Archives de catégorie : Phil de l’Araignée

Film d’animation « Le Monde de Dory » : l’Homme n’aura plus besoin d’aimer puisqu’il est « connecté »!

dory affiche
 

Bon, je suis allé voir « Le Monde de Dory » avec mon père et mes neveux à Cholet. Alors : pas de couple lesbien à l’horizon (désolé), mais quand même énormément de choses à dire sur le Gouvernement Mondial noachide. Alors je fais une recension. Obligé !
 

Voilà le programme de votre lavage de cerveau !

Voilà le programme de votre lavage de cerveau !


 

Il serait naïf de croire que « Le Monde de Dory », sous son aspect innocent, virtuel et humoristique, ne véhicule pas des messages qui, sans être violents ni de prime abord scandaleux, aboutissent à un éloignement du Réel et donc de l’Humain, et donc à long terme vers un monde homicide. En effet, ce film ne défend absolument pas la Réalité et ses 4 socles fondateurs humanisants : la différence des sexes, la différence des générations, la différence des espaces et la différence Créateur-créatures. Au contraire, c’est un dessin animé libertaire (dans le sens de l’énonciation d’un refus des limites, des différences fondatrices du Réel, de l’obéissance, de la mort, de la souffrance, et dans le culte de l’autonomie, de la réalisation de soi, du Salut de l’homme-animal androïde chimérique par lui-même.), dans la plus pure tradition des films d’animation Pixar à la sauce « Libérée, délivrée ! » nord-américaine. D’ailleurs, à la fin du film, tous les poissons enfermés dans les aquariums scandent en chœur le slogan « Liberté ! Liberté ! Liberté ! » avant de quitter leur camion pour rejoindre leur milieu naturel marin.
 

En quoi ce film d’animation apparemment innocent gomme les 4 différences du Réel, encourage à une virtualisation et une déshumanisation progressive du genre humain ?
 
 
 

a) Différence des sexes : l’homosexualité et l’asexualité à l’honneur

Par exemple, concernant la différence des sexes, les poissons sont des allégories chimériques du désir humain d’asexualité et d’androgénéité. De plus, quand je suis allé voir « Le Monde de Dory » à Cholet (49, Maine-et-Loire), juste devant moi, au rang inférieur, un « couple » de deux jeunes hommes se bécotait discrètement de temps en temps pendant la projection : j’ai remarqué que le public adulte de ces films est assez souvent gay ou/et gay friendly. Enfin, la voix nord-américaine qui a doublé l’héroïne du film, Dory, c’est comme par hasard Ellen DeGeneres, la présentatrice lesbienne la plus populaire des États-Unis. Donc l’accointance entre homosexualité et cinéma d’animation n’est pas si complotiste ni si délirante que ça.
 
Ellen
 
 

b) Différence des générations : je suis mes propres parents et ma propre origine

Concernant la transgression de la différence des générations, « Le Monde de Dory » nous offre un message sur la filiation aussi paradoxal que la chanson « Papaoutai » de Stromae entonnée à l’unisson par les pro-mariage-pour-tous alors même qu’elle dénonçait inconsciemment la Loi Taubira. Le film de « Dory » passe son temps à pleurer les conséquences dont il chérit inconsciemment les causes. C’est toute la schizophrénie de la société libertaire, infanticide et parricide. Une phrase tourne en boucle pendant l’histoire : « J’m’appelle Dory. Et je cherche mes parents. Vous pouvez m’aider ? » Des appels inconscients du monde qui s’interroge lui-même sur son propre homicide/parricide, sans pour autant le réparer, étant donné que c’est la famille de cœur et non la famille corporelle de sang qui finalement l’emporte : « On est ta famille ! » avouent Némo et Marin les poissons-clowns dans une vibrante déclaration d’amitié à Dory. La recherche des origines n’est pas due à un appel des parents, ni à une vocation, mais à une recherche et une reconstitution personnelle. « C’est moi qui me construis mes propres origines, qui reconstitue mes propres souvenirs. » Au bout du compte, les parents de Dory, une fois retrouvés, s’intègrent comme les autres dans la « grande famille humaine/poisson » de l’héroïne. Ils ne sont pas préférés. Ils deviennent un Monsieur et Madame Tout le Monde. Il n’y a plus de hiérarchie ni primauté. La différence des générations s’aligne sur les autres différences annexes (l’amitié, l’apparence, les expériences, les aventures, etc.). Elle passait presque in extremis à la trappe de la mémoire de poisson de Dory !
 
 

c) Différence des espaces : la pulvérisation des bocaux, des aquariums, et l’océanification des territoires

 
dory espace
 

Concernant la transgression de la différence des espaces, l’Océan dans « Le Monde de Dory » est la métaphore du cerveau humain (à la merci de l’imaginaire !), est dépeint comme un immense magma cosmique que seraient l’Homme et sa conscience. « Y’a pas de murs dans l’Océan. » déclare l’un des personnes à un moment donné. Pas de frontière ! Pas de limite ! La seule chose qui circonscrit et sépare dans l’espace aquatique dorien, à savoir les courants, est montrée comme ultra-dangereuse. Mais sinon, le poisson humanisé est un caméléon qui se fond dans tous les espaces, à l’instar de Hank, le poulpe.
 

Dory et Hank communiquent alors qu'ils sont dans deux univers dits "opposés"

Dory et Hank communiquent en faisant totalement abstraction de leurs deux univers « opposés » et séparés


 

De plus, le film met énormément l’accent sur l’interconnexion, l’alchimie scientifique entre les êtres vivants, gommant ainsi toute individualité et tout espace corporel, géographique. Ça fonctionne par télépathie, par transfert. L’intuition, tout ça. D’ailleurs, dans le Parc National Aquatique (Institut de Vie Marine), il y a carrément des panneaux lumineux qui font la promotion de l’écholocalisation. Pour ceux d’entre vous qui l’ignorent, l’écholocalisation humaine est la capacité des humains de détecter des objets dans leur environnement au travers d’échos reçus de ces objets. À travers le « Monde de Dory », non seulement les animaux virtuels remplacent les humains et en adoptent les réactions (noachisme et religion naturelle, quand vous nous tenez…), mais en plus, on nous fait croire que les êtres humains à nageoire sont décorporéisés, peuvent pénétrer dans la conscience et dans la peau des autres, se substituer les uns aux autres dans un grand Tout énergétique unifié. Soi-même est vu comme un autre. Par exemple, Dory passe son temps à se demander « Que ferait Dory ? ». Quant à Marin et Némo, ils invoquent également Dory comme un esprit inspirateur : « Qu’aurait fait Dory ? ». L’autre ou bien soi-même est détaché du corps pour être spiritualisé en valeur, en qualité, en trait de caractère, en esprit dans lequel s’incorporer mentalement. Ça se fait passer pour de la confiance. Mais c’est en réalité de la schizophrénie spiritualiste, de l’animisme angéliste.
 

Enfin, dans le « Monde de Dory », le déni de la différence des espaces est illustré par une conception ésotérique et individualiste de l’Homme : l’humain-microcosme. L’Humain est vu comme un univers, et comme son propre monde. D’ailleurs, l’héroïne Dory prouverait qu’en étant coupée du monde, en « étant dans son monde », on pourrait créer un monde parallèle encore plus génial. Dory est dans son monde et elle est son monde. C’est l’ultra-moderne solitude, mais version « coquillages et crustacés dans les yeux »…
 
 

d) Différence Créateur/créatures : je me construis moi-même :

Concernant la transgression de la différence Créateur/créatures, pour terminer,
 

Le film « Le Monde de Dory » est un hymne à l’auto-reconstitution et l’auto-réalisation : « Tu peux faire tout ce que tu décides de faire. » conclut la mère de Dory en s’adressant à sa fille.
 

La mémoire n’est pas tellement reliée à l’amour ou à la relation : elle est surtout considérée comme une potentialité, une intuition surnaturelle, un pouvoir PERSONNEL : « Tu nous as retrouvés parce que tu as de la mémoire. Tu y es arrivée toute seule. » (les parents de Dory s’adressant à leur fille en lui assurant qu’ils n’y sont quasiment pour rien) Dans « Le Monde de Dory », l’accent est mis sur l’ambition personnelle, sur le fait de réussir tout tout seul, par soi-même. Systématiquement dans ce genre de films la volonté individuelle, fût-elle altruiste, est couronnée par le succès. Zéro tolérance à l’échec, au vide, à la déception, à la limite, à l’inutilité, à la perte, au manque, au mal. Ne jamais lâcher et croire en ses rêves !
 

Aux yeux du Gouvernement Mondial, le sacrilège maximal, le crime de lèse-majesté, c’est le renoncement à soi-même. C’est parler d’échec, de faute, de péché, d’impossible ! Ne jamais dire « Je n’y arriverai jamais » !! « Il y a toujours un autre moyen. » déclare la Grande Prêtresse Dory. Il y a toujours une solution ! Il faut réaliser ses rêves, et l’adjectif « impossible » doit être banni de notre vocabulaire ! « C’est pas possible : il y a toujours un autre moyen. » s’exclame Dory face à Hank. Le Salut est remis entre les mains de l’économie de moyens, le savoir-faire, et la foi (dans le sens de « croire en soi » ou « y croire » : pas de « s’en remettre à Jésus ». Faut pas rêver non plus…). Cette foi n’a volontairement pas de forme, pas d’identité, pas d’incarnation humaine, et donc pas d’Amour. C’est une pure « énergie cosmique ». On retrouve d’ailleurs dans « Le Monde de Dory » tout le lexique superstitieux et matérialiste de l’énergie dénuée d’amour. Il s’agit d’être précisément connecté à des objets magiques (exemple : les coquillages, les hiéroglyphes, les cryptogrammes, l’étiquette numérotée agissant comme un tatouage numérique connecté), de porter des outils qui nous font voir plus loin (exemple : « les lunettes les plus puissantes du monde »), de croire en sa destinée (exemple : la meilleure amie d’enfance de Dory se prénomme « Destinée »), de tomber sur les bons messagers avec qui on échange des flux de perception et d’intuition (exemples : Destinée portant le titre de « correspondante » de Dory et non d’« amie » ; Bailey, le béluga, qui parle de « ses supers pouvoirs » et qui reçoit « des images » qui lui parviennent à distance, comme les charismatiques…). Nous sommes à l’ère de la physique moléculaire, par ondes : finie l’archaïsme et l’hégémonie scientifique de la physique quantique ! Nous sommes aussi à l’ère du numérique écologique : finies les croyances aux relations, en l’amitié, en l’amour, en Dieu. C’est plus physique, énergétique et plus rationnel que ça, voyons !
 

Bailey, le poisson-télépathe

Bailey, le poisson-télépathe


 

Le film est imprégné de scientisme. Il y a peu de romantisme et de sentiments, en réalité. L’Amour n’est quasiment que le produit d’un phénomène physique. Les vibrations, l’instinct, les sensations, deviennent pressentiment, sentiments, émotions humaines, et commandent ces derniers. Toute cette alchimie, humanisation de la nature et personnification des bêtes, se font par l’entremise de la mémoire et du savoir (connaissance, gnose) scientifique ou sensoriel. « Tu captes ? C’est bon ? Tu as du réseau ? », demande Destinée à Bailey. Il est question de connexion avec un au-delà, d’art divinatoire scientifique (la physique par les ondes), d’hypnose, de foi au « hasard » plus qu’en l’Amour : « Les meilleures choses dans la vie arrivent par hasard. » conclut Maîtresse Dory (cf. code bobo 52 « J’aime là où je ne désire pas/ne m’engage pas »). Il est question de « réactivation de la mémoire et des souvenirs », de neurobiologie et de neuro-sciences… mais il n’est pas fait vraiment référence à l’Histoire réelle (d’ailleurs, culturellement, on n’apprend quasiment rien dans ces films d’animation : c’est le no man’s land de la pensée), ni à l’Amour réel. Pas très aimant, tout ça… C’est « magique » mais pas dans le bon sens du terme. L’Humain-Divin est si loin !
 

Œil mort de l’oiseau mécanique hypnotisé

Œil mort de l’oiseau mécanique hypnotisé


 

Avec « Le Monde de Dory », on passe, c’est sûr, un moment sympathique. Mais surtout, on ressort de là gavé d’effets spéciaux, de messages naturalistes et libertaires hyper pas naturels, en se demandant ce qu’on a appris de nouveau (à savoir rien si on ne sait pas le décrypter). Ce film est froid, visqueux et lisse… comme un poisson. Et puis n’oublions pas que l’oubli fictionnel a toujours bon dos, et cache souvent un viol de conscience qu’il feint d’ignorer.
 

Prochaine bouze noachide et superprimitiviste de Disney, prévue pour cet hiver

Prochaine bouze noachide et superprimitiviste de Disney, prévue pour cet hiver

La Forme « catho friendly » inattendue de la persécution ultime contre l’Église

 

« Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ! » (Jésus au Jardin des Oliviers)
 
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L’apparente victoire de l’Antéchrist sur l’Église (autrement dit le futur écrasement temporaire de l’Église), ne se fera pas de manière frontale. Elle se fera par anesthésie progressive interne, par inertie et peur à l’interne, avec la complicité des catholiques qui n’auront même pas l’impression d’être attaqués ni d’être contre eux-mêmes et contre l’Église pendant qu’ils seront apostats et persécuteront leurs frères. Elle se fera comme un baiser, prendra la forme d’un hommage. « L’heure vient où tous ceux qui vous tueront s’imagineront qu’ils rendent un culte à Dieu. Quand l’heure sera venue, vous vous souviendrez que je vous l’avais dit. » (Jn 16, 1-3) Ceux qui s’en prendront à l’Église montreront leur fierté d’être catholiques, leur soutien au Christ et même au Pape. Ils s’approcheront de Jésus en Lui adressant un baiser public. « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ! » (Luc 22, 48) Mais dans l’ombre et dans la prière, ils L’oublieront. Dans leurs frères, ils L’oublieront.
 
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Comment, alors, pourrons-nous distinguer les bons catholiques des faux, puisque tous défendront Jésus et son Église ? C’est simple. Les vrais sont prêts à donner leur vie pour la Vérité, et disent qu’ils sont catholiques surtout quand ça peut leur être socialement/sévèrement/mortellement reproché. Au péril de l’anonymat, du ridicule, des conflits, de la perte de leur entourage amical et professionnel, de leur peur, de leur vie.
 
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Alors que les faux catholiques, eux, n’affichent leur soutien au Christ, au Pape, à l’Église catholique, à la résurrection du Christ, et même à la filiation divine de Jésus, que lorsque ça les arrange, qu’à partir du moment où tout va bien pour eux, où leur catholicité ne leur attire aucune inimitié, où leur foi ne leur coûte pas la vie, ni leur popularité, ni leur réputation, ni leur carrière (ecclésiale, musicale, politique…), ni leur confort matériel, et uniquement dans des contextes et des débats qui ne font pas polémique. Quitte parfois à se montrer plus papistes que le Pape, plus christiques que le Christ, plus tradis que les tradis, plus cathos que les cathos (exemple : Civitas) pour en général défendre des évidences (« Je suis contre la GPA. » ; « Je défends les racines et les valeurs chrétiennes. » ; « Je défends les Chrétiens d’Orient et la liberté de croire en Jésus. » ; « Je m’engage pour le bien commun, les plus fragiles, et la dignité humaine. » ; « Vive le Roi ! Vive Jeanne d’Arc ! Vive la France catholique ! », etc.). En revanche, pour défendre le point de vue de l’Église sur l’homosexualité, sur l’avortement, sur la continence avant le mariage ou la continence dans le célibat des prêtres, sur la Présence divine eucharistique, sur la masculinité exclusive de Dieu, pour l’autocritique des gens d’Église, pour appliquer concrètement l’obéissance (au Pape, à tous les commandements de Jésus), là, bizarrement on ne les entend plus ! Pour défendre la prévalence de la Charité et de l’Amour sur la Vérité et la rationalité, la force de la faiblesse, la puissance de la prière et de l’humilité, il n’y a plus personne : ils envisagent l’Amour comme une soumission, un erreur tactique, une corruption au monde, une dénaturation du message christique, une trahison au Christ. Au fond, ils croient que Jésus est trop aimant, qu’Il ne se vend pas bien, qu’Il divise trop. Ils méprisent les catholiques et leur « inefficacité ». Ils pensent que la foi n’est pas leur vie à donner entièrement à Jésus.
 
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VIVA TECH : le terrorisme progressiste policé

Timi
 

Me voici avec Timi le Robot. Une créature qui sert à faire des paris pour les courses hippiques.
 
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Quelle journée de folie à la 1ère édition du Salon des Technologies et du Numérique « VIVA TECHNOLOGY », au Palais des Expos!
 
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J’ai pris beaucoup de notes, je suis allé interroger quelques exposants, je me suis rendu à un maximum de conférences et de pavillons (certains très luxueux). J’ai énormément de choses à dire, mais je vais essayer de vous en faire le résumé ici.
 
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– Je suis d’abord allé à deux tables rondes sur « Femmes et Numérique » : je me rends compte combien le leadership du monde des machines est monopolisé par les hommes (seul 28% de femmes dans les écoles d’ingé; 15% dans le numérique) et est une forme de domination masquée de l’homme sur la femme (mais personne ne s’en rend compte, car maintenant que les structures sont installées, ils vont tout faire pour maquiller ce machisme par une mixité d’apparat, et par une représentation d’un féminin virtuel tout-puissant, conquérant et castrateur. Des Lara Croft). Pourtant, les femmes réelles auraient un vrai rôle à jouer pour arrêter la course effrénée des hommes à la performance, au pouvoir, à l’agir technologique.
 
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– J’ai écouté une conférence sur les starts-up et les B2B. Tout leur discours était centré sur la rentabilité, l’efficacité, le donnant-donnant (Anne Hidalgo parle de « gagnant-gagnant »), la compétence humaine, le rendement, le progrès, l’Homme-créateur, l’audace, la détermination, la confiance en soi, la créativité, le talent, la construction, la transformation, l’optimisation, etc. Aucune place à Dieu, à la vulnérabilité, au manque, à l’Amour, à la reconnaissance du mal, au Sens. Non. Le Sens, pour eux, c’est l’usage, la tache, l’application! Idéologie aseptisée et volontariste à fond. Franchement, ça fait peur, cette Humanité qui se prend pour Dieu, pour son propre maître, et qui après se désolidarise complètement de la créature ou de la grande entreprise qu’Elle crée.
 
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– J’ai vu que toute la journée était mise sous le signe des triangles (et notamment des 5 lettres de l’alphabet qui les honorent : le X, le V, le W, le A et le Z).
 
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– Le discours de Anne Hidalgo (maire de Paris) a fait plusieurs fois le lien entre Gay Pride et Nouvelles Technologies. C’est logique : le robot n’a plus de sexe et vire la différence des sexes, comme la pratique homosexuelle : « Ces deux univers ne sont pas si différents. Ils sont pour l’ouverture. Ils n’ont pas peur de la différence. » a-t-elle conclut après être passée à la Gay Pride.
 
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– Ensuite, j’ai fait le tour des stands, car j’avais envie de voir des casques à réalité virtuelle, des drones, des robots et tous les gadgets qu’on a finalement peu de chances de connaître dans un futur proche chez nous, parce qu’ils sont destinés au cinéma, aux parcs d’attractions, à l’armée, etc. Quoi que… l’explosion des objets connectés nous pend au nez ! Ils mettent des capteurs partout, et pour n’importe quoi (il y avait même un stand qui parlait de « l’éclairage urbain connecté » !).
 
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D’abord, je suis resté discuter assez longtemps avec le concepteur de Timi le Robot (ci-dessous), un gars athée mais ouvert à la discussion, qui au départ refusait de donner du sens à ce qu’il faisait, mais qui très vite a commencé à se livrer. Il m’a raconté qu’il a travaillé à Facebook, mais quand il a vu l’utilisation et le fichage des utilisateurs que c’était, ça l’a dégoûté et s’en est vite désinscrit! Il m’a parlé de ses craintes quant aux progrès technologiques actuels : par exemple, les robots munis d’armes ou les robots tueurs, qui existent déjà!
 
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Dans l’une des tables rondes, idem. Mélanie Marcel, présidente de CEO Science, une femme brillante, racontait qu’elle a travaillé pour les Asiatiques sur la physique par les ondes. Mais quand elle a vu que ses découvertes étaient utilisées à des pratiques qui ne correspondaient pas à ses « valeurs » (comme elle disait) – ils font discuter des ordinateurs avec les neurones de notre cerveau -, elle a changé de voie et créé sa propre boîte. Une autre intervenante, Thaima Samman, travaillait dans la biomécanique (mécanique du corps humain) : elle racontait comment réparer le corps, lui trouver des pièces détachées, prévenir ses maladies, « modéliser le squelette de chaque individu ».
 
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Enfin, j’ai parlé avec un homme qui m’a présenté un simulateur de vol d’oiseau, pour que l’être humain, avec son casque de réalité virtuelle et à l’aide d’une machine sur laquelle il s’allonge, puisse avoir les sensations de voltige animale. Plus que la machine en elle-même (qui sera utilisée par les parcs d’attractions), et qui sortira à l’automne prochain, c’est plutôt le discours du concepteur qui m’a effrayé : absence totale d’humanité + détermination. Je lui demandais quel était le sens de sa machine et pourquoi il l’avait faite. Il refusait de me répondre. Pour lui, il n’y a pas de sens à donner aux choses ni aux actes. Il m’a même dit que la Réalité n’existait pas (Depuis qu’on a découvert que la physique quantique pouvait être remplacée par la physique moléculaire et la physique par les ondes, on pouvait selon lui en déduire que la Réalité n’existait pas. Et comme en plus, chaque être humain en a une perception différente, la Réalité existe encore moins. Virtualité, subjectivisme, déni de Réel et schizophrénie scientiste, à tous les étages! J’étais sidéré. Il y a des grands malades – déguisés en chercheurs – dans ces salons. Rien à voir pourtant avec des savants fous. Mais des malades scientifiques, perdus, froids, rigides, plein de certitudes, surjouant l’assurance avec eux-mêmes, sans morale. Des businessmen souriants mais sans coeur. Des bêtes à gagner. De vraies machines de guerre. Ils ne parlent jamais d’amour, d’eux-mêmes, des pauvres. Ils ne demandent jamais pardon. Ils sont là pour réussir et montrer qu’ils en veulent, que rien ne les arrêtera. Ils vivent dans une autre dimension. C’est époustouflant. Il n’y a, dans la bouche des intervenants, qu’un discours 100% positif, mais de plus irréel/matériel.
 
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Voilà, en vrac, mes premières impressions.
 
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Le one-man-show Les Gays pour les nuls (2016) d’Arnaud Chandeclair, passé au tamis de mon Dico !

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Ça faisait très longtemps que je n’étais pas allé au théâtre. Et hier, j’ai fait exception en me rendant au one-man-show Les Gays pour les nuls (2016) d’Arnaud Chandeclair, pour la dernière. Sur les 186 codes homos de mon Dictionnaire des Codes homos, j’en ai quand même retrouvés 32 ! Bonne moyenne ! 😉
 
 
 

Attraction pour la foi : Le narrateur homosexuel allait proposer d’écrire Le Yoga pour les nuls avant de se lancer finalement dans la rédaction des Gays pour les nuls.
 

Faux intellectuels : Le narrateur homosexuel a la prétention d’écrire un livre encyclopédique… mais au niveau analyse, ça ne vole pas haut, et son Les Gays pour les nuls est un ramassis de clichés caricaturaux destiné à un lectorat de « débiles » et de « nuls ». Il ne sait d’ailleurs pas comment il va le remplir : « Quand j’ai commencé à écrire ce bouquin, je me suis demandé ce que j’allais bien pouvoir raconter. » Le héros finit par forcer le trait de la godiche qu’il croit être : « 20% de 20€, qu’est-ce que ça fait ? Putain, quelle conne ! ». On se rend compte qu’en réalité, l’intellect est un libertinage caché : « On ne fait pas que des soirées olé olé. On fait des soirées Scrabble. Trivial Poursuit… pour les plus cultivés… » (le narrateur homosexuel dans le one-man-show Les Gays pour les nuls (2016) d’Arnaud Chandeclair) ; « Nous, les gays, on adore les visites cul…turelles. » (idem)
 

Humour-poignard : Le narrateur homosexuel a la prétention de dire que les homosexuels ont toujours le mot pour rire : « Nous ne sommes jamais à court d’humour. » Mais en réalité, lui et ses amis passent leur temps à s’insulter l’air de rien : « On a beaucoup d’ironie sur nous-mêmes. » ; « Qu’est-ce que tu fous, connasse ? » ; « T’as dormi où, p’tite salope ? » ; « Non ! Non ! C’est de l’amusement. C’est de l’auto-dérision. »
 

FAP « Fille à pédés » : Le narrateur homosexuel nous présente sa meilleure amie, Aurélie, en l’imitant avec un certain mépris : « Aurélie, c’est ma confidente, ma fille à pédé. Elle est toujours accompagnée d’une cigarette et d’un bon verre de vin… Oui, Aurélie est une saoulasse. C’est une fille-à-pédés. » Plus tard, elle change de nom (elle s’appelle Armelle) et finit par être maltraitée et virtualisée : « Pourquoi Armelle est là à toutes les soirées ? C’est de la schizo. »
 

Promotion canapédé : Le narrateur homosexuel se moque du cliché selon lequel « Le gay aurait toujours un travail de rêve ». Au contraire, il fait du conseil téléphonique pour les banques, et se plie à une séduction hypocrite très commercial. En revanche, en génitalité, il reproduit le même business : quand il tente d’expliquer à son éditeur hétéro la notion d’« actif » et « passif », ce dernier lui rétorque : « C’est quoi l’actif ? C’est quoi le passif ? Moi, à part dans un bilan comptable, je sais pas ce que c’est. »
 

Douceur-poignard : « Le gay est délicat et distingué. Le gay est courtois… ou hypocrite. » (le narrateur homosexuel se moquant d’un cliché gay)
 

Eau : « Depuis que je suis gosse, je fais de la natation. » (le narrateur homosexuel)
 

Obèses anorexiques : « La constipation, c’est de famille. » (le narrateur homosexuel imitant sa mère s’adressant à lui)
 

Matricide : « Ça doit venir de ton enfance. Ça doit être un problème psychologique. Tu ne veux pas te faire suivre ? » (le narrateur homosexuel imitant sa mère s’adressant à lui)
 

Scatologie : Le narrateur homosexuel raconte comment il a été en galère de papier toilettes à la piscine alors qu’il avait fini de chier : « Il s’en passe des choses aux toilettes. » Un peu plus tard, le délire scato se poursuit lorsqu’il a la courante en plein séjour à New York : « Quand on dit que les gays chient des paillettes, je peux vous dire que c’était pas le cas. »
 

Jardins synthétiques : « J’ai un vrai verger dans le cul. » (le narrateur homosexuel à propos de la sodomie)
 

Solitude : « Je voyageais seul. Oui. Le gay est très sensible. » (le narrateur homosexuel)
 

Collectionneur homo : « Je prends mon petit vanity de… 23 kg. » (le narrateur homosexuel racontant son voyage vers New York)
 

Ville : Le narrateur homosexuel s’empresse d’aller visiter New York.
 

Artiste raté : Le narrateur homosexuel se moque du cliché « ‘Le gay est doué dans l’art’ : mon cul ! ». Il raconte son essai raté de devenir musicien : « Un vrai désastre ! »
 

Fan de feuilletons : « [Si nous les gays sommes doués pour l’art, ] c’est surtout pour danser sur de la musique de connasses, sur les musiques de pétasses comme on aime ! » (le narrateur homosexuel)
 

Actrice-Traîtresse : Le narrateur homosexuel danse sur des tubes des chanteuses qu’il adore et qu’il insulte en même temps : « Ah la feignasse ! » s’insurge-t-il contre Kylie Minogue ; « Qu’est-ce qu’elle fait cette connasse ? » crie-t-il contre Lady Gaga. Quand le démon de la danse s’empare de lui, il s’adresse à la chorégraphe noire « Mia Frye, sors de ce corps ! ».
 

Noir : Le narrateur homosexuel danse sur des tubes des chanteuses qu’il adore. Quand le démon de la danse s’empare de lui, il s’adresse à la chorégraphe noire « Mia Frye, sors de ce corps ! ».
 

Femme allongée : « Lady Gaga, elle n’a plus qu’à aller se coucher. » (le narrateur homosexuel imitant la chanteuse sur « Bad Romance »)
 

Milieu homosexuel infernal : Le narrateur homosexuel raconte comment lui et ses amis homos se parlent mal, même si au départ ça semble être un code culturel : « On a beaucoup d’ironie sur nous-mêmes. » ; « Qu’est-ce que tu fous, connasse ? » ; « T’as dormi où, p’tite salope ? » ; etc.
 

Bobo : « Oui. Le gay boit du thé. » (le narrateur homosexuel)
 

Haine de la famille : Le narrateur homosexuel caricature les discussions entre ses collègues de boulot hétéros : « Ils devraient être en train de parler du dernier biberon qu’ils avaient acheté à leur gosse. »
 

Putain béatifiée : Le narrateur homosexuel adore s’insulter ou traiter ses amis homos de putes : « Quelle chaleur de pute ! » ; « Qu’est-ce que tu fous, connasse ? » ; « T’as dormi où, p’tite salope ? » ; etc.
 

Substitut d’identité : Le narrateur homosexuel raconte que les gays adorent organiser des soirées déguisées à thèmes : « On s’imagine que le gay adore se travelotter. » ; « Les soirées déguisées, on adore ça. C’est le moment parfait pour être quelqu’un d’autre. Pour montrer son double. »
 

Cirque : « J’avais fait une soirée ‘Circus’. » (le narrateur homosexuel racontant qu’il a organisé une soirée déguisée à thème)
 

Clown blanc et masques : Le narrateur homosexuel raconte que les gays adorent organiser des soirées déguisées à thèmes.
 

Doubles schizophréniques : Le narrateur homosexuel intercale toujours dans son discours des interruptions d’Aurélie, sa meilleure amie, qui lui coupe la parole avec des questions gênantes et inquisitrices. Il la présente comme « son double » On découvre petit à petit que le double en question est plutôt un modèle narcissique impersonnel (d’autre fois, Aurélie devient « Armelle ») et un peu trouble : « Les soirées déguisées, on adore ça. C’est le moment parfait pour être quelqu’un d’autre. Pour montrer son double. » ; « Eh ben oui. Tous mes copains ont une sœur maléfique ! » Le héros ne se gêne pas pour la maltraiter : « Pourquoi Armelle est là à toutes les soirées ? C’est de la schizo. »
 

Oubli et Amnésie : Le narrateur homosexuel raconte que les gays adorent organiser des soirées déguisées à thèmes, et que ses amis sortent à cette occasion leur « trou », c’est-à-dire leur mauvaise part cinématographique d’eux-même : « Et le trou. Eh ben oui. Tous mes copains ont une sœur maléfique. »
 

Chiens : « Allez, à poil ! ou j’encule le chien. » (le narrateur homosexuel lors d’une soirée déguisée gay très arrosée) ; « Moi, grosse chienne passive, t’attends à quatre pattes derrière la porte. » (le narrateur imitant une petite annonce qu’il aurait lue en vrai, idem)
 

Petits Morveux : Le narrateur homosexuel ironise sur le cliché commun qui dit que les homos seraient les baby-sitters idéaux : « On sait très bien s’occuper des enfants. ‘Le gay adore les enfants.’ » En réalité, dès qu’il se rend compte que c’est exigeant, il s’énerve (« Tu veux que je t’en colle une ? »), perd son self control (« Putain, je ne savais pas que ça prenait autant. Nan, c’est vrai, faut être patient. »). Il aime davantage les enfants comme des objets que comme des êtres humains : « On a envie que nos neveux soient cultivés. Et surtout beaux. Oui, c’est très important pour nous, les gays. »
 

Haine de la beauté : Le narrateur homosexuel insiste pour que ses neveux soient des tops models : « On a envie que nos neveux soient cultivés. Et surtout beaux. Oui, c’est très important pour nous, les gays. »
 

Inceste entre frères : « C’est impossible que ce soit toi sur cette photo ! C’est ton frère ? C’est ton cousin ? C’est ton père ? C’est ta mère ? » (le narrateur homosexuel remettant en cause la véritable identité de son « plan cul » qu’il rencontre au seuil de son appartement et qui ne ressemble pas à sa photo de profil internet)
 

Voyage : « Nous, les gays, on adore voyager ! On adore les visites cul…turelles. » (le narrateur homosexuel)

Homosexualité et Franc-Maçonnerie : le lien évident dont les francs-maçons ne se doutent même pas !

Grand Archi
 

a) Constat de terrain : En Franc-Maçonnerie, il n’y a quasiment que des personnes homos ou des personnes qui se croient « hétéros gays friendly »

 

Je n’ai pas eu besoin d’avaler la légende noire anti-maçonnique élaborée par les complotistes paranoïaques à la Soral qui veulent diaboliser la Franc-Maçonnerie et la transformer en « mafia gay secrète » pour que ça me saute aux yeux. Vous me croyez si vous voulez, mais si la Franc-Maçonnerie a tout l’air d’un repaire homosexuel, ça se fait à l’insu des francs-maçons eux-mêmes, qui ne se doutent de rien (sauf à la tête de leur secte « laïque », où là ça semble carrément planifié). Le rapprochement homosexualité-Franc-Maçonnerie s’est fait tout naturellement dans mon esprit, par mes observations de terrain et par mes rencontres concrètes avec certains membres des Loges ! Il a suffi que je me rende à quelques réunions publiques (pourtant très éloignées des rituels maçonniques internes), des expositions et des lieux de la Franc-Maçonnerie, pour constater tout seul que j’y retrouvais des gens homosexuels que j’avais croisés dans un tout autre contexte : ledit « milieu homo » ! Et le plus drôle, c’est que cette correspondance, savamment cachée et sans doute ignorée par beaucoup de maçons eux-mêmes, est flagrante et devient d’autant plus lisible qu’elle tient de la schizophrénie (propre à l’homosexualité et à l’hétérosexualité bisexuelle), elle tient d’un retour du refoulé, à l’évidence satanique.
 

Nos contemporains croient que l’homosexualité, ça ne sert à rien, que c’est un piège. Mais pas du tout. C’est un révélateur, une paire de lunettes puissante et qui aide à voir très loin, une boule de cristal, une arme secrète extrêmement redoutable pour démasquer les faux-semblants et défendre l’Église catholique.
 
Symboles
 

La semaine dernière, je suis allé à l’exposition de la Bibliothèque François Mitterrand (la BNF) sur la Franc-Maçonnerie. J’y ai vu quelques « couples » homos (en général bobos et tirés à quatre épingles) se promener. Et surtout, j’ai reconnu dans la liste des contributeurs des auteurs que j’avais vus dans le monde homosexuel (Emmanuel Pierrat, Éric Kupferman, Cambacérès…). Pourtant, de l’extérieur, rien ne m’indiquait le chemin de l’homosexualité, mis à part le fait que dans l’expo, il n’y a aucune représentation du couple femme-homme, aucune représentation d’enfant ni d’une famille traditionnelle. Dans ce genre d’expositions, il ne faut pas regarder vers où on veut nous amener ni ce qu’on nous montre en feignant la transparence, l’innocence et l’exhaustivité (une franc-maçonnerie exotique, folklorique, déjà datée), mais précisément ce qu’on omet de nous montrer. Car c’est là, dans cet oubli ou ces ellipses, que se niche la solution du problème ! Plus c’est évident, moins c’est évident.
 
Camps
 

Au milieu de cette belle exposition, ce qui m’a mis sur la piste de l’homosexualité, c’est précisément l’élision illogique et grotesque du sujet. Dans les interviews filmées des maçons publics (qu’on pouvait écouter au casque face à des écrans de télé individuels), ou bien encore sur les frises chronologiques contemporaines, tous les sujets de bioéthique (même les plus brûlants : avortement, euthanasie, esclavage, condition de la femme) étaient abordés (alors même que les maçons se targuent de ne pas avoir de message sociétal à délivrer ni d’implication en politique !)… sauf un, comme par hasard. Et je vous le donne en mille : le seul qui manquait à l’appel, c’était l’homosexualité. Pas une seule mention à celle-ci, même dans la partie de l’exposition consacrée à l’imagerie conspirationniste anti-maçonnique ! C’est dire si les Francs-Maçons sont terrorisés à l’idée d’être suspectés d’homosexuels… tout simplement parce que dans les faits c’est trop vrai !
 

Dans l’une des vidéos, Daniel Keller, l’actuel Big Boss du Grand Orient de France, sort quand même une perle d’aveu de l’homoérotisme constitutif de la Franc-Maçonnerie post-moderne : « En 2010, le Grand Orient a rompu avec la masculinité. » D’accord, en disant cela, il se réfère à l’intégration des femmes dans son mouvement. Mais prise isolément, sa phrase révèle inconsciemment autre chose de plus profond : une féminisation des Hommes, une asexualisation et une homosexualisation de plus en plus assumée de la Franc-Maçonnerie dans son ensemble.
 
Salle
 

Quelques jours plus tard, je me suis également rendu au Musée de la Franc-Maçonnerie, rue Cadet (en plein cœur de la capitale), dans le cadre de la Nuit des Musées (samedi 21 mai 2016). Avec mon tee-shirt du Verbe de Vie marqué « La preuve que Dieu nous aime, c’est qu’Il a donné sa vie pour nous. » (Rom 5, 8) au dos (pas fais exprès ^^). C’étaient des sortes de « Portes ouvertes », mais quand même très quadrillées et surveillées : il était formellement interdit aux visiteurs de prendre des couloirs en sens inverse du circuit des visites, ou bien de s’aventurer dans des temples fermés au public, sinon on se faisait sérieusement engueuler !
 
Tee-shirt
 

Dès que j’ai passé le contrôle de sécurité à l’entrée du Musée, j’ai reconnu la tête du vigile : un militant qui faisait partie de S.O.S. Homophobie à l’époque où je l’ai connu ! J’ai appris qu’il y avait, dans un des temples principaux du Musée, une conférence avec la projection préalable d’un documentaire sur les « Archives de la Franc-Maçonnerie ». L’occasion était trop belle. Je m’y suis précipité. À côté de moi siégeaient deux garçons qui avaient l’air d’être en « couple ». Après cette projection et un mini débat (pas folichon), je suis resté à la deuxième conférence traitant des liens entre « Ésotérisme, Surréalisme et Franc-Maçonnerie ». Là, la récolte d’informations a été plus fructueuse ! Dans le discours du conférencier, j’ai reconnu un certain nombre d’auteurs homosexuels, même si, là encore, l’auditeur néophyte (et même maçon) ne pouvait y voir que du feu.
 

Avant la fermeture du Musée, dans le hall d’entrée, je me suis attardé à discuter avec le libraire de mon âge qui tenait le stand livres : il était suffisamment maniéré pour que je m’amuse subtilement avec lui de notre homosexualité commune latente. J’ai essayé de lui tirer les vers du nez concernant d’abord la quenouille (en vain ! Tout le monde s’en fout de ma quenouille ! lol), puis sur ses opinions personnelles et ses motivations à entrer en Franc-Maçonnerie (là encore, impossible d’en tirer quelque chose car les maçons – ou ceux qui essaient de l’être par cooptation – ont ordre de ne pas parler du contenu des idées de la Franc-Maçonnerie ni d’eux-mêmes ; et en plus, un autre de ces « frères », lui réellement maçon, est venu s’interférer entre lui et moi pour l’empêcher de parler et de gaffer : ils se surveillent et se censurent énormément entre eux), et enfin sur l’homosexualité (il n’a rien lâché, même si j’ai senti que ça le démangeait). Cette rencontre fut croustillante, bien qu’interrompue par la vue d’un jeune homme de vingt ans, pas spécialement viril non plus, qui venait visiter le Musée avec des amis : Elliott, un chanteur roux de The Voice 3 (2014), que j’ai immédiatement reconnu. Voilà voilà. C’est le « petit » monde pink qu’on retrouve perdu au milieu d’une hypervirilité templière de carnaval : moi, face à ce décorum hétérosexuel, je dis LOL.
 

Le vieil avocat franc-mac anglais Albert Pike (1809-1891) n’est pas le premier à avoir décrit la place importante des rapports homosexuels dans la Franc-Maçonnerie, mais également des orgies homosexuelles/libertines/lucifériennes. Dès les origines, du temps des Cathares (entre le Xe et XIVe siècle) et des Templiers, il y avait énormément d’homosexualité… même si à l’époque, elle n’était absolument pas appelée comme ça, ni assumée (puisque les Cathares sont les ancêtres des bobos actuels qui noient la pratique homosexuelle dans un libertinage qui englobe tous les sexes et qui chante une asexuation ésotérique et angéliste sans sexe/génitalité précisément). Sur la base de faits, il est de notoriété publique et historique que les Cathares étaient « de bons bougres », c’est-à-dire des fornicateurs qu’on appellerait aujourd’hui bisexuels ou homosexuels ou pansexuels. La pansexualité, c’est le fait d’aimer une personne pour sa personnalité, sans prendre en considération son sexe, son genre (qu’il soit un homme, une femme, ou même les deux), son statut social et ses croyances religieuses. Depuis l’acte de naissance de la Franc-Maçonnerie historique en 1717, on observe que la Franc-Maçonnerie a toujours été un foisonnement de sociétés androgynes : de L’Ordre de la Méduse à L’Ordre des Chevaliers et Chevalières de la Colombe en passant par les célèbres Mopses et autres Ordre des Fendeurs et des Fendeuses.
 
Têtu Petitet
 

Actuellement, les Francs-maçons du monde entier font de plus en plus ouvertement leur coming out (sortie du placard pour annoncer leur homosexualité). Par exemple, la revue française Têtu, en mai 2013, a carrément offert une tribune aux francs-maçons homosexuels. De plus, il suffit de regarder la double vie des Francs-maçons relativement présents sur la scène publique pour comprendre que l’hybridité homosexualité-franc-maçonnerie n’est ni accidentelle ni marginale. Parmi les plus connus, je citerai le Comte Jean-Baptiste de Sade (1701-1767 ; militaire et diplomate), Choderlos de Laclos (1741-1803 ; auteur du roman épistolaire Les Liaisons dangereuses, emprunt de lesbianisme et d’homosexualité donjuanesque, ainsi que de volonté luciférienne de devenir libertin asexué), Jean-Jacques Régis de Cambacérès (1753-1824 ; Archichancelier de l’Empire et rédacteur du fameux Code Napoléon), Oscar Wilde (1854-1900 ; romancier à la Apollo Lodge), Rudyard Kipling (1865-1936 ; romancier et auteur du célèbre Livre de la Jungle), Érik Satie (1866-1925 ; le pianiste, attité, avec Claude Debussy, par les Rose-Croix), Aleister Crowley (1875-1947 ; écrivain occultiste), Federico García Lorca (1898-1936 : poète espagnol), Pierre Molinier (1900-1976 : peintre), Pierre Klossowski (1905-2001 ; romancier), Jean Markale (1928-2008 ; écrivain sur le celtisme et l’homosexualité), Jack Lang (1939 ; homme politique dont le père était également franc-maçon), Michel Chomarat (1948 ; auteur de Follement gay ! et de nombreuses études sur la Franc-Maçonnerie), Olivia Chaumont (1950 ; architecte transsexuel M to F), Ludovic Marcos (1951 ; conservateur du Musée de la Franc-Maçonnerie), Jean-Paul Donald Potard (1953 ; ancien PDG de Jean Paul Gaultier et fondateur de la Loge des Enfants de Cambacérès), Philippe Villin (1954 ; décrit comme « l’éminence gay des grands patrons »), Patrick Négrier (1956 ; philosophe, auteur entre autres de La Franc-Maçonnerie d’après ses textes classiques en 1996 et de Contre l’homophobie. L’homosexualité dans la Bible en 2010), Joseph Macé-Scaron (1958 ; journaliste ; je l’ai vu au 14e Salon de la Franc-Maçonnerie le 20 novembre 2016) ; Christophe Chantepy (1959 ; ancien directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault), Dominique de Souza-Pinto (années 1960 ; directrice de Communication Globale), Laurent Kupferman (années 1960 ; essayiste), Mylène Farmer (1961 ; chanteuse et icône gay), Daniel Borrillo (1961 ; intellectuel), Sébastien Fath (1968 ; historien), Vincent Petitet (1972 ; romancier que j’ai côtoyé personnellement : on a même dîné en tête-à-tête !), Nicolas Fraisse (1982, magnétiseur), Kévin Gagneul (1983-2015 ; militant gay), Miley Ray Cyrus (1992 ; chanteuse qui se dit pansexuelle), Xavier Jugelé (le policier homo tué aux Champs-Élysées en avril 2017, et qui allait être initié), Mounir Baatour (président de SHAMS), etc. Les Enfants de Cambacérès est la Loge maçonnique gay-friendly officielle, fondée en 1999. Elle réunit beaucoup de Francs-maçons défendant l’« identité homo » et « l’amour homo » comme des « non-identités » et un « amour universel sans étiquette ».
 
Gai savoir
 

Parmi les Francs-maçons qui ne sont pas (encore/tous) homosexuels en pratique mais qui se montrent en tout cas très hargneux pour défendre l’homosexualité, l’Union Civile (PaCS), le « mariage gay », la PMA-GPA, l’euthanasie et leurs « amis » homos, nous pouvons retrouver par exemple Catherine Jeannin-Naltet, Roger Dachez, Alain Subrebost, Philippe Benhamou, Pierre Albertini, Pierre Bergé, Caroline Fourest (qui n’hésite pas à rendre visite à la Grande Loge de France), Jean-Luc Romero, Nicole Jacques-Lefèvre, Janine Mossuz-Lavau, Gérard Contremoulin, Geneviève Fraisse, Marie-Victoire Louis, Christophe Bonneuil (historien), Eliane Viennot, Hervé Le Bras, Bernard Maris (économiste tué à Charlie Hebdo en 2015), Denis Lefebvre, Michel Maffesoli, etc.
 
Thomas Marcilly
 

Par ailleurs, sur les réseaux sociaux (OVS, Twitter, Facebook, Linkedin), les blogs d’inspiration ésotérique, noachide et New Age, dans les universités, il est étonnant de voir fleurir l’association homosexualité-maçonnisme : je pense par exemple au comité de recherche sur le Gender – baptisé Fédération RING) à l’Université Paris 8, au blog de Thomas Marcilly, aux sites naturalistes, ou encore aux associations maçonniques ouvertement rainbow.
 

Toile Sainte Hermanda de Félix Labisse

Toile Sainte Hermanda de Félix Labisse


 

La communauté homosexuelle inspire la communauté libertine hétérosexuelle anti-mariage, et s’inspire de celle-ci. Échange de bons pro(c/p)édés : « C’est sur le modèle des loges que se construisent les nouveaux réseaux homosexuels, gays pour être précis, les lesbiennes étant infiniment plus discrètes. ». Les Francs-maçons s’en cachent de moins en moins. Ils avouent que maintenant, ils recrutent abondamment sur Facebook.
 
 

b) Pourquoi homosexualité et Franc-Maçonnerie se marient si bien ?

Afin de mieux comprendre les nombreux ponts coïncidenciels (bien plus que factuels et causaux) entre franc-maçonnerie et homosexualité, vous pouvez, si vous voulez, vous pencher tout d’abord sur les quelques symboles homosexuels de mon Dictionnaire des Codes homosexuels qui concernent de près ou de loin la Franc-Maçonnerie : « lunettes d’or », « espion homo », « traître », « blasphème », « Attraction pour la foi », « bobo », « Je suis différent » , « Wagner », « Se prendre pour Dieu », « Faux intellectuels », « Liaisons dangereuses », « homosexuel homophobe », « fresques historiques », « adeptes des pratiques SM », « se prendre pour le diable », et « architecture ».
 

La Franc-Maçonnerie s’est toujours présentée comme un chemin d’initiation. Initiation à quoi ? Officiellement, à l’amélioration de l’Humanité par l’Humanité elle-même. Officieusement, à la damnation/don de son âme au lumineux Satan, par le biais notamment de l’homosexualité qui déshumanise les êtres humains par le biais de leur consentement. Et comme la Franc-Maçonnerie célèbre tout ce qui lui est montré comme un « progrès humain », comme c’est le cas mondialement avec la bisexualité, il est logique qu’elle applaudisse en coulisses l’homosexualité. Jacques Fontaine, lui-même maçon, établit carrément l’« homosexualité latente permanente comme tissu relationnel de la Franc-Maçonnerie ».
 
Mai 68
 

Il y a une confluence entre Franc-Maçonnerie et mouvements libertaires de ladite « Libération sexuelle » de l’après-Seconde-Guerre-mondiale : il faut savoir que le nombre de maçons en France a été multiplié par 4 dans les années 1970. Il existe actuellement 170 000 maçons dans notre pays. Ils font partie à 90% de la middle class supérieure (exactement comme la population homosexuelle pratiquante). De plus, l’adepte maçon est majoritairement urbain (exactement comme la population bobo bisexuelle). Contrairement à l’idée reçue, les Francs-maçons sont pour l’inclusion et contre l’idée d’« entre-soi ». Ils veulent casser leur image de société secrète sulfureuse et noire, la peindre d’or lumineux et de vert, redorer leur blason en s’opposant à tout « sectarisme » (sauf le leur, bien évidemment) et en se montrant ouverts à toutes les « différences » (… sauf la différence des sexes qu’incarnent les familles, et sauf la différence Créateur-créatures que sont Jésus et l’Église catholique), en se montrant ouverts à toutes les « libertés » (sauf celles du renoncement à soi). Par essence, l’idéologie droitsdel’hommiste des Francs-maçons – fondée sur la devise républicaine française « Liberté-Égalité-Fraternité » issue des Lumières et de la Révolution Française – réclame l’indifférence à l’égard de l’homosexualité (il ne faut en faire ni une identité ni un sujet public ni une polémique ni un ghetto communautaire) ainsi qu’à l’égard de la pratique homosexuelle : la tolérance et la liberté sans entraves étant considérées comme des absolus sacrés, la pratique homosexuelle ne doit faire l’objet d’aucun frein, et est même la preuve pratique que les maçons sont « libérés, délivrés, bons vivants ».
 

L’homosexualité est une étape capitale – pour ne pas dire LA pierre d’angle – de la pyramide maçonnique (même si les maçons de la base n’en savent rien : il leur faudra atteindre un certain grade pour le réaliser). Et je mets ma main à couper que la promotion de l’homosexualité, qui est un pied de nez magistral au « carcan esclavagiste » que serait la différence des sexes dans la condition humaine, fait partie d’une des étapes-clé du programme maçonnique pour la divinisation/l’amélioration/l’homicide de l’Homme par Lui-même. Plus que « l’homosexualité » en tant que mot explicitement employé, c’est la bisexualité pratiquée et innommée qui est l’horizon et le fer de lance de toute la Franc-Maçonnerie.
 
Esclavage
 

L’homosexualité est une volonté chez l’être humain de devenir Dieu et de s’affranchir de son corps sexué pour s’égaler à Dieu par sa propre conscience, sa propre intelligence, ses actes de solidarité et de créativité, ses propres moyens technico-naturels. La Franc-Maçonnerie, idem. Et les deux combinés s’utilisent mutuellement pour atteindre le Graal de l’Immanence. Dans les cercles ésotériques, il ne faut pas perdre de vue que l’homosexualité a toujours été considérée comme une source d’énergie divine dans laquelle tout Homme pourrait puiser la force qu’il Lui manque pour devenir complet. Elle l’arracherait à la masculinité et à l’Humanité tout en lui faisant gagner une hyper-virilité angélique.
 

Enfin, de manière plus prosaïque et cynique, l’homosexualité fait très bon ménage avec le plan malthusianiste de réduction de la population de la Planète élaboré par le Grand Architecte (Satan). En effet, la Franc-Maçonnerie antéchristique a tout intérêt à utiliser les personnes homosexuelles pratiquantes comme régulateurs démographiques : elles deviennent, par la stérilité de leurs ébats et la rareté de leurs procréations, « utiles au bien commun », quelque part. C’est la raison pour laquelle les Loges francs-maçonnes, par sélection « naturelle », se dirigent tôt ou tard vers l’homosexualité pratiquée, et laissent une place confortable aux personnes homosexuelles à leur tête.
 
Utilité
 
 

c) Francs-Maçons : leur refus ou leur ignorance de la proximité avec l’homosexualité ; et plus globalement leur schizophrénie

Progrès
 

Ce qu’il me semble important de saisir, c’est que les Francs-maçons, comme leur nom l’indique, sont FRANCS. Loin de s’imaginer qu’ils cultivent des secrets voire qu’ils s’opposent à l’Église catholique (certains se disent même « cathos » et ne voient aucune incompatibilité entre ces deux appartenances), ils ont fait de la franchise, des bonnes intentions (« la vie meilleure », « l’amélioration humaniste », « la fondation du Bien », « l’égalité des droits », « le progrès et l’espoir », etc.) et de la sincérité des idoles… si bien qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils mentent ou qu’ils dissimulent ou qu’ils se communautarisent quand ils le font vraiment. Ils n’ont juste pas compris que la franchise n’était pas nécessairement la Vérité : on peut vouloir dire le Bien sans Le faire et sans Lui obéir en actes. Et la Vérité sans Jésus devient le diable. Je suis persuadé que beaucoup de Francs-maçons, pris dans la spirale optimiste de leur idéologie païenne idéaliste de l’amélioration de l’Humanité par Elle-même, ne se doutent même pas qu’il y a de l’homosexualité et de l’asexuation et du libertinage et de l’homicide dans leur mouvement. Ils sont de « bonne » foi, pour la plupart, et victimes de leur propre (in)crédulité.
 
Tolérance
 

Pour cacher l’accointance homosexualité-Franc-Maçonnerie (mais aussi parce que le diable est suffisamment rusé pour, dans sa promotion de l’homosexualité, faire passer cette dernière pour l’hétérosexualité, et également pour associer libertinage ET ascèse, bisexualité ET asexualité… ce qui brouille l’esprit de beaucoup de Francs-maçons qui les voient comme des contraires incompatibles), les maçons s’y prennent de différentes manières :

– soit ils s’appuient sur la caricature complotiste et semi paranoïaque du « lobby gay » fomentée par leurs adversaires d’extrême droite : lien 1 ; lien 2 ; lien 3. Et cette ruse marche puisque les anars soi-disant « catholiques » n’ont toujours pas compris que le « lobby gay » n’était que le « lobby hétérosexuel » prônant l’asexualité sentimentale libertine sans étiquette.

– soit ils s’appuient sur les rares exemples médiatiques d’homophobie dans leurs rangs… genre « Vous voyez, on n’est pas tous gays friendly ! On a nos cons utiles à la maison ! ». En réalité, les Francs-Maçons vieillissants et homophobes sont pointés sévèrement du doigt par les maçons Nouvelle Génération : lien 1 ; lien 2. La très grande majorité des Francs-maçons sont pro-gays et soutiennent le mariage homosexuel, même s’ils ont interdiction de l’avouer.

– soit ils profitent de la distinction (invérifiable) entre homosexualité latente et homosexualité pratiquée (silencieusement), ou bien entre bisexualité et simple soutien gay friendly (maquillé en « hétérosexualité »).
 

En intentions (mais pas dans les faits), les Francs-maçons s’interdisent d’intervenir dans le champ politique public. Ils ne peuvent donc absolument pas se voir comme un « lobby », encore moins comme un « lobby gay » ou un « parti politique » ou comme la mafia secrète qui le soutiendrait.
 
secret
 

Ils sont persuadés qu’ils ne cultivent pas de secret… alors qu’il suffit de leur rendre visite pour voir qu’ils s’autocensurent énormément quand ils nous parlent, qu’ils cachent leurs salles de réunion de manière hyper autoritaire, qu’ils ne rigolent absolument pas quand ils font leurs mises en scène costumées de reconstitution des adoubements templiers, qu’ils refusent catégoriquement de nous répondre quand on leur demande s’ils sont pour ou contre le « mariage gay ». Le secret – ou plutôt le déni, ici, puisque le secret n’est pas lié à la Vérité – est le pilier central de leur mouvement : « De notre Ordre vous ne voyez que l’écorce qui est par dehors. » (Règle du Temple de l’Ordre) Et c’est l’indice même que la Franc-Maçonnerie est luciférienne. Car Jésus, Lui, ne fait jamais de secret : tout ce que lui a dit le Père, Il nous l’a transmis. Pas de cachotterie. En plus du secret, c’est l’imaginaire (« l’autre nom du mal », selon Sartre ; et tout simplement l’autre nom des fantasmes) qui est le pilier idéologique de la Franc-Maçonnerie. Yves Hivert-Messeca, maçon et historien de renom, affirme lui-même que « l’imaginaire est constitutif de l’anthropologie humaine ». Si ce n’est pas de l’aveu de satanisme, ça !
 
Najat Grande Loge
 

Les Francs-maçons sont aussi persuadés (mais vraiment !) qu’ils ne font pas partie de la politique ni des médias, sous prétexte qu’ils l’ont décidé, ou qu’ils se disent anti-médias, ou qu’ils seraient indirectement liés à eux. Mais à ce degré-là de mauvaise foi, c’est de la mythomanie (et leur accusation de « paranoïa » contre ceux qui dénoncent leur collaboration de moins en moins discrète avec les structures de pouvoir, aussi !). Car ils se trouvent en effet très présents dans les médias mainstream. Par exemple, Bernard Maris était à Charlie Hebdo. Marie-France Picart, membre de la HALDE (très gay friendly) et Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France, est directrice associée de Prodiovisuel International et experte conseil en communication et médias. Le documentaire « La Mémoire volée des Francs-Maçons » d’Éric Giacometti et Jacques Ravenne, diffusé pendant la Nuit des Musées, est financé par France Télévisions et la chaîne Planète +. Et maintenant, les ministres français s’affichent clairement pro-Loge maçonnique. Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation Nationale, qui a défendu bec et ongles le « mariage gay », a même récemment invité ouvertement tous les élèves et écoliers de France à découvrir les richesses de la Franc-Maçonnerie. Donc il faut que les Francs-maçons arrêtent de nous mentir, et surtout de se mentir à eux-mêmes, en se drapant dans la victimisation. Ils sont de mèche avec les puissants de ce monde. Qu’ils assument.
 
Affiche colloque
 

Comprenez-moi bien. La Franc-Maçonnerie est Gayland dans la mesure où elle est Hétéroland. Comme je l’explique clairement dans mon livre Les Bobos en Vérité, l’hétérosexualité (dans le sens bisexuel et asexué du terme, c’est-à-dire « toutes les différences au niveau de la sexualité ») est montée au pinacle par la Franc-Maçonnerie. On assiste avec les Loges à une absolutisation de la différence (incluant donc la différence homosexuelle)… au détriment, paradoxalement de la différence des sexes. Selon les Francs-maçons, toute différence est bonne et à célébrer (sauf la différence des sexes incarnée dans l’Amour et sauf la différence Créateur-créature incarnée en Jésus et en l’Église catholique, bien évidemment). Il ne leur vient même pas à l’idée qu’il existe des mauvaises différences, ou bien des mélanges pas très heureux voire violents. Avec eux, c’est le fondamentalisme de l’égalitarisme, de la diversité, et de l’équivalence des différences – autrement dit de l’hétérosexualité stricto sensu. La différence n’est pas nommée, ni incarnée ni considérée ni respectée. Elle est juste vénérée comme une idole à imposer à tous universellement, idole au goût d’indifférence relativiste et d’individualisme de masse (« Chacun pense ce qu’il veut du moment qu’il ne l’impose pas comme une Vérité unique universelle »). C’est glaçant. Aussi glaçant que l’inscription de la phrase d’Antoine de Saint-Exupéry sur le marbre du Musée de la Franc-Maçonnerie de Paris : « Si tu diffères de moi frère, loin de me léser tu m’enrichis. »
 
Saint Exupéry
 

Ils figent également la nature humaine, reposant sur la différence des sexes, en statue de verre intouchable, juste avant que Lucifer se désigne pour la renverser et la casser. Les Francs-maçons ont pris la Nature (humaine et/ou écologique) pour Dieu. Il oublie, comme nous l’a rappelé très justement la première lecture de la messe d’hier (Proverbes 8, 22-31), que Jésus a devancé la Nature et qu’Il en est le Maître grâce à son Père. La Nature n’est pas Dieu. « Le Seigneur m’a faite pour lui, principe de son action, première de ses œuvres, depuis toujours. Avant les siècles j’ai été formée, dès le commencement, avant l’apparition de la terre. Quand les abîmes n’existaient pas encore, je fus enfantée, quand n’étaient pas les sources jaillissantes. Avant que les montagnes ne soient fixées, avant les collines, je fus enfantée, avant que le Seigneur n’ait fait la terre et l’espace, les éléments primitifs du monde. Quand il établissait les cieux, j’étais là, quand il traçait l’horizon à la surface de l’abîme, qu’il amassait les nuages dans les hauteurs et maîtrisait les sources de l’abîme, quand il imposait à la mer ses limites, si bien que les eaux ne peuvent enfreindre son ordre, quand il établissait les fondements de la terre. Et moi, je grandissais à ses côtés. Je faisais ses délices jour après jour, jouant devant lui à tout moment, jouant dans l’univers, sur sa terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes. » Il est utile de rappeler que Dieu a précédé la Nature, surtout à notre époque où on prend Dieu pour la Nature (et bientôt, on va nous faire croire que c’est la Nature qui aurait engendré Dieu).
 
superprimitivisme
 

Le rêve luciférien des Francs-maçons architectes de construire une humanité angélique, planante, lumineuse et auto-créée, ressemble trait pour trait à la figure d’Icare, l’ange déchu de la mythologie grecque, qui voulait atteindre le Soleil pour se fondre en Lui.
 

Les Franc-maçons sont très branchés (c’est le cas de le dire !) luminaires, aussi bien naturels que technologiques. Ce n’est pas pour rien qu’ils se sont appelés « Illuminati » ! Ils souffrent d’une véritable incompréhension de ce qu’est la Lumière de Dieu le Père. En effet, contrairement à ce que croient ces lucifériens qui louent un dieu prométhéen qui vole le feu d’Amour de Dieu et le feu solaire pour embraser la terre, qui veut illuminer la planète sans la « Lumière du monde » qu’est Jésus-Christ, la Lumière de Dieu n’est pas une lampe physique naturelle provenant de la lune ou du soleil ou d’éclairs foudroyants exploités par les êtres humains (dans l’émission France Inter « Les P’tits Bateaux » du 15 mai 2016, ils expliquent que le soleil remplacera énergétiquement le pétrole pour nourrir les besoins humains quand il y aura pénurie de ressources naturels terrestres) ni d’une lumière artificielle créée par la technique et le génie humains (les spots, les projecteurs, une lumière puisée et volée à la Nature, etc.). Il s’agit plus profondément de la Lumière décrite par saint Jean dans l’Apocalypse (chapitre 22, 4-5), une Lumière qui est l’Amour et la connaissance de Jésus-Christ Fils de Dieu : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront besoin ni de la lumière de la lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera; et ils régneront aux siècles des siècles. » La lumière qu’imposent Lucifer et ses adeptes francs-maçons est humainement plus clinquante et impressionnante que la Lumière de/qu’est Jésus. J’ai bien vu, dans le Temple maçonnique du Musée de la Franc-Maçonnerie, que les conférenciers s’exprimaient entre la lune et le soleil, dans un décorum à l’éclairage électrique savamment étudié. Mais vous êtes loin, les gars. Que vous êtes loin d’avoir compris ce qu’est la Véritable Lumière du monde!
 
Paris illuminé 1
 
Paris illuminé 2

Pro-Vie, ça rime souvent avec… avec… (?) « Connerie » ! Bonne réponse !

Uno de los tradicionales comentarios histéricos de los fundamentalistas pro-Familia

Un des traditionnels commentaires paranoïaques et stupides des fondamentalistes pro-Famille sur Twitter


 
 

Je ne sais pas s’il y aura beaucoup d’articles de presse pour la publication de mon livre La homosexualidad en Verdad… J’en doute. Pour le moment, les journalistes espagnols pro-Vie se bouchent les oreilles et répètent comme des perroquets hystériques les mots « Vie », « Enfant », « Famille » et « Gender », sans vouloir écouter les personnes homosexuelles (traduction espagnole ici). Donc c’est plutôt mal barré…
 

Arriva ce qu’il devait arriver. Mon article de presse, qui devait être publié dans une revue « catholique » en Espagne, vient d’être rejeté par les seuls journalistes qui pour le moment ont voulu m’interviewer. Ils ont jugé mon discours sur le lobby hétérosexuel « incomprensible », alors que j’ai pris le temps de leur expliquer, et c’est clair comme de l’eau de roche.

 

« Pardon de ne te répondre que maintenant mais j’attendais la réponse de mes chefs. Pour dire la vérité, mon directeur a de gros doutes sur l’interview parce qu’il n’arrive pas à comprendre ta théorie du lobby hétérosexuel. Sincèrement, je ne sais pas si le texte sera publié. Je suis désolé de la gêne occasionnée. »

 

Leur entêtement à ne pas remettre en question l’hétérosexualité (et finalement l’homosexualité et l’homophobie) a eu raison de moi. Ce journal n’a tellement pas réussi à m’utiliser comme « caution homosexuelle » pour taper sur la « dictature du lobby gay », ni à me faire cracher sur le marxisme, la franc-maçonnerie et le féminisme, que l’opportunité d’être publiée est tombée à l’eau. Mais ce n’est pas grave ! Je ne veux pas me résoudre au simplisme, ni me faire récupérer comme « gay contre les autres gays ». Et je ne négocierai pas sur ce point crucial de l’hétérosexualité. À travers les questions de cette interview, je vois toute l’arrivisme et l’homophobie gay friendly de la Manif Pour Tous version latino, qui n’en a rien à foutre des personnes homosexuelles et de ce que nous vivons. Ils veulent juste nous récupérer pour justifier leur paranoïa et leur violence à notre égard. Et rien qu’en lisant les questions paranoïaques des pro-Life, je réitère plus que jamais ce que j’avais écrit sur le beauf LMPT. Que ça fasse plaisir ou non, ce sont les pro-Life qui nous insultent et se conduisent mal, même à l’égard des personnes homosexuelles opposées au « mariage gay ».

 

Ma réponse a été celle-ci :
 

« Votre mail ne m’étonne pas. Vous n’avez même pas lu mon livre ni regardé mon interview radio d’avant-hier, je crois. Votre cœur est contaminé par la pensée unique (vitaliste, nataliste, familialiste et hétérosexiste, anti-féministe, anti-gay, anti-marxiste, anti ‘Gender’, sans même savoir ce que l’expression idéologie du Gender que vous fustigez tant signifie). C’est triste. Mais je savais que ça allait être le Point de friction, la Preuve par le Feu. Restez dans votre confort victimisant et idéologique. J’assume complètement que l’hétérosexualité soit le problème majeur de l’homosexualité, et même de l’Église ; que l’hétérosexualité soit le ‘Gender’ et le soi-disant ‘Lobby gay’. J’assume avec Joie… malgré ma peine pour vos lecteurs. »
 
 
 

Ainsi, je vous partage ici l’article original. Bonne lecture.

 
 
 

Interview à Philippe Ariño

 
 

Philippe Ariño, intellectuel franco-espagnol de 36 ans, homosexuel et catholique continent, engagé contre le « mariage pour tous » en France, est blogueur de deux sites très visités : l’Araignée du Désert et CUCH Catholiques Unis Contre l’Hétérosexualité (www.cuch.fr). Il sort ce mois-ci son livre La Homosexualidad en Verdad, vendu à plus de 10 000 exemplaires en France et en Italie, pour toute l’Espagne et l’Amérique Latine. Il ne vous laissera pas indifférent !

 
 
 

1 – Qu’est-ce qui vous a conduit à écrire un livre sur une autre manière d’être homosexuel, en vivant les enseignements de l’Église, tout en sachant les problèmes que ça allait générer ?

Notre monde gay friendly nous dit : « Si tu es homosexuel, tu dois forcément être en couple. Sinon, tu n’es pas vraiment homosexuel, tu as raté ta vie, tu n’aimeras jamais, et tu ne luttes pas pour ton émancipation ! » Ce n’est pas ma manière de concevoir l’amour, de voir la liberté et de respecter celle des personnes homosexuelles. D’autant plus quand le « couple » homosexuel, en se privant de la différence des sexes, est compliqué, ennuyeux voire violent. Il est une parodie érotisée et sentimentalisée de l’amitié, en même temps qu’une parodie d’amour et de sexualité. Car la sexualité, ce n’est que la différence des sexes. L’homosexualité pratiquée fait donc vivre une sexualité sans sexualité. Bonjour les désillusions !
 

2 – Vous avez toujours eu cette façon de penser ou bien il y a eu un virage dans votre vie ?

Non. Il n’est jamais facile de lâcher le rêve de former un couple homo stable et de renoncer à ce à quoi nos sentiments, notre corps et nos élans de tendresse nous portent. Et si jamais je découvre que l’Église se trompe sur l’homosexualité et que le célibat qu’Elle demande aux personnes durablement homosexuelles est une chimère, si jamais je rencontre un jour un couple homosexuel qui rayonne autant que certains couples femme-homme et que certains célibats consacrés, j’espère avoir l’intelligence de changer d’avis. Mais pour l’instant, je vois que l’Église a raison à propos de l’homosexualité, et que les couples homosexuels, bien que parfois satisfaits, ne sont pas comblés.
 

3 – Vous êtes homosexuel mais vous vous opposez au « mariage gay ». Pourquoi ?

Ça en étonnera beaucoup. Mais je m’y oppose parce que justement j’aime les personnes homosexuelles et l’Humanité, et que cette loi ne les respecte absolument pas même si elle s’impose en leur nom. À mon avis, le « mariage gay » est gravissime pour ces quatre raisons principales :

1) D’abord, il ne repose plus sur l’Humanité puisqu’il remplace la sexuation humaine par l’orientation sexuelle des personnes, c’est-à-dire par leurs sentiments et leurs pulsions ou, ce qui revient au même, par les gens qui nous attirent érotiquement et notre pratique génitale. Comme si nous étions des anges ou des animaux, et plus des humains ! On glisse l’air de rien des Droits de l’Homme vers le Droits des homos et des hétéros. C’est très grave, cette violation contre l’Humanité.

2) Ensuite, ce « mariage » ne respecte pas la réalité des personnes homosexuelles et de leurs potentiels « couples », et ne règle absolument pas leurs problèmes individuels (viol, souffrances : à ce jour, 100 amis homos m’ont révélé avoir subi un viol) ni leurs problèmes « conjugaux » (violence, infidélité, ennui) et sociaux. Il complique même leur existence et augmente l’homophobie à leur encontre car il les installe dans des situations et des pratiques souvent irréversibles, commerciales et délictueuses (vol et trafic d’enfants), pratiques qui vont engendrer plus vite qu’elles ne le croient des représailles homophobes d’une cruauté terrible.

3) De plus, au nom de l’« amour », le « mariage gay » retire et banalise la différence des sexes dans les textes de loi : le mari et la femme s’affadissent en « conjoints », le père et la mère en « parents ». Symboliquement, on ne reconnaît plus la différence des sexes comme Meilleur humain pour exister et pour aimer, alors qu’on sait très bien qu’il n’y a pas d’amour humain véritable sans accueil de la différence des sexes, et que tout être humain a besoin de l’amour dans la différence des sexes pour se construire et être heureux. Autrement dit, avec le « mariage pour tous », l’amour entre les deux conjoints différemment sexués, puis entre les deux potentiels parents biologiques d’un enfant, n’est plus reconnu ni valorisé comme le meilleur pour qu’une société vive en paix, n’est plus protégé par la loi nationale. Il s’agit d’un début de massacre de l’Amour incarné, réel. Ni plus ni moins.

4) Enfin, cette loi donne minimum trois parents à un enfant. Ce scandale a été à peu près reconnu par tout le monde, même par les pro-mariage-pour-tous (c’est pour cela qu’on ne les entends plus depuis l’approbation de la loi…). En effet, à partir du moment où on nomme « parents » les deux membres d’un « couple » homo, et où on leur donne un enfant à élever, il faut nécessairement recourir à une tierce personne, quand ce n’est pas 4 et plus ! Et ce, dans tous les cas de figures, sans exception : adoptions, projet de coparentalité, conséquences du divorce ou d’une séparation, PMA (Procréation Médicalement Assistée), GPA (Gestation Pour Autrui), etc. Le « mariage gay », c’est la pluriparenté (un mythe) imposée à tous ! Bienvenue dans le « meilleur des mondes » !
 

4 – De même avec l’adoption par des couples homosexuels, quels sont les raisons qui vous poussent à vous positionner ainsi ?

Tout enfant n’a pas besoin « d’un papa et d’une maman » comme le scandaient scolairement les manifestants des Manifs Pour Tous : il les a forcément, au moins pour sa conception biologique et par la Nature ! … et ce n’est pas pour cette seule raison qu’il peut être heureux : on peut connaître ou être élevé par ses deux parents biologiques, ce n’est pas un gage de réussite et de félicité ! En revanche, tout enfant a besoin mais d’un père et d’une mère qui s’aiment. Comme je viens de l’écrire, le « mariage pour tous » ne supprime pas (forcément) le vrai père biologique et la vraie mère biologique d’un enfant, ni les filiations de sang. Donc rien ne sert d’hurler au parricide ou au commerce d’enfants. En revanche, il supprime l’amour entre ses deux parents biologiques en ne présentant plus la différence des sexes comme le mariage même, le seul et unique mariage d’amour !
 

5 – C’est devenu très à la monde dans le ‘monde gay’ le recours aux mères porteuses. Quelle opinion mérite cette pratique?

Ce n’est pas une mode du « monde gay ». Déjà parce que c’est très onéreux, c’est compliqué, c’est irréel (l’un des deux « parents » est forcément exclu par la Nature), c’est honteux, c’est parfois dangereux et objet de poursuites/prison dans certains pays. Mais aussi parce que le désir d’enfants n’est pas très répandu chez les personnes homosexuelles individuellement parlant (de par leur rapport douloureux et jaloux à leur propre enfance et aux enfants en général) et chez les « couples » encore moins (car un enfant nous attache encore plus à un partenaire : il suffit que ça ne soit pas l’extase avec ce dernier – comme c’est le cas dans beaucoup de « couples » homos – pour que le « projet d’enfant » soit reporté ou annulé).
 

6 – Le lobby gay attaque constamment le catholicisme. En revanche, vous vous êtes gay et catholique. L’Église est-elle si méchante comme ils le prétendent pour vendre ? Est-ce que vous vous sentez accueilli et à l’aise avec le Magistère ?

Ce n’est pas le lobby gay (quasi inexistant) qui attaque le catholicisme, mais le lobby LGBT qui n’est autre que le lobby hétérosexuel. D’ailleurs, le lobby LGBT n’a que le mot « hétérosexualité » en bouche et que des membres qui s’affichent « hétéros » pour faire défendre leur libertinage bisexuel à travers leurs rares « amis » homosexuels. Très peu de personnes « homos ». Et d’autre part, le lobby hétéro attaque l’Église, c’est parce que bien souvent il L’appelle et La provoque parce que les gens d’Église ne jouent plus leur rôle de défenseurs de la Vérité-Charité (Jésus), ne lui viennent pas en aide (par peur de lui et par leur pratique mimétique inconsciente de l’hétérosexualité), et ne vivent pas assez ce qu’ils disent/croient.

Concernant le Magistère, j’ai toujours été reçu en coulisses mais jamais officiellement car les évêques et les cardinaux ont toujours eu peur de se mouiller (exception en France avec Mgr Brouwet, exception en Espagne avec Mgr Omella-Omella). Je suis pourtant déjà gâté : les catholiques sont ceux qui m’ont le mieux accueilli de tous. Néanmoins, de là à dire qu’ils m’ont bien accueilli, non (ça vous laisse deviner pour les non-cathos !). La très grande majorité des catholiques, par ignorance, par orgueil et par peur de l’homosexualité et des personnes homosexuelles (textuellement, c’est le premier sens du mot « homophobie »), par crainte de perdre leur réputation, leur travail voire leur vie, préfèrent soutenir une personne homosexuelle (même continente) de loin et ne pas aborder les thématiques cruciales de notre monde : l’homosexualité, l’hétérosexualité et l’homophobie. À la louche, je dirais qu’en France et en Italie, 90% des catholiques défendent l’Union Civile (sans voir qu’elle EST le mariage gay) et l’hétérosexualité (qu’ils prennent pour la différence des sexes)… alors que l’Église catholique n’a jamais défendu l’hétérosexualité (… le problème, c’est qu’elle ne l’a jamais dénoncée non plus…). J’écris et je démontre dans mon livre La Homosexualidad en Verdad que l’hétérosexualité est le Gender, et même qu’elle est le diable déguisée en différence des sexes !
 

7 – Comment arrivez-vous à concilier au jour le jour le fait d’être gay et d’être catholique ?

Sans l’aide de l’Esprit Saint, de Saint Antoine de Padoue, de Jésus et de Marie, et de mon ange gardien, de mes amis et de ma famille, de certains catholiques authentiques, franchement, je ne tiendrais jamais. Et sans l’expérience concrète de la continence (= abstinence pour Jésus que je vis depuis janvier 2011 : arrêt du porno, de la drague et de la masturbation), je n’aurais jamais quitté la honte et je ne pourrais même pas ouvrir la bouche pour témoigner. La célibat continent laïc dans l’homosexualité, c’est une forme de célibat consacré, c’est la Parole, c’est la liberté dans la Vérité, c’est l’humour retrouvé, c’est la condition et l’essence même de la Mission. Même une personne homosexuelle mariée à une personne de l’autre sexe ou prêtre ne peut pas témoigner comme un célibataire homosexuel continent laïc.
 

8 – Votre postulat détruit le lobby gay. Ce lobby gay représente-t-il l’ensemble des homosexuels ou bien il y en a beaucoup qui pensent de la même manière que vous ?

Non. Le lobby gay est le faux nez, la chair à canon, du lobby hétérosexuel, foncièrement bisexuel libertaire. Mon principal ennemi, c’est donc bien l’hétérosexualité (qui étouffe la grandeur des couples femme-homme aimants, des célibataires consacrés, des personnes homosexuelles continentes). Beaucoup de militants pro-Life cherchent à m’utiliser comme « exception d’homo » ou exemple de « traître interne » pour se venger d’une « mafia » homosexuelle qu’ils ont fantasmé et me faire dire ce genre de fadaises : que « on pouvait être homo et contre le mariage gay » (c’est le cas de toutes les personnes homos en réalité), que « le lobby gay ne représente pas tous les homos » (nan, sans blague ?), que « le mariage gay n’avait rien à voir avec l’homosexualité » (sur le papier c’est vrai, mais en intention et dans les faits c’est complètement faux), que « l’enfant prime sur les personnes homosexuelles » (ah bon ?), qu’ « une minorité des homos veut le mariage gay » (Quand bien même ce soit vrai, en quoi ce serait une raison suffisante pour ne pas attribuer le « mariage gay » aux rares personnes homosexuelles qui le voudraient ?), que « le mouvement pro-Life n’est pas homophobe » (à force de le dire, c’est qu’on a de fortes raisons d’en douter…), et surtout que le lobby homosexuel est une terrible dictature idéologique ! Vous voulez que je vous dise franchement : en ne dénonçant pas l’Union Civile ni l’hétérosexualité, en croyant en « l’amour homo discret », vous cautionnez en réalité le lobby LGBT contre lequel vous vous victimisez. Pire, vous en faite partie. Bien sûr, la communauté homosexuelle centrée sur la pratique homosexuelle est une dictature. Mais pas la communauté homosexuelle centrée sur l’amitié continente et sainte. Enfin, toutes les personnes homosexuelles (sauf moi et une poignée d’autres amis sans doute) se sentent extérieures au militantisme homosexuel, « hors milieu ». Alors la plainte anti-lobby gay ne change rien : elle est typiquement LGBT !
 

9 – Pourquoi le lobby gay se montre si agressif contre quiconque ne pense pas comme lui? Avez-vous été victime de ces groupes parce que vous pensiez différemment?

Les personnes pratiquant leur homosexualité se montrent agressives d’une part pour témoigner inconsciemment des violences qu’elles vivent et que personne ne veut regarder (y compris et surtout ceux qui leur veulent du bien), d’autre part pour vous réveillez, vous les catholiques. Parce que vous ne nous écoutez pas, vous ne nous expliquez pas notre péché avec Charité et Vérité. Vous méprisez nos croyances, nos mots, notre lexique, nos actes et nos relations, notre image médiatique. Vous ricanez dès que nous vous parlons d’ « homophobie », parce que vous méprisez le mot (alors que pour nous, il n’est pas une insulte : il renvoie à des souffrances réelles que nous vivons, aux attaques réelles que nous avons vécues au nom de notre homosexualité, aux meurtres ou suicides ou agressions ou addictions de nos amis).

Personnellement, j’ai été autant rejeté par mes frères pratiquant leur homosexualité que par la majorité des catholiques pro-Life se présentant comme « hétéros » et ayant peur de moi, me jalousant, refusant de parler d’homosexualité. Certes, les premiers ont été violents, car ils m’ont vu comme un traître, et n’avaient pas toujours les moyens intellectuels pour me comprendre : ils m’ignorent, m’insultent, parfois me menacent de mort ou me passent des coups de fil anonyme. Mais « à qui il a été peu donné, il sera peu demandé ». En revanche, le fait que je sois désavoué et rejeté par les catholiques, qui ont davantage accès à la Vérité et à l’intelligence, c’est encore plus choquant, et finalement plus violent. Je ne peux pas en vouloir à celui qui ne sait pas. Je peux en vouloir à celui qui sait.
 

10 – Le lobby gay en Occident est-il passé de persécuté à persécuteur?

Les personnes homosexuelles étaient déjà persécutrices avant. C’est juste que leur côté agressif et conquérant se voit plus, s’est politisé internationalement en même temps qu’il se dilue maintenant dans la promotion mondialisée de la bisexualité via l’alibi de « l’égalité et de l’alignement à l’hétérosexualité ». Elles n’ont jamais été persécutrices avant de pratiquer leur homosexualité, elles le sont devenues dès qu’elles l’ont pratiquée. À n’importe quelle époque et endroit, en posant un acte homosexuel qui rejette la différence des sexes dont nous sommes tous issus et donc qui rejette tout Homme (y compris les personnes homosexuelles), toute personne a rejeté les autres et s’est rejetée elle-même. L’homophobie, comme je l’écris dans mon livre L’homophobie en Vérité https://www.araigneedudesert.fr/lhomophobie-en-verite-manuel-pour-vraiment-lutter-contre-lhomophobie-septembre-2013/, c’est la peur du même, la peur de l’homosexualité, la peur et l’attaque des personnes homosexuelles. C’est aussi la croyance en l’identité homo et la pratique homo. En effet, tous les actes homophobes connus sont posés par des personnes homosexuelles (même celles qui jouent les hétéros) et ont lieu dans des cadres de pratique homosexuelle ou de coming out. Cf. le code « Homosexuel homophobe » de mon Dictionnaire des Codes homosexuels https://www.araigneedudesert.fr/code-n90-homosexuel-homophobe/.
 

11 – L’homophobie est un mot qui est devenu très à la mode et qui n’arrête pas d’être utilisé par les hommes politiques, mais n’est-elle pas devenue une sorte de censure pour celui qui déroge à la pensée dominante d’aujourd’hui ?

L’homophobie n’est pas qu’une mode, ni un piège rhétorique, une irréalité, un concept idéologique de la novlangue pour extrémiser son interlocuteur, une insulte. Elle est des faits réels – la croyance en l’identité homo, la pratique homosexuelle, et leurs conséquences concrètes – que nous devons absolument dénoncer. Nous pouvons tous être homophobes, c’est-à-dire avoir peur de nous-mêmes et de nos semblables, ou avoir peur et attaquer les personnes homosexuelles, à partir du moment où nous ne reconnaissons pas la violence de la pratique homosexuelle et de la pratique hétérosexuelle, où nous faisons de l’homophobie un « non-sujet » et une abstraction sous prétexte qu’elle est mal utilisée par ceux qui s’en déclarent les pourfendeurs.
 

12 – L’idéologie du Gender est-elle le nouveau totalitarisme du XXIe siècle?

Oui, tout à fait, dans la mesure où on comprend bien que le véritable nom du Gender, de ce totalitarisme mondialisé, c’est l’hétérosexualité : une différence des sexes forcée et/ou gommée. Textuellement, le terme redondant et hybride d’« hétérosexualité » signifie « toutes les altérités au niveau de la sexualité »… donc autant la différence des sexes sans amour et la famille procréatrice que l’inceste, la pédophilie, la bisexualité, l’ascétisme, la zoophilie, le libertinage, l’homosexualité, etc. On retrouve donc bien dans l’étymologie de l’hétérosexualité l’idée de totalitarisme : elle veut sacraliser TOUTES LES DIFFÉRENCES… pour écarter discrètement les deux différences les plus essentielles pour notre existence et notre expérience de l’amour et de Dieu : la différence des sexes couronnée par l’Amour et la différence Créateur-créatures (= l’Église, Jésus, Marie), vécues aussi bien dans le mariage que dans le célibat consacré.
 

13 – Féminisme + marxisme + libération sexuelle équivalent à l’Idéologie du Gender ?

Oui. Mais vous pouvez rajouter à tous ces cas de rejet évident de la différence des sexes tous les cas où la différence des sexes est sacralisée mais vidée d’amour, déshumanisée, traditionnalisée, imposée rigidement et scolairement, parfois au nom de Dieu : je pense au natalisme (dénoncé par le pape Benoît XVI comme une grave dérive, même au sein du catholicisme), à l’hystérisation autour de l’Enfant (au détriment du couple d’amour qui l’engendre, ou de l’épanouissement dans le célibat), à la spiritualisation excessive du mariage, la différence des sexes trop marquée et séparée dans certains pays, au culte du mariage femme-homme dans des cultures où la virginité et les unions sont construites sans liberté, etc.

Par exemple, pendant les Manifs Pro-Life et les Manifs Pour Tous, je n’ai vu que des messages hétérosexuels. L’amour entre l’homme et la femme, ou l’amour entre les parents biologiques d’un enfant ou l’amour des célibataires, ont été complètement bannis des slogans et des banderoles. La différence des sexes et la natalité étaient défendus comme des principes figés. Finalement, en se centrant hystériquement sur la famille et sur les enfants, les anti-mariage-pour-tous sont rentrés complètement dans le jeu de l’idéologie libérale-marxiste du Gender (elle aussi très branchée « mariage », « famille », « enfant », « Vie », « Humain », etc.) qu’ils pensaient sincèrement combattre. Par leur natalisme et leur défense du mariage sans amour (ils s’appuyaient sur le fait que le mariage civil n’était pas une question d’amour… ce qui est vrai sur le papier mais pas du tout en intentions), ils ont défendu l’hétérosexualité et non la différence des sexes ni l’Église. En plus, ils ont fini par rejeter de leur combat (à l’origine juste) contre le « mariage gay » tous les êtres humains qui ne rentraient pas dans le cadre de la famille mariée et procréative : les célibataires, les adolescents, les couples femme-homme non-mariés ou/et stériles, les veufs, les personnes âgées, les personnes homosexuelles. Le Gender est un désastre d’autant plus grand qu’il n’est pas du tout identifié comme « l’hétérosexualité ».
 

14 – Croyez-vous qu’imposer aux enfants la possibilité de changer de sexe est une forme de corruption des mineurs ?

Bien sûr que oui. La différence des sexes, même si elle n’est pas un choix mais un don, rend libre si elle est reconnue et respectée. En laissant croire aux enfants qu’ils peuvent choisir leur sexe, on les prive de leur corps, de leur identité profonde mais également de leur véritable liberté d’être un garçon unique parmi les autres garçons, ou une fille unique parmi les autres filles. Le diable ne supporte pas la différence des sexes qui l’aurait limité s’il avait été un être humain ; et il a décidé de s’attaquer aux plus fragiles : les enfants. C’est un signal fort. Nous vivons vraiment les temps derniers. Car Dieu ne supportera pas longtemps qu’on touche aussi massivement et mondialement à ses préférés…
 

15 – Cette nouvelle idéologie dominante est en train d’imposer des lois à tout le monde. Les dernières entendent même éliminer les toilettes séparées entre les sexes pour cause de discrimination. Qu’en pensez-vous ? Y aura-t-il d’autres faits de ce type dans un futur proche?

Bien sûr. La différence des sexes est autant idolâtrée que diabolisée par notre monde qui ne l’aime plus et ne la reconnaît plus dans sa fragilité, ses limites, sa divinité christique, parce qu’il rêve d’être tout-puissant. Étant par essence limitée et limitante, elle est vue comme méchante et discriminante, alors qu’elle est en réalité l’Incarnation de l’Amour divin en l’Homme ! Donc elle risque d’être malmenée de mille et une manières : par la technologie, les mass medias, les lois…
 

16 – La Manif Pour Tous a montré qu’il y avait un mouvement pro-famille actif. Comment voyez-vous la situation en Europe ? Croyez-vous que la situation actuelle peut s’inverser ?

Non. Le diable (l’hétérosexualité) est rentré dans la bergerie (individuelle, familiale, amicale, professionnelle, médiatique, politique, sociale, et même vaticane). C’est donc le début de la fin (… d’un monde… car je crois plus que tout en la Résurrection et en l’éternité de l’Église). La Manif Pour Tous non seulement n’a rien fait contre l’hétérosexualité, mais elle l’a soutenue par ses slogans désastreux (« Nous sommes tous des enfants d’hétéros ! » ; « Un papa et une maman : on ne ment pas aux enfants ! » ; etc.) puis par son silence. L’hétérosexualité, depuis la fin du XIXe siècle, et à échelle universelle depuis l’existence des partnerships (appelés Unions Civiles), sert de curseur identitaire, sentimental, législatif, et géopolitique, à l’Europe et au monde entier. Le traitement catholique de l’homosexualité va donc jouer un rôle-clé dans les prochaines années. Cela dit, étant donné l’ignorance crasse des catholiques et du Pape sur l’hétérosexualité, je ne laisse pas beaucoup de temps à l’Église pour vivre d’ici peu l’ultime Troisième Passion du Christ jusqu’à Sa Venue.

Entrevista no-publicada en el periódico ACTUALL (por Javier Lozano)

Entrevista a Philippe Ariño, por Javier Lozano, de Actuall

Philippe Ariño, intelectual franco-español de 36 años, católico y homosexual continente, comprometido contra el « matrimonio homosexual » en Francia, es el bloguero de dos sitios muy visitados que tratan de homosexualidad : La Araña del Desierto y CUCH : Católicos Unidos Contra la Heterosexualidad. Para toda España y América Latina, se publica este mes su ultimo libro La Homosexualidad en Verdad con la Editorial Desclée de Brouwer, libro del cual se vendieron más de 10.000 ejemplares en Francia e Italia. Su discurso sin pelos en la lengua no os dejará indiferente…
 
 
 

1 – ¿Qué le llevó a escribir un libro sobre otra forma de ser homosexual, viviendo las enseñanzas de la Iglesia, aún sabiendo los problemas que le iba a generar?

Nuestro mundo gay friendly nos dice : « Si eres homosexual, tienes que estar necesariamente en pareja. Si no, ¡ no eres realmente homosexual, te has perdido la vida, nunca amarás, y no luchas por tu emancipación ! » No es mi forma de concebir el Amor, ni de respetar la libertad de las personas homosexuales. Especialmente cuando la « pareja » homosexual, al privarse de la diferencia sexual, resulta a menudo complicada, aburrida, dolorosa e incluso violenta. Con ésta, se trata de una parodia erotizada y sentimental de la amistad, a la vez que una parodia de amor y de sexualidad. Debido a que la sexualidad sólo es la diferencia entre los sexos. Entonces, la homosexualidad practicada hace vivir una sexualidad sin sexualidad. ¡ Vaya engaño !
 

2 -¿Ha tenido siempre esta forma de pensar o hubo algún punto de inflexión en su vida?

No. Sigo evolucionando. Nunca es fácil dejar definitivamente el sueño de formar una « pareja » homosexual estable y renunciar a las personas hacia donde nuestros sentimientos, nuestro cuerpos y nuestros impulsos de ternura nos llevan. Y si un día descubro que la Iglesia está equivocada acerca de la homosexualidad y que el celibato que Ella pide a las personas duraderamente homosexuales es una quimera, si un día encuentro a una « pareja » homosexual que irradia tanto como ciertos matrimonios hombre-mujer y como algunos célibes consagrados, espero tener la inteligencia necesaria para cambiar de opinión. Pero por ahora, veo que la Iglesia tiene razón acerca de la homosexualidad, y que las « parejas » homosexuales, por satisfechas que sean a veces, no están colmadas.
 

3 – Usted es homosexual pero se opone al llamado « matrimonio gay », ¿Por qué?

Quizá sea una sorpresa para muchos. Pero me opongo a este « matrimonio homosexual » porque justamente amo a las personas homosexuales y a la Humanidad, y que esta ley no las respeta en absoluto, aunque se impone en nombre suyo. En mi opinión, el « matrimonio homosexual » es extremadamente grave por estas cuatro razones principales que voy a aclarar ahora mismo :

1) En primer lugar, esta ley ya no se basa en la Humanidad dado que sustituye la sexuación humana por la orientación sexual de las personas, es decir por nuestros sentimientos e impulsos humanos o, lo que es lo mismo, por la gente que nos atrae físicamente y por nuestra práctica genital. Como si fuéramos ángeles o animales, ¡ y ya no seres humanos ! Así, como si nada, con las Uniones Civiles – y luego el « matrimonio asexuado » – nos deslizamos poco a poco de los Derechos Humanos a los Derechos de los homosexuales y de los heterosexuales. Esta es una violación de nestra humanidad muy grave.

2) Luego, este « matrimonio » no respecta la realidad de las personas homosexuales y de sus « parejas » potenciales, y no resuelve para nada sus problemas individuales (violación, heridas, sufrimiento : hasta ahora, 100 amigos homosexuales míos me han revelado que han sufrido una violación) ni sus problemas « conyugales » (violencia, infidelidad, hastío) y sociales. Incluso esta ley complica su existencia y aumenta la homofobia en contra de ellas, ya que las mete en situaciones y en prácticas a menudo irreversibles, comerciales y delictivas (robo y tráfico de niños), prácticas que van a generar represalias homófobas de una crueldad terrible, más rápidamente de lo que creen.

3) Por otra parte, en nombre del « amor », el « matrimonio homosexual » retira y banaliza la diferencia sexual en los textos legislativos : el marido y la mujer se desvanecen en « cónyuges », el padre y la madre en « padres ». Simbólicamente, ya no se reconoce la diferencia de sexos como el Mejor humano para existir y para amar, cuando se sabe muy bien que no hay amor humano verdadero sin la acogida de la diferencia sexual, y que todo ser humano necesita el amor dentro de las diferencias de sexos para construirse y ser feliz. Dicho de otro modo, con el « matrimonio para todos », el amor entre los dos cónyuges diferentemente sexuados, y luego entre los dos posibles padres biológicos (hombre/mujer) de un niño, ya no es reconocido ni valorado como lo mejor para que una sociedad viva en paz, ya no está protegido por la legislación nacional. Se trata de un inicio de masacre del Amor encarnado, real. Ni más ni menos.

4) Por último, esta ley del « matrimonio gay » da lo menos tres padres a un niño. Este escándalo ha sido reconocido por casi todo el mundo, incluso por los pro-matrimonio-para-todos (por eso ya no se los oye desde la aprobación de la ley…). De hecho, a partir del momento en que se nombra « padres » a ambos miembros de una « pareja » homosexual, y en que se les da a un niño que criar, es « obligatorio » recurrir a una tercera persona, ¡ si no a 4 o más ! Y no cabe ninguna excepción : habrá lo menos très padres en los casos de adopciones, proyecto de copaternidad, consecuencias del divorcio o de una separación, reprodución asistida, vientres de alquiler, etc. El « matrimonio homosexual », ¡ es el multiparentesco (un mito) impuesto a todos ! ¡ Bienvenidos en « el mejor de los mundos » !
 

4 – Algo similar le ocurre con la adopción por parte de parejas homosexuales, ¿ cuáles son los motivos que le llevan a posicionarse así ?

Todo niño no necesita « un papá y una mamá », como lo vitorean al unísono los manifestantes de las Manifs para Todos : los tiene de hecho, es obligatorio, ¡ al menos por su concepción biológica y por la Naturaleza !… y no es por esa única razón por la que puede ser feliz : uno puede conocer y ser criado por sus dos padres biológicos, ¡ esto no es una garantía de éxito y felicidad ! Sin embargo, cada niño necesita que su padre y su madre se amen. Como acabo de escribirlo, el « matrimonio para todos » no elimina (necesariamente) al verdadero padre biológico ni a la verdadera madre biológica de un niño, ni todas las filiaciones de sangre. Así que no hay necesidad de armar sistemáticamente jaleo en contra del parricidio. Sin embargo, la ley del « matrimonio gay » elimina al amor entre los dos padres biológicos de cada niño, dejando de presentar la diferencia sexual como el matrimonio mismo, como el único matrimonio de amor posible creo yo.
 

5 – Se ha puesto muy de moda en el ‘mundo gay’ el uso de vientres de alquiler, ¿qué opinión le merece esta práctica?

Esto no es una moda del « mundo gay ». Ya sólo porque el vientre de alquiler cuesta un dineral, es complicado, es irreal (uno de los dos « padres » es necesariamente excluido por la Naturaleza), es vergonzoso, se corre a veces peligro de juicio y encarcelamiento en algunos países. Pero también porque el deseo de tener hijos no es muy común entre las personas homosexuales individualmente hablando (a causa de su relación dolorosa y celosa con su propia niñez y con los niños en general) y en las « parejas » homosexuales aún menos (porque un crío puede atar todavía más a su novio : basta con que no sea una locura con aquel hombre – como suele ocurrir en muchas « parejas » homosexuales – para que el « proyecto de hijo » sea aplazado o cancelado por el binomio homo).
 

6 – El lobby gay ataca constantemente al catolicismo. Usted, sin embargo, es gay y católico. ¿Es la Iglesia tan mala como la quieren vender? ¿Usted se siente acogido y a gusto con el Magisterio?

No es el lobby gay (casi inexistente y muy dividido) quien ataca al catolicismo, no crea, sino el lobby LGBT (Lesbiano, Gay, Bisexual, Transexual), que no es otro que el lobby heterosexual. Así es : el lobby LGBT no para de usar la palabra « heterosexualidad » y la mayoría de sus miembros se presentan como « heterosexuales » para hacer defender su libertinaje bisexual por sus pocos « amigos » homosexuales. Y si os fijáias bie, toda ley pro-gay se anuncia políticamente a través del argumento de la « heterosexualidad ». Hay muy pocas personas « homos » en el dicho « lobby LGBT » ; sin embargo, ¡ mucha gente mal-casada, eso sí ! Y por otra parte, si el lobby hetero ataca a la Iglesia, es a menudo para cuestionarla y provocarla porque muchos hombres de Iglesia ya no desempeñan su papel de defensores de la Verdad-Caridad (Jesús) acerca del público de los « heridos sexuales », ya no les prestan bastante su ayuda (por miedo a ellos y por su práctica mimética inconsciente de la heterosexualidad), y no viven bastante lo que dicen/creen.
 

En cuanto al Magisterio, siempre me han recibido entre bastidores pero muy pocas veces oficialmente, ya que a los obispos y cardenales siempre les da miedo mojarse (excepto en Francia con los obispos Brouwet, Rey, Ginoux ; excepto en España con el obispo Omella-Omella). Pero no me quejo : los católicos son los que mejor me han acogido hasta hoy. Sin embargo, de ahí a decir que me han acogido siempre bien, no (¡ esto deja presagiar lo peor de la acogida de los no-católicos a mi respecto !). La gran mayoría de los católicos, por ignorancia, orgullo y miedo a la homosexualidad y a las personas homosexuales (literalmente, es el primer significado de la palabra « homofobia »), por temor a perder su fama, su trabajo o su poder, prefiere apoyar a una persona homosexual (incluso continente) a distancia y no abordar los temas cruciales de la homosexualidad, la heterosexualidad y la homofobia por ejemplo. A ojo de buen cubero, yo diría que en Francia e Italia, el 90% de los católicos defiende la Unión Civil (sin darse cuenta de que ésta ya es el matrimonio gay) y la heterosexualidad (que confunden con la diferencia de sexos)… mientras que la Iglesia Católica nunca ha defendido la heterosexualidad (… el problema, es que Ella nunca la ha criticado tampoco …). Escribo y demuestro en mi libro La Homosexualidad en Verdad que la heterosexualidad es la ideología de Género, ¡ y hasta digo que la heterosexualidad es el diablo disfrazado de diferencia sexual ! Por eso he creado en julio del 2013 un segundo sitio internet muy serio que se titula CUCH : Católicos Unidos Contra la Heterosexualidad y qui sigue en gran actividad.
 

7 – ¿Cómo consigue conciliar en el día a día el ser gay con ser católico?

Sin la ayuda del Espíritu Santo, de San Antonio de Padua, de Jesús y María, de mi ángel de la guarda, de mis amigos y familia, de algunos católicos auténticos, la verdad es que nunca aguantaría. Y sin la experiencia concreta de la continencia (= « abstinencia por Jesús » que vivo desde enero del 2011 : he dejado de mirar pornografía, de ligar y de masturbarme), nunca me hubiera librado de la vergüenza y ni siquiera podría abrir la boca para testimoniar. El celibato continente laico en la homosexualidad, es una forma de celibato consagrado (aunque no lo sustituya), es la libertad en la Verdad, es el humor recobrado, es la condición y la misma esencia de la Misión.
 

8 – Su posición desmonta al lobby gay. ¿Este lobby gay representa al conjunto de los homosexuales o hay muchos que piensen de manera similar a usted?

 

No. En realidad, el « lobby gay » es la nariz postiza del lobby heterosexual, el cual es fundamentalmente bisexual y libertario. Pues mi principal enemigo es la heterosexualidad, la cual ahoga la grandeza de las parejas hombre-mujer que se aman, la gracia de los célibes consagrados, de las personas homosexuales continentes. Ya veo que muchos activistas pro-Vida tratan de ver en mí un « arrepentido de la homosexualidad » (un « ex-gay »), de utilizarme como « excepción entre los homosexuales » o como ejemplo de « traidor interno », para vengarse de una « mafia » homosexual con la cual fantasean, y para hacerme decir ese tipo de tonterías : por ejemplo, que « se puede ser homosexual y en contra del matrimonio homosexual » (de hecho, es el caso de todas las personas homosexuales, al fin y al cabo), que « el lobby gay no representa a todos los homosexuales » (¿ Y qué ?), que « el matrimonio gay no tiene nada que ver con la homosexualidad » (sobre el papel es cierto, pero en intenciones y de hecho es totalmente falso), que « el niño prevalece sobre las personas homosexuales » (¿ ah, sí ?), que « una minoría de homosexuales quieren el matrimonio homosexual » (Aun cuando sea verdad, no sería una razón suficiente para no proponerlo a los pocos que lo desean sinceramente… dirá la gente de mala fe), que « el movimiento pro-Vida no es homófobo » (a fuerza de decirlo, hay grandes motivos para ponerlo en duda…), ¡ y sobre todo que « el lobby homosexual es una terrible dictadura ideológica que se va difundiendo en todos los estratos de la sociedad » !
 

¿ Queréis que vaya al grano ? Al no denunciar la Unión Civil ni la heterosexualidad, al creer en el « amor homosexual discreto y no-politizado », en realidad muchos adversarios del « matrimonio gay » respaldan al lobby LGBT contra el cual se victimizan. Lo que es peor, forman parte de él. Por supuesto, la comunidad homosexual centrada en la práctica homosexual se vuelve una dictadura. Eso es verdad. Pero no es cierto para la comunidad homosexual centrada en la amistad continente y santa. Y encima, la mayoría de las personas homosexuales se sienten totalemente ajenas al activismo homosexual (menos unas pocas como yo), se declaran casi todas « fuera del ambiente ». Entonces, el quejido anti-lobby-gay no cambia nada : ¡ es típicamente LGBT !
 

9 – ¿ Por qué se muestra con tanta agresividad el lobby gay contra aquel que no piensa como él? ¿Ha sido usted víctima de estos grupos por pensar diferente?

Las personas que practican su homosexualidad se vuelven agresivas, por una gran parte para expresar inconscientemente las violaciones que han vivido y que nadie quiere ver (sobre todo aquellos que pretenden defenderlas), y por otra parte para despertar a los católicos. Porque a menudo los cristianos no nos escuchan, no nos explican nuestro pecado con Caridad y Verdad. Suelen despreciar nuestras creencias, nuestras palabras, nuestro vocabulario, nuestra forma de ser y de reaccionar, nuestro modo de vida, nuestras amistades y « parejas », nuestro ambiente, nuestra imagen mediática, nuestro modo de vida, etc. Se ríen o se enfadan al oirnos hablar de « homofobia », porque desdeñan la palabra en sí, cuando para nosotros, no es sólo un insulto : es nuestra vida y nuestro pasado. Para nosotros, la homofobia remite a los sufrimientos que hemos experimentado en el pasado, a los ataques reales que hemos vivido a causa de nuestra homosexualidad, a veces a los asesinatos, a los suicidios, a las violaciones, a los hostigamientos, a las agresiones, a las adicciones, a los aislamientos que conocemos…

En cuanto a los ataques que he vivido a través de mi homosexualidad, confieso que he sido rechazado tanto por mis hermanos gays y lesbianas que practican su homosexualidad como por algunos militantes pro-Vida que se presentan como « heterosexuales », que desconfían en mí o me tienen celos porque mi testimonio sobre la homosexualidad es importante e inédito. Por supuesto, los primeros – mis hermanos de orientación sexual – pueden ser muy violentos, ya que muchos me tachan de « colaboracionista cobarde y homófobo », y que no tienen siempre el equilibrio o la fe para entenderme : suelen ignorarme, insultarme, amenazarme de muerte o de acciones judiciales, impedirme hablar, difamarme, hacerme llamadas telefónicas anónimas, etc. Pero « a quien se haya dado poco, poco se le demandará » (Lucas 12, 48). Sin embargo, el hecho de que yo sea rechazado por muchos de muy amigos católicos, que tienen un mayor acceso a la Verdad, a la cultura y a la Caridad, es aún más chocante, y en definitiva más violento. No le puedo guardar rencor al que no sabe la Verdad. Lo podría para con él que sabe.
 

10 – ¿Ha pasado el lobby gay en Occidente de perseguido a perseguidor?

Las personas homosexuales ya eran perseguidas y perseguían mucho antes. Es que su lado agresivo y conquistador se ve más hoy, se mediatiza mucho más que antes, se politiza internacionalmente… a la vez que se diluye en la promoción globalizada de la bisexualidad a través de la coartada de « la igualdad y de la alineación con la heterosexualidad ». Ellas nunca han sido perseguidoras antes de practicar su homosexualidad. Se hicieron dictatoriales una vez que la habían actualizado. En cualquier época y lugar, al realizar un acto homosexual que excluye la diferencia de sexos (de la cual venimos todos) y que excluye por lo tanto a todo ser humano (incluidas las personas homosexuales), cualquier persona acaba por rechazar a los demás tanto como a sí misma. La homofobia, como lo escribo en mi libro La Homofobia en Verdad, es el miedo al mismo, el miedo a la homosexualidad, el miedo y el ataque contra las personas homosexuales. También es la creencia en la identidad y la práctica homosexuales. De hecho, todos los actos homófobos conocidos son realizados por personas homosexuales (incluso aquellas que fingen ser heterosexuales) y tienen lugar en el marco de la práctica homosexual, de la « salida del armario », o de la prostitución. Véase el código « Homosexual homófobo » de mi Diccionario de Códigos homosexuales.
 

11 – La homofobia es una palabra que se ha puesto de moda y que no para de ser utilizada por políticos, pero ¿no se ha convertido en una especie de censura para todo aquel que disiente del pensamiento dominante de hoy?

Como decía anteriormente, la homofobia no se reduce a una moda, una trampa retórica, un concepto ideológico de la novlengua para extremizar a su interlocutor y hacerle callar, no es un simple insulto. La homofobia, son hechos reales – la creencia en la identidad homosexual, la práctica homosexual, y sus consecuencias prácticas – que debemos denunciar con fuerza y delicadeza. Todos podemos ser homófobos, es decir tener miedo a nosotros mismos y a nuestros semejantes, o temer y atacar a las personas homosexuales, desde el momento en que no reconocemos la violencia de la práctica homosexual y de la práctica heterosexual, a partir del moment en que hacemos de la homofobia un « no-problema » y una abstracción, con el pretexto de que la palabra « homofobia » suele ser mal comprendida por los que la usan más y pretenden erradicarla.
 

12 – ¿Es la ideología de Género el nuevo totalitarismo del siglo XXI?

Sí, perfectamente, en la medida en que se entiende con clarividencia que el verdadero nombre de la ideología de Género, de este totalitarismo mundializado, es la heterosexualidad : una diferencia de sexo forzada y/o borrada. Textualmente, el término redundante e híbrido de « heterosexualidad » significa « todas las alteridades a nivel de la sexualidad »… es decir tanto la diferencia de sexo sin amor y la familia procreativa sin amor como el incesto, la pedofilia, la bisexualidad, el ascetismo, la zoofilia, el libertinaje, la homosexualidad, etc. Entonces, encontramos en la etimología de la heterosexualidad la idea de totalitarismo : la heterosexualidad pretende abarcar y sacralizar TODAS las différencias… para descartar discretamente las dos diferencias más esenciales para nuestra existencia y nuestra experiencia del amor de Dios : la diferencia de sexos coronada por el Amor y la diferencia Creador-criaturas (= la Iglesia, Jesús, María), vividas tanto en el matrimonio como en el celibato consagrado. ¡ Es todo un totalitarismo !
 

13 – ¿Feminismo + marxismo + liberación sexual es igual a la Ideología de Género?

 

Sí. Pero a todos esos casos de rechazo evidente de la diferencia sexual podéis agregar aquellos donde la diferencia sexual es excesivamente sacralizada y despojada de amor, deshumanizada, tradicionalizada, impuesta rígida y académicamente, a veces en nombre de Dios : pienso en el natalismo (denunciado por el Papa Benedicto XVI como una deriva grave, incluso en el seno del catolicismo), en la histerización alrededor del Niño (a expensas de la pareja de amor que lo ha creado, o de la felicidad en el celibato), en la espiritualización excesiva del matrimonio, en la diferencia sexual demasiado marcada y separada en algunos países, en el culto del matrimonio hombre-mujer en las culturas donde la virginidad y las parejas se viven sin libertad, etc.

Por ejemplo, durante las Manifestaciones Pro-Vida y las Manifs Para Todos, sólo vi mensajes heterosexuales. El amor entre el hombre y la mujer, o el amor entre los padres biológicos de un niño, o el amor de/para los solteros, fueron completamente eliminados de las consignas y pancartas. Prohibido hablar de amor y de (homo)sexualidad… ¡ cuando la ley del « matrimonio homosexual » se imponía a todos con evidencia como la voluntad de reconocimiento social del « amor homosexual » ! En el heterosexualismo, se defiende la diferencia de sexos y la natalidad natural en sí, como principios fijos, evidentes y que obedecen a la « ley cultural/natural ». Al final, al centrarse histéricamente sobre la familia y los niños, la mayoría de los anti-matrimonio-para-todos entraron por completo en el juego de la ideología liberal-marxista del Género (que defiende también el « matrimonio », a la « familia », al « niño », la « Vida », « lo Humano », el « respecto », las « diferencias », la « espiritualidad », las « tradiciones », etc.). Por su natalismo y la defensa del matrimonio sin amor (se basaban en el hecho de que el matrimonio civil no era una cuestión de « amor » … lo cual es cierto en el papel pero no en las intenciones), los tradicionalistas lucharon a favor de la heterosexualidad y no por la diferencia de sexos ni la Iglesia. Además, con el tiempo, acabaron por expulsar de su combate contra el « matrimonio gay » (combate intuitivamente justo) a todos los seres humanos que no encajaban en el marco de la sacrosanta familia casada y reproductiva : a saber, los solteros, los bebés, los niños, los adolescentes, las parejas hombre-mujer no-casadas o/y estériles, los viudos, los ancianos, las personas homosexuales. Total, ¡ a casi toda la población ! La ideología de Género es un desastre tanto más grande cuanto que todavía no se le identifica como « heterosexualidad ». Si los defensores ciegos del Gender declaran que « éste no existe », ¡ no se dan cuenta hasta que punto tienen razón ! Todavía no existe con su verdadero nombre…
 

14 – ¿Cree que imponer a los niños la posibilidad de cambiar de sexo es una forma de corrupción de menores?

Claro que sí. Se trata de una violación sicológica estatal. La diferencia entre los sexos, aunque no sea una opción sino un don, nos hace libres si la reconocemos y respetamos. Al hacerles creer a los niños que podrían elegir su género sexuado, se les priva de su cuerpo, de su identidad profunda y también de su verdadera libertad de ser un chico único entre otros chicos, o una niña única entre otras chicas. Realmente entramos en los últimos tiempos. Porque Dios no va a aguantar mucho tiempo que se toque así de manera tan masiva a sus favoritos…
 

15 – Esta nueva ideología imperante está imponiendo leyes en todo el mundo. Las últimas incluso plantean que se eliminen los baños por sexos por ser discriminatorio. ¿Qué le parece? ¿Habrá más ocurrencias como esta en el futuro cercano?

Hoy en día, la diferencia de sexos es tanto idolatrada como demonizada por nuestro mundo que ya no la ama tal como es. Puesto que, en esencia, es limitada y limita al Hombre que la lleva por mitad, puesto que es el receptáculo frágil de la divinidad crística, esa diferencia sexual aparece a los ojos de nuestros contemporáneos que sueñan cada vez más con ser todopoderosos, como decepcionante, malvada y discriminatoria, ¡ mientras que en realidad es la Encarnación del Amor divino en cada uno de nosotros ! Por lo cual, sí, bien se adivina que la diferencia sexual corre muy pronto el riesgo de ser maltratada de mil maneras : a través de la tecnología, de los medios de comunicación, de las leyes, de la sinceridad, de los sentimientos amorosos y de la subjetividad humana… y en primer lugar, a través de la confusión ahora corriente con la heterosexualidad.
 

16 – La Manif Pour Tous mostró que hay un movimiento profamilia activo. ¿Cómo ve la situación actual en Europa ? ¿ Cree que se puede revertir?

No. El diablo (la heterosexualidad) se ha introducido en el gallinero (individual, familiar, amistoso, escolar, profesional, cultural, mediático, político, social, e incluso vaticano). Esto parece ser el principio del fin (de un mundo… ¡ porque creo más que nada en la Resurrección y en la Eternidad de la Iglesia !). La Manif Pour Tous no sólo no hizo nada en contra de la heterosexualidad, sino que la apoyó con sus esloganes desastrosos (« ¡ Todos somos hijos de heterosexuales ! », « ¡ Un padre y una madre : no se miente a los niños ! », « ¡ Cada niño tiene derecho a ser educado en la diferencia sexual ! », etc.) y luego por su silencio. La heterosexualidad, ya desde finales del siglo XIX, y a escala universal a partir de la existencia de los partnerships (llamados Unión Civil) en los años 1990, sirve de árbitro existencial, identitario, sentimental, legislativo, y geopolítico, tenaz en Europa y el mundo entero. Por lo tanto, el tratamiento cristiano de la homosexualidad va a desempeñar una función-clave en los próximos años. Dicho esto, dada la ignorancia de la mayoría de los católicos y del Papa al respecto de la heterosexualidad, no veo mucho tiempo antes de que la Iglesia viva la última Pasión de Jesús hasta Su Venida triunfal. Y lo digo sin ninguna tristeza, sino con gran Esperanza.

La TheVoicisation de la « Nouvelle Scène Musicale Chrétienne » (Ce n’est pas ça l’Église catholique)


Festival Jésus ma Joie au Liban

 

« Ça plaît aux jeunes » ? Pas sûr. Moi, j’ai été jeune il y a 20 ans, et je peux vous assurer que ça m’aurait bien vite gavé et fait fuir de l’Église, ces ker-messes « chrétiennes » ! Et pourtant, j’aime danser, j’aime la musique, j’aime louer. Ce n’est pas le problème. Je sais aussi apprécier les prouesses artistiques quand elles existent. Je me suis déjà retrouvé à des concerts techniquement bien plus clinquants et élaborés que ça (Stade de France et tout), même s’il n’y avait pas Dieu en argument. Et j’en suis pourtant ressorti la tête et le cœur vides. Alors qu’émotionnellement et techniquement, tout semblait parfait (l’éternel paradoxe vertigineux du boboïsme : le faire pour cacher l’être). Malgré tout, il manquait l’Essentiel : la Croix.
 
Connexions divines
 

Les concerts de la « Nouvelle Scène Chrétienne » me font le même effet que les concerts profanes et ésotériques des rocks-stars du star system consumériste actuel (ce n’est d’ailleurs pas un hasard que les deux univers fusionnent en ce moment : par exemple, sur KTO, les « concerts intimes » n’invitent que des artistes sortis de The Voice…). Concrètement, les chanteurs chrétiens se font plaisir plus qu’ils ne font plaisir, se remplissent les poches et l’égo au nom de Dieu, de « l’engagement », et sous prétexte que ce qu’ils jouent « plairaient aux jeunes ». Au fond, ils ne sont pas au service de la Vérité et du risque de l’impopularité qu’Elle induit forcément. Ils touchent déjà à leur récompense. J’ai l’intime conviction que seule la Vérité-Jésus (ou mieux dit « la Vérité-Jésus-Combat-Humilité ») plaît aux jeunes : pas un Jésus-Divertissement-Bien-être-bobo. Pas leurs sincères, gentils et hypocrites amuseurs « chrétiens ». Pas les cymbales retentissantes.
 
frat
 

Je suis plutôt content de ne pas être un jeune catholique aujourd’hui. Même si, quand j’étais jeune, j’avais sœur Marielle, bonne sœur en civil, qui m’amenait à Taizé… mais là au moins, c’était tellement pas sexy qu’il n’y avait pas de risques que je sois saoulé de fiesta « évangélique » et de techniques paillettes, pas de risques (comme maintenant) que je sois incapable d’identifier mon malaise et mon insatisfaction tant mon cœur balancerait entre émotions fortes et raison face à une quelconque débauche de moyens, pas de risques que je choisisse Jésus pour son image « fun ». Et puis surtout, qu’est-ce qu’on pouvait se marrer de cet amateurisme ! Par le passé (encore récent), il y avait moins de moyens pour DIVERTIR et pervertir notre foi. Rester à l’aumônerie et dans l’Église relevait de l’exploit. Mais quand on y restait, c’était pour de bon. Aujourd’hui, bien ancrée doit être la foi du jeune catholique pour ne pas succomber aux sirènes de la technique (relayées par les « like », les images, les selfies d’Instagram, les « vues » de Youtube, les compteurs d’Internet, les pulsations des beats, les jeunes prêtres médiatiques complaisants…). L’amateurisme de jadis a été remplacé par le divertissement de masse et la prière-consommation sur un air de piano dégoulinant insupportable (le « piano de l’Emmanuel » ou « de Glorious »). On te chante droit dans les yeux « Je crois en toi comme Jésus croit en toi. #Engagetoi. », et pourtant ça sonne faux alors que tout semble sonner juste. Vraiment, bon courage !
 

À tous les jeunes cathos qui me lisent, et qui n’ont ni basculé du côté obscur de la Force de la « coolitude bobo catho » (cf. mes chapitres 38 et 39 de mon livre Les Bobos en Vérité), ni encore rejoint par contre-réaction excédée (que je peux comprendre !) l’ascèse radicale des rangs du catholicisme tradi (tout aussi bobo, souvent), à tous les jeunes qui comprennent ce que j’écris et savent qu’il n’y a pas un gramme de jalousie de ma part (malgré les apparences, car moi aussi j’ai prétendu au titre de chanteur, mais catho) et qui ne s’y retrouvent pas dans ce « rap-reggae-louange-pop chrétiens » frelaté – et Dieu sait s’il y en a beaucoup parmi vous ! – je vous dis : ne vous inquiétez pas. L’Église n’est pas (que) ça. La vraie Église, Elle est avec Jésus crucifié dans ton cœur, au cœur d’une chapelle ou de ta chambre, Elle est dans la Bible et l’Eucharistie et les sacrements, Elle est dans les prêtres, Elle est dans le combat pour la Vérité, Elle est dans ton martyr prochain. Donc sois sans crainte. Reste-y. Ne t’énerve pas trop de ta prise en otage par les « chanteurs chrétiens » et, si tu peux, rigoles-en avec des amis qui comprennent ton juste malaise, ta juste prise de distance, ou (mieux !) rigoles-en avec Jésus ! De toute façon, le « supplice » musical ne devrait pas trop durer. Les persécutions anti-chrétiennes vont balayer tout ça et t’aider assez vite à incarner/éprouver ta Foi. Bientôt viennent les occasions de combat de sainteté où tu vas largement plus « t’éclater ». Et ces tribulations sont imminentes, vu la prolifération actuelle de faux prophètes musicaux, techniquement irréprochables, mais spirituellement et théologiquement si loin.
 

premiière partie

Film « Midnight Special » de Jeff Nichols : le faux « spécial »

Midnight puce
 

Je viens de voir le film « Midnight Special » de Jeff Nichols au cinéma. La salle était quasi pleine… alors que c’est rare que ce soit le cas au MK2 Bibliothèque.
 
Midnight blanc
 

Bon, le programme du Gouvernement Mondial est de plus en plus net, car les échos entre les récents films d’anticipation ou de science-fiction (« Star Wars », « La 5e Vague », « Vice & Versa », « Hunger Games », etc.) sont nombreux et convergent vers la même idéologie transhumaniste bobo :
 
 

1 – Ils essaient de nous faire croire en l’existence d’une religion naturelle qui, grâce aux progrès technologiques et aux énergies bio, connecterait l’Humain avec un supra-monde (un monde parallèle nommé « l’au-delà ») peuplé d’êtres lumineux (des extra-terrestres, en clair… mais qui ne sont pas nommés comme tels, car le terme « extra-terrestre » sonne ridicule et absurde) qui seraient à son image (« Ils sont comme moi. » assure le jeune héros Alton dans le film « Midnight ») qui nous surveilleraient de là-haut et ne voudraient faire qu’Un avec nous. On se retrouve bien face à la promotion d’un ésotérisme transhumaniste, face à la croyance au noachisme (un retour à l’Alliance première avec Dieu, mais sans en passer par Jésus ni par sa Croix d’Amour).
 

2 – Jésus est remplacé par un enfant (garçon ou fille) qui serait le nouveau Messie aux supers pouvoirs d’oracle et de devin. Dans le film « Midnight Special », Alton joue ce rôle : « Je n’ai cru qu’en une seule chose : c’est Alton. » déclare par exemple Roy, en parlant de son jeune fils, l’Élu des extra-terrestres sur terre.
 

3 – Le pouvoir des Hommes nouveaux se situerait dans leur tête (rationnalisme), dans leur main ou leur doigt (activisme, émotionnalisme, empire digital numérisé), et plus globalement dans leur énergie intérieure (volonté propre ou supra-sensitive) connectée au « Cosmos ». Il est étonnant de voir dans le film « Midnight Special ») l’insistance qui est faite sur le champ magnétique, sur les vibrations gravitationnelles. Jusque dans la musique bourdonnante, lancinante et agressive, les réalisateurs font croire à la captation des ondes, au caractère paranormal et transcendantal de la vibration énergétique.
 

4 – Le plus étonnant dans des films comme « Midnight Special », c’est que la célébration fusionnelle entre la Nature (humaine et écolo) et la Science est vidée d’amour. Elle nous est vendue avec des étoiles dans les yeux, lesquels sont tournés vers une transcendance. Ça oui. Mais le propre du boboïsme, c’est de ne pas nommer l’Amour (cf. les codes 49 à 54 de mon livre Les Bobos en Vérité) et de Le déchristianiser/L’asexualiser. Dans le film de Nichols, la différence des sexes, le mariage et la famille sont gommés : Sarah Adams et Roy Tomlin, les parents du petit Alton, ne se manifestent aucun signe de tendresse. Zéro Amour. Zéro sentiments. Idem entre père et fils : pas un « Je t’aime » ne parvient à sortir, pas même au moment de l’adieu. Par ailleurs, Alton, le jeune Messie, se contente de poser froidement des questions sur le ressenti des autres, de leur donner des ordres laconiques, sur un ton totalement dépassionné. Mais jamais cet enfant témoigne de la moindre empathie, chaleur, vulnérabilité, larmes, tendresse de môme : par exemple, son père et son collègue tirent sur un flic en le laissant pour mort, et cela laisse l’enfant de marbre. Le jeune héros est totalement déshumanisé. Et le pire, c’est que les réalisateurs du film nous vendent ce personnage comme l’Amour et la Divinité en personne, l’Innocence incarnée. On rêve ! Cet éloignement du Réel, de Dieu, de l’Amour et de l’Humain se traduit comme par hasard dans « Midnight Special » par un déchaînement de violence. Il est étonnant de constater la brutalité effroyable de certaines scènes du film. Cette violence aussi nous est défendue comme quelque chose de génial, qui dépasse l’entendement, comme un absolu.
 
MIDNIGHT SPECIAL
 

Qui, en sortant de la salle de projection, aura trouvé ce film violent, inquiétant, immoral, et ce sera aperçu qu’il s’agit d’un instrument de propagande transhumaniste ? À mon avis, pas grand monde. La plupart des spectateurs de ce navet se drapent derrière l’irrationnalité, la poésie muette, la transcendance, l’absence d’émotions et d’empathie, de « Midnight Special », ou le genre « science-fiction » (à la Spielberg), pour le vider d’interprétations ou d’intentions. « Midnight Special, c’est ‘spécial’, et puis c’est tout ! »

Publicación en España y América Latina de mi libro La homosexualidad en Verdad

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Se está publicando ahora mismo mi libro LA HOMOSEXUALIDAD EN VERDAD en España y América Latina, en la editorial católica Desclée de Brouwer. Un libro corto, claro y esencial, sobre todo en el contexto mundial actual, y con la ola de escándalos que van a surgir (creo yo) próximamente en la Iglesia católica y en el Vaticano acerca de la homosexualidad.
 

De momento, « sólo » se ataca al clero católico con los temas del aborto y de la pedofilia, temas que poco separan a los católicos y a los sacerdotes entre ellos (menos mal) ; pero más dañoso será el tema de la homosexualidad, que escinde mucho más DENTRO de la Iglesia, y hasta la Iglesia « de arriba », porque la mayoría de los católicos no sabe porqué y cómo oponerse a la Unión Civil y al « amor » homosexual. Entonces, ¡ a leer, para armarse y documentarse ! Y si queréis invitarme a vuestro país o ciudad para una conferencia, esta vez llego con un libro fornido, y apoyado por el obispo de Barcelona Monseñor Omella-Omella (con prefacio suyo). Y además, hablo bastante bien vuestro idioma ;-). Mi email : lahomosexualidadenverdad@gmail.com.
 

Video : « Católico y homosexual : ¿ compatible ? »

 
 
 
 
 

Actuellement est publié mon livre La homosexualidad en Verdad en Espagne et en Amérique Latine, chez la maison d’édition catholique Desclée de Brouwer. Un livre court, clair et essentiel, surtout dans le contexte mondial actuel, et avec la vague de scandales qui vont émerger (je crois) prochainement dans l’Église catholique et au Vatican au sujet de l’homosexualité.
 

Pour le moment, le clergé catholique est « juste » attaqué avec les thèmes de l’avortement et de la pédophilie, des thèmes qui divisent peu les catholiques et les prêtres entre eux (heureusement) ; mais plus douloureux sera le thème de l’homosexualité, qui divise beaucoup plus À L’INTÉRIEUR de l’Église, et jusque dans l’Église « d’en haut », parce que la majorité des catholiques ne sait pas pourquoi ni comment s’opposer à l’Union Civile et à l’« amour » homosexuel. Donc il est temps de s’armer et de se documenter ! Et si vous voulez m’inviter dans votre pays ou votre ville pour une conférence, cette fois j’arrive avec un livre solide, et l’appui de l’évêque de Barcelone Mgr Omella-Omella (avec la préface signée de lui). Et en plus, je parle assez bien votre langue ;-).