Les funérailles de Charlie Kirk + la rencontre entre le pape Léon XIV et le cardinal Sarah


 

Tous les pseudos catholiques qui se gargarisent du meeting géant en hommage à Charlie Kirk, ou pire, qui se drapent dans la victimisation que leur offre l’antifascisme ou l’antinazisme médiatique, ne comprennent pas que ce n’est pas (contrairement à ce qu’ils croient) « Dieu qui est mis au centre et a la première place » mais la petite personne de certains témoins se mettant en scène. En particulier Erika Kirk, qui a « pardonné » en direct l’assassin de son mari, en fondant en larmes au micro. Erika, si tu m’écoutes (et tu ne m’écouteras pas…) : 1) ton pardon eût été plus beau s’il ne s’était pas donné en spectacle (« Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. » Mt 6, 1) ; 2) Je te rappelle que ton premier élan télévisuel a été d’appeler à la « guerre » sainte ; 3) Ce n’est pas toi qui pardonnes, mais Dieu seul (en toi), pour rappel.
 

Le télévangélisme protestant nord-américain, bien que sincère, et se disant « catholique », est une belle merde : les prêtres et catholiques français n’ont pas à applaudir ça. Et ce n’est pas parce que ça parle de « Jésus » à grande échelle et en affectant l’humilité ou le pardon, que c’est forcément « de Dieu ».
 

Je suis à deux doigts de virer de mes contacts les catholiques qui se font berner (j’ai déjà retiré Axel Rokvam, et je ne vais pas m’arrêter là). Cette CharlieKirkMania me semble un contre-témoignage.
 

Ceux qui se féliciteront de la rencontre Léon XIV/cardinal Sarah subiront évidemment le même sort (le cardinal Sarah part en croisade contre Fiducia Supplicans et s’est donné pour mission de supprimer le document de bénédiction des couples homos : bien que je ne sois pas d’accord avec ce document – et je l’ai largement expliqué – je désapprouve la forme et les raisons employées par le cardinal Sarah).