Deux femmes violées un soir de Mardi Gras, ça fait un peu beaucoup, nan?


 

Je ne suis vraiment pas fou. Même si je suis le seul à parler. Depuis mon retour de Belgique, des amis m’ont invité à voir 1) la pièce Harlem Quartet de James Baldwin à Vitry-sur-Seine hier soir (mêlant le sujet racialiste et la thématique homosexuelle); 2) puis ce matin le film « Call me by your name » (un pur navet avec plein de références satanistes). Et j’étais allé voir également le film « La Forme de l’eau » de Guillermo del Toro. Eh bien dans 2 de ces 3 productions, j’ai retrouvé un code hyper rare de mon Dictionnaire des Codes homos qui ressemble à une blague : le code « Femme vierge se faisant violer un soir de carnaval ou d’été à l’orée d’un bois ».
 

Effectivement, dans Harlem Quartet, Julia est la fille-à-pédés, violée par son père, et qui devient mannequin un soir de carnaval : « Pour Mardi gras, des gens m’ont photographiée, ici, à la Nouvelle-Orléans. J’ai rien compris. Et je suis ici. […] À chaque fois que je me mettais à dormir, je faisais des rêves horribles. » Et dans « La Forme de l’eau », Giles, le personnage homo, vivant avec une voisine muette, Elisa, qui fait l’amour avec une bête-extraterrestre, habite au-dessus d’un cinéma, l’Orphéus, qui diffusant un film intitulé « Mardi Gras, la descente aux enfers ».
 

Donc non, je ne rêve pas.