Témoignage d’un survivant du Bataclan : un boulevard s’ouvre à l’Antéchrist


 

Très intéressant, ce témoignage (prenant, au demeurant : on ne peut qu’avoir le cœur qui bat la chamade en le lisant !) d’un rescapé du Bataclan, pour comprendre l’autoroute qui mène du boboïsme à la Nouvelle Religion mondiale, et comment les bobos sont les victimes quasi offertes à l’Antéchrist et prêtes à se laisser embobiner par lui. En effet, l’Antéchrist, avant d’avoir pu s’incarner, est avant tout un esprit ; et il prône un spiritualisme optimiste (basé sur l’Espoir ou « l’amour ») qui neutralise le corps au profit de l’esprit et de la volonté individuels. C’est exactement ce qu’exprime ce Joe au seuil de la mort : comme il ne peut/veut pas se raccrocher à Jésus – car visiblement il n’y croit pas ou il ne le connaît pas – il ne jure que par sa rage de vaincre, son instinct de survie, ses sentiments pour sa compagne, et son « esprit » :
 

« Alors certes je ne peux pas bouger mais il me reste une arme : mon esprit. Mon seul rempart face à la monstruosité : l’espoir. L’amour. La volonté de vivre. Je souffle, je respire par le ventre, j’essaie de reprendre mes esprits. […] Je me dis qu’après tout c’est l’espoir qui nous a gardés en vie ce soir là. Alors j’imagine que c’est aussi lui qui continuera à nous faire avancer pour le restant de nos jours, quels que soient les événements, quelque soit le prix à payer. »
 

Abstraction faite de la légitime émotion et empathie que suscite cet article, il reste symptomatique et inquiétant pour la France. Très peu de gens, même ceux qui ont vécu « en live » les attentats, les ont compris et surtout en ont retenu les leçons pour les enrayer. Bien au contraire. Inconsciemment, ils vont dans le même sens que ces derniers. Car les djihadistes eux aussi sont des grands idéalistes, des spirites qui négligent le corps au profit d’un « esprit » sans nom (l’Antéchrist). J’explique dans mon prochain livre que le boboïsme, la Franc-Maçonnerie et la Nouvelle Religion Mondiale de l’Antéchrist sont une seule et même réalité.