Archives par mot-clé : bobo

Le Bobo Catho croit qu’il FAIT le Christ

bobos-cathos-construction
 

Le Bobo Catho (cf. code n°38 des Bobos en Vérité) considère qu’il construit le Christ de ses propres mains, qu’il Le restaure, qu’il le relooke, qu’il doit Le rendre plus médiatique pour mieux Le diffuser (exemple : les dernières images du clip « Changer de vie » de Grégory Turpin ; le prochain Congrès Mission). Ça part d’une bonne intention, mais en réalité, c’est une totale inversion des valeurs, du rapport à Dieu, et une corruption au monde franc-maçon (fondé sur l’agir, la solidarité et la construction/reconstruction).
 
capture-decran-2016-09-08-a-09-35-52
 

Par ailleurs, le Bobo Catho ne défend pas Jésus mais le transforme en « racines » (que ce soit les Alains Soral et Escada ou Jean-Frédéric Poisson) et cela est dramatique. Il pense à l’utilité et non à la Vérité. Ceci explique pourquoi Famille Chrétienne se met à défendre François Fillon et « Sens Commun », par exemple, et que La Manif Pour Tous, en dépit du bon sens, continue à ne pas parler de la base – la bipolarité homosexualité-hétérosexualité – sur laquelle reposent toutes les lois qu’elle dénonce.
 

À cause du mépris des catholiques pour les mots (« hétérosexualité », « homosexualité », « homophobie », « bobo », « Jésus », « catholique »…) qu’ils devraient pourtant étudier et aimer, à cause de leur endurcissement et de leur refus de regarder leurs bobos en face justement (pour jouer les fiers), on se retrouve dans une grande confusion qui s’annonce mortelle et inévitable.

Deux exemples de boboïsme « catho »

Vous vouliez d’un exemple de dérive bobo catho du féminisme (dont je parle au code n°39 de mon livre Les Bobos en Vérité)? En voici un parfait, avec « l’alter-féminisme ». Sur le modèle des bobos lyonnais « altercathos ». Or le vrai féminisme, c’est à l’École de la Vierge Marie. Et Point barre.
 
Capture d’écran 2016-09-03 à 10.11.18

 

Vous vouliez d’un exemple de dérive « catho » de l’Humanisme intégral (cette crispation autour d’évidences de vérité, mais déchristianisée : le Christ remplacé par ses « valeurs »)? En voici également un parfait, que j’ai lu ce matin sur Twitter. L’exemple d’intentions de prière à la sauce « Écologie intégrale » ou « Sens Commun ».
 
Capture d’écran 2016-09-03 à 10.11.35

Régalez-vous. L’Église va super bien.

Luminessences, le spectacle luciférien du Palais des Papes d’Avignon

Luminessences 0

Le travestissement lumineux des lieux catholiques pour les « christianiser » avant de les « paganiser » complètement

 

Dimanche soir, je me trouvais à Avignon avec quatre amis pour assister à un spectacle sons et lumières au Palais des Papes intitulé Les Luminessences (… aux huiles essentielles lol). Il se joue du 10 août au 2 octobre, tous les soirs. Il s’agit d’une création de Bruno Seillier, qui s’était déjà illustré dans La Nuit des Invalides par la technique du vidéo maping pour faire revivre à travers la technologie 3D l’histoire culturelle et spirituelle d’un lieu mythique du patrimoine religieux/architectural français. C’est très à la mode en ce moment, ces mises en scène revival « archéologico-futuristes » grandeur nature… ou plutôt « réalité augmentée » (hier la Cinéscénie du Puy du Fou et les spectacles de Robert Hossein, aujourd’hui Génération De Gaulle en région parisienne, Geneva Lux à Genève, La Fête des Lumières à Lyon, etc.). Ça semble même anodin autant que magique et « transportant », ces « voyages » dans le temps qu’elles nous proposent.
 
Luminessences 3
 

Par les lumières, les vidéos, la musique et une voix-off, la Cour d’Honneur avignonnaise où ont séjourné des Papes, s’animent et retracent l’épopée du christianisme en France et en Europe. Ces shows envahissent d’ailleurs les hauts lieux du catholicisme mondial (de la cathédrale de Rouen, de Laon, de Chartres, d’Amiens… jusqu’au Vatican, avec Fiat Lux) pour au départ feindre l’hommage (hommage au Pape, aux « Temps des cathédrales », au « patrimoine culturel religieux », à la prouesse architecturale de l’art sacré, à la « chrétienté », à une « foi millénaire »… mais jamais à Jésus Fils de Dieu, comme par hasard !), pour « christianiser » esthétiquement un ancien lieu de culte, puis finalement le « décatholiciser » et y crucifier symboliquement le Christ après l’avoir vaguement mentionné et mis sous les feux des projecteurs comme un être spirituel du passé, jadis vénéré et exceptionnellement sorti de son placard. Fête des Rameaux puis neutralisation. On s’y attendait. Mais ça arrive quand même vite, cette invasion de l’ange de lumière.
 
 

Boboland antéchristique, maçonnique et luciférien

 

N’en déplaisent aux catholiques actuels qui se boboïsent de plus en plus, donc qui mettent leur cerveau au repos simplement parce qu’ils se disent « transportés » par une « Beauté » technique (« La Beauté sauvera le monde » répètent-ils comme des perroquets : deux au moins de mes amis qui m’accompagnaient à Luminessences n’avaient pour seul avis conclusif du spectacle que la phrase « J’ai été transporté »… et pourtant ce ne sont pas les derniers des cons !), simplement parce qu’ils voient leur Roi nommé, leurs images d’Épinal pieuses défiler, et qu’ils entendent cités quelques extraits de la Bible, Luminessences, que je vous conseille d’aller voir, n’est pas un spectacle catholique. C’est un spectacle qui, comme toutes les cinéscénies orchestrées par les « catholiques identitaires » ou les « païens chrétiens », par les metteurs en scène de culture catho mais pas catholiques pratiquants, et par les bobos anars d’extrême droite (cf. les codes n°38 et n°39 dans mon livre Les Bobos en Vérité), transforme le Christ en Super-Héros vêtu de l’habit de lumière, le catholicisme en « chrétienté » (spécialité Civitas !) et en militance politique ou culturelle clinquante : « Avignon, Centre de la chrétienté » (la voix-off) Mais finalement, de telles prouesses scénographiques sont un hymne à la désincarnation de Dieu en Jésus. Des phrases tirées de Luminessences, que j’ai entendues textuellement, le prouvent : « Elle est cette flammèche immatérielle qui brûle encore ces murs. », « lignée spirituelle impalpable », « Âme », etc. Jésus est enfermé dans une salle (« la Salle de Jésus »), comme une pièce parmi d’autres du château néo-cathare où logent à présent des Olivier Py. C’est sidérant.
 
luminessences 1
 

L’Incarnation divine (l’action concrète de l’Esprit Saint en la virginité de Marie, la Présence Eucharistique, l’identité de Fils de Dieu couronnant Jésus et l’Humanité d’aujourd’hui, les sacrements, etc.) est complètement occultée dans Luminessences. Puisque « l’essence » des choses est cette fois attribuée à la « Lumière », à l’« Esprit », et au mot « Essence » même ! Tous ces concepts poético-spirituels Nature & Découvertes, à mi-chemin entre le catholicisme et le paganisme holistique, y sont : « La Vérité des lieux » ; « Dans les hauteurs, l’Esprit. » ; etc. On a tous les mots qui font bien et qui font plaisir aux oreilles des croyants, mais aucun qui n’annonce la Croix et la Résurrection de Jésus Fils de Dieu.
 
 

Les Papes plutôt que Jésus-Christ Fils de Dieu

Luminessences 2
 

Dans Luminessences, la Papauté est fragmentée pour en faire perdre l’unité en Christ et en Pierre : « Dites plutôt LES Papes en leur Palais d’Avignon » nous lance l’obséquieuse Voix-off. L’Église catholique n’est pas représentée comme le Christ en personne mais comme une immense machinerie, un appareil d’État aux œuvres et mécanismes certes impressionnants, élaborés et honorables, mais mécanisés autant que désincarnés. Jésus est réduit à un prophète (qui a compté), le catholicisme à la « chrétienté » et à des « racines importantes », la religion à un patrimoine spirituel et culturel « intéressant » : « Avignon, Capitale spirituelle ! » augure la grandiloquente voix du conteur.
 

Luminessences aligne les poncifs bobos aussi bien que maçonniques (je vous rappelle que tout le lexique de la Franc-Maçonnerie tourne autour des champs lexicaux de la construction/architecture, de la lumière, de l’autonomie libérale) : cf. le code « voix-off insupportable », le code « Vive le vieux ! », le code « Je ne crois pas en Dieu mais je fais comme si », le code « Bougie », le code « La Nature me domine », le code « Mosaïque multiculturelle », le code « Optimisme », dans mon livre Les Bobos en Vérité. Il est question de « pierres vivantes », de « Palais de chair », de « Peau minérale du Palais », des « Bâtisseurs de ces lieux », etc. (cf. le code n°45 « Promenade chorégraphique » : le bobo adore projeter la conscience humaine sur la Nature, les objets et les vieilles pierres, pour faire parler les murs à sa place : n’oublions pas qu’il prend les cubes pour des cerveaux humains, et l’Humain pour une pyramide, un totem de pierres). « Quatre murs de nature minérale » D’ailleurs, nous, spectateurs, sommes pris entre quatre murs, comme dans un cube virtuel animé. À en croire la voix de sirène du narrateur, nous serions tous des monades, c’est-à-dire des « étincelles » ou des éclats de ce grand Tout énergétique/cosmique divin et lumineux que serait Dieu (cf. « étincelle », « brasier », « foyer », etc.).
 

Luminessences est un hymne à la Science (même spirituelle et transcendentale) de l’Homme, au génie humain. Le fameux « Culte de l’Être-suprême » du temps des Lumières, célébré par les premiers francs-macs justement : « J’ai braqué sur lui [le bâtiment] les lumières de ma science. » (la voix-off) ; « Les œuvres de l’Esprit » ; « Le pouvoir de l’Esprit » ; etc. On retrouve dans le spectacle l’idée que l’Homme se serait créé par la force de sa propre intelligence et de sa main (« Au creux de sa main »), par une transcendance venant de lui et puisée au cœur de son histoire, des pierres, de sa mémoire, de ses « lumières » technologiques. « Bâtir un spectacle est un art. » déclare le maçon – qui s’ignore ? – Bruno Seillier, concepteur de Luminessences. On nous parle de mondes parallèles (« Autre dimension »). On entend les références mythologico-culturelles plébiscitées par la Franc-Maçonnerie (« les muses » par exemple). Et se déplacent sur les murs-écrans face à nous des êtres aussi rigolos que totalement profanes : des Licornes, des dragons, des chevaux, etc.
 
luminessences machine
 

Tout ceci n’est pas qu’une fantasmagorie/fantaisie kitsch. C’est carrément un projet démoniaque, je le dis sans exagérer. À un moment, même la géhenne avec les âmes qui y périssent est représentée, et c’est bien sûr illustré sans légende. Dans Luminessences, beaucoup d’auteurs classiques adorés des Francs-Maçons sont répertoriés : Dante, Pétrarque, etc. Comme par hasard, l’Europe (en tant que grande société des nations) est mise sur un piédestal. Le pompon du noachisme, c’est la représentation du Déluge (la vague virtuelle qui submerge le public, aux trois-quarts du spectacle) puis de la Nouvelle Alliance (les papillons, le pacte avec l’esthétique théâtrale et le printemps des Poètes provençaux : vive la guimauve bobo) qui évidemment n’est pas attribuée au Christ. Comme le diable est malin, il cite quelques passages de la Bible pour donner l’illusion qu’il est du côté des catholiques et de Jésus… mais en réalité, il s’empresse ensuite de désacraliser et de vider les références bibliques qu’il a singées de leur incarnation christique : par exemple, dans Luminessences, la voix-off nous bassine avec l’« Esprit »… mais elle se garde bien de dire que c’est l’Esprit-Saint (même si on voit des jolies colombes dans des vitraux) : c’est plutôt l’esprit humain qui est monté au pinacle. Autre exemple : la voix-off cite saint Jean (« Au commencement était le Verbe »), mais au lieu de s’en référer au Christ (le Verbe de Dieu), elle détourne la phrase en sacralisation du théâtre et de tous les comédiens qui ont joué dans le mythique Palais des Papes au Festival « in » d’Avignon. Donc rien à voir ! La dernière phrase de Luminessences est un aveu inconscient de la passation de pouvoir divin à l’Antéchrist et à des entités qui ne sont pas du Christ : « Un livre tenu par d’autres mains »…
 

Dernier coup de maître du diable : il arrive à nous faire croire qu’en cirant les pompes du Pape, ou plutôt des Papes – saint Pierre et ses successeurs (« Patrimoine de Saint Pierre. Saint Pierre : la Clé ») -, il va réussir à faire oublier au spectateur qu’il omet de nommer le Christ, sa nature de Fils de Dieu, ou encore le lien d’Incarnation divine entre Jésus et chacun des Papes. Ce subtil élan papophile (mais antichristique) me fait penser exactement aux manœuvres démagogiques du cardinal franc-maçon Coutinho dans le roman La Maison battue par les vents (1996) de Malachi Martin : « Il servait maintenant le Pape non en tant que Vicaire du Christ, le Créateur, mais en tant que Vicaire de Pierre, la créature. » (p. 130) Il nous faut veiller, les amis, à ne pas laisser notre foi et le christianisme dépérir en cliché bucolique, si éclatant, grandiose, « culturellement catho » et lumineux soit-il. Prenons garde à la Vangoghisation du Christ !
 

Cathédrale de Rouen

Cathédrale de Rouen

Le boboïsme derrière le Gender


 

Inquiétant. Rien que dans les 5 minutes (et aussi dans le choix du nom de l’institut : Atlantis), on peut retrouver une dizaine de codes bobos de mon livre Les Bobos en Vérité. On est vraiment face à des faux scientifiques qui se servent du noachisme pour se donner un vernis « scientifique » et spirituel et effacer la différence des sexes. Effrayant. Je me sens très seul à comprendre ce qui se passe.

La bobo catho

Citation
 

Habituellement, la bobo (bourgeoise-bohème) catho sourit crispée. À cause de son hystérie dépressive chronique, elle alterne des moments de mélancolie boudeuse et bougonne avec des moments de joie forcée (cf. la fameuse « positive attitude » déprimée du boboïsme, code 9 « Optimisme et Espoir » dans mon livre Les Bobos en Vérité). Par exemple, elle a tendance à trouver, sans pour autant se détacher de Facebook, que les réseaux sociaux sont toxiques et « saoulants ». Elle aura tendance à endosser le masque de la DONNEUSE DE LEÇONS DE BONNE HUMEUR, qui décerne des prix d’humilité, de beauté, à ses quelques amis, et des prix de manque de Charité à qui elle juge bon (en général, à tout le monde sauf elle). Elle jouera la pleureuse ou la râleuse devant les événements et les réactions soi-disant violentes qu’elle observe alentour (je dis soi-disant, car souvent, son impression de violence vient du fait qu’elle ne sait pas débattre et fuit tout conflit), puis tout de suite après feindra la distance face à tout échange internet un peu houleux (le problème, c’est bien que cette censeuse professionnelle adoptera la même attitude de petit flic devant ceux qui se battent pour la Vérité et qui ont le courage qu’elle n’a pas, que devant les blablateurs objectivement violents…), tout en instaurant des petits rituels « positifs » ridicules censés apporter un peu de gaieté et d’« Espérance » dans le ciel noir que serait Internet. Quelques grammes de prière ostentatoire dans ce monde de brutes…
 
sourire
 

Les rituels souriants de gamine attardée que met en place la bobo catho, c’est par exemple sa rubrique « Rayon de soleil de la journée », « La Minute émerveillement », « Ma citation biblique ou New Age » (citation béate de la « confiance en soi » qui n’a en général rien à voir avec le contexte et les urgences de Vérité du moment), « Je mets une photo de profil d’un dessin animé pour égayer Facebook », « la Minute blague catho mignonne », « l’Anecdote exotique », « La jolie phrase de Jean-Paul II ou de Sainte Thérèse de Lisieux », etc. Elle ne se rend même pas compte que son optimisme forcé est en réalité un jugement de personne voilé, un relativisme qui ne résout rien, une zen attitude insipide, une exaspération et un mal-être mal déguisés, une mauvaise gestion de ses émotions, voire une collaboration molle et conformiste avec l’air du temps.
 
Enseigne
 
Mère Teresa
 
beaux proverbes

Chrétien mais connected people

Le livre (je crois) le plus complet sur les bobos ^^ : Les Bobos en Vérité. En libre service !
 

Jamais, dans les autres livres sur le boboïsme, vous ne trouverez deux sous-chapitres sur le bobo catho (cf. codes 38 et 39).
 

(Ci-dessous, la photo de couverture du « bobo chrétien » dans toute sa splendeur : Progressif Media sort Les Indispensables du communicant chrétien… avec le bobo « chrétien mais in« , accompagné de sa barbe et de son Mac, évidemment! lol. Public relations. Connected People.)
 
Bobo
 
 
 

Capture d'écran 2016-03-18 15.26.02

La prostitution bobo dans l’Église

« Heureux celui que le Seigneur trouvera en train de veiller. »
 
 

Dom Jean-Baptiste Chautard, le moine cistercien, était visionnaire sur la grave dérive bobo que nous vivons actuellement dans l’Église catholique (cf. les codes 38 et 39 dans mon livre Les Bobos en Vérité) quand il écrivait en 1907 dans L’Âme de tout apostolat que « malheureusement dans l’Église, il y a beaucoup de canaux, mais peu de réservoirs ».
 
Capture d'écran 2016-03-09 16.04.07
 

En croyant bien faire et transmettre les bons messages, les bobos cathos d’aujourd’hui (barbus et lunettés) se transforment en réalité en outils de com, en publicistes, en agences de designers, en ingénieurs du spirituel, en dir com, en starts-up, en communicants, en organisateurs d’événementiel, en relais technicistes diversifiés des slogans mondains les plus modernistes et progressistes… au détriment de la Vérité, du contenu des messages, de l’humilité, de l’âme de l’Esprit Saint. Même si c’est pour rendre service aux prêtres et à Jésus, dans le fond. Je ne crois pas que ça rende vraiment service à la Vérité.
 
Capture d'écran 2016-03-09 15.57.19
 

Il suffit de regarder la vidéo promotionnant la start-up chrétienne Progressif Media. Tout le jargon de l’humanisme intégral sans le Christ, sans le catholicisme, sans la Croix, sans la Vérité, sans les messages polémiques risqués et vrais, s’y trouve : Jésus est remplacé par ses « valeurs », le catholicisme est remplacé par le « christianisme » (« organismes chrétiens »), le foi devient un bien de consommation et de communication (« stratégie », « innovation », « communication », « être connecté »), l’iconoclastie est valorisée (« briser les stéréotypes ») alors qu’elle est en soi le support des régimes totalitaires, l’humanisme intégral athée mais spiritualiste est célébré (« créer du lien » ; « L’Humain au Coeur »; « Nous sommes en mission », « changement de regard », etc.) à la plus grande gloire du subjectivisme relativiste et du consumérisme (« répondre aux besoins », « phénomènes », « concerts », « les mentalités évoluent »), le savoir-faire prévaut sur le savoir-être (« opérationnel », « moyens », « développement », « enjeux »), l’Institution-Église en tant qu’appareil de pouvoir et Jésus en tant que Super-Héros prennent le pas sur l’Église des pauvres et le Christ en Croix.
 
Capture d'écran 2016-03-09 15.56.43
 

Je vous le dis : nous filons en ce moment un très mauvais coton. La forme ne doit pas passer au-dessus du fond, au-dessus de l’identité pauvre et vraie de Jésus et de son Église. Le péché de Judas, c’est bien d’avoir essayé de vendre son Christ, de le transformer en médias.

La Bête dit de plus en plus qui elle est

Capture d'écran 2016-01-15 21.01.26
 

Croyez-vous que la Bête (de l’Apocalypse) se cacherait ? Pas du tout. Elle agit de plus en plus à visage découvert, en se disant que « plus c’est gros plus ça passe », que la honte de sa défaite cuisante contre le Christ sera miraculeusement effacée et blanchie par l’exhibition de sa fierté décontract et de sa monstruosité, par une soi-disant « transparence » ou « franchise » par rapport à son identité. Après s’être longtemps caché pour agir dans l’ombre et fomenter son imposture dans des loges, l’Antéchrist s’imagine qu’en s’affichant toujours davantage tel qu’il est, en annonçant cash son nom et ses chiffres (666), il sacrera son innocence et deviendra insignifiant et familier aux yeux du monde.
 
Google
 
Capture d'écran 2016-02-09 15.55.34