Homosexualité : levier d’autorité (toujours pas identifié)

 

Aussi incroyable que ça puisse paraître, ce qui en France a mis les gens dans la rue en 2013, y compris très inconsciemment, c’est uniquement l’homosexualité. Ce n’est même pas le mariage, ni un métaphorique « éveil des consciences », ni la famille, ni la défense de « la Vie », ni la résistance à l’État, ni l’enfant, ni la menace du transhumanisme, ni l’émergence d’une contre-culture. Les Marches Pour la Vie n’ont aucune commune mesure avec la Manif Pour Tous (ni même les manifs Génération Anti-PaCS) pas plus qu’avec les manifs #NoGPA et anti-Gender. L’homosexualité, c’est puissant. Ceci est un constat : pas une défense ni une justification de cette primauté et importance démesurée du sujet. Même dans le combat contre l’euthanasie, la personnalité à laquelle on nous confronte sur tous les plateaux-télé, c’est Jean-Luc Romero, homosexuel ! Malheureusement, à cause de l’aveuglement et l’orgueil des porte-parole LMPT, dans notre propre camp, le ressort de l’homosexualité n’a toujours pas été identifié. Quand je vois comment l’origine du décrochage populaire vis-à-vis de notre mouvement donne lieu à une masturbation intellectuelle improductive et s’éloigne de la bipolarité hétérosexualité-homosexualité (cette bipolarité étant pourtant la seule clé, le SEUL moyen de rejoindre la mentalité populaire, l’affectivité de nos contemporains, la réalité intentionnelle, le chemin du cœur sur lequel repose l’idéologie libertaire égalitariste et progressiste actuelle), je me dis que l’Espérance volontariste défendue par nos intellectuels est une boussole en carton, une lâcheté supplémentaire et inconsciente. Nous nous enfonçons. Et nos porte-parole n’écoutent toujours pas le Peuple.