Archives par mot-clé : pédophilie

Un bordel nommé « la politique Biden »

Je n’avais aucune sympathie pour le Gouvernement Trump. Mais regardez vers quel bordel sans nom Biden dirige son pays (l’intégration des personnes transgenres ou transsexuelles dans les équipes de sport)… Et ce n’est que le début…
 

 

(Enfin… bon, en France, on ne fait guère mieux : on vient de voter la baisse du consentement sexuel à 13 ans… alors qu’avant c’était à 15. Une avancée de plus pour la pédophilie. Il va merveilleusement bien, notre pays, en ce moment…)

Affaire Barbarin : tu es coupable du crime que tu n’as pas commis


 

Je me répète, mais maintenant, la « Justice » française obéit de plus en plus aux fantasmes. On le voit dans l’affaire du cardinal Barbarin qui vient d’être condamné à 6 mois de prison… mais c’était déjà le cas pour le procès pour homophobie de Marc-Yvan Teyssier. Ces hommes ne sont pas punis pour les faits qu’ils auraient commis : ils trinquent pour les faits que d’autres personnes ont posés à leur place et qu’ils auraient « laissés faire » et « encouragés » (donc quasiment commis), bref, pour les fantasmes/les conséquences excessivement attribués à leurs paroles et à leurs actes, ou plutôt ici non-actes. Je sais bien que les péchés par omission existent, mais quand même ! Beaucoup de nos magistrats ont quitté le réel pour rejoindre l’émotionnel fantasmatique. Désormais, dans nos tribunaux, sont traités en procès des crimes-bidon se superposant aux vrais crimes (crimes pédophiles, viols, suicides, etc.), et portant des noms de la novlangue manichéenne surréagissante : « incitation à la haine », « préjudice d’angoisse ou moral », « injure publique » « provocation à la haine », « non-dénonciation », etc. Tu es jugé coupable d’un acte que tu n’as pas posé, mais que tu connaissais inconsciemment pendant qu’il était posé, et que tu aurais pu/voulu inconsciemment poser. Mais bien sûr… (Ça fait beaucoup de « inconsciemment » !).

Richard Branson au Venezuela + les conseils en « communication » de Valentina Alazraki au Synode sur les abus sexuels


 

Deux mauvaises nouvelles que quasiment personne ne percevra comme mauvaises et ne dénoncera : l’une concernant la situation tendue au Venezuela, l’autre à propos du Synode sur les abus sexuels qui se tient actuellement au Vatican.
 

Tout d’abord, la seule présence de Richard Branson (ancien patron de Virgin) au concert de charité en faveur de Juan Guaidó hier prouve la corruption des soi-disant « aides humanitaires » données à l’International au Venezuela : les grands pontes des multinationales sont en train de profiter d’un pays en faiblesse et de se partager le gâteau en imposant la Blockchain.
 

 

Enfin, j’ai écouté l’allocution de la mexicaine Valentina Alazraki au Synode sur les abus sexuels, spécialiste en « communication », qui a donné comme principal conseil de com’ aux cardinaux et au Pape François de ne surtout parler que des victimes et des enfants dans le cadre des affaires pédophiles… ce qui est la dernière chose à faire. La force de l’Église, c’est l’amour des ennemis, et c’est de voir l’évolution de certaines victimes en bourreaux. Seuls les Antéchrists focalisent sur les victimes. Les conseils de Valentina Alazraki me font exactement penser à la dramatique interdiction de parler d’homosexualité dans le cadre de la lutte contre le « mariage gay » (alors que c’eût été la solution), interdiction formulée par certains évêques que j’avais entendus lors de colloques d’organisation des Manifs Pour Tous en Italie il y a 5 ans. Ces recommandations « stratégiques », loin de résoudre le problème, l’accentuent, même si elles ressemblent à de la prudence et de la sagesse habillée en technicité d’urgence. C’est terrible. La seule sortie de crise des affaires de pédophilie au Vatican n’est pas la focalisation (pédophile) sur les enfants ni l’affichage théâtral d’une affliction repentante identificatoire aux victimes, mais le pardon des bourreaux ainsi que le traitement de l’homosexualité (réelle revendication des attaquants de l’Église sur la pédophilie. La pédophilie n’est qu’un prétexte).
 

 
 

Publication de SODOMA de Frédéric Martel

Vous, « catholiques », ne vouliez pas en parler (de l’homosexualité) et m’avez jeté quand je vous prévenais qu’elle était le fer de lance de l’anticléricalisme actuel ? Croyez bien que les ennemis de l’Église se font maintenant un plaisir de vous rafraîchir la mémoire ! Même Frédéric Martel, pourtant épinglé comme « traître de la Cause LGBT » après la sorti de son livre Le Rose et le Noir il y a 20 ans, retourne sa veste (pour s’affranchir de sa réputation d’ « homosexuel bourgeois et homophobe faisant le lit des extrêmes ») et arrive avec un prochain pamphlet pour dénoncer l’homosexualité au Vatican. Son essai sort le 21 février…
 

 

Il fallait que l’analyse du sujet vienne de nous. Sinon, elle nous reviendra en boomerang, et cette fois de manière violente, et sous la forme de persécutions anti-chrétiennes. Car les pro-gays veulent se venger des opposants aux « mariage » gay, en découdre avec nous.
 

Chute des inscriptions au caté cette année : un complot médiatique ? un lien avec Internet ou les scandales de pédophilie sacerdotale ? Je pose la question…


 

Quasiment personne ne parle de ce tsunami qui a frappé cette année les églises catholiques françaises. Pas un média, y compris chrétien, n’en a fait pour l’instant mention, et il n’y a pas de statistiques pour l’appuyer. Pourtant, il est flagrant, est tombé comme un couperet, frappe par sa fulgurance, et blesse/désarçonne sans doute le cœur de nos prêtres et de nos communautés paroissiales. En interrogeant des catéchistes partout en France sur la fréquentation des enfants du caté d’une année sur l’autre, beaucoup ont remarqué la chute libre des effectifs de septembre 2017 à septembre 2018 (on a perdu le tiers voire la moitié des enfants en seulement un an), et donc l’influence pernicieuse et impressionnante des médias et des scandales de pédophilie sacerdotale dans l’inconscient collectif. Beaucoup de parents ont décidé de ne plus confier leur(s) enfant(s) aux bons soins des catholiques, par prudence, car force est de constater qu’une mauvaise publicité a été faite, démontre son efficacité, et qu’une psychose s’est installée. Le diable a en partie réussi son coup : couper les enfants de Jésus. Cette retombée médiatique fait de la peine. Mais elle s’est produite. Et sans doute que l’hémorragie ne s’arrêtera pas là. Moi, je veux juste vous en parler, et alerter sur cette forme inédite de persécution anti-catholique.

Scandales de pédophilie et d’homosexualité sacerdotales dans l’Église Catholique (Frise chronologique + « C’est quoi le vrai scandale ? »)

 

Voici la retranscription de ma chronique sur les scandales de pédophilie et d’homosexualité sacerdotales dans l’Église Catholique, que j’ai lue en intégralité et en direct lors de l’émission Radio Courtoisie du 17 novembre 2018. Vous pouvez retrouver cette chronique à l’oral, à partir de 1h26, sur Youtube, et la compléter par la Frise de l’histoire de l’homosexualité.
 

Merci Anne-Laure de permettre un éclairage sur ce sujet aussi complexe que les scandales de pédophilie et d’homosexualité sacerdotales dans l’Église. Une fois n’est pas coutume, je vais lire ma chronique. En intégralité. Ainsi, elle ne pourra pas souffrir d’interruption. Les sujets sont si explosifs qu’il est extrêmement difficile de laisser une pensée cohérente et aimante se dérouler entièrement. Je vous laisserai néanmoins, dans ma grande bonté (haha), réagir et me poser des questions après. Mon analyse sera en 2 parties : d’abord une frise chronologique des événements ; et ensuite ma définition du vrai scandale qui secoue l’Église par rapport à l’homosexualité et à la pédophilie (je devrais dire « pédérastie » au lieu de « pédophilie » pour parler des abus sexuels adultes sur les enfants, mais par commodité et pour me faire comprendre de tous, j’emploierai quand même le terme « pédophilie » qui est un abus de langage, tout comme le mot « homosexualité », vous m’en excuserez chers auditeurs).
 

FRISE CHRONOLOGIQUE

Commençons d’abord par la frise chronologique fait maison :
 

29 juillet 2013 : Le Pape François, dans l’avion de retour des JMJ au Brésil, sort son fameux « Si une personne est gay, qui suis-je pour la juger ? ».

2015 : L’association lyonnaise La Parole libérée, regroupant des anciennes victimes de pédophilie sacerdotale, attaque Mgr Barbarin, officiellement pour dénoncer le père Preynat, officieusement pour punir le cardinal de s’être opposé au « mariage gay ».

Encore en 2015 : C’est le 2e volet du Synode sur la famille, au Vatican. Coup de théâtre : le père Krzysztof Charamsa, en col romain, fait son coming out médiatique en présentant son copain. Le Cardinal Sarah, quant à lui, flingue les conférences pré-synodales sur l’homosexualité, en disant qu’elle est un non-sujet et qu’il faut se recentrer sur le Christ. Pendant l’ouverture du Synode, il lance un avertissement public au Pape pour qu’il n’aborde pas le sujet. Il dénonce le « lobby gay » comme « satanique », et dit que l’homosexualité n’est pas une réalité africaine (entre parenthèses, je suis allé en Côte d’Ivoire, donc je me marre…). Il défend l’hétérosexualité comme si elle était la différence des sexes.

Toujours en 2015 : Le film « Spotlight » traitant des 250 prêtres de Boston impliqués dans des affaires de pédophilie dans les années 1990, gagne l’Oscar du meilleur film à Hollywood. À côté de ça, les activistes anti-pédophilie cléricale sont les premiers à promouvoir dans leurs films l’amour pédophile quand celui-ci est déguisé en amour homosexuel : je pense à « Call me by your name », « La Forme de l’eau », « The Last Girl », qui essaient de prouver l’authenticité de l’amour conjugal entre adulte et enfant. D’ailleurs, dans « Spotlight » ou dans les séries comme The Young Pope, une grande partie des équipes est composée de personnes homos ou au moins gays friendly. C’est le cas aussi du collectif de la Parole Libérée, qui utilise la lutte contre la pédophilie cléricale pour au fond défendre la pratique homosexuelle et le « mariage gay ». Le coming out raté de l’acteur nord-américain Kevin Spacey qui, en annonçant en 2017 son homosexualité, pensait couvrir et blanchir ses actes pédophiles d’un joli verni gay friendly, est une belle illustration de ce lien mystérieux, paradoxal, et non-causal, entre homosexualité et pédophilie (Pour info, je vous engage à lire le code « Pédophilie » dans mon Dictionnaire des Codes homos, sur mon blog l’Araignée du Désert. Je ferme la parenthèse).

2016 : Le père Michel Baute, à la grotte de Lourdes, pendant un rosaire commenté, a regretté que le Pape n’annonce pas la Bonne Nouvelle aux prêtres pédophiles en l’Année jubilaire de la Miséricorde. Et la même année, le père Pierre-Hervé Grosjean (du Padreblog), aux Journées Saint-François de Sales, traite publiquement ses collègues prêtres pédophiles de « salopards ». Et sur Canal +, il exprime (je cite) sa « rage » et dit que l’Église ne se trouve que du côté des victimes (c’est le contraire de ce que prône Jésus, mais c’est pas grave…).

Février 2017 : Tollé en Espagne à l’occasion de ma conférence sur l’homosexualité dans une simple aumônerie catalane le Café Youcat : j’ai eu toutes les télés du pays qui me sont tombés dessus, le Parlement de Barcelone, 60 journalistes, 3 mouvements de contre-manifestation… Les médias catholiques n’ont pas bougé le petit doigt pour m’inviter. Les évêques non plus. Seul le Cardinal Omella a tenu la barque. Éclatement total des mouvements pro-Vie en Espagne et en Amérique Latine, notamment à cause de la campagne catastrophique des bus anti-Gender du collectif Hazte Oír (le Civitas local). En France, la journaliste Jeanne Smits a utilisé l’événement pour me présenter comme une « victime de la dictature LGBT ».

Octobre 2017 : Affaire Weinstein dévoilant le harcèlement sexuel à Hollywood. Début de la campagne de délation MeToo et Balancetonporc sur Twitter. Officiellement pour lutter contre le sexisme, le harcèlement sexuel, la pédophilie ; officieusement pour défendre l’homosexualité et attaquer l’Église. Cette affaire lance un autre courant délateur tacite : Balancetoncuré. Et le pire, c’est qu’il est surtout porté par les catholiques tradis…

Janvier 2018 : Le Pape François visite l’Amérique du Sud. Au départ, il ne prend pas au sérieux l’ampleur des scandales pédophiles au sein du clergé. Ce n’est qu’en mai 2018 qu’il demande aux 34 évêques chiliens de démissionner pour éviter que tous soient soupçonnés de pédophilie ou de collaboration avec celle-ci. Étant donné le tollé médiatique à l’international, ce limogeage prend avec le temps la forme plus apaisée et « interactive » du volontariat… donc depuis octobre 2018, seulement 5 des 34 évêques ont présenté leur démission au Pape.

Février 2018 : Scandale de Mangiacapra : un escort-boy dénonce les orgies homosexuelles dans lesquelles sont impliquées 34 prêtres et 6 séminaristes napolitains. À l’été 2018, c’est au tour du Grand Séminaire de Tegucigalpa, au Honduras, d’être décrit comme un vivier homosexuel, avec 50 séminaristes soupçonnés. Toujours le même été, découverte dans le palais du Saint-Office à Rome des soirées « sexe et drogues » organisées entre autres par le Cardinal Coccopalmerio et Mgr Luigi Capozzi.

Mars 2018 : Le Parlement Européen interdit pour tous les États-membres de l’Union Européenne les thérapies de conversion de l’homosexualité. Les 7 et 8 mars, annulation des deux conférences de Pau et Narbonne sur l’homosexualité organisées par l’association Courage et parrainée par Mgr Aillet, pour éviter les infiltrations journalistiques et les poursuites judiciaires. C’est la première année aussi que la Communauté de l’Emmanuel, après 3 années d’hébergement, refuse d’accueillir le « Parcours Homosexualité » de l’association Courage à Paray-le-Monial pendant le festival estival des familles.

21 mars 2018 : Diffusion sur France 3 du documentaire « Pédophilie : Un Silence de cathédrale ».

Avril 2018 : Mort du petit Alfie Evans en Angleterre, alors que le Pape avait demandé son transfert pour qu’il puisse être soigné en Italie. Anthony Hayden, le magistrat britannique ayant planifié son euthanasie, est un activiste pro-gay.

Toujours en avril 2018 : Le Pape François reçoit au Vatican 3 victimes de prêtres pédophiles au Chili (dont Juan Carlos Cruz, maintenant adulte, qui déclare que le Pape lui aurait dit que « Dieu l’avait créé homosexuel »). Un peu plus tard, Marin, un étudiant français de 20 ans sauvagement agressé pour s’être interposé en défense d’un couple homo qui s’embrassait dans la rue à Lyon en novembre 2016, a été lui aussi accueilli en audience privée.

15 août 2018 : Éclatement du scandale des 300 prêtres pédophiles de Pennsylvanie (États-Unis). Le rapport de Mgr Carlo Viganò accuse le Pape François d’avoir couvert les pratiques homos d’un autre ex-cardinal nord-américain, Mgr McCarrick. Pour la 1ère fois, la pédophilie sacerdotale ne sert plus de cache-misère à l’homosexualité sacerdotale : la seconde est nommée. Les cardinaux du monde entier s’entre-déchirent sur la question homosexuelle (même si, extérieurement, ils parlent de pédophilie), surtout depuis que le Pape François, dans l’avion-retour du Festival des Familles à Dublin (Irlande), a fait un lien entre homosexualité et psychiatrie. Deux tendances se dessinent : les progressistes (incarnés par le prêtre jésuite américain James Martin, auteur de Building a Bridge, et qui veut enlever les paragraphes « culpabilisants » du Catéchisme sur les « actes homos intrinsèquement désordonnés ») et les conservateurs (incarnés par le Cardinal Sarah, appuyant dernièrement Daniel Mattson, un membre de Courage Etats-Unis qui se dit « homo mais pas gay » et qui demande à ce que les séminaristes homosexuels soient exclus du sacerdoce : super…). À ce propos, on constate un timide rétropédalage du Cardinal Sarah qui fait semblant maintenant de mettre de l’eau dans son vin, en soutenant Mattson, en dissociant les adjectifs « homo » et « gay », et en promotionnant un « accompagnement » plutôt qu’une « éradication » sèche de l’homosexualité. Il a trouvé son homosexuel abstinent de service. Et il reconnaît du bout des lèvres que l’homosexualité est un sujet un peu plus important et complexe qu’il n’y paraissait.

Octobre 2018 : Tenue du Synode des Jeunes au Vatican. Coup d’épée dans l’eau. Le couvercle sur l’homosexualité, la pédophilie et la sexualité a été savamment refermé dès le départ par le cardinal Baldisseri.

Toujours en octobre 2018 : Suicides très rapprochés de deux jeunes prêtres diocésains en France : un à Rouen (le père Sèbe, 38 ans), l’autre à Orléans (le père Fumery, 38 ans aussi).

Début novembre 2018 : À Lyon, le père Pierre Vignon dénonce la compromission du cardinal Barbarin dans les affaires de pédophilie et fait circuler une pétition demandant sa démission.

Novembre 2018 : Durcissement de la Fraternité Saint Pie X : tolérance zéro pour les candidats homosexuels au sacerdoce, expulsés à l’entrée. Les catholiques conservateurs agitent les instructions de 1961 du Pape Jean XXIII, puis du Pape Benoît XVI en 2005, interdisant (je cite pour le 1er) « l’avancement des vœux et de l’ordination religieux aux personnes affligées de tendances néfastes à l’homosexualité ou à la pédérastie ». Le document de 2005 de Benoît XVI peut être lu soit comme une interdiction sèche, soit comme une prudence inclusive, puisque seuls les séminaristes qui (je cite) « soutiennent la soi-disant ‘culture gay’ » doivent être exclus du sacerdoce : quid des autres ? On ne sait pas.

3 novembre 2018 : Conférence des Évêques de France réunie à Lourdes. Dans le cadre de la lutte contre la pédophilie sacerdotale, ils continuent de parler des victimes, de l’accompagnement, jouent les psys. Et toujours rien sur l’homosexualité, alors qu’elle est l’alibi affectif de toutes les lois transhumanistes qu’ils condamnent. Toujours pas d’annonce de la Bonne Nouvelle non plus.
 

C’EST QUOI LE VÉRITABLE SCANDALE ?

Alors maintenant, après cette frise, deuxième partie. Je vais essayer de répondre à cette question : C’est quoi le véritable scandale dans l’Église par rapport à la pédophilie et à l’homosexualité sacerdotale ?
 

Je pourrais vous dire que ce scandale, c’est… :

1) la pratique homo. En tant que pratique désordonnée excluant la différence des sexes.

2) la pratique pédophile. En dénonçant chez certains prêtres non seulement la double vie et la désobéissance à Dieu, mais également la matière même de l’acte homo ou pédophile. L’impureté, le désordre, l’inhumanité et la violence intrinsèques à ces pratiques.

3) que ces actes soient aggravés par le fait qu’ils soient pratiqués par des hommes d’Église, et qu’ils soient couverts par d’autres hommes d’Église (parfois hauts placés : même le Pape) qui, sans être homos ou pédophiles, cautionnent – par leur silence – leurs collègues prêtres.

Je pourrais vous dire que le scandale réside dans le déni des cas homos concrets parmi les prêtres, de la mafia rose infiltrée au Vatican (et je sais qu’elle existe, que ce n’est pas qu’un fantasme conspirationniste), dans le silence du Pape à ce sujet, sa négligence, son manque de poigne, l’absence ou la médiocrité du contrôle des recrues au séminaire, l’hypocrisie du discours padamalgame (pédémalgam, je dis) qui vise à dissocier complètement homosexualité et pédophilie pour taire et justifier l’une en ne parlant que de l’autre, alors que ce sont deux sœurs (bien distinctes mais liées).
 

Mais le véritable scandale de la pédophilie et de l’homosexualité sacerdotales, ce n’est pas ça.
 

Je vais vous dire. Le scandale, c’est de s’axer sur le péché et non sur le pécheur et encore moins sur celui qui les a tous pardonnés : Jésus. Le véritable scandale par rapport à la pédophilie et à l’homosexualité dans l’Église Catholique, il est double. Il y en a un positif : c’est l’amour de Jésus pour les criminels, les pécheurs y compris non-repentis, et même pour le diable. En dépit du fait que Jésus hait le péché. Et puis il y a un scandale négatif : c’est que vous ne nous accueillez pas, nous personnes homos ou pédophiles. Concrètement, vous ne nous aimez pas. Le véritable scandale, il est là. C’est l’absence d’amour du prochain. C’est la sécheresse de cœur. À l’égard des personnes pédophiles d’une part, à l’égard des personnes homosexuelles d’autre part, et quand ce n’est pas les deux ensemble (car je connais beaucoup de personnes qui se disent homos pour ne pas se dire pédophiles, parce que leurs tendances pédophiles les horrifient. Alors ils rehaussent l’âge des personnes qui les attirent). Avez-vous entendu publiquement dans l’Église que Jésus aimait Nordahl Lelandais (pédophile et homosexuel) ? Que Jésus aimait et accueillait les prêtres homos et pédophiles, et que ceux parmi eux qui sont continents – j’en connais – font d’excellents prêtres ? Avez-vous entendu la Bonne Nouvelle scandaleuse de l’Amour de Jésus pour les pécheurs, les malades, les criminels ? Le véritable scandale de la Croix, ce n’est pas que Jésus ait donné sa vie pour ses amis, pour les victimes et les personnes moralement irréprochables. Il a donné sa vie pour les gens pas aimables, pour nous les criminels, alors même que nous étions encore pécheurs et que nous ne méritions pas son sacrifice, que nous n’étions pas convertis. C’est cet amour scandaleux qui a tué Satan à la Croix.
 

Actuellement, l’objet qui à mes yeux constitue le plus gros scandale jamais dénoncé dans l’Église, c’est la présence et la totale impunité de toute une presse, de tendance identitaire, intégriste, traditionaliste et conservatrice, la seule qui malheureusement parle d’homosexualité un peu en Vérité, qui en ce moment monte au créneau et joue au shérif délateur des (je cite) « scandales homosexualistes » dans l’Église pour pallier le silence ecclésial sur le sujet : je pense à Civitas, au Salon Beige, à Citizen Go, à Riposte Catholique, au site Benoît et moi, au blog de Jeanne Smits, à Islam et Vérité, à Réinformation TV, à Gloria TV, à la chaîne EWTN, à LifeSiteNews, etc. Ces médias ont lancé depuis deux ans une véritable chasse aux sorcières contre ledit « clergé pro-homosexualiste » (le cardinal Schönborn, Mgr Bode, le cardinal Marx, le cardinal Coccopalmerio, le père James Martin, le Pape François qu’ils destituent souvent en « Cardinal Bergoglio »). Ils frétillent dès qu’ils entendent une info sur l’infiltration de – je les cite – l’« Internationale homosexualiste » dans l’Église. Ils sont à l’affût du moindre scandale ou scoop qui va salir l’Église par l’homosexualité et sur lequel ils se gendarmeront hystériquement. Ils partent en croisade contre les « prédateurs homosexuels » (je cite Jeanne Smits) dans le clergé. Ils soutiennent leurs cardinaux anti-LGBT (cardinal Chaput, cardinal Müller, cardinal Sarah, Mgr Carlo Vigano bien sûr, Mgr Lantheaume) pour mieux se déchaîner contre l’inertie du clergé dit progressiste, moderniste, gauchiste, anti-cléricalisme, homosexualiste. Cette Réacosphère, c’est vraiment les pharisiens et les chefs des prêtres de la Bible. Pour eux, l’homophobie n’existe pas. L’homosexualité non plus. Nous, personnes homosexuelles, ne devons pas être écoutées. Et ils ne nous proposent aucune solution heureuse. Quand ils parlent de nous, c’est uniquement pour nous transformer en victimes d’un « lobby LGBT » monstrueux et renforcer leur paranoïa. Même quand tu obéis à l’Église ils ne te regardent pas et ne te soutiennent pas. En revanche, ce sont les premiers, quand tu chutes et que tu ne tiens pas dans la continence, à te désigner publiquement comme un imposteur, indigne de leur confiance. Or la continence est un chemin, comme la sainteté, semé d’embuches ; et un chemin collectif. Un prêtre tradi médiatique, lors de la sortie de mon livre Homo-Bobo-Apo, a fait courir le bruit que j’étais en couple et que j’étais devenu un traître gay friendly uniquement parce que j’y raconte une chute l’année dernière avec un homme dont je suis tombé amoureux. Il m’a même sorti que si j’étais encore homo, c’était par manque de foi en Dieu. Sinon, Dieu m’aurait guéri et ôté cette tendance. Pour lui, c’est inconcevable que l’homosexualité soit un terrain humain d’où puisse émerger la sainteté. Pour lui, les personnes homosexuelles, ça n’existe pas. Au fond, il dirait pareil des personnes handicapées, des personnes atteintes d’une maladie, des personnes présentant des troubles psychiques : elles aussi, elles n’existent pas, n’ont pas assez de foi et ne peuvent être saintes que si elles ne ressentent plus cette fragilité, si elles ne chutent plus. Il ne reste plus grand monde dans son paradis…
 

Les personnes homos, lesbiennes, transgenres, transsexuelles, pédophiles, prostitué(e)s, droguées, séropositives, intersexes, ces catholiques conservateurs s’en moquent. Ils rejettent y compris les personnes homos continentes qui obéissent à l’Église Catholique. J’en sais quelque chose. Là-Haut, ils vont prendre très cher. Tout ça sous prétexte de Vérité et de pureté, sous prétexte de nous libérer d’un danger. Vous remarquerez que, comme par hasard, les membres de cette Réacosphère et leurs médias ne parlent quasiment jamais de Jésus, et encore moins de son amour pour tout Homme. Mais, même si ça les fait ricaner quand on leur parle d’homophobie, ou quand le Pape leur dit qu’ils jouent le jeu de Satan en cherchant à accuser les membres homos du clergé ou en jouant les grands nettoyeurs de l’Église, le Pape François a raison. L’important, c’est la Bonne Nouvelle de l’Amour et de la Justice de Dieu pour toute personne, et en premier lieu les personnes pécheresses, criminelles, pédophiles, homosexuelles, continentes ou encore pratiquantes.
 

LETTRE DE THIBAULT

Je finirai cette chronique par la lecture de l’extrait d’un mail que j’ai reçu il y a une semaine d’un jeune de 19 ans :

« Cher Philippe Ariño, Je vous écris ce message pour vous remercier, car c’est à vous et au Saint-Esprit que je dois ma conversion.

Je vous ai découvert en tombant sur 247 questions à l’intérieur de l’Église catholique. J’ai été d’emblée conquis et j’ai commencé à lire votre dictionnaire des codes homosexuels et votre blogue, et c’est la justesse de votre analyse des codes homosexuels ainsi que la Vérité/Charité de votre traitement de l’homosexualité qui m’a donné la grâce de me convertir. J’ai été confirmé et reçu dans l’Eglise lors du Carême. J’ai également choisi d’être continent, mais je n’ai aucune légitimité à me revendiquer en tant que tel vu la fréquence avec laquelle je pèche et l’énormité de mes péchés.

Je suis votre blogue depuis plus d’un an et je dois dire que vous êtes probablement un des seuls commentateurs courageux et justes. J’admire en particulier l’humanité et le courage de votre traitement de la pédophilie, et je pense bien que vous êtes le seul média catholique qui ne déshumanise pas les personnes pédophiles.

Je vous écris aussi ce message pour vous demander le pardon. Pendant un moment j’ai rejeté votre analyse eschatologique de l’homosexualité et je vous ai pris pour un illuminé/conspirationniste, alors que je n’avais pas pris la peine de lire votre livre. J’ai même eu la lâcheté de vous caricaturer en tant que tel face à mon amie catholique : ‘Oui, j’aime beaucoup Philippe Ariño, et son traitement de l’homosexualité est tellement juste. En revanche, quand il commence à parler des fins dernières et de la Franc-maçonnerie il paraît fou et ridicule.’

J’ai réalisé mon erreur en lisant ‘Homo-Bobo-Apo’ et je fais l’effort maintenant de partager vos billets, mais je regrette amèrement la caricature que je vous ai faite subir. Elle était d’autant plus grave qu’elle était ingrate, car c’est à vous que je dois ma conversion. Je vous demande donc de me pardonner.

Suite à ce témoignage qui n’a pas j’espère été trop narcissique, j’aimerais aussi proposer mon aide (modeste). J’ai remarqué tout à l’heure que vous avez publié votre premier billet en anglais et je salue votre initiative. Le monde anglo-saxon a besoin de vos analyses. Je suis malheureusement incapable de traduire vos livres ou votre dictionnaire sans trahir la justesse de vos propos, mais je peux traduire vos billets ou relire ceux que vous avez écrit en anglais.

Merci et pardon, Philippe. Que la paix du Christ soit avec vous.

Thibault. »

Émission Radio Courtoisie du 17 novembre 2018 sur la Syrie et sur la pédophilie sacerdotale


 

Dans son émission Le Libre Journal de la Nouvelle France du 17 novembre 2018, sur Radio Courtoisie, la journaliste Anne-Laure Maleyre a reçu en première partie l’essayiste François Belliot (auteur de La Guerre en Syrie : Quand médias et politiques instrumentalisent les massacres); en seconde partie (à partir de 1h26), l’essayiste Philippe Ariño (auteur de Homo-Bobo-Apo) pour une chronique sur les scandales actuels de pédophilie et d’homosexualité dans le clergé catholique (cette chronique, pour une fois, est consultable par écrit), Gérard Brazon (de Riposte Laïque) pour une chronique sur le danger islamique, le chroniqueur international François (spécialiste de la Pologne et du Kazakhstan) pour une chronique sur la Biélorussie.
 
 

N.B. de Philippe Ariño : À la réécoute, ce qui est assez hallucinant, c’est la censure qui sévit dans cette radio : les programmateurs ont coupé au montage ce que j’ai dit sur l’Islam, à la 2h37’45. Je disais « Sans tomber dans un relativisme schizo qui dissocierait Islam modéré et Islam fondamentaliste – alors qu’il n’y a pas de distinction fondamentale entre eux, puisqu’il n’y a pas d’Islam modéré… ». En fait, ils se targuent de dire tout haut ce que les médias mainstream cacheraient. Mais dès qu’il faut un peu de courage pour nommer les choses, pour parler de l’Islam, là, ils prennent leurs jambes à leur cou et se défaussent.

Guillaume Bernard ne se comporte pas en catholique (Michel Janva, encore moins)


 

Voyez quelles personnes pseudo « catholiques » nous représentent aujourd’hui dans les médias : Guillaume Bernard, votant Front National (même s’il s’en écarte et le conspue maintenant, à l’instar de tous les votants FN), partisan de la peine de mort pour les criminels. Je le cite, à la 12’26 : « Je suis parfaitement d’accord avec vous. Je pense qu’un prêtre pédophile, il faudrait le pendre. » (C’est du Florence Foresti – « Vous serez tous peeendus !! » sauf que là, c’est dit sérieusement). C’est une honte de tenir des propos pareils. De même que ce fut une honte que le père Pierre-Hervé Grosjean dise publiquement que ses collègues prêtres pédophiles étaient des (je cite) « salopards ». Ces catholiques en carton n’ont pas compris que l’amour du Christ va jusqu’à l’amour des ennemis. Que cela leur plaise ou non, les personnes pédophiles (et j’en connais pas mal) sont appelées à la sainteté, et sont parfois saintes (quand elles n’actualisent pas leur tendance, ou bien quand elles l’ont actée mais qu’elles s’en sont repenties). Ce n’est absolument pas catholique de la part de ces porte-parole chrétiens de jouer les justiciers-nettoyeurs sans concession, voire même les meurtriers, aux yeux du monde, pour d’une part faire bonne figure et d’autre part se désolidariser de l’Église et de ses pasteurs. Honte sur eux. Ils n’imitent pas le Christ, qui Lui est allé jusqu’à la Croix, non pas seulement pour les personnes qui le méritaient, mais surtout (et c’est pour cela que la Croix est un scandale, un geste fou) pour les personnes qui ne le méritaient pas (les criminels, les personnes pédophiles, les terroristes, les violeurs, et même le diable). Par ailleurs, Guillaume Bernard fait partie de cette école de pensée (la même que Jeanne Smits, Jean-Marie Le Méné ou encore Martial Bild) qui se plante de priorité, au nom d’un purisme de la vérité, en soutenant à tort que l’avortement est le problème de fond du transhumanisme, sans penser une seconde que c’est l’homosexualité qui est ce problème de fond (jamais vous n’obtiendrez de mobilisation massive des catholiques sur l’avortement, comme vous l’avez eue sur l’homosexualité).
 

 

Abstraction faite du discours haineux et anticlérical d’Alice Coffin (qui appelle carrément à ce que les catholiques ne soient plus invités sur les plateaux télé ni écoutés : belle illustration de l’ouverture des « tolérants » auto-proclamés…), admirez également la bêtise homophobe et misogyne d’un journaliste tel que Michel Janva, qui va d’emblée réduire une personne à son attirance homosexuelle, et associer, par pure lesbophobie, la femme voire « la » lesbienne, à l’hystérie. Psychiatrisation couplée à une diabolisation/spiritualisation, de l’homosexualité. Pauvre homme. Quand je pense qu’il lit mon blog et se permet de me citer sur le Salon Lège, ça m’écoeure. Dans le genre spécialiste des raccourcis et des points Godwin, on n’a pas trouvé mieux depuis Jeanne Smits.
 

Le Pédémalgam fait fureur au sein de l’Église


 

C’est génial. Je sors de la confession (merci Seigneur, au passage, pour ce cadeau, cette libération). J’ai fait allusion, à la fin, à la situation houleuse que l’Église vit en ce moment, en lien avec l’homosexualité. Et là, le prêtre ne m’a pas laissé finir ma phrase et a fiévreusement sorti son joker « Padamalgam » entre pédophilie et homosexualité (« Attention, la pédophilie n’a rien à voir avec l’homosexualité ! »), sous prétexte qu’effectivement il s’agit de deux réalités bien différentes… mais qui, dans le cadre des persécutions anti-chrétiennes et anti-cléricales, dans la logique de croyance de nos contemporains, et parfois même dans les faits, sont fortement corrélées. C’est dingue comme beaucoup de prêtres actuels, soucieux de paraître ouverts et miséricordieux, nuancés et fins connaisseurs des sujets de morale sexuelle, soucieux de ne pas être taxés d’ « homophobes », soucieux de nous accueillir et de ne pas nous juger (et ça, c’est une bonne raison, en plus), vont tomber dans le panneau du déni de la réalité (on n’a même plus le droit de parler d’homosexualité et de ce qui se passe dans l’Église, maintenant), dans le panneau du silence sur la Vérité, dans le panneau de la relativisation de la pratique homosexuelle et de l’encouragement tacite. Ça les arrange que l’Odieuse Hydre « Pédophilie » prenne toute la place sur le banc des accusés : ça permet de couvrir/innocenter l’homosexualité, de ne pas nommer les autres problèmes à l’intérieur de l’Église, ça détourne les regards sur les vrais sujets, et ça impose une censure qui a l’air humble et miséricordieuse. Parler d’homosexualité n’a jamais été aussi dangereux, aussi bien à l’extérieur de l’Église qu’à l’intérieur. Car gare au méchant PÉDÉMALGAM !! Le gros problème, c’est que sur ce sujet-là, si nous nous taisons, les curés progressistes ainsi que les curés conservateurs se feront – et se font déjà – une joie de s’exprimer (mal) à notre place.

La situation est réellement chaotique / La situación es realmente caótica

La situation est réellement chaotique
 

 

Pendant que les cardinaux progressistes ou modérés refusent de voir la priorité de l’homosexualité dans les débats d’Église et dans le monde, et de nommer les vraies urgences (l’homosexualité mériterait à elle seule un Synode, à la place de tous les Synodes-bidon sur « la Vie », « la sainteté », « l’écologie », « la famille », « la vocation », « la sainteté », « les jeunes », « la vie consacrée », etc.), les seuls cardinaux à deviner la priorité de l’homosexualité sont les mauvais (cardinal Napier, cardinal Sarah, le cardinal Morlino, etc.) : ils la traitent mal, arrivent en shérifs, en justiciers, en grands nettoyeurs, en éradicateurs de « fléau », de « lobby gay », de « mafia rose infiltrée parmi eux ». Et ils sont relayés par une presse catholique traditionaliste réactionnaire, composée de mouchards paranoïaques et de journalistes malveillants (Jeanne Smits, Réinformation TV, Salon Beige, Riposte Catholique, etc.). Le danger est vu, mais mal dénoncé, et sans proposition heureuse de résolution : l’intuition n’est pas l’intelligence… et la délation encore moins. Dans les deux cas, progressistes comme conservateurs, il n’y a aucun traitement de l’homosexualité, aucune considération des personnes homos, aucune vision de la primauté joyeuse de l’apostolat par l’homosexualité continente, aucune Bonne Nouvelle annoncée. La primauté de l’homosexualité est vue par le mauvais camp. Les seuls qui osent traiter ouvertement d’homosexualité publiquement sont les pires clercs qu’on pouvait imaginer puisque c’est la Brigade des mœurs, moraliste, anti-Pape François, et homophobe. La situation est réellement chaotique.
 

 

La situación es realmente caótica
 

Mientras que los cardenales progresistas o moderados se niegan a ver la prioridad de la homosexualidad en los debates de Iglesia y en el mundo (véanse mi libro Homosexualidad : la Prioridad negada), y a nombrar las verdaderas urgencias (la homosexualidad merecería por sí misma un Sínodo entero, en lugar de todos los Sínodos baratos dedicados a la « Vida », « santidad », « ecología », « Familia », « vocación », « santidad », « juventud », « vida consagrada », etc.), los únicos cardenales en adivinar la prioridad de la homosexualidad son los malos (el cardenal Napier, el cardenal Sarah, el cardenal Morlino, etc.) : la tratan mal, llegan como sheriffes, justicieros, grandes limpiadores, erradicadores de una « plaga », de un « lobby gay », de una « mafia rosa infiltrada entre ellos ». Son apoyados por una prensa católica tradicionalista reaccionaria, compuesta por periodistas soplones, paranoicos y malintencionados (Aciprensa, Actuall, Religión y Libertad, InfoCatólica , etc.). Se identifica el peligro, pero está mal denunciado, sin una propuesta feliz de resolución : la intuición no es la inteligencia… y la delación, aún menos. En ambos lados, progresistas como conservadores, no hay tratamiento de la homosexualidad, ni consideración de las personas homosexuales, no hay ninguna visión de la primacía alegre del apostolado de la homosexualidad continente, no se proclama la Buena Nueva. La primacía de la homosexualidad es vista por el bando malo. Los únicos que se atreven a hablar públicamente de homosexualidad son los peores clérigos que podíamos imaginar, ya que es la Brigada antivicios, moralista, anti-Papa Francisco, y homófoba. La situación es realmente caótica.