Le problème avec l’homosexualité, c’est qu’il ne suffit pas d’« en parler », justement!

EN PARLER dans le diocèse de Lyon

EN PARLER dans le diocèse de Lyon


 

En ce moment fleurissent, dans l’Église catholique et dans les mouvements protestants, des groupes de parole et d’accompagnement autour de l’homosexualité. Ils sont très centrés sur le témoignage personnel, la parole, l’expression (« Faut que ça sorte, ça fait de toute façon du bien après les Manifs Pour Tous… »), l’oralité en tant que bien en soi. Comme s’il suffisait de prononcer le mot « homosexualité » pour que magiquement les problèmes se résolvent. Comme si on en parlait forcément bien parce qu’on en parle. Ces groupes, aussi bien intentionnés soient-ils, risquent, si la parole n’a pas d’horizon précis (la continence), de faire du moyen le but, autrement dit de faire de la parole le but. Et là, bonjour la parlote émotionnelle, l’épanchement complaisant, l’infantilisation, l’exploitation des souffrances des personnes homosexuelles, l’introspection nombriliste (« ma petite souffrance, mon petit couple, ma petite homosexualité, ma douloureuse appartenance à ma pratique homo et à ma pratique catho », etc.) le narcissisme déguisé (qui guette parfois même les réunions Courage où on « se raconte », sans fruits et sans avancées vers la Vérité), la psychologie spirituelle de bazar, le sur-place !
 

Association Oser en parler de Philippe Auzenet (protestant)

Association Oser en parler de Philippe Auzenet (protestant)


 

Rien ne sert de s’illusionner, y compris dans l’Église. Concernant l’homosexualité, il ne suffit pas d’« en parler ». Il faut la condamner – en tant que fausse identité, faux amour et pratique violente/insatisfaisante – sans pour autant condamner les personnes.
 

Le mouvement SE PARLER du diocèse de Créteil

Le mouvement SE PARLER du diocèse de Créteil