« Moi, moche et méchant 2 » : le dessin animé hétérosexuel pourtant totalement homosexuel

Depuis le temps que je vous dis que l’hétérosexualité est une homosexualité cachée ! On en trouve un parfait exemple dans le film « Moi, moche et méchant 2 » (« Despicable me 2 », 2013) diffusé hier soir sur TF1, dessin animé soi-disant pour enfants, et qui promeut de manière presque ouverte l’homosexualité à travers une intrigue apparemment hétérosexuelle puisque l’idylle entre Gru, le plus grand méchant de la planète, et la très luciférienne rousse Lucy nous est racontée. Je ne veux pas vous affoler, mais je préviens les catholiques qui méprisent mes études et pensent que mon discours sur l’homosexualité est trop prématuré pour leurs ados de 15 ans : leurs petites têtes blondes en entendent déjà parler dès l’âge de 4 ans… Les parents se font rouler dans la farine, mais par orgueil et aveuglement, refusent de l’admettre.
 

Comment ça, j’exagère ? J’ai listé les messages pro-homosexualité et anti-différence-des-sexes dont « Moi, moche et méchant 2 » est truffé.
 

 

En effet, à un moment, la jeune Margo écrit amoureusement des textos sur son téléphone portable. Et son « papa », Gru, voit d’un mauvais œil son rapprochement avec un ou une certain(e) Camille dont il ignore le sexe : « C’est un nom de fille ou un nom de garçon ? » Elle lui répond : « Ça change quoi ? »… se faisant ainsi la promotrice de l’amour bisexuel/asexué/lesbien.
 

 

Ensuite, Gru, le héros central du film, censé incarner la figure de l’homme masculin mal dégrossie et du père, est sans arrêt travesti, féminisé voire homosexualisé. Il est habillé en femme au moins à cinq reprises (en particulier quand il se déguise en fée pour un goûter d’anniversaire). Et les femmes qui l’entourent passent leur temps à le travestir : Lucy lui offre son rouge-à-lèvres (« Oh… Il me copie ! ») et voit des hallucinations dans lesquelles elle transpose le visage de Gru sur tous les corps féminins qui l’entourent (l’hôtesse de l’air, les femmes dans l’avion ou dans les revues qu’elle lit) ; la petite Agnès, pour refouler les assauts de l’intrusive voisine Jilian qui sonne à la porte de la maison, invente à son « père » une occupation bien peu masculine (« Où est Gru ? » demande Jilian ; « Il se met du rouge-à-lèvres. » répond la petite).
 

 

Gru est clairement désigné comme célibataire endurci et comme un homme transgenre, voire gay. Il est d’ailleurs démontré par un flash-back que sa « peur maladive des femmes » remonte à son enfance, à la cour d’école. Sans compter qu’il est entouré d’innombrables « Minions », des petites créatures jaunes gesticulant de tous côtés et parlant avec un langage incompréhensible, qui ne brillent pas par leur virilité : je rappelle qu’historiquement, les mignons étaient les favoris des rois qui pouvaient satisfaire leurs appétits (homo-)sexuels : « C’est un de mes minions. » (Gru). À noter également que les Minions de Gru sont des bonhommes asexués, et que ceux qui sont féminisés sont par conséquent transformés en costume travesti. De plus, Gru connaît des étreintes peu amicales avec les hommes de son entourage : Eduardo le serre comme s’il était sa femme (il lui reproche même à la fin de lui avoir fait des infidélités : « On aurait pu dominer le monde ensemble, Gru ! ») ; Gru offre même, à un moment, une rose à un inconnu assis à une table d’un café. Là, désolé, mais c’est sans équivoque !
 

 

Et dans le film « Moi, moche et méchant 2 », comme par hasard, le grand méchant, c’est celui qui représente la masculinité, la virilité : Eduardo, dit « El Macho ». C’est le diabolique machisme soi-disant « mexicain ». Ce dessin animé féministe et pro-Gender transpire la misandrie (la haine des hommes) : Gru se fait dresser, électrocuter puis mettre en coffre par sa future femme Lucy ; le Dr Nefario incarne la traîtrise ; Eduardo est la figure du diable ; et enfin Antonio, le fils d’Eduardo, drague Margo puis la trompe un peu après avec une autre fille. Conclusion : les mecs sont tous des gros nazes et des gros méchants. C’est aussi simpliste que ça. Par exemple, lorsque Agnès se fait larguer par Antonio, elle peste contre lui et contre toute la gente masculine (« Je le déteste, ce garçon ! »)… et le pire, c’est que Gru, son « père », lui répond sérieusement dans la foulée « Oui, ils sont nuls. ». Voilà voilà. Même les hommes fictionnels se désolidarisent maintenant de leurs pairs, et tirent à boulets rouges contre leur propre camp. C’est cela que vous voulez inculquer à vos enfants ?
 

Ce film cible clairement la différence des sexes, soit pour la détruire (par exemple, le jeune Antonio déclare solennellement la fin des limites : « Aujourd’hui, y’a aucune règle ! »), soit pour la présenter comme une option, une variable d’ajustement à l’appréciation personnelle de chacun. Même certaines héroïnes féminines sont des vrais garçons manqués, sont vidées de leur féminité : c’est le cas de la petite Édith. Par ailleurs, ce dessin animé est très pro-mariage-gay puisqu’il met sur le même plan les liens du sang et les liens sentimentaux, en promotionnant la paternité monoparentale, ainsi que l’adoption, et en détruisant le lien d’amour entre les deux parents biologiques des protagonistes du film : les trois filles de Gru ne sont pas les siennes ; on ne connaît pas de femme à Eduardo, et donc pas de parents aimants à Antonio ; Gru dit à sa petite Agnès qu’elle n’a pas besoin d’avoir obligatoirement une maman pour avoir le droit de réciter publiquement un poème d’amour maternelle à l’occasion de la fête des mères de son école (« Tu veux dire : je fais semblant d’avoir une maman à moi ? » demande-t-elle à Gru son père adoptif).
 

 

Le clou du spectacle, ce sont les allusions directes, dans le film, aux codes connus comme faisant partie de la culture homosexuelle internationale : le rainbow flag (je pense à la teinte de couleurs du grand restaurant d’Eduardo, aux serpentins des Minions, aux fils multicolores de la fusée à la fin…), la chanson du mariage clôturant l’histoire (« Y.M.C.A. » des Village People est repris en chœur par tous les Minions sur la piste de danse). Hallucinant. C’est ce qui s’appelle ni plus ni moins un film de propagande LGBT. Et le fait qu’il s’adresse à un public enfantin, donc sans connaissance de l’homosexualité, et qu’il s’avance à priori sans prétentions lisiblement pro-gays, n’y changent rien. L’homosexualité de ce film hétérosexuel est partout.
 

 

N.B. : Et encore… Je ne vous ai même pas offert le relevé des symboles présents dans le film renvoyant directement à la Nouvelle Religion mondiale (l’héliocentrisme : culte technologico-cosmico-naturaliste du Soleil). Mais ce sera pour un autre chapitre, et pour mon futur livre sur Joséphine ange-gardien.