L’impuissance sexuelle masculine comme fréquente base de croyance en l’homosexualité

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Allez, les pieds dans le plat ! J’ai envie de soulever une piste d’homosexualité qui me paraît tout à fait plausible et répandue chez moi et mes amis homosexuels, et qui est pourtant très mal connue, négligée, rarement explorée, parce qu’elle est ultra intime, inconsciente, honteuse et qu’elle peut constituer une limite physique presque objective dans certains cas : l’impuissance sexuelle (en gros, la fameuse « panne » ou la peur de la panne, qui risque davantage d’impacter les hommes que les femmes homosexuels d’ailleurs – car la peur d’une femme lesbienne risque peu de remettre en cause la faisabilité d’un coït et d’un couple femme-homme… alors que celle de l’homme, si. C’est la raison pour laquelle, à mon avis, il y a numériquement beaucoup plus d’hommes qui se disent définitivement homos que de femmes). J’ai rencontré (et je peux largement me mettre dans le lot !) un nombre suffisamment important d’amis ou d’ex-amants qui, par fort complexe corporel, ou bien parce qu’ils avaient un problème physique en lien avec leur appareil génital (phimosis, éjaculation précoce, problèmes d’érection, peur de ne pas assurer au lit ou bien au contraire de « trop assurer » et de faire mal à la femme en la pénétrant, etc.) pour oser en parler. Bien évidemment, un phimosis, par exemple (= le fait que le prépuce se décalotte mal) n’est pas, à lui seul, la cause d’un sentiment d’homosexualité ; et une opération chirurgicale ne dissipera pas forcément cette peur de la différence des sexes et de soi-même qu’est l’homosexualité. Mais il est intéressant de comprendre le fort lien qui existe entre (sentiment d’)impuissance sexuelle et désir homosexuel. Car il existe. Et parfois, cette prise de conscience pourrait éviter bien des angoisses, bien des mal-entendus, et de démasquer beaucoup de fausses homosexualités.