Si vous ne m’aidez pas, en clair, je m’écroule

Je reviens de Lourdes et suis à Paris. Je tombe sur mon relevé de compte bancaire : je n’aurai pas de quoi payer mon loyer du mois prochain. Voilà : ce sont les faits. Alors que je vous promets que je me bouge pour trouver un petit boulot, qui ne donne pas un salaire mirobolant : je n’ai besoin que de 350 euros par mois pour vivre. Ça peut être un simple service ponctuel. Je n’attends même pas de CDI, refuse le RSA, et suis prêt à faire n’importe quelle tâche qui me permette de continuer en parallèle mon activité d’écriture et d’apostolat, car Dieu sait s’il y a des choses à dire actuellement, et que sur certains sujets, je suis le seul à avoir une parole publique. Mais c’est difficile : mon CV fait peur, aussi bien aux athées qu’aux catholiques.
 

Vous connaissez pourtant « mes » talents (mieux dit : les talents qui m’ont été confiés).
 

Vous savez pourquoi j’ai perdu mon travail de professeur d’espagnol : mon opposition au « mariage » homosexuel et ma foi… Et encore, je ne vous dis pas toutes les raisons car j’en ignore la moitié : mais les pressions des associations homos sur mes différents proviseurs, les pressions des inspecteurs et même du ministre de l’Éducation Nationale, suffiraient à vous convaincre.
 

Vous savez également que je ne suis soutenu ni des gays-friendly, ni des catholiques (à qui l’homosexualité fait peur, et qui me regardent de loin, sans imaginer ma situation matérielle actuelle, sans réaliser qu’ils ne m’aident pas concrètement).
 

Vous savez aussi tout le travail (non salarié) que je fournis (depuis septembre 2012, je ne ménage pas ma peine), travail d’autant plus utile que l’homosexualité est l’alibi affectif principal (et invisible) de toutes les lois transhumanistes qui en ce moment occupent les États Généraux de bio-éthique : la recherche sur l’embryon, le diagnostic prénatal, les thérapies géniques germinale, le don d’organes, les Big Data, l’Intelligence Artificielle, la PMA, le don de gamètes, la GPA, l’euthanasie… toutes ces lois sont approuvées au nom de « l’amour » et de l’accréditation sociale que le « couple » homo serait de l’amour ; d’ailleurs, tous les défenseurs de ces pratiques sont pro-gays. Les gens d’Église auraient donc bien besoin de moi, mais ils nient l’importance de l’homosexualité et de mon analyse. Certains, même à la tête de la Curie, sont des francs-maçons qui s’ignorent, à commencer par Mgr Aupetit, archevêque de Paris, qui dénonce les conséquences dont il chérit les causes, et qui tient un discours top maçonnique : le but affiché de la FM est l’amélioration, et le lexique de la FM est celui de la lumière, de l’architecture et de l’humanisme intégral… et on retrouve exactement cela mot pour mot dans les propos de l’archevêque : « Édifier un monde meilleur qui ne soit pas le ‘meilleur des mondes’ ».
 

Quant à trouver un travail de journaliste dans les médias catholiques, tous corrompus (je n’exagère même pas) à la Franc-Maçonnerie et à l’homophobie gay friendly, cela semble plus que compromis pour moi.
 

À moins d’un coup de pouce de la Providence, ou une offre d’emploi de dernière minute, je n’ai donc pas d’autre recours que de vous appeler à l’aide. Sur le site « Gens de Confiance », je cherche depuis un mois. Mais soit on ne me répond pas, soit il n’y a rien qui corresponde à mon profil. Si vous voulez que je reste à Paris (revenir habiter chez mon père à Cholet serait la dernière solution), si vous voulez que je continue à écrire, si vous connaissez quelqu’un qui cherche un employé manutentionnaire pour une tâche ponctuelle, merci de vous signaler en message privé. Soyez bénis.

 

Philippe Ariño
 

 

P.S. : Et qu’on ne me fasse pas croire, après ça, que les gens d’Église accueillent les personnes homosexuelles, et nous encouragent à vivre la continence ! Je ne les croirai pas.