Le « problème » que je suis

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Je me rends compte que je suis publiquement très marqué et que ma personne « pose problème » (ou au contraire à énormément de poids et fait beaucoup de bien, à condition que ce marquage soit assumé), aussi bien à l’extérieur de l’Église qu’à l’intérieur, car ma vie condense trois réalités qui sont cruciales – et parfois douloureuses – pour l’être humain : la foi / l’homosexualité / la virginité. Si, dans un ou plusieurs de ces trois domaines, les personnes ne sont pas au clair ni réconciliées, elles ont peur de moi, de mon message et ne m’intègrent pas dans leurs groupes ou dans leurs conférences. Elles s’arrangent pour me faire passer pour un fondamentaliste religieux, un militant LGBT caché, un obsédé de la continence. Ce que je ne suis pas. Mais oui, je porte trois piliers très forts. Ça effraie et ça enthousiasme.