Le cardinal Sarah : l’idolâtre du « sacré », le fanatique de l’« adoration »


 

J’ai écouté en entier l’homélie du cardinal Sarah hier à Auray. Elle me débecte.
 

« Dieu n’est pas à notre service : c’est nous qui sommes à son service ! » (11’00) : Ah bon ?
 

Le cardinal Sarah se plante complètement sur Dieu, en fait. Il fait de Jésus un roi… alors que c’est un roi serviteur, qui a toujours refusé son rang royal terrestre, et qui nous lave les pieds. Lui, ce cardinal malade, il veut, à l’instar de Judas ou de Pierre, d’un Dieu grandiose, sur un piédestal/trône, et il refuse de se laisser laver les pieds par Lui, il refuse que ce dernier s’agenouille et se prosterne.
 

Comme d’habitude, son discours est empreint de sacramentalisme idolâtre (il répète le mot « sacré » un nombre incalculable de fois), de liturgisme (focalisation sur la vénération, la posture sublimée de l’adorateur : « Notre seule réponse face au mystère du mal, c’est l’adoration ! L’adoration silencieuse ! »), et empreinte de flatterie régionaliste/nationaliste (« La Bretagne et la France ont été choisies par Dieu ! »). Il fait de l’adoration un dieu.
 

Ce type est un grand malade. Et personne ne s’en rend compte : tout le monde applaudit, en trouvant ses obsessions psychorigides de vénération sacramentelle « magnifaïques et nécessaires » ! Fachonews (CNews) adore, évidemment… Bande de grands malades !
 
 

Pour compléter :
 


 

Je vous enjoins aussi à écouter mon roman audio Singularity is Devil, où le discours du cardinal Sarah est dénoncé.