L’arc-en-ciel est dans l’école (« Ceci n’est pas un film de cow-boys » dans les collèges)

Appel à toutes les voitures : l’arc-en-ciel est dans l’école, je répète, l’arc-en-ciel est dans l’école.
 

 

J’apprends à l’instant que le court-métrage « Ce n’est pas une histoire de cow-boys » va être proposé prochainement à plusieurs collèges. Je n’aurai pas le temps d’en faire une critique (contrairement à ce que j’ai pu fournir pour les films « Au premier regard » ou encore « Pride » ). Mais bon, c’est la même recette. La thématique homosexuelle est justifiée et diluée dans ces films de propagande parce qu’elle est couplée à un thème dramatique suscitant la compassion (le handicap, la discrimination raciale, la pauvreté, un accident, un conflit armé, une intolérance religieuse, etc.). « Ce n’est pas un film de cow-boys » de Benjamin Parent, en utilisant les jeunes des cités, surfe sur la même vague démago et le même chantage affectif que les récents films « La Vie d’Adèle » d’Abdellatif Kechiche, « Métamorphoses » de Christophe Honoré, ou « Bande de filles » de Céline Sciamma (qui sort aujourd’hui en salles), avec toujours la classique confusion de la thématique homosexuelle avec celle du racisme, de l’immigration, de la jeunesse « artistique », et de la misère économique/culturelle, pour faire passer la première comme une lettre à la Poste. Amalgame classique entre différence des sexes (souplement intangible) et différence des espaces (sans cesse changeante). Malhonnêteté et mensonge, en plus d’une exploitation des plus pauvres (qui, dans la réalité, ne justifient absolument pas l’homosexualité), et d’un racisme positif (« Puisque je t’ai dit que t’étais FORT ! Félicitations, putain ! T’es ouvert et tolérant et gay friendly, et tu fermes ta gueule, compris ?! » : cf. le compliment agressif et autoritaire de l’extrait Youtube ci-dessus).