L’argument homophobe de l’«homophobie intériorisée»

Quand les personnes homosexuelles pratiquantes cherchent à s’attaquer entre elles et à exercer leur homophobie (inhérente à leur pratique du désir homo, et traduisant une haine d’elles-mêmes) sans que ça se voie, elles usent en général d’une violence masquée dans le cas où l’homosexualité de leur victime n’est pas connue publiquement (cette violence s’exercera alors dans des sphères où l’anonymat est roi : internet, lieux de drague, boîtes, saunas, lieux de transit, cercles de prostitution, etc.) et d’une violence ouverte (condamnation en place publique, procès pour « homophobie intériorisée ») dans le cas où l’homosexualité de leur victime est connue médiatiquement. Pour attaquer une personne de leur propre camp, elles soutiennent qu’elle souffre d’« homophobie intériorisée », sans voir que ce même jugement est chez elles l’expression d’une homophobie extériorisée, d’une haine d’elles-mêmes projetée sur leurs semblables d’orientation sexuelle.

 

Elles parlent d’homophobie intériorisée précisément au moment où elles s’apprêtent à exercer une homophobie extériorisée sur une personnalité homosexuelle déclarée. C’est fascinant.