C’est pas toi, c’est notre époque

À ceux parmi vous qui en ce moment paniquent ou dépriment parce qu’ils ont l’impression d’être extrêmement isolés et d’avoir peu d’amis (voire pas d’amis du tout : et quand je dis « amis », j’entends des personnes équilibrées, drôles, intelligentes, lucides, de bon conseil et fortes) : je vous demande de ne pas vous inquiéter. C’est complètement normal ! On est plusieurs dans ce cas à vivre ce désert amical. Et c’est notre époque qui veut ça : nos contemporains deviennent de plus en plus limités intellectuellement et spirituellement, de plus en plus faibles, incrédules, individualistes, agressifs et teubés. Ne vous en attristez pas, et ne prenez pas ça pour vous. Ça n’a quasiment rien de personnel. C’est générationnel et global. Alors : COURAGE ! Nous sommes quand même nés à la bonne époque ; on se serre la ceinture… et les coudes ; on prend de nos prochains ce qu’il y a de bon et on écarte le reste ; on ne se laisse pas éteindre sa joie. La Grande Fin est proche et on n’en a plus pour beaucoup à tenir. Et malgré le désert amical, amoureux, intellectuel, qu’on est beaucoup à traverser, malgré la nuit même ecclésiale que nous connaissons (car il y a aussi une épidémie généralisée de cathos cons, carriéristes, méchants et aveugles en ce moment : ça touche particulièrement l’Église, faut pas croire), le Seigneur (Jésus) ne nous laisse jamais complètement seuls : il nous donne toujours, dans notre entourage, 1 ou 2 tarés comme nous (ou comme Lui!) pour que nous ne connaissions pas son isolement total, et pour que nous nous marrions un peu, et continuions la route. Donc force et joie au cœur ! On se ressaisit !