La grave dérive maçonnique des catholiques identitaires actuels


 

En ce moment, la plupart des catholiques font de Jésus un dieu « Énergie », un dieu électrique luciférien, un fétiche (sous couvert de l’Eucharistie, de sacramentalisme, du sacrifice de la Croix ou de la défense patriotique). Ils n’ont rien compris! Ils jouent les Barabbas !
 

Nous n’avons pas à nous tourner vers Jésus, comme des Super-héros face à leur source d’énergie toute-puissante (en mode « Croustibat, donne-nous ta Force!!! Armée du Sacré-Coeur, GOOOO! Rosaire-Power !! »), mais au contraire sortir de la cinéscénie martyrologique, pour demander à Jésus sa soumission à la faiblesse, à l’apparente défaite, à la honte, à l’apparent crime et au diable.
 

 

Un exemple parlant de dérive maçonnique catholique actuelle (en plus de la #CharlieKirkMania) : Le message du film « Sacré-Coeur » de Steven et Sabrina Gunnell, apparemment beau et juste, est en réalité tronqué et dévoyé. Je trouve qu’il manque deux choses à ce « Jésus a donné sa vie pour nous » : 1) il manque le « alors que nous ne le méritions pas » de saint Paul ; 2) il manque le « en s’identifiant au péché », toujours de saint Paul : Jésus n’est pas mort que pour les victimes et les souffrants, en se faisant comme eux victime souffrante : il est mort comme les criminels, en se faisant le pire des criminels, pour sauver la vie des criminels.
 

En ce moment, comme pour jouer aux héros du Seigneur, le virilisme de certains cathos s’exprime en souverainisme christo-centré à la Cardinal Sarah, en armée de croisés ou de Jésus : Les Chevaliers de Colomb. Et tout le jargon de la Franc-Maçonnerie, mais à la sauce catho, y est (« meilleur », « frères », « chevaliers », « consolidation », etc.). Et je doute fortement de l’autodérision de la démarche…