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Le boboïsme « chrétien » ne nous aura pas (même en Carême !)


 

On a la totale du boboïsme catho qui débarque, pile au début du Carême en plus ! Y’a même le xylophone, les sifflotements, le banjo. Prenez-nous pour des cons, surtout. Moi, personnellement, je vous invite à rentrer en résistance contre la technologisation/numérisation de l’Église et l’instrumentalisation de la foi, du Christ, de la solidarité, à des fins bobos et Gouvernementmondialistes. À refuser ces starts-up et applis d’évangélisation et de consommation spirituelle. À rentrer en résistance contre les marchands du Temple « chrétiens ». À rentrer en résistance contre le boboïsme dit « catho ». Même avec leurs bières, ils ne nous auront pas !
 

Et une petite promo pour la puce électro au passage, avec Entourage

Et une petite promo pour la puce électro au passage, avec Entourage. « Mets ta pastille ! »


 
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La technologie conduit à la paresse spirituelle plus qu’à la stimulation véritable. Par exemple, je constate ma paresse avec l’appli internet EAQ Évangile Au Quotidien. Je survole parce que c’est un mail. Alors qu’avec le Livre, ce serait différent. Idem pour les « retraites en ligne » : ça révèle une grande paresse : on se connecte, on a tout clé en mains et c’est plus facile que de se retirer 10 min dans un coin pour prier ou d’aller concrètement passer une retraite auprès d’une communauté religieuse concrète… On peut se dire que ces gadgets « c’est mieux que rien », mais le moindre mal est l’ennemi du meilleur.

Film « La 5e Vague » : La puce électronique de l’Antéchrist faussement dénoncée, puis remplacée et justifiée par le boboïsme

5 vague apocalypse
 

En visionnant au cinéma à l’instant le film « La 5e Vague » (« The 5th Wave ») de J. Blakeson, je croyais aller voir un banal film-catastrophe pour teenagers américanisés attardés à la « Twilight ». En réalité, j’y ai puisé tout ce qui me permettra d’écrire sans doute l’un de mes plus importants articles sur l’Antéchrist, la puce électro, le boboïsme, et la fin des temps. Car on y trouve non pas tout le programme de l’Antéchrist (car ce film ne reste qu’une fiction qui ne peut pas être prise au pied de la lettre : elle nous mène d’ailleurs en bateau et nous conduit sur des fausses pistes concernant l’Antéchrist, le déroulement des fins dernières, notre avenir), mais en tous cas toute la technique de l’Antéchrist. Qui l’eût cru avec un navet pareil ?? Même pas moi !
 
5e Vague Puce
 

Beaucoup de films en ce moment nous parlent de la puce et de la fin du monde (« Die Welle », « Kingsman », « Steve Jobs », « San Andreas », « Man Of Steel« , etc.). Mais là, j’ai été gâté puisque « La 5e Vague » est un film en apparence contre l’Antéchrist, contre la puce et contre le Gouvernement Mondial… et pourtant, qui tente de les imposer d’une autre manière, par le biais du boboïsme et de la lutte contre l’Antéchrist, la puce et le Gouvernement Mondial. Très fort ! Cela m’a fait comprendre qu’il fallait aborder la puce autrement que comme ceux qui la diabolisent à la hâte en tant que « monstrueuse marque de la Bête de l’Apocalypse ». Quelle joie ! Oui, la véritable puce électronique qui séduira l’Humanité va s’afficher contre elle-même, comme une anti-puce. J’en suis maintenant convaincu.
 

L’Antéchrist est quelqu’un de particulièrement rusé et génial. J’avoue même que son génie est déroutant. Je ne sais pas exactement comment ni quand il va agir, mais ce que je pense avoir compris, c’est sa manière d’agir, son plan d’attaque contre l’Humanité, plan qui, par ses paradoxes, risque de dérouter même ceux qui le dénoncent ou qui ont étudié la puce électro depuis longtemps :
 

1) D’abord, l’Antéchrist compte PRÉVENIR CONTRE LUI-MÊME et de manière en plus apparemment hyper réaliste, franche et transparente (comme un magicien qui explique ses tours, sa perfidie), pour se mettre à l’abri de tout soupçon. Il met en garde contre les conséquences dont il chérit secrètement les causes. Il va même se dépeindre comme un ami des Hommes, comme un ennemi farouche de lui-même, de la puce et de la technologie qu’il va imposer. Le portrait scientifique et cinématographique que lui et ses agents donnent de la puce la désigneront aux yeux des gens sensés comme une fausse piste. Et en effet, la puce électronique est une quasi « fausse piste », autrement dit une fausse « fausse piste ». En tous cas, tel que les opposants à la puce se la représentent.
 

2) Ensuite, dans un second temps, l’Antéchrist va faire en sorte que l’Humain se méfie de ses pairs et de Lui-même, qu’il perde l’Espérance (au profit de l’espoir = une Espérance sans le Christ) et se réfugie dans la révolte, la désobéissance, une autonomie qui est une fausse liberté, un individualisme qui prendra la forme perverse d’un altruisme mondialisé. Il va faire en sorte d’IMPOSER LA PUCE sous une autre forme que celle que les scientifiques, les réalisateurs, les bobos, les dénonciateurs du Gouvernement Mondial, avaient conceptualisée, caricaturée et diabolisée dans leurs élans paranoïaques : une forme naturelle, écolo, humaine, anti-technologique, anti-puce électronique, rebelle, solidaire, c’est-à-dire le BOBOÏSME. Comme ça, l’Antéchrist laisse l’être humain se pucer lui-même, et accepte de se faire passer pour le méchant de service afin de fournir à l’être humain l’orgueil et l’illusion de lui avoir échappé.

 

Plan quasi parfait. « Je te mets en garde contre moi-même en me caricaturant de façon réaliste ; cela détourne ton attention pour que je m’impose à toi par le biais du boboïsme. » Ou bien « Je te préviens contre moi-même pour que tu ne te méfies pas de moi, tout en te faisant croire que tu t’opposes à moi victorieusement. Puis je te fournis les moyens – la pomme, la puce, la technologie bio – de t’autodétruire en te donnant l’impression que je n’interviens pas, que tu vas te sauver tout seul et que, par ton acte de rébellion contre moi et contre Dieu, tu vas devenir libre, autonome, immortel, régénéré, semblable à un dieu. Et finalement, tu te soumets à moi et à ton orgueil. Au moment où tu te donneras la mort, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même et à la puce invisible que je t’avais donnée et dont tu t’étais attribué l’invention ! »

 

C’est exactement ce renversement, ce passage diabolique de relai, qu’on observe dans « La 5e Vague ». Et je vais vous montrer comment ce film dénonce la puce et le Gouvernement Mondial parce qu’il en est l’inconscient/le meilleur promoteur. L’Antéchrist se piège lui-même. C’est pour cela – en plus d’avoir été terrassé par l’humilité de la Sainte Vierge et de Jésus – qu’il a perdu.
 
 
 

L’Antéchrist prévient contre lui-même :

La fin des temps (transformée d’ailleurs en fin du monde) est le thème principal du film « La 5e Vague », et elle prend la forme de l’impérialisme extra-terrestre qui ne demande qu’à s’étendre et à posséder la terre pour satisfaire sa boulimie d’espace vital et de pouvoir, et pour tuer tous les Hommes. C’est également le projet de l’Antéchrist et du diable : l’homicide.
 
5e Vague - Vosh
 

Le Colonel Vosh haranguant ses jeunesses

Le Colonel Vosh, l’Architecte haranguant ses jeunesses


 

Le sujet central du film, même si ce n’est pas dit explicitement, c’est l’Antéchrist. Ce dernier est incarné par le Colonel Vosh, le chef des extra-terrestres qui se fait passer auprès des Nord-Américains pour leur Sauveur et le chef des armées terrestres. Il a tout du parfait imposteur, du faux Christ : en apparences il fait de bonnes actions, protège les survivants, est justicier des orphelins, cite la Bible (devant ses jeunes recrues, il va jusqu’à plagier oralement saint Paul aux Corinthiens : « Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face. »). Le Colonel Vosh forme des élites de combat (sans leur révéler qu’elles se battent en réalité contre lui). Dans « La 5e Vague », l’ambiguïté satanique de l’Antéchrist, qui sera un imitateur de Jésus, est donc apparemment fidèle à ce que sera le véritable Antéchrist. Portrait « réussi ».
 
5e Vague anti casque réalité virtuelle
 

De plus, le synopsis du film suit une progression narrative à la fois traditionnellement apocalyptique, à la fois moderne et adaptée à des fléaux tout à fait réalistes pour notre monde actuel. Donc le spectateur s’y laisse prendre, même s’il sait que ça reste de la fiction d’anticipation, de l’invention. Les châtiments que les extra-terrestres réservent à l’Humanité sont découpés en 5 étapes – les fameuses « vagues » : la première c’est la coupure générale de l’électricité, la deuxième ce sont les tremblements de terre et les tsunamis ; la troisième ce sont les virus (par les oiseaux) et les maladies (la grippe aviaire) ; la quatrième c’est l’invasion des extraterrestres ; la cinquième c’est la destruction complète des êtres humains par eux-mêmes (le projet, c’est qu’ils s’entretuent en croyant éradiquer les extra-terrestres, car les extraterrestres ont réussi à se faire passer auprès d’eux pour des Humains, et à leur faire croire que les Humains étaient eux). Tout semble donc dramaturgiquement se tenir, qu’on soit croyants catholiques ou athées terre-à-terre. Et l’effet de renversement crée autant de suspens qu’il respecte en apparence le fonctionnement de l’Antéchrist.
 

Comme si les preuves d’intégrité et de moralité ne suffisaient pas, comme si les assises sur la Bible manquaient, le film semble en plus pointer du doigt les périls et les effets pervers de la puce RFID, de la géolocalisation subcutanée, du fichage. Dès le début du film « La 5e Vague », tous les endroits corporels où la puce électronique est censée être implantée sont montrés comme dangereux, suspicieux, et sont détruits. « Je lui enlève son traceur ! » (Ben arrachant la puce implantée dans la nuque du petit Sam) Par exemple, dans la première scène du film, Cassie, l’héroïne chargée de tuer les extraterrestres, fusille un soldat parce qu’elle se méfie de sa main et du flingue que celle-ci porterait : « Qu’est-ce que tu as dans ta main ??? » Ensuite, l’infirmière-sergent Reznik injecte de manière très violente des « traceurs » et des lentilles à l’intérieur de la nuque des Humains pour les géolocaliser. Le marquage, le référencement et le comptage des individus, réduits à des numéros de matricule, même pour leur bien, sont également dénoncés. La dépersonnalisation est figurée par le changement de noms et l’apparition des surnoms. Les appareils de détection hyper High Tech (les casques à réalité virtuelle, servant de test de reconnaissance des extra-terrestres) sont aussi décrédibilisés. Bravo les réalisateurs ! C’est PRESQUE courageux et anti-Gouvernement Mondial !
 

Ben et le Colonel Vosh

Ben et le Colonel Vosh


 

La politique sanitaire et sécuritaire du Gouvernement nord-américain (qui se révèlera être le Gouvernement des extra-terrestres) est incriminée : les méchants amènent les Humains dans leurs centres de détention (Base militaire de Wright-Patterson) pour soi-disant les immuniser contre les attaques des extraterrestres, les transformer en armée anti-extraterrestres efficace, et assainir leur espèce humaine, et en réalité les formater pour les transformer en extra-terrestres. Le piège de la fausse gentillesse de la technologie aseptisée est bien dépeint. L’Antéchrist les met en garde contre les pièges qu’il leur tend, pour s’innocenter et les manipuler en leur imputant un péché de naïveté, d’aveuglement puis de collaboration. Très bien joué au niveau du scénario et de l’imagerie logique de l’Antéchrist. Et pourtant…
 
 
 

L’Antéchrist s’impose de manière invisible par la forme rebelle, sentimentale et individualiste, du boboïsme spiritualiste athée :

Certes, « La 5e Vague » prévient contre la dualité de l’Antéchrist. Certes, il prévient même contre la puce électronique. Mais c’est une illusion antéchristique, car d’un autre côté, par le boboïsme, lui et les réalisateurs la font passer en douce. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si l’extra-terrestre gentil (le personnage d’Evan) dans ce film est accueilli au nom de l’Amour, de la Vie et de la désobéissance aux clichés des méchants et à l’autorité des puissants. Il passe entre les mailles du filet de protection et de rébellion. Et il est comme la puce : un pur esprit qui se télécharge (et se met à jour) dans nos propres corps via un programme joliment nommé « Wonderland ». Le Wonderland des bobos, assurément !
 

La série DIG

La série DIG


 

« La 5e Vague », malgré ses prétentions de désobéissance à l’Antéchrist et à la puce, est un hymne aux « bonnes » raisons qui feront que, concrètement, beaucoup d’Hommes se soumettront à la puce et à l’Antéchrist sans même s’en rendre compte. Car porter la puce sera présenté comme le summum de la rébellion révolutionnaire, de la désobéissance conquérante, de la liberté, de l’humilité, de la simplicité, de la spiritualité « vraie », de la sécurité !
 
5e Vague nuque
 

D’ailleurs, « La 5e Vague » cultive la peur (chez ses personnages et chez les spectateurs) qui « justifie » la réponse sécuritaire de la puce : « On n’est plus en sécurité nulle part. » (le père de Cassie à sa fille) ; « Comme les Autres nous ressemblent, nous ne pouvons plus faire confiance à personne. » (Cassie) ; « On n’est plus en sécurité nulle part. » (Cassie)
 

Le film « La 5e Vague » s’en prend aux idées qu’il défend. Par exemple, tous les héros positifs du film sont contre la puce électronique… mais sont suspendus à leur portable (c’est d’ailleurs le seul objet technologique inutile que Cassie prend soin d’emporter avec elle dans son sac au moment de sa fuite…). Le téléphone mobile occupe une place prépondérante dans ce film.
 
5e Vague cerveau
 

Autre exemple d’incohérence entre la bonne intention et les faits : les méchants du film, même s’ils ne révèlent leur méchanceté que tard, sont quand même repérables à des kilomètres et manichéisés. Le Colonel Vosh n’est pas un si bon exemple de la contrefaçon que sera l’Antéchrist (le personnage simplifie, et finalement couvre le véritable Antéchrist par sa caricature). Les escadrons de la mort représentés par les jeunesses militaires endoctrinées semblent également tout droit sortis des stormtroopers (soldats-clones) de « Star Wars ». Quant à la méchante infirmière Reznik, là, c’est carrément de la méchanceté cinématographique avec des voyants rouges ! « Nous z’afan les moyé dé fou faire parlé ». Il n’y a que la méchanceté d’Evan qui semble un peu complexifiée et réaliste au départ… mais très vite elle finit par se simplifier, se manichéiser et se résoudre en gentillesse par l’opération des sentiments amoureux dits « irrationnels ».
 

Autre exemple, le film persécute l’altérité : les méchants extraterrestres s’appellent « les Autres », à l’instar des revenants invisibles et à apparence humaine du film « The Others » (2001) d’Alejandro Amenábar. Mais en même temps, tout le film porte aux nues l’anticonformisme et l’altérité. On voit bien ici que la haine de l’altérité cache une idolâtrie pour l’altérité. D’ailleurs, ce qui différencie un Humain d’un extraterrestre est rendu invisible par l’amour ou la perversion tactique des méchants. Cassie finit par tomber amoureuse d’un « Autre » gentil, Evan, qui par amour pour elle, sera traître à sa propre « nature » extraterrestre, et sera un autre-« autre » pour ainsi dire, un « agent dormant » comme l’appelle Rick Yancey. Je souligne au passage que cette idolâtrie pour la différence et l’altérité, propre au boboïsme – idéologie fondée sur l’indéfinition, l’anti-conformisme et l’altérité absolue – se contredit toujours elle-même… car il arrive toujours un moment où l’autre, c’est soi ! La frénésie mondiale pour la différence (« N’avoir d’autre vœu que l’Autre, même un instant. » chante Mylène Farmer) équivaut d’une part à ne plus reconnaître les véritables différences et leur bénéfique mélange, et d’autre part à vouer son âme au diable (« l’Autre » est l’un des noms du diable dans la Bible).
 

Autre détail qui cloche. Le film « La 5e Vague », tout comme le Gouvernement Mondial, persécute l’Humanité, mais au nom du Salut de l’Homme par Lui-même, au nom de l’idéologie de l’Humanisme intégral. Comme je l’explique plus longuement dans mon article sur l’Antéchrist, l’humanisme intégral est l’autre nom du diable, car il vise le Salut de l’Homme sans Dieu, donc finalement sans l’Homme, car Dieu est présent en tout Homme en Jésus), au nom de l’espoir et de la sauvegarde du « Vivant ». « Les structures de péché nous donnent l’illusion de vouloir un humanisme intégral : c’est cela leur projet affiché. Or l’humanisme intégral ne sera effectif que dans la gloire ! En attendant, sur la terre, l’humanisme n’est pas intégral puisqu’il va falloir souffrir et mourir ! » (le frère Samuel, dans Les Attaques du démon contre l’Église, Actes du colloque de Banneux, Éd. Bénédictines, Paris, 2009, p. 80) Je vous renvoie au code « Je suis vivant » de mon livre Les Bobos en Vérité, capital pour comprendre l’illusion de l’humanisme intégral (qui souvent se décline en spiritualisme intégral, d’ailleurs). « La 5e Vague » surfe complètement sur la vague rebellisante, cool et humaniste, de l’Humanisme intégral. Par exemple, l’objectif affiché du boboïsme antéchristique – et c’est particulièrement visible dans « La 5e Vague, c’est d’ÊTRE HUMAIN, de REVENIR ÀL’HUMAIN, de METTRE L’HUMAIN AU CENTRE, de DÉFENDRE L’HUMAIN, de SE SENTIR VRAIMENT VIVANT, de REJOINDRE LA VRAIE VIE. « Tu m’as donné envie de redevenir humain. » (Evan s’adressant à Cassie) ; « Alors je te sauve toi. Pour me sentir humain. » (Evan à Cassie) ; « Il avait l’air humain. » (Cassie parlant du Colonel Vosh) Dans le générique final, la chanson « Alive » de Sia vient boucler la boucle bobo.
 

Très clairement, le film marketing « La 5e Vague », même s’il fait la part belle à l’humanisme, donne concrètement une mauvaise image de l’Humain, cherche à éradiquer les êtres humains tout autant que ne le veulent les extra-terrestres du scénario. Le plan de l’Antéchrist est défendu par ceux-là mêmes qui devraient le dénoncer : « Comment supprimer les Humains ? D’abord, on leur supprime leur humanité. » dit l’héroïne Cassie. Le projet homicide de l’Antéchrist, c’est de transformer l’Homme en ennemi de lui-même, par la peur, la désespérance et le progressisme altruiste : « Nous sommes la Cinquième Vague. » (Ben parlant de l’Humanité comme le dernier fléau qui va s’être fatal). Ce film crée ce qu’il combat. Car tout centrer sur l’Homme (sans Dieu) revient à Le détruire. L’humanisme intégral, c’est l’autre nom de la Bête.
 

Tout l’argumentaire spiritualiste du boboïsme antéchristique repose sur l’optimisme, sur l’espoir humaniste (et non pas l’Espérance, qui laisserait entendre qu’il y a une prise en compte de la mort et de la Résurrection du Christ) : « Notre espoir. Notre avenir. » (le Colonel Vosh) ; « Pour les Autres, notre espoir est notre faiblesse. C’est notre espoir qui nous maintient en vie. C’est notre espoir qui nous mènera à la victoire. C’est notre espoir qui nous rend humain. » (cf. la phrase finale de Cassie qui vient conclure le film) Non seulement cet humanisme intégral optimiste est de la sottise mielleuse, mais il est dangereux, orgueilleux. Car on sait combien l’Homme, sans le Christ, est un loup pour Lui-même. L’optimisme est l’opium d’un monde qui déprime, qui se tire une balle dans la tempe en croyant se sauver par lui-même.
 
5e Vague Espoir
 

L’orgueil de la bienpensance bobo, se croyant affranchie et victorieuse d’un mal qu’elle caricature en croyant le dépeindre avec réalisme, transparaît de tous côtés de « La 5e Vague ». D’ailleurs, cette cinquième vague n’est jamais nommée. C’est logique : elle est la vague du boboïsme. Et le boboïsme n’aime pas se nommer ni être nommé. Dans ce film pseudo anti-Antéchrist, tous les héros se croient tout-puissants : par exemple, Ben se prend pour Spiderman et porte même le surnom de « Zombie » ; Evan est mi-humain mi-extra-terrestre. Cassie joue les Lara Croft. Et Ringer, la femme indépendante asexuée, sans fesses, sans corps, avec des yeux derrière la tête.
 

Comme dans tout film fomenté et financé par la Franc-Maçonnerie mondialisée, on retrouve le champ lexical de la lumière et de l’architecture. « La 5e Vague » s’achève sur une image du couple Ben/Cassie scrutant le ciel et se prenant pour des astres lumineux : Cassie, dont le nom vient de la constellation Cassiopée, affirme d’ailleurs qu’elle s’appelle « Cassiopia » : « Je cherche les étoiles. » C’est trooop beau… Grâce à ce film, j’ai par ailleurs appris (chic !) que « boussole » se disait « compass » en anglais. Et bien sûr, le compas est l’un des instruments majeurs du Grand Architecte (l’Antéchrist) défendu par les francs-maçons. Dans « La 5e Vague », c’est grâce au « compass » de Cassie que l’héroïne et son bellâtre extra-terrestre Evan se dirige vers la base militaire de l’Antéchrist : « Do you have a compass ? » (« As-tu une boussole ? ») demande Cassie à Evan. Yes, I have. (Yes, WE CAN.)
 
5e Vague Étoile
 

« La 5e Vague » participe de cette désincarnation et de cette virtualisation de l’Humain que pourtant il dénonce en intention. En effet, tous les personnages transgressent le Réel et donc l’Humain. Ils éjectent les 4 rocs sur lesquels reposent le Réel et l’Amour : la différence des sexes (le lesbianisme latent dans l’amitié fusionnelle entre Lisa et Cassie ; Ben, le gars viril du lycée, qui a un portable rose et qui s’identifie à sa sœur) ; la différence des générations; la différence des espaces ; la différence Créateur-créatures à savoir Jésus et l’Église institution catholique.
 
5e Vague Christ
 

Concernant le viol de la différence Créateur/créatures, donc l’Église catholique, je reconnais que ça m’a laissé sans voix. Le film « La 5e Vague » commence par une scène hautement symbolique : dans une station de service, Cassie, la jeune héroïne, tire mortellement avec sa kalach sur un soldat à terre qu’elle prend à tort pour un extra-terrestre, simplement parce qu’elle a confondu l’éclat lumineux de la Croix du Christ qu’il portait à sa main gauche pour compresser sa blessure de guerre, avec un rayon lumineux dangereux venu de l’Espace. Le film démarre sur le meurtre du catholique, sur un homicide-déicide christique ! C’est quand même fort de café ! Le message et l’orientation antéchristique ne peuvent être plus clairs ! Bien évidemment, la scène sacrilège est coupée au montage dans la bande-annonce du film… Sans aller voir entièrement le film, le spectateur lambda ne peut pas deviner la cathophobie du geste fictionnel homicide.
 

 

Dans le film « La 5e Vague », et dans de plus en plus de films, on essaie de nous faire croire, pour effacer le plan divin d’Amour de Dieu, que le Big Bang est le fruit du hasard et de la physique, que les extra-terrestres existent (de surcroît, de la manière la plus « scientifique » et la plus sincère du monde ! Lien 1 et lien 2) et que ce sont eux, et non Dieu le Père ni l’Antéchrist, qui envoient ces fléaux à l’Humanité ou qui sauveront la planète si on accepte de collaborer avec eux. L’objectif de cette propagande médiatique est de détourner l’attention de l’Humanité sur la réalité du combat spirituel entre les forces du Bien (dirigées par le Christ) et les forces du mal (dirigées par satan et son Antéchrist). La construction cinématographique du mythe des extra-terrestres tente également de concurrencer et de décrédibiliser les futurs signes extraordinaires que la Vierge Marie ou Dieu le Père donneront très prochainement à tous les Hommes (l’Avertissement, le Grand Miracle, les apparitions de la Croix lumineuse du Christ dans le ciel, etc.), signes que les scientifiques de mauvaise foi feront passer pour des phénomènes naturels explicables et anodins, pour des hologrammes venus du Troisième Type.
 
5e Vague Extraterrestre
 

Concernant le viol de la différence des espaces, le scénario panthéiste du film est construit entièrement sur l’envahissement fusionnel du monde terrestre par le monde extra-terrestre, de l’anéantissement de la terre par l’Univers. L’espace maritime vient même mordre les côtés, et manger l’espace terrestre. Mais ça ne s’arrête pas là. Ce film est carrément une apologie de la guerre, un guide « pédagogique » de maniement des armes à feu, une méthode assimile militaire masquée. Car qui attend d’un film de divertissement qu’il nous présente à trois reprises (c’est quand même bluffant ! Moi, ça m’a laissé « sur le cul ») des séquences très détaillées nous expliquant comment se compose un flingue et comment il se charge (scène entre Cassie et son père), comment on pique l’arme d’un adversaire (scène entre Cassie et Evan), comment on vise une cible sans la rater et on fait une clé de bras pour foutre à terre son ennemi (scène avec Ben et Ringer, la tireuse d’élite) ? Le Gouvernement Mondial vient jusque dans les salles de cinéma pour former ses beaufs et ses nouvelles recrues, vu qu’Il ne parvient pas encore à les recruter sur le terrain ou à les former grâce à feu « service militaire ». Et le pire, c’est que ce lavage de cerveau, cette propagande, cette formation paramilitaire, se donne des airs et des intentions antimilitaristes, Peace & Love, désertrices, pacifistes ! « La 5e Vague » dénonce ouvertement l’enrôlement militaire de la jeunesse qu’il met pourtant en place sur les écrans ! Hallucinant.
 
5e Vague Inceste banc
 

Concernant le viol de la différence des générations, « La 5e Vague » s’est aussi déchaîné. Par exemple, Ben est responsable du téléphone portable rose de sa sœur. Cassie prend la place de son père et venge sa mère. Les jeunes héros – Ben, Ringer, Cassie, Evan – remportent la victoire contre les méchants vieux – le Colonel Vosh, le sergent Reznik. Evan, l’extra-terrestre, a assassiné toute sa famille. Le matricide est représenté par Cassie qui étrangle à mort l’infirmière Reznik et enterre sa mère. Le jeunisme et le maintien en enfance (avec le nounours en peluche) sont particulièrement marqués. La prédominance de l’inceste fraternel – lien fusionnel entre Sam et Cassie, ou entre Ben et sa sœur, montré comme plus fort que l’amour et que la mort – est un leitmotiv des films bobos. Ben porte même un médaillon de sa sœur au cou ! En fait, la puce des bobos est bel et bien l’inceste, cette idolâtrie pour la fraternité amoureuse, pour cette Humanité qui Se fait l’Amour à Elle-même (dans l’Espoir !).
 

Et voilà la belle quenouille

Et voilà la belle quenouille


 

Concernant enfin le viol de la différence des sexes, « La 5e Vague » est un monument de féminisme panthéiste asexué et de misandrie (haine des hommes et des pères). Dès le début du film, tous les pères sont fusillés en masse par l’armée des extra-terrestres dans un hangar parce qu’ils refusent de se voir séparer de leurs enfants. Cassie assiste d’ailleurs impuissante à la mort de son père en direct. Dans « La 5e Vague », les femmes sont quasiment toutes plus fortes que les hommes, insoumises, autoritaires, inaccessibles. Dans le cas contraire, la supériorité des mâles est suspecte, « machisée », ou vient de leur surhumanité. Les jeunes femmes jouent les fiers-à-bras, les p’tits mecs. « Je m’en sortirai bien toute seule. » (Ringer) ; « T’as pas à être forte tout le temps. » (Evan conseillant timidement à Cassie d’arrêter de jouer qui elle n’est pas) Elles portent des noms masculins ou/et asexués (Ringer, Reznik, Teacup…). Quand elles ont été élevées dans du coton, elles sont invitées à entrer dans les sections d’assaut. Et quand elles sont d’âge mûr, elles deviennent des infirmières militaires pète-sec. L’héroïne du film, comme dans toutes les super-productions hollywoodiennes actuelles, est encore et toujours une jeune femme. C’est la victoire de ce que l’évêque Monseigneur André Léonard appelle très justement « le mythe pansexualiste du ‘féminin sacré’ », dans son livre Les Raisons d’espérer (2008) (p. 93). L’inversion des sexes dans « La 5e Vague » s’observe même dans l’onomastique (étude des prénoms) : Ève devient un homme, à travers le personnage d’Evan. Et Cassie, la « fille des étoiles », matte Evan en train de se baigner nu dans un lac, dans leur Jardin d’Éden New Generation. Le film « La 5e Vague » est un hymne à la neutralisation de la différence des sexes, à l’asexuation, à la sur-féminité agressive (qui prétend prendre la place des mâles) : « Elle est cool. » s’exclame la jeune Teacup en observant pleine d’admiration Ringer, sa camarade plus âgée, faire la nique aux hommes parce qu’ils osent la regarder avec désir : « Et pas de remarques sexistes dégradantes ! ». Dans « La 5e Vague », les femmes soumettent les hommes, même en amour. Par exemple, Cassie, en vraie teen-age hystérique de soap-opéras, fout une gifle à son amant Evan (qui ne s’en révolte même pas : « Je suis désolé. » dit le jeune homme passivement). Alors qu’Evan est une crème de boy friend, la capricieuse Cassie lui fait mordre la poussière : « Mets-toi à genoux. » (Cassie s’adressant à Evan) ; « Si tu me suis, je te tue. » (Cassie s’adressant à Evan) En somme, les héros de ce film ne croient absolument pas en l’Amour incarné (dans la différence des sexes) et durable. Evan crache le morceau, le refrain bobo : « L’amour n’est qu’illusion. »
 

Ringer

Ringer


 

À ce titre, « La 5e Vague » est un ramassis de boboïsme du Gouvernement Mondial. On y retrouve énormément des 60 codes bobos de mon livre Les Bobos en Vérité qui traite précisément de la forme sucrée, désordonnée, cool et verte, que prend l’idéologie noachide du Gouvernement Mondial antéchristique : la figure de l’Effrontée, la place de l’inceste et de l’incestuel, la Nature « méchante », la religion naturelle (avec Evan en bûcheron sexy qui coupe du bois comme au bon vieux temps, dans un chalet sans électricité…), les tapisseries fleuries, le goût d’un rétro retravaillé en images de synthèse, le journal intime (On y croit tous…), Cassie photographe, le bonnet qui sert à rien, la nostalgie musicale travaillée, etc. etc. D’ailleurs, lorsque j’ai quitté la salle de cinéma, j’ai vu un seul spectateur qui arrivait dans la salle pour voir la séance suivante du même film. Et c’était une caricature du bobo : lunettes de mouche, chapeau Charlie Winston, barbu. Ça m’a trop étonné…
 
5e Vague Bonnet
 
5e Vague journal
 
 
 

C’est quoi la solution ? :

Vous pourrez vous offusquer tant que vous voudrez en lisant ce que je vais écrire maintenant. Mais le film « La 5e Vague » est antéchristique par excellence. Pour votre formation aux fins dernières, je vous conseille d’aller le voir. Le diable nous explique qui il est à travers ce film tout en croyant et en nous faisant croire qu’en nous prévenant contre lui, il détournera l’attention. Il dit ce qu’il fait mais soit ne fait pas ce qu’il dit, soit fait ce qu’il dénonce.
 

Alors, après avoir identifié tout cela, vous allez me dire : Qu’est-ce qu’on peut faire pour lutter contre ce ravissement génial ? Comment faire en sorte que les autres s’en aperçoivent ? Comment les alerter contre l’Antéchrist ? Comment ne pas se faire avoir ? C’est compliqué à expliquer, cette contrefaçon, surtout aux esprits les plus simples.
 

Je vous répondrais : Ne vous en faites pas. C’est à la fois compliqué si on regarde le piège de près, et fondamentalement il est accessible et déjouable pour tous. Car Dieu se rend compréhensible aux plus humbles et aux plus simples.
 

Le signe pour reconnaître l’Antéchrist, c’est sa désobéissance au Christ. Et le meilleur moyen de ne pas se faire berner, c’est l’humilité et l’obéissance au Christ. D’ailleurs, si vous écoutez attentivement, « La 5e Vague » repose tout entier sur l’idéologie de la désobéissance, de la méfiance et du rejet du Réel (différence des sexes, des générations, des espaces et de l’Église). La désobéissance et l’autonomie individualiste y sont héroïsées. Elles seraient la quintessence de la vraie liberté, de la vraie identité ! En revanche, les apparences (donc l’Incarnation christique) sont montrées comme forcément trompeuses (tout comme les « clichés » et les « stéréotypes »), l’obéissance est présentée comme un danger, une manipulation, une perfide et inconsciente soumission. J’ai relevé dans le film au moins quatre occurrences directes à la désobéissance valorisée : « Ce n’est pas parce qu’il est en uniforme que tu dois lui obéir. » (Cassie s’adressant à son père, concernant le Colonel Vosh) ; « indiscipline » (les jeunes soldats dans leur caserne) ; « Tu me donnes pas d’ordres. » (Ringer s’adressant à son supérieur Ben) ; « J’ai désobéi. » (Evan s’adressant à Cassie)
 

À nous de rester obéissants au Christ, à l’Église catholique et à la Vierge, jusqu’à mourir. Et nous vaincrons ce bobo d’Antéchrist.
 

La problématique idéalisation hétérosexiste de la différence des sexes

La problématique idéalisation hétérosexiste de la différence des sexes


 

Enfin, je vous laisse ce conseil concernant la puce électronique : la véritable puce électro prendra l’apparence de l’anti-puce-électro. Elle se rend flexible, design, esthétique, protectrice, éphémère, « sans engagement », quasi invisible. Rien à voir avec la ponction violente des traceurs dans le film « La Cinquième Vague ».
 
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La nouvelle prostitution catholique

Radio Notre-Drame, La Croix, Famille Chrétienne, KTO… ils se font tous avoir ! Pardonne-leur, Seigneur, ils sont devenus fous de leurs bonnes intentions.
 
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Ça vaut le détour. Écoutez l’interview de François Pinsac en entier sur RDN, jeune « catho » qui a créé, en partenariat avec KTO, l’appli Geoconfess présentée comme « magnifique » et « révolutionnaire » : ses phrases sont SIDÉRANTES. « Il faudrait trouver un prêtre pour se confesser comme on cherche un taxi. » ; « L’idée est de géolocaliser les prêtres. » ; « Le client principal, c’est Dieu. » ; « On est dans le contexte de la gratuité. » ; « Au service de la foi« . Moi, je dis, la plupart des conférences de bon aloi sur « Le Transhumanisme » organisées par les cathos, c’était du gros BIDON. Tout comme les conférences « abrogation GPA » et anti-mariage-gay d’ailleurs !
 

Ne se rendent-ils donc pas compte qu’en soutenant les applis smart-phones et les start-up où l’interphace est nécessaire la puce électro ou un code, les catholiques sont en train de pister tout le monde et de jouer le jeu du fichage mondialisé ? On saura exactement où se trouvera un prêtre, une prostituée, un mendiant, un enfant, un terroriste, « l’amour », un collègue, et à quelle distance. Et beaucoup de cathos ne voient même pas le problème, n’identifient pas la privation de liberté et l’atteinte à la pudeur (puisqu’on saura tout du passé et des actes des gens avant même qu’on les voie en face, avant même de les connaître) ! Le Gouvernement Mondial géolocalise les gens selon leurs fonctions, leurs croyances, leurs idées politiques, leur sexualité, leurs activités, leur santé, leur âge, leur taux de dangerosité. Et en plus, avec le consentement de ses utilisateurs ! Mais on nage en plein délire !
 
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P.S. 1 : Pour ceux qui ne me croient pas, pour l’appli « Amour », vous avez Tinder et tous ses dérivés (vous géolocalisez vos proies).
 
P.S. 2 : Pour trouver votre SDF si vous voulez jouer le bon Samaritain, vous avez l’appli « Entourage » (Ces crétins de La Croix sont emballés par les « Des bonnes ondes (cancérigènes et de surveillance) pour les sans-abris »)
 
P.S.3 : Pour trouver votre autostoppeur sur catalogue, vous avez le stop connecté, avec l’appli « Ouihop ».
 
P.S. 4 : Pour votre gaydar, vous avez « Grindr », afin de détecter qui est homos autour de vous…
 
P.S.5 : Pour fliquer votre môme (cf. les couches connectées) et bien surveiller tous ses faits et gestes et s’il ne fait pas l’école buissonnière, vous avez l’appli « New School », à l’étude à l’Académie de Versailles.
 
P.S. 6 : Pour choper les jolies joggeuses, savoir où elles se trouvent, et vous autosurveiller, vous trouvez les bracelets d’activités (« Fitbit »), ceintures connectées, et autres applications d’auto-médicamentation.
 
P.S. 7 : J’attends avec impatience l’appli où on saura où se trouve le flic et le médecin le plus proche de nous, où se trouve notre conjoint (pour vérifier qu’il ne nous trompe pas !). On sacrifie toujours la liberté et la confiance sur l’autel de la sécurité. Le plus triste, c’est que l’Église, qui est l’École par excellence de la confiance (fides : foi), se prostitue à ce genre d' »avancées » techniques.
 
 
 
 

Je vous renvoie évidemment à mon livre Les Bobos en Vérité, ainsi que mes articles sur le Gouvernement Mondial, l’Antéchrist et la puce électro. C’est génial que je quitte le bateau pile au moment de la déferlante. Merci Jésus ! Je me contenterai de voir sur les panneaux publicitaires les affiches « Adopte un prêtre » un jour ! loool.

Documentaire « Le Temps de Cerveau disponible »


 

C’est intéressant, quand, dans ce splendide documentaire de Jean-Robert Viallet « Le Temps de Cerveau disponible », ils parlent de la fausse annonce de la mort de la télé, la télé qui grignote de plus en plus du terrain sur l’intégrité du corps et sur l’espace décisionnel/l’esprit/l’âme de l’Homme. Ma théorie, que je développais déjà dans mon livre sur les bobos, c’est que le Gouvernement Mondial veut dégoûter l’être humain « des médias » pour finalement les lui imposer de manière insidieuse, masquée et apparemment rebelle, dans son corps et par la puce électro, en intégrant par exemple une caméra à la place des yeux et du coeur. J’ai déjà entendu ce genre d’expressions (« une caméra à la place du coeur ») dans des films. Et je crois que c’est le projet final : intérioriser la télé en l’Homme pour faire croire à sa disparition.

La puce électronique annoncée à la main et aussi au front par les casques de réalité augmentée

 

Pour prolonger la réflexion sur la puce électronique (cf. mon texte « La Banque humaine tu la tiens dans ta main » + « Le Gouvernement Mondial ») et la Marque de la Bête, voici trois nouveaux indices actuels prouvant que nous nous dirigeons tout droit vers elles :

 

1) D’abord l’apparition des hololens, ces « casques de réalité augmentée », qui ne tarderont pas à être subcutanés, et qui fonctionnent sur l’illusion d’un monde parallèle, fait d’hologrammes, qu’on pourrait dominer par la pensée et par un simple geste du doigt/de volonté cérébrale.
 

 

2) Ensuite, ces pubs que nous voyons à la gloire de la main-sceptre, cette main électronique qui donnerait personnellement à l’être humain d’avoir tous les pouvoirs. (Je suis d’ailleurs édifié de voir l’Empire futuro-humaniste que Microsoft Windows essaie d’étendre : tout récemment, j’ai vu le « Cube Microsoft » à Pompidou, qui miniaturise le pouvoir. Cf. la photo ci-dessous.) Je suis allé dernièrement au cinéma avec deux amis voir le film « Marguerite », des amis à qui j’avais partagé justement mes réflexions sur la puce. On est tombé sur cette publicité de Windows 10. Et avant de voir la fin, je me suis retourné parodiquement vers eux pour simuler que je voyais la puce électronique fiévreusement partout. Mais tous les trois, on a juste hallucinés en constatant que la dernière image de cette réclame représentait une main humaine bionique magnifiée par la technologie et scannant l’écran qu’elle frôle. CQFD.
 

 
Windows 10
 

3) Enfin, cette fusion progressive – que couronnera la puce RFID – entre la carte Vitale et la carte bancaire, ou entre l’assurance et la Banque (À terme, la carte RFID sous la peau prétend faire fusionner en nous la carte d’identité, la carte Vitale, la carte bancaire, le Dictionnaire, la clé de voiture, etc.).
 

La Banque humaine, tu la tiens dans ta main

Banque 0

 

La puce électronique (la fameuse « marque de la bête » dans l’Apocalypse, autrement appelée Blockchain), signe sub-cutané de l’esclavage moderne, va être imposée à toute la Planète plus vite qu’on n’imagine, et sans même que nous nous en rendions compte, dans la lignée du fulgurant règne du téléphone portable qui s’est étendu aux continents y compris les plus pauvres. Sans elle, nous ne pourrons plus rien acheter ni vendre, nous ne pourrons plus avoir accès à de nombreuses denrées vitales, nous serons privés de soins et de savoir. Et une fois qu’elle sera greffée sur notre front ou sous notre main droite, nous deviendrons totalement dépendants d’un apparent « nous-mêmes » qui ne sera en réalité qu’un Système invisible satanique qui nous manipule à distance, y compris par la pensée.
 

Publicité  pour la banque ING Direct

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Au départ, un certain nombre résisteront à la puce : « Ah ça, moi, jamais ! » Et puis par paresse, par « facilité », par fascination de la nouveauté, par peur, par impatience, par orgueil, par goût du paraître et du pouvoir, par « nécessité », par sécurité, par spiritualité, nous allons voir s’y soumettre beaucoup d’êtres humains désireux de jouer aux Cyborg du futur, de ne pas être « hors coup » et de prendre en main leur vie pour survivre. La puce électronique a des arguments de poids en sa faveur : elle nous permet de stocker notre argent, du savoir, de la mémoire, des médicaments (contre des virus et des maladies nouvelles) donc de la santé, des codes secrets et des informations confidentielles, de l’énergie, de la jouissance, du bien-être, de la sécurité, du relationnel, du ludique, du politique, etc. Elle nous permet d’accéder à de nouveaux mondes qui, sans elle, resteraient inaccessibles. Elle réunit notre carte d’identité, notre carte bancaire, notre carte Vitale, nos clés (de voiture, de maison, de comptes), nos photos souvenirs, internet, notre assurance. Elle donne l’illusion que l’Homme est son propre maître, son propre créateur et sauveur, et qu’en plus il serait libre parce que c’est lui qui s’imposerait à lui-même et à son propre corps cet esclavage technologique.
 
Banque 3
 

La puce, nous pouvons déjà voir que nous y allons à vitesse grand « V » rien qu’en observant les publicités sur les banques (qui jouent à fond la carte de l’identification amoureuse, de l’affectivité : « J’aime ma banque. Je suis ma banque. ») ainsi que les tentatives de plus en plus efficaces d’éradication de l’argent liquide lancées par le Gouvernement Mondial. En effet, Il enclenche déjà des cracks boursiers impressionnants qui dévaluent et ridiculisent les monnaies nationales : Wall Street est sur le point de s’écrouler totalement ; les chéquiers, les pièces, les billets sont sur le point de disparaître pour s’intérioriser et s’invisibiliser en êtres humains-objets ; l’étalon or va grimper en flèche.
 
banque 2
 

À plus ou moins long terme, ce Gouvernement invisible, alliant finance et médias, fondé sur l’individualisme (anti)matérialiste de masse, essaie de nous faire croire qu’on ne peut pas avoir confiance aux banquiers ni aux monnaies et aux Bourses extérieures à nous-mêmes, mais qu’en revanche, nous ne pourrons faire réellement confiance qu’à nous-mêmes devenus banque intérieure. Tu seras ta banque, mon fils ! Tu deviendras une banque humaine, sans bourses (dans tous les sens du terme… c’est-à-dire un être asexué, robotisé, affranchi d’un banquier et du système financier altérisé), anti-Système. J’ai étudié, dans mon bouquin sur les bobos, toutes les pubs actuelles qui essaient de faire passer notre banque pour notre épouse ou pour le mariage (il est question d’adultère, de fidélité, de confiance). Les Illuminati font tout pour faire fusionner l’individu et sa banque, afin que l’Humain devienne sa propre banque, ou plutôt ait sa banque à l’intérieur de sa peau. Celui qui ne l’aura pas sera poussé au suicide, à la famine, coupé du « monde ». Et le Cyborg, esclave de lui-même, pourra crier : « Ma banque c’était d’abord mon amour… et puis finalement, c’est moi ! Il y a de l’or en moi ! Je peux stocker en moi tous mes sens, mon intelligence, ma connaissance, mes batteries, mon pouvoir, ma jouissance, mes performances, mes émotions, mon savoir-faire ! » (Des films d’animation anodins comme « Vice Versa » vont dans ce sens) Les banques de sperme, ce ne sont pas que des lieux extérieurs ou sur internet : c’est l’Homme Nouveau que la puce électronique veut créer. Les crises financières d’envergure que le Gouvernement Mondial orchestre n’ont pour but que de faire disparaître l’argent liquide pour transformer l’être humain en banque sur pattes soumise, et que d’imposer à l’Humanité la « nécessité » de la puce électronique. Celui qui ne s’y pliera pas semblera se mettre en grève de la faim, s’infliger une mort lente et une euthanasie… alors qu’en réalité, c’est lui qui sera réellement libre et humain. Ça va être dur de tenir bon. Mais ce sera juste de tenir bon !
 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

Allez ! Mais pucez-nous, bordel !

Allez ! Mais pucez-nous, bordel ! Quand la carte bancaire disparaîtra, ce sera le début de la fin


 
 
 

Je vous renvoie également à ces 4 articles : Le Gouvernement Mondial, les casques à réalité augmentée, les tatouages-puces (fonctionnant comme des patchs), et le numéro de téléphone.