très lent pour ça. Quand je pense que pour mon précédent « opus » (preuve que je n’étais pas libre, à l’époque), j’avais mis un mois pour faire le même exercice…
 

Y’a pas à dire: l’homosexualité m’inspire, m’enthousiasme, me passionne, fait battre mon coeur.
 

Dans ces nouvelles chansons, j’y ai mis mes tripes, elles sont émouvantes autant que piquantes et percutantes. Elles montrent toute la richesse (mal connue) de l’homosexualité. Et les mélodies viennent tout naturellement et seront moins attendues, plus élaborées, mieux ficelées. La voix aussi. J’ai hâte !
 

N.B. : Titres provisoires :

1 – « Homosexuel » (sur le coming out)

2 – « Je voudrais mourir » (sur le suicide)

3 – « Amour impossible » (sur l’impossibilité de l’« amour » homo)

4 – « Goudou Dance » (sur le lesbianisme)

5 – « Gay friendly » (sur la duplicité de la propagande sociale pro-homosexualité)

6 – « Connards » (sur La Manif Pour Tous)

7 – « Amoureux » (sur l’intensité de la relation homo réciproque)

8 – « Mon Peuple LGBT » (sur la communauté homo)

9 – « Trans » (sur la transidentité et la transsexualité)

10 – « GPA compris » (sur la Gestation Pour Autrui)

11 – « Je m’appelle Kouassi » (sur l’homosexualité en Afrique)

12 – « La Bête Hétérosexualité » (sur la Fin du monde et le règne de l’Antéchrist installé par la Franc-Maçonnerie)

13 – « La Carta al Papa » (en espagnol, la lettre au Pape)

Les enfants, mes boulets de canon

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S’il est vrai que mon disque est peu soutenu par mes amis, en tout cas, il est au moins plébiscité massivement par les enfants, ce public qui va droit au but, n’aime pas les faux-semblants, et apprécie l’humour dans la Vérité et la simplicité. La preuve en est cet autre mail que je reçois à l’instant : « Revu aussi Sophie et sa famille ! sa fille passe ton CD en boucle !!! et leurs visages s’éclairent quand on évoque ta conférence. Sophie m’a dit que les paroles de ton album « Boulet de Canon » avaient eu un impact très fort et chacun t’est reconnaissant pour le courage que tu as, de communiquer, par ton texte et ta musique, des vérités essentielles. »

Au milieu du doute

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Parfois, je doute beaucoup de mon CD (car le milieu catho est souvent impitoyable, jaloux ; et mon album a un style spécial, ses failles, et ne conviendra de toute façon pas à tout le monde). Et de temps en temps, en recevant des mails comme celui-là, je reprends confiance ^^. J’embrasse bien fort Mathilde et Camille, et leur maman ! Très belle Octave de Pâques !

Acheter l’album en physique, c’est possible dès maintenant ! À la Procure

Alors programme de cette journée pour tous? C’est très simple! 🙂 Si vous êtes parisien (occasionnel ou régulier), vous trouvez 5 minutes dans votre journée bondée pour aller acheter mon album « Boulet de Canon » à la Librairie La Procure​ (prenez-en un pour vous, 2 autres pour vos meilleurs amis, 3 pour les personnes que vous n’aimez pas assez ^^). C’est au métro Saint Sulpice, ligne 4, au 3 rue Mézières, ouvert de 9h30 à 19h30. Et après, magie magie, vous vous retrouvez à l’aimer, à l’écouter en boucle, et à faire des heureux 🙂

Histoire de « Prêtres »

 

Concernant l’une des 11 chansons de mon album Boulet de Canon, la mélodie de « Prêtres » et les paroles du refrain me sont venues à l’esprit instinctivement, un jour où je marchais le long de la rue de la Roquette à Paris, non loin de la place de la Bastille. Je voulais vraiment une chanson un peu gospel, du style « Cry » de Michael Jackson ou encore « Anytime you need a friend » de Mariah Carey, qui dépote en concert. Une chanson de stade.

 

Et j’avais envie de rendre hommage aux prêtres catholiques qui ont fait/font partie de mon histoire, et à ceux qui sont les figures marquantes de l’Église française d’aujourd’hui, sans jamais prononcer le mot « prêtre » dans les paroles. J’ai essayé de prendre des prêtres de tous les coins de France (d’Espagne et des DOM-TOM aussi !) : Yannick Poligné (diocèse de Rennes), Cédric Burgun (diocèse de Metz), Jean-Hilaire Ardillier (diocèse d’Autun-Chalon-Mâcon), Vianney Jamin (diocèse de Versailles), David Dugué (diocèse de Laval), Philippe Barbarin (diocèse de Lyon), Christophe Rosier (diocèse de Grenoble), Stéphane Lemessin (diocèse de Metz), Paul Dollié (diocèse de Vannes), Pierre Pouivet (diocèse d’Angers), Jean Longin (diocèse de Fréjus-Toulon), Dominique Foyer (diocèse de Lille), François Labadens (diocèse de Lyon), Raphaël Clément (diocèse de Dijon), René-Luc Giran (diocèse de Montpellier), Pierre-Hervé Grosjean (diocèse de Versailles), Alain Ransay (diocèse de Martinique), Luc Reydel (diocèse de Paris), Jean-Christophe Houot (diocèse de Troyes), François Duthel (diocèse de Lyon), Ronan de Gouvello (diocèse de Cahors), Jean-Michel Roussel (diocèse de Fréjus-Toulon), Louis-Marie Ariño (diocèse de Nice), Philippe de Maistre (diocèse de Paris), Antoine de Monicault (diocèse de Paris), Pierre Vivarès (diocèse de Paris), Jean Quris (diocèse d’Angers), Loïc Bruno (diocèse d’Angers), Albert-Henri Kühlem (diocèse de Marseille), Benoît Coppeaux (diocèse d’Aix-en-Provence et Arles), Javier Igea (diocèse de Madrid, Espagne), Stéphane Palaz (diocèse de Paris), Bruno d’Armagnac (diocèse de Valence), Jean-Marc le Cam (diocèse d’Évreux), Éric de Montalembert (diocèse de Pontoise), Jean-Baptiste Nadler (diocèse de Tours), Guy Gilbert (diocèse de Paris), Laurent Bonhomme (diocèse de Montauban), Michel-Marie Zanotti (diocèse de Marseille), Alexis Leproux (diocèse de Paris), Pierre Abry (diocèse de Strasbourg), Arnaud Toury (diocèse de Reims), Louis-Marie Guitton (diocèse de Fréjus-Toulon), François Gonon (diocèse de Paris), Michel Fromont (diocèse d’Angers), Dominique Rey (diocèse de Fréjus-Toulon), Marie-Arnaud Gualandi (diocèse de Bordeaux), Nicolas Brouwet (diocèse de Lourdes). J’ai tellement voyagé en 2012-2013 et été invités par des prêtres qui m’ont beaucoup marqué, que j’ai eu envie de leur redonner la monnaie de leur pièce. « Prêtres » est le contraire d’une chanson parisiano-centrée. Elle chante l’universalité qu’est l’Église. Par ailleurs, c’est JC Wintrebert (mon arrangeur) qui m’a suggéré de mettre le père Alexis Leproux (que je ne connais pas et qui dirige le groupe EVEN). J’avais aussi, au départ, décidé de mélanger les prêtres vivants et les prêtres béatifiés ou saints (j’avais par exemple mis le curé d’Ars ou encore le Padre Pio) puis je me suis ravisé. Entre les canonisés et les pas-canonisés, il y a quand même une marge, une frontière post-mortem à respecter.

 

J’ai trouvé ça beau de chanter la prêtrise en binôme femme-homme : ça montre que le célibat consacré non seulement ne s’oppose pas à la différence des sexes, mais qu’ils se donnent mutuellement relief. Initialement, j’avais pensé à la chanteuse Claire Litvine (du groupe des L5) – que j’aime particulièrement – pour chanter ce duo. Je ne lâche pas l’affaire pour une collaboration future. Puis mon amitié avec la comédienne Marie Lussignol, catho de surcroît, a été comme une évidence. En plus, j’avais entendue cette dernière chanter Georges Brassens dans son spectacle, alors j’ai tenté le coup ! Et c’était exactement elle qu’il me fallait. Non seulement elle chante bien mais en plus, elle a l’esprit et l’audace que j’attendais. Au départ, lors des premiers enregistrements, je trouvais la voix de Marie très belle mais trop sage, trop « princesse Disney », pas assez rock. À tel point que j’ai pensé en cours de route à passer au trio avec un des chanteurs du groupe catho Volubilis, Olivier Percevaut, qui s’était illustré avec la magnifique chanson « Apprends-moi ». Puis finalement, Marie s’est lâchée de séance en séance (JC l’a fait boire du whisky et l’a fait hurler pour qu’elle ait une voix avec du caractère ; moi, je l’ai aidé à interpréter des rôles pour se mettre dans la peau d’un personnage… et au bout du compte, elle a mieux chanté que moi !).

 

Petit Nota Bene : Je n’ai demandé l’autorisation à aucun prêtre pour les citer (je n’ai pas tous les mails, soit dit en passant). Je savais que notre amitié suffirait. En plus, un cadeau, par définition, ça ne s’annonce pas. Et les 40 hommes nommés, ce sont des personnes qui, en tant que prêtres et pasteurs, ont assumé une certaine visibilité. Et puis si parmi eux il y en a qui ne sont toujours pas contents, qu’ils se réjouissent quand même : ils ont échappé à « ILS SONT TOUS PÉDOPHILES ! ILS SONT TOUS PÉDOPHILES ! ILS SONT TOUS PÉDOPHILES ! Wou hou, wou hou… ». 🙂

Résultats du Quiz sur l’album

 

Résultats du Quiz sur l’album :

 

Pour les réponses, les voici (avec la petite astérisque) :
 

1 – Quel est le nom de l’arrangeur de l’album « Boulet de Canon » ? (réponse : Jean-Charles Wintrebert, alias « L’Ours d’hiver »)
a) Yohan Salvat
b) Jean-Charles Wintrebert *
c) Émile Duport
d) Hélène Crespo
 

2 – Dans quel pays Philippe Ariño a posé en photo devant un énorme canon d’un château fort, en hommage à son futur album ? (réponse : le Château de Moussa, au Liban)
a) La Côte d’Ivoire
b) Le Liban *
c) L’Italie
d) La France
 

3 – Avec quelle célèbre comédienne Philippe Ariño a réalisé un duo dans l’album « Boulet de Canon » ? (réponse : c’est Marie Lussignol)
a) Marguerite Chauvin
b) Shirley Souagnon
c) Marie Lussignol *
d) Claire Litvine
 

4 – Le bassiste d’un célèbre groupe des années 1980 a participé à l’album « Boulet de Canon ». Quelle est la chanson qui l’a fait connaître, et le nom de son groupe ? (réponse : Jybat était bassiste de Century)
a) « Lover Why » de Century *
b) « Everybody’s Got To Learn Sometimes » de Korgis
c) « Owner Of A Lonely Heart » de Yes
d) « High On Emotion » de Chris de Burgh
 

5 – Comment Philippe Ariño a trouvé le nom de son album « Boulet de Canon » ? (réponse : suite à un achat hasardeux en catastrophe d’un accessoire de farces et attrapes pour une shooting-photos rennaise avec Franck Levey)
a) En se rendant dans un magasin de farces et attrapes. *
b) En visitant le Musée du Louvre.
c) En partant d’un mail d’insultes reçu d’un internaute homophobe.
d) En priant.
 

6 – Dans la couverture de la jaquette de l’album, Philippe Ariño tient un drôle d’objet dans sa main : qu’est-ce que c’est ? (réponse : un boulet de canon)
a) Un boulet de canon (pardi !) *
b) Une mygale (en plastique !)
c) Une allumette (allumée !)
d) Une clepsydre
 

7 – Quel homme politique prononce en vrai le discours politique qui est repris au début de la chanson « Veilleur je suis là » de Philippe Ariño ? (réponse : Erwann Binet)
a) François Hollandouille
b) Jean-Pierre Michel
c) Manuel Valls
d) Erwann Binet *
 

8 – Dans quel lieu insolite Philippe Ariño a rencontré l’un de ses trois guitaristes – Yves Toussaint – qui a participé à l’album « Boulet de Canon » ? (réponse : un train. Yves a passé tout le trajet en silence à côté de lui, et a brisé la glace 20 minutes avant l’arrivée à Marseille)
a) dans une église
b) dans un train *
c) dans une boulangerie
d) sur une aire d’autoroute
 

9 – Dans quelle rue célèbre de Paris Philippe Ariño a-t-il trouvé l’air de la chanson « Prêtres » ? (réponse : il marchait dans la rue de la Roquette)
a) La rue de la Roquette *
b) La rue Mouffetard
c) La rue Saint Denis
d) La rue Sainte Croix de la Bretonnerie
 

10 – Quelle est la chanson préférée de l’album selon Philippe Ariño ?) (réponse : « Catholicisme Meilleur Chemin de Vérité »)
a) « Veilleur je suis là »
b) « Saint Antoine de Padoue »
c) « Catholicisme Meilleur Chemin de Vérité » *
d) « Barrabas »
 

11 – Une seule chanson de l’album « Boulet de Canon » n’a pas été écrite ni composée par Philippe Ariño : « Barrabas ». Qui en est l’auteur ? (réponse : Judicaël, son cousin)
a) le frère jumeau de Philippe
b) le cousin de Philippe *
c) le grand-frère de Philippe
d) le meilleur ami d’enfance de Philippe
 

12 – Philippe Ariño raconte que son album est surtout le fruit de la marche. Quelle est la distance aller-retour qu’il a exécutée à pieds du Jardin des Plantes jusqu’aux studios de Saint-Cloud (et ce, une dizaine de fois) ? (réponse : un aller, c’est 11,6 km. Donc l’aller-retour, c’est 23 km)
a) 13 km
b) 18 km
c) 23 km *
d) 30 km
 

13 – Un seul de tous les choristes a été présent à tous les enregistrements de chœurs de l’album « Boulet de Canon ». Quel est le nom de ce ou cette fidèle ? (réponse : Vincent Rouyer)
a) Faustine Aubas
b) David Rémoleur
c) Sandy Louis
d) Vincent Rouyer *
 

14 – Qu’est-ce qui, bizarrement, inspire le plus mélodiquement Jean-Charles Wintrebert quand il compose des chansons ? (réponse : les phrases en langues étrangères qu’il ne connaît pas)
a) Les phrases avec des onomatopées.
b) Les phrases prononcées par des femmes.
c) Les phrases en langues étrangères. *
d) Les phrases avec des gros mots.
 

15 – Une chanson insolite s’est glissée à la dernière minute dans l’album « Boulet de Canon », alors que la liste des chansons était déjà dressée depuis longtemps. Quelle est son originalité ? (réponse : le Bénédicité)
a) Il s’agit d’un bénédicité. *
b) Il s’agit d’une chanson en latin.
c) Il s’agit d’une chanson paillarde.
d) Il s’agit d’une chanson slamée.
 

16 – Quelle mélodie de Nelly Furtado a servi de modèle à la chanson « L’Araignée » de l’album « Boulet de Canon » ? (réponse : « Say It Right »)
a) « Fuerte »
b) « Say It right » *
c) « Good Things »
d) « Maneater »
 

17 – Qui n’a pas fait partie du chœur des 4 « pestes » de « La Chanson du Laïciste » ? Cherchez l’intruse : (réponse : La Grabouille Veilleuse : c’est la Mère Veilleuse dans le clip « Veilleur je suis là »)
a) Cerise
b) Marie-Véronique
c) Faustine Aubas
d) La Grabouille Veilleuse *
 

18 – Une seule chanson de l’album traite explicitement d’homosexualité dans l’album. Quel est son sujet spécifique (et, pour le coup, le titre de la chanson) ? (réponse : anti-homophobie)
a) l’homophobie *
b) la bisexualité
c) l’hétérosexualité
d) le lobby LGBT
 

19 – Un dessin animé de Walt Disney célèbre a inspiré stylistiquement la fin de la chanson « Saint Antoine de Padoue » : lequel ? (réponse : « La Belle et la Bête », avec la chanson « Bonjour »)
a) « La Belle et la Bête » *
b) « Le Bossu de Notre-Dame »
c) « Robin des Bois »
d) « Aladdin »
 

20 – Quelle chanson fera (si c’est possible et si les généreux donateurs se lèvent, ou les bons réalisateurs se présentent) l’objet d’un second clip ? (réponse : l’Araignée)
a) « L’Araignée » *
b) « De te louer »
c) « La Chanson du Laïciste »
d) « Saint-Antoine de Padoue »

40 raisons irréfutables pour acheter mon nouvel album « Boulet de Canon » !

1 (Jaquette)

(Cet article est un complément et un avant-goût du dossier-interview que la revue « France Catholique » m’a accordé pour son prochain premier numéro de février 2015)
 
logo_France_Catholique
 
 

POURQUOI DEVEZ-VOUS COURIR VOUS PROCURER MON NOUVEL ALBUM ET L’OFFRIR À 3 DE VOS MEILLEURS AMIS ?
 

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Raison n°1 – Parce que ça fera rire ou plaisir à ces 3 amis, justement ! (Et qu’il ferait même plaisir à vos 3 pires ennemis !… pardon, aux 3 personnes que vous n’aimez pas assez ^^)
 

Raison n°2 – Parce que ma mère sera ravie aussi !
 

Raison n°3 – Parce que vous n’êtes pas obligé d’aimer cet album. Et vous n’êtes jamais obligé d’aimer un album pour l’acheter. Donc raison de plus !
 

Raison n°4 – Parce que c’est une excellente idée-cadeau ! Un cadeau de toutes les circonstances : anniversaires, apéros, profession de foi, mariage, enterrement de vie de garçon, cadeau sans contexte précis…
 

Raison n°5 – Parce qu’elle le vaut bien. (Caroline Fourest, bien sûr ^^)
 

Raison n°6 – Parce qu’une chose est sûre : je chante mieux que Renaud ou Vincent Delerm.
 

Raison n°7 – Parce que c’est un album agréable à écouter (ce n’est pas du hard-rock ni de la techno ni du rap de bourrin). Même ceux qui ne l’aimeront pas le trouveront à la rigueur supportable et audible.
 

Raison n°8 – Parce que ça fait des plombes que vous n’avez pas acheté un CD avec boîtier en verre et tout… Il est temps de revenir aux bonnes vieilles traditions !
 

Raison n°9 – Parce que les thématiques que cet album traite (homophobie, laïcisme, Islam, Église catholique, sexualité, politique, etc.) exercent une fascination sociale forte, surtout dans notre contexte (inter)national actuel. Ainsi, vous pourrez frimer auprès de vos amis (« Épate tes copains. » haha) sans pour autant vous compromettre, sans pour autant avoir à m’assumer entièrement (« C’est un style… » ; « Un craquage. » ; « C’est pour une étude sociologique. » ; « Ce mec me fait marrer. » ; « J’aime pas vraiment ce qu’il fait et je ne suis pas en accord avec toutes ses idées, mais cet album a le mérite d’exister et de soulever des questions nouvelles. » ; « C’est mon chien qui l’a acheté. J’ai rien fait. » ; etc.).
 

Raison n°10 – Parce que vous aimez bien la jaquette de l’album. (C’est vrai qu’elle est jolie).
 

Raison n°11 – Parce que vous êtes secrètement amoureux de Marie Lussignol.
 

Raison n°12 – Parce que vous vous sentez peut-être homo et que la chanson sur l’homophobie vous parle particulièrement.
 

Raison n°13 – Parce que c’est un album unique en son genre. Jamais, depuis Daniel Facérias, un disque catho n’a été aussi direct ni aussi politique (je n’ai pas dit « politisé ») dans ses messages. Ça peut faire peur par certains aspects, d’ailleurs, ce côté zélé et « sans concession », et je comprends tout à fait que ça puisse mettre mal à l’aise les timides ou les tièdes ou les conservateurs. Je ne parle jamais pour ne rien dire, en général. Mais si Saint Paul l’a osé (dans la Bible, il cite explicitement les actes peccamineux et les boulets de notre vie), il ne faut pas avoir peur. Les messages que contient mon album sont rarement légers et ne prennent pas beaucoup de gants. Les chansons de « Boulet de Canon » s’écoutent plus pour leurs paroles que pour leur mélodie. C’est vraiment un album à textes plus qu’une performance vocale ou symphonique (je ne m’appelle pas Céline Dion ni Haendel). C’est le message qui prévaut. Et si je n’avais pas eu de message fort à transmettre, je me serais abstenu.
 

Raison n°14 – Parce que cet album étonnera tout votre entourage et suscitera nécessairement autour de vous une curiosité (saine ou malsaine, sans doute, mais une curiosité quand même). Je suis un « cas » dans le paysage musical et intellectuel chrétien. Un boulet. Pour le pire mais aussi le meilleur.
 

Raison n°15 – Parce qu’entre « Boulet de Canon » et un CD d’André Rieux, votre choix est vite vu ! (enfin… j’espère pour vous…)
 

Raison n°16 – Parce que vous avez peut-être une grande dévotion à Saint Antoine de Padoue. (et sinon, il n’est jamais trop tard pour commencer ^^).
 

Raison n°17 – Parce que cet album est catholiquement incorrect… mais catholique quand même (Peut-être même plus catholique que bien des albums aux paroles extraites de la Bible, ou à la musique techniquement irréprochable, mais sans âme et sans don entier de la personne !).
 

Raison n°18 – Parce que vous n’êtes probablement pas arachnophobe.
 

Raison n°19 – Parce qu’il y a plein d’albums cathos pour prier, méditer, louer, animer des veillées de prière… mais très peu, comme « Boulet de catho », pour faire le ménage, la cuisine, conduire en voiture, chanter avec ses amis et ses enfants, courir ou marcher dans la rue, rigoler avec ses amis, manifester son opinion et s’engager politiquement, parler de notre monde actuel et à des gens de surcroît non-croyants.
 

Raison n°20 – Parce que les mélodies de l’album restent particulièrement bien en tête. C’est le piège, la grande perversion de ce disque ! C’est machiavélique, je sais… (rire sardonique).
 

Raison n°21 – Parce que cet album a été étiqueté « has been » ou « nullissime » avant même sa sortie par ses détracteurs qui ne jugent ni de la forme ni du fond mais qui le pourrissent par pur réflexe idéologique, par principe ou pudibonderie (Les commentateurs ricanants, cachés derrière un pseudonyme d’internet à travers lequel ils se croient tout permis, font d’ailleurs passer pour des critiques d’art ce qui en fait relève d’une franche haine du message politique derrière … même si je conçois tout à fait que déjà dans la forme, cet album soit attaquable, ait des points faibles objectifs et qu’il puisse déplaire pour des « bonnes raisons ». Mais malgré ça, quels que soient les goûts ou la qualité, mon album ne pourra de toute façon jamais être qualifié de « nul »). Alors en achetant cet album, vous n’investirez jamais à perte. Il ne peut que remonter dans l’estime des gens avec le temps. Et vous pourrez dire : « J’ai aimé cet album avant qu’il devienne à la mode ! » Quand je vois comment le clip « C’est bien gentil » a su rebondir sur la durée, et gagner la sympathie de nombreuses personnes… alors qu’à sa sortie, c’était le comble de la honte… j’ai bon espoir pour « Boulet de Canon » ! Entre ce que les gens disent et ce que les gens pensent et font, il y a un fossé énorme. Il faut laisser les malveillants hurler sur le moment leur haine, leur jalousie, leur ignorance. Il faut aussi laisser les bienveillants goûter le produit et laisser parler leur cœur (les enfants et les étrangers ont moins de complexes à aimer mes chansons que des Français adultes qui veulent à tout prix se trouver des excuses, me trouver des mauvaises intentions, et intellectualiser l’affaire). Puis, après quelques mois, nous constaterons certainement que le temps balaye les médisances pour laisser gagner les actes et les pensées vrais. « Boulet de Canon » a tout l’avenir devant lui, malgré les apparences !
 

Raison n°22 – Parce que cet album, sur la durée, risque fort d’être avant-gardiste et de vous retomber positivement dessus. « Comment ? Tu as aimé en étant capable de dépasser l’aspect ringard du truc ? Bravo ! Tu es un visionnaire, un héros, un détecteur de talents ! ». C’est un peu comme avec les chanteurs jugés à leurs débuts un chouia honteux, ou bien les chansons qui font un peu « cheap », qui ressemblent à des « nanars », qui pourraient être prises en péché de sincérité ou de prosélytisme naïf, mais qu’on finit par excuser voire par bien aimer parce que précisément c’est pas si nul et si naïf que ça, c’est plutôt sympathique, c’est drôle, c’est « frais », c’est inédit, c’est déluré, c’est décalé, ça ressemble à une blague mais comme c’est du kitsch assumé, on finit par le suivre (regardez par exemple comment les bobos ont réussi à adopter Philippe Catherine ou Mika. Pourtant, au départ, il y a eu une hésitation circonspecte, voire une honte initiale).
 

Raison n°23 – Parce qu’il y a forcément deux-trois chansons de l’album que vous supporterez plus que très bien dans le lot.
 

Raison n°24 – Parce que vous connaissez peut-être ou certainement un nom de prêtres (dans la chanson « Prêtres ») que vous êtes prêt à soutenir.
 

Raison n°25 – Parce que je ne suis pas un con, et que je mérite votre intérêt.
 

Raison n°26 – Parce que ça ne se fait pas de « liker » ou de soutenir publiquement du Philippe Ariño. Mais ça se fait de le passer sous le manteau et de l’acheter en cachette. Ça se fait même très bien !^^
 

Raison n°27 – Parce que jamais, dans d’autres albums cathos, vous ne trouverez les messages qu’il y a dans cet album : « Catholicisme, Meilleur Chemin de Vérité », par exemple, quels cathos osent vraiment le penser et le dire publiquement ? Quels cathos osent dire qu’ils sont « cathos » avant d’être chrétiens ? Je n’en connais pas beaucoup…
 

Raison n°28 – Parce qu’acheter cet album, c’est une manière de vous engager concrètement pour vos idées. Par exemple, je ne vois pas de chansons plus explicites et engagées que « Veilleur je suis là », « Catholicisme Meilleur Chemin de Vérité », ou « La Chanson du Laïciste », pour exprimer le fond de votre identité, de votre pensée et de votre foi. Des chansons françaises exprimant une opposition directe et argumentée contre la Loi Taubira, notamment, je n’en vois pas. Et le « mariage pour tous » mérite d’être immortalisé en chanson pour ne pas tomber dans l’oubli. Mon album pallie la carence d’Incarnation dans le répertoire musical « chrétien » actuel, trop souvent noyé dans la métaphore (de la lumière, de l’eau, de la chaleur et des petits oiseaux), dans l’émotionnel narcissique ou au contraire dans le ritualisme rigoriste.
 

Raison n°29 – Parce que « Boulet de Canon » sera peut-être le seul album catho de votre discothèque. Et le seul où vous êtes sûr de ne pas vous ennuyer en l’écoutant (car parfois, la musique chrétienne, a fortiori punchy ou modernisée ou classique, ça arrive qu’on s’ennuie en l’écoutant, même celle qui est d’une qualité indiscutable).
 

Raison n°30 – Parce que les cathos coincés/tièdes vont détester cet album (mais prétexteront que « c’est pas leur genre », que « Mouaif… c’est too much et c’est pas comme ça qu’il faut défendre ses idées… qu’il faut pas mêler foi et politique, ni artistique et politique… que ce répertoire manque de poésie et frise la vulgarité »). Donc raison de plus pour se jeter dessus !
 

Raison n°31 – Parce que ce sont les personnes athées ou agnostiques ou ignorant la grandeur de l’Église qui guettent cet album et le défendent davantage que mes amis et que les cathos pratiquants.
 

Raison n°32 – Parce qu’Erwann Binet et toute sa famille vont kiffer leur race cet album.
 

Raison n°33 – Parce que c’est un album qui risque fort d’être davantage soutenu (pour être moqué) par mes ennemis que par mes amis. C’est un paradoxe, mais mes ennemis en parlent plus et s’y intéressent plus (même sous l’apparence du gros foutage de gueule) que le public qu’il cible a priori. Donc raison de plus pour que mes amis ou mes connaissances – dont vous faites partie – rééquilibrent la balance.
 

Raison n°34 – Parce que cet album, c’est l’anti-boboïsme par excellence. C’est comme les « lol ». L’acheter, c’est prouver aux autres et à soi-même que vous n’êtes pas dépendants ou prisonniers du regard des autres. C’est oser la simplicité, et mettre le paraître à sa juste place. C’est montrer que vous avez de l’humour, aussi. Du courage.
 

Raison n°35 – Parce qu’à partir du moment où vous aurez fait le deuil de ce qu’à l’évidence vous ne trouverez pas dans cet album (la méga voix de star, les supers moyens, la poésie et l’angélisme, le confort, les messages lisses qui ne choqueront pas et qui pourront être écoutés par des enfants, etc.), vous pourrez assumer cet album tel qu’il est et dans ce qu’il offre malgré tout de meilleur. Ce n’est pas un album de tout repos, qu’on peut facilement offrir à un enfant pour sa première communion (quoique ?…). Mais une fois qu’on l’assume, on se rend compte qu’il n’est pas ridicule, voire même qu’il est génial, vraiment sympa et passe-partout… car j’ai quand même, mine de rien, un peu fait gaffe à ne pas vous proposer musicalement quelque chose de trop bancal ; j’ai quand même un peu fait gaffe à éviter les dérapages au niveau de la Vérité des messages ; j’ai quand même mine de rien fait un peu gaffe à votre plaisir auditif. Bref, j’ai quand même été soucieux de vous proposer aussi de la qualité, malgré les petites irrévérences qui parsèment l’ensemble. Donc vous pouvez écouter en paix et vous détendre !
 

Raison n°36 – Parce que si vous achetez cet album, Dieu vous le rendra au centuple (je me base sur ce qu’Il m’a dit Lui-même : on s’est « arrangés » tous les deux^^.).
 

Raison n°37 – Parce que malgré les apparences (oui, cet album peut faire peur : des gros mots et des sujets graves sont traités : je nomme les choses, comme saint Paul, et jamais gratuitement ni par provocation pourtant), ce disque est très populaire. Certes, il faut y réfléchir à deux fois pour savoir si on l’écoute en famille (encore que : rien, en réalité, n’est choquant dans les paroles). Mais au fond, tous les airs de l’album se retiennent hyper facilement (cette aisance agacera certainement ceux qui me haïssent, d’ailleurs) et se reprennent aussi hyper bien. C’est un véritable album de variété et de société. (Il faut que je songe un jour à ne pas abuser des parenthèses…).
 

Raison n°38 – Parce que je suis quelqu’un de très suivi en privé mais paradoxalement de peu assumé/assumable publiquement (je le serai après ma mort, peut-être). Car je défends l’étude de thèmes (homosexualité, viol, souffrance, sexualité, politique, etc.) trop sulfureux, trop honteux et qui font peur. Donc si vous avez compris ce paradoxe, vous achèterez mon album sans faire de bruit, sans rentrer dans de grands dilemmes ni états d’âme, sans besoin de vous justifier à l’excès. Je suis un populaire impopulaire (vous prenez moins de risques en achetant du Grégory Turpin, les Prêtres, Glorious, et même les Guetteurs et Kodjo !). Et j’assume – même si c’est pas toujours facile – de voir que la peur, la honte et la trahison guettent même mes amis. (Vous devez aussi vous procurer ce CD parce qu’il faut absolument que je vende plus de disques que Grégory Turpin #défipersonnel !).
 

Raison n°39 – Parce que cet album est un merveilleux anti-dépresseur. Je vous jure. Il a déjà des effets positifs sur moi, regardez : je me fais défoncer la gueule à longueur de temps à cause de lui, et pourtant, il parvient à me faire garder le sourire et le rire, à supporter l’isolement et les humiliations, à vaincre mes peurs. Par conséquent, je ne vois pas qui pourrait déprimer en l’écoutant.
 

Raison n°40 – Parce que vous m’aimez bien au-delà de nos différences d’opinions, de goûts, de styles. Sans faire de chantage aux sentiments ni dire qu’on ne peut pas aimer mon album, je soutiens quand même que quelqu’un qui me dit : « Je n’achète pas ton album parce que je n’aime pas ta musique ni les messages ni ta manière de les diffuser. », je lui dirai : « On voit que tu ne m’aimes pas car tu es capable de mettre tes goûts et nos divergences au-dessus de moi et au-dessus de notre relation. » Ceux qui achèteront mon album sont ceux qui m’aiment sans se poser de questions. Parce que c’est une évidence indiscutable. Comme avec quelqu’un de sa famille ou avec ses amis ! La question n’est même pas « j’aime » ou « j’aime pas », « c’est mon style/pas mon style ». On s’en fout. La vraie question c’est : « Est-ce que vous m’aimez et êtes capables de me soutenir, quelles que soient nos différences d’opinions, de goûts, de foi ? ». Et si vous me répondez OUI, moi je vous aime encore plus !
 
 

Bonne écoute ! Et convertissons-nous car le Royaume de Dieu est tout proche.
 
 

Philippe