J’ai failli être espion pour SODOMA de Frédéric Martel


 

J’avance bien dans ma lecture de SODOMA de Frédéric Martel (décrivant l’homosexualité d’une soi-disant majorité des chefs de l’Église Catholique). Jusque-là, j’y vois trois bonnes nouvelles :
 

– D’une part, la chance que j’ai eue d’échapper de justesse aux prémisses de cette Inquisition qu’est devenu ce livre. À l’époque où l’obséquieux Frédéric Martel (l’adjectif le résume bien) commençait son enquête, il voulait faire de moi son « researcher » (comme il les surnomme lui-même) pour l’Espagne ou l’Amérique Latine, à savoir son enquêteur. Nous nous étions rencontrés en 2007 et il recherchait déjà des espions, des sbires-mouchards qui pourraient soutirer des infos aux prélats du Monde entier. Je suis parti de Non-Fiction juste avant le massacre.
 

– D’autre part, ce livre paranoïaque composé de commérages basés sur un fond de réalité mâche une partie de mon travail sur l’homosexualité à l’intérieur du Vatican et sur le positionnement du Pape François par rapport à l’homosexualité. Ce sera parfait pour donner la température de l’Église Catholique lors du tournage « Homosexualité » qui se déroulera prochainement à Lourdes.
 

– Enfin, la dernière bonne nouvelle, c’est que la sainte Vierge Marie fait super bien les choses : quand je lis SODOMA, j’identifie que les pays sur lesquels s’est appesanti spécialement Frédéric Martel (Colombie, Mexique, Italie) correspondent exactement aux nationalités des intervenants du tournage lourdais… alors que nous ne l’avons pas du tout fait exprès. Ça, c’est juste énorme! Quelle délicatesse. Nous sommes marialement guidés, c’est évident.
 

Je poursuis ma lecture…