Seconde chance (Deuxième chance / Chance / Opportunité)

SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE

 

 

Les dirigeants bobos du Gouvernement Mondial ne savent pas dire pardon et le méprisent : ils lui préfèrent largement le concept vaseux et hypocrite de « SECONDE CHANCE », qui est un simulacre de pardon (le vrai pardon, dans un temps terrestre humain – je ne parle pas de Là-Haut après notre mort –, c’est 77 fois 7 fois, comme dit Jésus, et non une petite « 2e fois » !), et qui est bien souvent suivie d’ailleurs de la vengeance, car en général, il n’y a pas de 3e chance offerte de leur part ! Dans la vie, on observe d’ailleurs que les « secondes chances » grassement « distribuées » par le Monde ne sont en général pas des cadeaux ni de vraies chances. Par exemple, la prison est une « deuxième peine » plus qu’une « seconde chance »… Et par ailleurs, le concept sucré d’« égalité des chances » (un néo-communisme totalitaire) est la plupart du temps défendu par des despotes qui nient les différences fondamentales de l’Humanité, de l’Amour et de la Divinité, telles que la différence des sexes (Par exemple, en France, Élisabeth Moreno est officiellement « ministre de l’égalité des chances » : c’est dire si nous vivons sous une dictature, en fin de compte !). Vous allez voir, à travers la série Joséphine ange gardien, combien la « Seconde Chance » promue par l’Antéchrist est en réalité une disgrâce. Je me permets d’insister sur l’importance de ce code, car je pense que la « Seconde Chance » est un des principaux noms masqués de la « Marque de la Bête » (666) dont parle saint Jean dans l’Apocalypse. Donc lisez attentivement!
 

Emmanuel Macron (président français) et sa femme ont créé officiellement des « écoles de la Seconde Chance »


 
 

DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN

 

Épisode 9 – « Le Combat de l’ange »


 

À travers la série Joséphine ange gardien, qui fait la part belle à la notion de « seconde » ou de « deuxième chance », je souhaite vous montrer la propagande franc-maçonne et le véritable lavage de cerveaux opéré actuellement autour du mot « Chance ». C’est une vraie religion… dans le sens marxiste du terme « religion » : l’opium du Peuple. Ce n’est certainement pas un hasard si Serge Gainsbourg, pour dénoncer publiquement la drogue comme de la merde (shit en anglais), a intitulé une de ses plus célèbres chansons « Aux enfants de la Chance » ! La chance, c’est de la merde. Littéralement parlant. Et pour ceux d’entre vous qui voulaient comprendre pourquoi, quand on la souhaite à quelqu’un, on a coutume en France de répéter le mot « merde » une à trois fois, vous voilà enfin renseignés ! Théorie faite-maison, mais qui se tient très bien ! D’ailleurs, dans l’épisode 89 « Graines de chef » de Joséphine où Chloé, la protagoniste centrale, est aux prises avec un dealer qui se trouve être aussi son petit copain (Alexis), la première chance de l’héroïne est directement associée à sa complicité dans un trafic de cocaïne. C’est alors que Joséphine prône la « deuxième chance » pour sortir sa cliente de la première (la drogue) : « Chloé est victime de ses mauvaises fréquentations. Mais je suis sûre qu’elle est en train de changer. On pourrait peut-être lui laisser une chance. »
 

On retrouve beaucoup cette idée de culte à la chance et au destin dans Joséphine ange gardien. En effet, notre ange gardien demande constamment aux autres de se laisser ou de laisser une chance à quelqu’un, que ce soit la première ou la « deuxième » chance : « Vous ne voulez pas lui laisser une chance et aller lui parler ? » (c.f. épisode 15 « La Comédie du bonheur ») ; « Laissez-lui une chance. » (c.f. épisode 18 « La plus haute marche ») ; « Vous pouvez peut-être lui laisser une chance, non ? » (c.f. épisode 32 « La Couleur de l’Amour ») ; « Et n’oublie pas : ça se cultive, la chance. » (Joséphine s’adressant à Geneviève, dans l’épisode 35 « Coupée du Monde ») ; « Tout le monde a droit à une deuxième chance. » (c.f. épisode 40 « Paris-Broadway ») ; « On a tous droit à une deuxième chance. » (c.f. épisode 41 « Les deux font la paire ») ; « Vous voulez pas lui laisser une toute petite chance ? » (c.f. épisode 44 « Le Festin d’Alain ») ; « Il a droit à une seconde chance, non ? […] Vous oubliez que Gierse voulait lui donner une chance de s’en sortir, de faire quelque chose de bien dans sa vie. » (c.f. épisode 47 « Les Braves ») ; « Pourquoi vous ne laissez pas une chance à César ? » (c.f. épisode 50 « Le Frère que je n’ai pas eu ») ; « Je suis sûre que Louise et Mathis sont faits pour être ensemble. Il faut qu’ils aient une deuxième chance ! » (c.f. épisode 71 « Le Sourire de la Momie ») ; « Ce serait peut-être bien de vous donner une chance à toutes les deux. » (c.f. l’épisode 84 « T’es ki toi ? ») ; « Le concours, t’as toutes les chances de le réussir. » (Joséphine s’adressant à Chloé, dans l’épisode 89 « Graines de chef ») ; « Catherine et Jean-Pierre pensent aussi que vous avez le droit à une deuxième chance. » (Joséphine s’adressant à Roger, dans l’épisode 91 « Un Noël recomposé ») ; « C’est une chance que Lucy soit venue te chercher. » (Joséphine s’adressant à Rose, dans l’épisode 92 « L’Incroyable destin de Rose Clifton ») ; « Fais confiance à ta mère : c’est une grande créatrice. Donne-lui une chance. » (Joséphine s’adressant à Philippine, dans l’épisode 98 « Haute Couture ») ; « Je veux qu’on passe du temps ensemble pour qu’on se donne une chance toutes les deux. » (Cecilia s’adressant à sa fille Philippine, idem) ; etc.
 

Dans la série, les personnages entre eux se supplient les uns aux autres de se redonner une chance (plus encore que la confiance, d’ailleurs…) : « Si tu veux bien me laisser une chance… » (Frédéric s’adressant à Estelle, dans l’épisode 39 « Profession menteur ») ; « Laisse-moi une chance. » (Olympe s’adressant à son copain Xavier, dans l’épisode 40 « Paris-Broadway ») ; « Écoutez, j’ai fait suffisamment de conneries dans ma vie pour savoir qu’on a tous le droit à une seconde chance. Alors laissez-lui sa chance. S’il vous plaît. » (Michael qui vient à la rescousse d’Hadrien, dans l’épisode 47 « Les Braves ») ; « Je ne t’abandonnerai pas une seconde fois. J’te le jure. » (Catherine s’adressant à Chloé, dans l’épisode 48 « Les Majorettes ») ; « Laisse-lui une chance. » (Jérémy s’adressant à sa mère à propos de Charlotte, dans l’épisode 55) ; « Tu devrais lui laisser sa chance. » (Medhi s’adressant à Éric, dans l’épisode 57 « Un petit coin de paradis ») ; « Merci de me donner ma chance. » (Sophie s’adressant à Éric, dans l’épisode 57 idem) ; « Laisse-moi une chance. » (Gilles s’adressant à Marion, dans l’épisode 61 « Un Monde de douceur ») ; « Je te demande juste de lui laisser sa chance. » (Clara à son mari Roger par rapport à leur fils Gilles, dans l’épisode 61 idem) ; « J’ai envie de te faire confiance à nouveau. J’ai envie qu’on se donne une nouvelle chance. » (Marion s’adressant à Gilles, dans l’épisode 61 idem) ; « Laissez-lui au moins une chance. » (Madeleine à propos de Dominique, dans l’épisode 80 « Le Secret de Gabrielle ») ; « On a encore toutes nos chances. » (Inès, dans l’épisode 89 « Graines de chef ») ; « Ne gâche pas toutes tes chances ! » (Jérôme s’adressant à Chloé, dans l’épisode 89 idem) ; « Pourquoi ?? C’est une chance inespérée ! » (Stan s’adressant à Nina, dans l’épisode 90 « 1998-2018 : Retour vers le futur ») ; etc.
 

Et en général, la « chance » nous est présentée comme une déesse : « C’est un signe du destin. Je vous jure, c’est une chance pour lui. » (c.f. épisode 24 « Un frère pour Ben ») ; « Et si le destin vous offrait une seconde chance ? » (c.f. épisode 26 « Enfin des vacances ! ») ; « Comme dit je ne sais plus son nom, ‘Nul n’est plus chanceux que celui qui croit en sa chance.’ » (c.f. épisode 28 « Robe noire pour un ange ») ; « Vous croyez que vous allez me faire le coup du miracle deux fois de suite ? » (Stéphane) « Et pourquoi pas ? Ça vous arrive de faire confiance aux gens de temps en temps ? » (Joséphine dans l’épisode 28 idem) ; etc. Les scénaristes de la série nous laissent d’ailleurs entendre que la Chance incarnée serait Joséphine… même si, concrètement, le contraire semble se dessiner concernant les anges gardiens joséphiniens (la preuve, par exemple, avec Ismaël, l’ange-stagiaire de Joséphine dans l’épisode 90 « 1998-2018 : Retour vers le futur », qui a pour nom de famille « Pas-de-bol » !). Et à ce propos, Joséphine ne supporte pas d’entendre qu’elle incarne la malchance, qu’elle n’est pas la Chance en personne : « Primo, on m’a jamais dit que je portais la poisse, et c’est pas vous qui allez commencer ! Et secondo, vous voulez abandonner ? Ça tombe bien ! Moi aussi ! » (Joséphine gueulant contre Pierre, avant de quitter le casino, dans l’épisode 6 « Une nouvelle vie »).
 

Joséphine est censée être la conscience porte-bonheur, la faiseuse de miracles. Elle campe le Jiminy Cricket, celle qui, quand on accepte sa mini compagnie et tolère ses interventions magiques, porte chance : « Finalement, on te doit un petit peu notre bonheur. […] Et je suis sûre que ça nous portera chance pour notre voyage. » (Antoine et Amélie, dans l’épisode 38 « Ticket gagnant ») ; « On peut dire que depuis que je te connais, tu me portes chance. » (Michael, dans l’épisode 47 « Les Braves ») ; « Vous savez que vous m’avez porté chance ce matin ? Juste après votre départ, j’ai sorti une truite de 4,5 kg. C’est la plus belle prise de toute ma vie. » (Paul, dans l’épisode 48 « Les Majorettes »). C’est tellement un porte-bonheur que lorsqu’elle pénètre dans les casinos, elle fait gagner tout le monde et vide toutes les machines à sous (c.f. épisode 88 « Trois campeurs et un mariage »)… ce qui affole les gérants des lieux !
 

Rejeter la sacrosainte « deuxième chance » est considérée comme un odieux sacrilège, une haute trahison aux autres et surtout à soi-même : « Ça me rend malade qu’elle me rejette une deuxième fois. » (Nina parlant de sa mère, dans l’épisode 34 « Un Passé pour l’avenir ») ; « Maintenant, l’important, c’est de ne pas abandonner Nina une seconde fois. » (Monsieur Bruzard dans l’épisode 34 idem) ; « Comment est-ce que tu peux être aussi dur ? Tu ne crois pas qu’on peut se montrer un petit peu généreux avec les gens qui n’ont pas notre chance ? » (Estelle s’adressant à son mari Frédéric, dans l’épisode 39 « Profession menteur ») ; « Si personne ne lui donne sa chance, il risque de retourner en prison. […] Fred, c’est juste un pauvre gars qui a pas eu de chances dans sa vie et qui essaie juste de s’en sortir. […] À votre sortie de prison, si vous aviez pas eu un Lignac qui vous avait donné une autre chance, vous ne seriez pas respecté et respectable comme vous l’êtes. » (Joséphine s’adressant à Franck l’ancien taulard, dans l’épisode 41 « Les deux font la paire ») ; « Personne n’a le droit à une seconde chance, avec toi ? » (Joséphine s’adressant à Chloé, dans l’épisode 45 « Au feu la famille ! ») ; « Personne ne me donnera ma chance. Le rugby, c’est fini. Laisse tomber. Ça marchera pas. » (Michael, dans l’épisode 47 « Les Braves ») ; « Comment tu peux savoir qu’elle n’a pas d’autorité ? Vous ne lui avez pas laissé la moindre chance ! » (Alex défendant sa prof Fanny, dans l’épisode 60 « Une Prof ») ; « C’est pas les dettes, le problème. Son problème, c’est qu’il a l’impression d’être passé à côté de la chance de sa vie. » (Joséphine par rapport à François, dans l’épisode 78 « Carpe Diem ») ; « Allez, donne une chance à Antoine. » (Rosine/Joséphine s’adressant à Léa, dans l’épisode 96 « Trois anges valent mieux qu’un ! »).
 

Ça a l’air tout beau tout rose, cette béquille discursive de la « deuxième chance ». Mais se cache derrière cette notion solidaire un totalitarisme du mérite, du « droit », autant qu’un individualisme « positif ». Par exemple, dans l’épisode 33 « De toute urgence ! », la machiavélique Rébecca veut donner une seconde chance à Bertrand mais à la condition qu’il quitte son poste de médecin urgentiste et prenne un cabinet de pédiatrie dans le privé. Ici, la « seconde chance », c’est juste du chantage. La chance telle qu’elle est conceptualisée par les personnages de la série est un individualisme de masse, une loi de la jungle (l’égalité des chances, c’est « tout le monde part avec les mêmes possibilités, et après, chacun pour soi ! »), une possession (Ne dit-on pas « saisir sa chance » ?) et non un partage d’Amour selon les besoins, les capacités et les différences de chacun.
 

L’argument de la « deuxième chance » est en réalité non pas une ouverture mais une menace, une épée de Damoclès, une bombe à retardement… car avec elle, il n’y a pas de pardon ni d’Amour qui surpasse l’acte mauvais. Au contraire : la deuxième chance est un déni de l’acte mauvais, de l’offense, donc une dévalorisation de la force du pardon qui pourrait le vaincre, et une illusion de remise complète des compteurs à zéro : « Ils t’ont laissé une chance au garage. » (Sandrine) « Tu parles d’une chance… » (Marc, dans l’épisode 21 intitulé justement « Le Compteur à zéro ») ; « Je vous donne une deuxième chance, mais ce sera la dernière ! Il n’y en aura pas d’autre. » (Corinne s’adressant à Charlotte, dans l’épisode 55 « Un Bébé tombé du ciel ») ; « Sinon, je ne vous offrirai pas une dernière chance. » (le méchant Ulysse tentant de séduire/violer Rose, dans l’épisode 92 « L’incroyable destin de Rose Clifton »). La chance, en elle-même, revêt un aspect d’unicité qui ne repassera plus (c’est pour ça qu’elle n’a jamais été défendue par le Christ !) : « Tu aurais mieux fait de saisir ta chance. » (Pompé s’adressant à Félix, dans l’épisode 93 « Enfin libres ! ») ; « Ce shooting, c’est la chance de ma vie ! » (Flavie dans l’épisode 95 « Disparition au lycée ») ; « On ne se connaît pas. Mais t’es notre dernière chance. » (Maëva s’adressant à Inès pour leur course, dans l’épisode 95 idem). C’est un amour par défaut, donc un non-Amour.
 

La deuxième chance est un pardon conditionnel, qui est au final une fermeture du cœur, un pré-avis de sentence définitive (sous-entendu « Il n’y aura pas de troisième chance ! ») : « Accordez-moi une dernière chance. Si je me plante, vous ne me verrez plus jamais. » (c.f. épisode 64 « En roue libre »). La deuxième chance n’est pas offerte par pure bonté et surcroît de grâce gratuite, mais à charge de preuve qu’on la mérite, à charge de réussite/succès, bref, à charge de revanche et surtout de vengeance ! « Vous ne pensez pas que Jeanne allait vous donner une troisième chance, quand même ? » (Joséphine s’adressant méchamment à Victor, dans l’épisode 66 « De père en fille »). C’est drôle : avec cette série, ils sont vraiment dans le philia, mais n’accèdent pas à l’agapê. La deuxième chance, OK, mais pas la troisième ! Les amis proches et ceux dont je peux tirer profit parce que je sais que l’amour que nous nous portons est réciproque, sûr et capitalisable, OK ; mais pas les ennemis ! Il y a de la pitié pour le récidiviste, mais pas de pitié pour le multi-récidiviste, si vous préférez. La belle hypocrisie ! La belle simulation de prise de risque et de remise de dettes !
 

En général, quand la « deuxième chance » est invoquée dans Joséphine, il n’y en a pas trois. Ou alors le troisième temps sera nécessairement couronné de succès et de réparation/rétribution certaine. Par exemple, dans l’épisode 63, Jules, cascadeur de varappe, réussit son « triple saut masqué » la deuxième fois. On retente deux fois chez Joséphine. Jamais trois ! Je ne connais que deux épisodes où l’impitoyabilité de la règle de la « deuxième chance » n’est pas appliquée jusqu’au bout. C’est d’abord dans l’épisode 67 « Les Anges », où Franck Picard, le lourdeau de la résidence, insiste pour intégrer la chorale des Anges : « Je sais que j’ai été pénible. Mais je voudrais juste une deuxième chance. » (Franck) « Non. Quand je dis non, c’est non ! » (Joséphine). Mais il chante « O Sole moi » en italien et finalement, Joséphine cède exceptionnellement, et l’intègre à la chorale. Mais l’enjeu n’est pas ouf… Et l’autre cas, c’est l’épisode 71 « Le Sourire de la Momie », où l’inflexible Sylvie, qui s’était jurée de ne plus laisser la place à un autre homme dans sa vie (ce qui avait étonné notre amie Joséphine : « Vous n’accordez jamais une deuxième chance aux gens, vous ? » « Non » lui avait répondu sèchement la vieille bourgeoise), finit par se laisser courtiser in extremis par Monsieur Cassel à la fin.
 

Mais sinon, dans les autres épisodes, l’annonce d’une deuxième chance se solde en réalité par une seconde (et donc ultime) chance, voire une non-chance… et l’horizon probable d’une conséquence impitoyable. « Après tout, Louise a eu sa chance. Elle n’avait qu’à la saisir. » (Aurélie se justifiant de lui piquer Mathis, dans l’épisode 71 « Le Sourire de la Momie ») ; « Je suis la seule à leur donner une seconde chance, à ces jeunes filles. Qu’est-ce que vous croyez qu’il leur arriverait si je n’étais pas là ? » (l’odieuse Mademoiselle Girard, directrice hébergeant des jeunes mères dans son pensionnat pour leur voler leur bébé et monter un trafic d’adoptions, dans l’épisode 80 « Le Secret de Gabrielle ») ; « Je veux plus avoir de problème avec toi. À la prochaine [connerie], c’est la porte, compris ? » (l’entraîneur de hockey sur glace s’adressant à Will, dans l’épisode 87 « Un pour tous ») ; « J’vais vous aider. Parce qu’il n’y aura pas de deuxième chance. » (Joséphine, dans l’épisode 93 « Enfin libres ! »). On voit très bien que cette « deuxième chance » invoquée est un faux pardon et une sentence dans l’épisode 69 « Double foyer » : Franck, le mari infidèle, tente de rattraper son adultère et de récupérer sa femme, un bouquet de fleurs à la main : « Julie, laisse-moi une chance. » En façade, Julie semble disposée à la lui accorder… mais sans le pardon qui va avec : « Je veux bien te pardonner. Mais je ne veux pas revenir. » La validation de la deuxième chance n’est en réalité qu’un accord de principe, qu’une indifférence d’apparence bienveillante qui annonce un point de non-retour, donc un point final : Julie prend acte des remords de son mari, mais ça ne changera rien à sa décision de le quitter, de prendre un amant et de refaire sa vie. La deuxième chance résonne comme un dédaigneux « Va, je ne te hais point » ou un laconique « On est réglo, on est quitte », et non comme la conversion et le pardon qu’elle devrait être : « Je vois ta faute, et je décide de t’aimer par-delà celle-ci. » On retrouve la même impassibilité de la deuxième chance dans l’épisode 74 « Tous au zoo », quand Clara, à qui Joséphine a souhaité une nouvelle chance pour elle et son lion (« Ne vendons pas la peau du lion avant de l’avoir entendu rugir. Maintenant, il faut convaincre Clara de lui donner une deuxième chance. »), envoie balader son ex-mari Vincent, sans possibilité de retour au mariage qui les lie, puisque Clara se mettra en couple avec le bel Alex. Le deuxième chance, ça se réduit juste à une révolte et à une intransigeance mâtinées d’affirmation de soi et d’orgueil émancipatoire anti-mariage et anti-mâles (donc misandre) : « Toi aussi, t’as changée. T’es plus déterminée. Tu sais ce que tu veux. » (Vincent s’adressant à son ex-femme Clara). Dans l’épisode 97 « Mon fils de la lune », quand Bruno essaie de revenir avec son ex-femme Suzanne pour leurs enfants (« C’est notre dernière chance de lui montrer qu’on est une vraie famille. »), celle-ci se montre intransigeante et a enterré ses sentiments pour toujours, lui offre une fin de non-recevoir. La « deuxième chance » est bien souvent méprisée dans Joséphine, d’autant plus quand elle ne vient pas de Joséphine elle-même. La « chance » devançant ou succédant à cette fameuse « deuxième chance » se trouve être au bout du compte une condamnation des trois chances apparemment et initialement accordées (c.f. les « trois chances » données à Joséphine par la méchante Mademoiselle Girard dans l’épisode 80 « Le Secret de Gabrielle »).
 

Spirituellement parlant, la notion de « deuxième chance » recouvre non seulement l’idée illusoire du nouveau départ mais également celle de réincarnation, de vies parallèles, d’éternel recommencement, toutes ces chimères bouddhistes. « Pour moi, c’est comme une deuxième vie. Et c’est dans cette vie-là que je veux t’épouser. » (Pierre demandant à Claire, après avoir retrouvé la mémoire, de l’épouser à l’église dix ans après leur mariage civil, dans l’épisode 6 intitulé « Une Nouvelle Vie »). La vie terrestre et le Salut éternel seraient une sorte de perpétuel ballotage, de grand spectacle onirique sans fin : on efface tout, on recommence et c’est reparti pour un tour, comme dans un cycle éternel (immortel, en l’occurrence) : « Au cirque, un artiste doit toujours se relever après un échec. Et recommencer. The show must go on. Le spectacle doit continuer. » (Charlie après la chute de Jules au trapèze, dans l’épisode 63 « Le Cirque Borelli »). Avec la série Joséphine ange gardien, nous nous retrouvons face à une « deuxième chance » perpétuellement renouvelée, pour fuir la troisième chance (définitive, irrévocable et éternelle) donnée par le Christ. « J’les connais Là-Haut. Je suis sûr qu’ils m’ont envoyé te surveiller sur cette mission uniquement pour m’humilier. » (l’Archange Matthias) « Et si c’était au contraire pour te donner une chance de te racheter ? » (Joséphine dans l’épisode 41 « Les deux font la paire »). Au passage, les scénaristes de TF1 n’ont pas compris l’irréversibilité du choix des anges. Car le rachat les concernant n’existe pas. Il n’y a pas de « seconde chance » pour eux. N’étant pas humains, leur décision de suivre Jésus ou au contraire de se couper de Lui a été définitive et ne s’est pas incarnée dans la temporalité terrestre. Quant au sort des Humains, l’idée de la seconde chance s’oppose au Jugement Dernier et à la réalité de la Justice. À notre mort, et lors de la Parousie, le renouvellement de l’Humanité sera reçu du Christ et radical. Il n’y aura pas de seconde chance pour les âmes des Hommes qui auront renié Jésus. Car son Amour pour les siens est entier et sans partage. C’est bien pour cela que le Christ annonce des pleurs et des grincements de dents.
 

La série refuse tout bonnement l’existence du jugement, et en particulier du Jugement Dernier, en lien avec la damnation ou le Salut du Christ : « C’est trop tard. » (Julie) « Personne n’a l’intention de vous juger. » (Joséphine, dans l’épisode 84 « T’es ki toi ? »). Les athées, embrumés par leur mythe sucré de la (perpétuelle) deuxième chance, croient au sursit en toute circonstance et ad vitam aeternam. Ils refusent ce qui est immuable, arrêté, irréversible, dogmatique (au sens noble du terme, c’est-à-dire irréfutable, inchangeable et définitif), irrévocable, inexorable, fatal. Ils oublient qu’il n’y a pas d’Amour sans Justice, pas d’Amour sans victoire large, définitive et radicale. L’Amour, bien que clément et miséricordieux, ne diffère pas. Comme on ne peut différer une naissance arrivée à son terme, comme le « Oui » de Marie a été net, la Venue du Christ à la Fin des Temps sera nette elle aussi. À l’ère du perpétuel report, de l’idolâtrie de la Différence ou de la Deuxième Chance, du déni de notre finitude et du Jugement/actualité de Dieu, il est difficile d’expliquer que la porte des Noces célestes se refermera définitivement et laissera des âmes sur le carreau, avec les pleurs et les grincements de dents annoncés par Jésus. L’idée de l’Amour sans limite, sans attente, sans condition, gratuité pure (comme s’il n’y avait pas un prix : la Croix), tout-puissant, est une pure invention de la société païenne. Avec Dieu, tout n’est pas possible : la limite de l’Amour, c’est précisément l’Amour lui-même, la liberté de l’Homme, et c’est le Corps du Christ.
 
 

DANS D’AUTRES OEUVRES DE FICTION

 

 
 

Dans quasiment toutes les séries et films actuels, on retrouve le culte (luciférien) mondial de la « DEUXIÈME/SECONDE CHANCE », réclamée d’ailleurs comme un dû ! « On a tous droit à une seconde chance… » nous dit par exemple Jennifer Lopez dans le film « Seconde Chance » (2018) de Peter Segal. Il y a même eu en 2009 une série sur TF1 en France, qui avait pour titre Seconde Chance !
 

Tout comme il existe une idéologie des « droits » (démultipliés en ce moment, au nom d’un égalitarisme, d’un légalisme et d’un relativisme de bon aloi), on observe aujourd’hui une idéologie des « chances » : cf. la chanson « Force ta ligne de chance » de Jean-Luc France et André Panza, la chanson « Rien ni personne » de Douchka Esposito (« cette étoile qu’on appelle la Chance »), la chanson « Toutes les chances du monde » de Lou, la chanson « Le Sens de la vie » de Tal, la chanson « Quelque part » de Kenza Farah, la chanson « Aux enfants de la chance » de Serge Gainsbourg (dont je parlais plus haut), etc. La Chance est, en fait, l’autre nom de l’Antéchrist. Partout, désormais, il est question d’égalité des chances : « La course qui commence. Nous aurons les mêmes chances. » (c.f. chanson « Se jeter à l’eau » de Yannick Noah). La Chance – ou la Seconde Chance – est considérée comme un dieu et même une réalité, un but collectif à atteindre à tout prix, un destin et une justice indiscutables : « Envie de croire à la seconde chance. » (cf. chanson « Marcher au soleil » de Tal) ; « En implorant le Ciel, j’ai prié. Parce qu’un jour, je trouverai ma chance. » (c.f. chanson « Ma Chance » d’Amel Bent) ; « Brisons le silence pour un hymne à la même chance. » (c.f. la chanson « La France des couleurs » d’Idir). La Chance – mais je pourrais dire la même chose des mots positifs tels que « projets », « rêves », « engagement », « passion », « construction », « énergie », « Force », « volonté », « combattivité », « changement », « regard », « différence », « progrès », etc. – est le combustible des systèmes totalitaires communistes actuels, le foin donné aux masses abruties pour se convaincre que leur esclavage est dynamique et responsable. Je pense par exemple à la récente campagne de publicités de jeux de grattage de la FDJ (Française Des Jeux), qui joue à fond la carte de l’égalité des chances (« Chaque jour est une chance »)… alors que derrière ce slogan brillant, multiculturaliste et solidaire, se trouve simplement une machine à fric et un business qui dépouillent les vrais pauvres. D’ailleurs, l’un des témoins de leurs spots, le célèbre chef étoilé franc-maçon Thierry Marx (le bien nommé !), a comme par hasard fondé une école de cuisine baptisée « La Deuxième Chance » !
 

 

La notion de « deuxième/seconde chance » appartient bien à la Nouvelle Gouvernance mondiale antéchristique puisqu’elle est transnationale. Dans le monde espagnol et latino, par exemple, elle a son équivalent : « la segunda oportunidad ». J’ai regardé la saison 2020 de The Voice Espagne. C’est le chanteur noir Kelly qui a gagné cette édition de La Voz. Et il a vraiment été présenté (et se présentait lui-même) comme l’Apôtre de la « Seconde Chance » (« Segunda Oportunidad » en espagnol), car après avoir été « repêché » in extremis, il a fini par remporter le trophée. En recevant le prix, il s’est contenté de conclure qu’il était l’exemple vivant qu’il « fallait toujours croire aux secondes chances ».
 

 

Et pour revenir à l’hégémonie de la « Seconde Chance » dans les séries françaises, Demain Nous Appartient (la série-phare actuelle de TF1 dont le générique porte le sceau de la « deuxième chance » avec la notion de « nouveau départ » : « C’est un nouveau départ pour écrire une histoire. ») et Joséphine ange gardien sont deux séries qui se rejoignent sur ce point. Et dans DNA, là encore, on a l’occasion de comprendre que la « seconde chance » est en réalité une malchance et une condamnation. Par exemple, dans l’épisode 268, à deux reprises ceux qui avancent l’existence d’une « deuxième chance » menacent : d’abord, lorsque le docteur Renaud Dumaze demande à son infirmière Leïla Beddiar de laisser une chance à son fils Samuel avec qui elle travaille en binôme (« Tout le monde a droit à une deuxième chance. »), c’est qu’en réalité il lui fait du chantage pour lui soutirer des informations compromettantes sur ce dernier. D’ailleurs, Leïla s’en rend compte puisqu’elle lui demande : « C’est une menace ? », ce qui laisse le docteur sans réponse ; ensuite, lorsque Marianne Delcourt et Sandrine Lazzari débarquent chez Raphaël pour lui parler de sa « chance », c’est pour clairement le mettre en garde qu’il n’y en aura pas trois, et que la deuxième chance est en réalité une seconde chance (« T’as eu de la chance jusqu’à aujourd’hui, mais elle va tourner… »)… voire une non-chance !
 

Lorsque l’expression « deuxième/seconde chance » apparaît, c’est qu’il y a une mauvaise action (diabolique) qui va arriver. Ça marche pour Joséphine ange gardien, pour Demain Nous Appartient, pour Sex Education, pour La Promesse, et tant d’autres séries et films (vous écouterez mes podcasts sur Manifest qui regorge de mention à la « seconde chance ») ! Par exemple, en regardant 13 Reasons Why, ça marche à nouveau. Dans une des séquences de l’épisode 4 de la saison 2, Hannah, pour se venger de Marcus qui l’avait tripotée, revient vers lui en prétextant qu’elle veut lui donner une « deuxième chance » (« J’ai réfléchi et je me suis dit que j’allais te laisser une deuxième chance. »)… et c’est pour tout de suite après l’empoigner par les couilles et riposter à son viol.
 

Série « 13 Reasons Why »

Au fond, comme je le disais pour Joséphine, la chance (ou la seconde chance) constitue l’antithèse du Pardon donné et incarné par Jésus. La seconde chance est non seulement un déni du pardon, mais aussi un déni de la mort et de l’unicité de la vie de chaque être humain. Par exemple, à la fin du film « Soul » (2020) de Walt Disney/Pixar, quand Joe parvient à donner à « 22 » l’envie de se risquer sur Terre, alors qu’il a lui-même compris le sens de son existence, il se voit gratifié d’une seconde chance. On lui propose en effet de réintégrer la vie et de pouvoir l’apprécier à nouveau. Au bout du compte, dans ce film d’animation, la mort est complètement niée (sous prétexte – c’est ça le comble – qu’on nous soutiendra « qu’elle fait partie de la vie »). Les scénaristes de « Soul » défendent l’immortalité (et non l’éternité). Ils ne veulent pas voir la mort, ni l’intégrer au cycle de la vie. Or, pour qu’il y ait Vie et Amour, il doit forcément y avoir la mort et la Croix : si le grain de blé ne meurt pas, comme dit la Bible, il ne peut pas produire de fruit ; si Jésus n’était pas mort sur la croix pour nous, jamais Il ne serait ressuscité et nous aurait aimés/sauvés. Le film « Soul » ment à des générations d’enfants et d’adultes en leur faisant croire que la mort n’est pas une fin, un aboutissement, qu’elle n’existerait pas, et qu’on pourrait, comme pour les chats (qui auraient 7 vies !) ou pour les jeux vidéo, recharger la vie humaine de plusieurs vies (nommées « secondes chances »).
 

Série La Valla sur Netflix


 

Enfin, grâce aux séries d’anticipation, on découvre que la « Seconde Chance » est également l’autre nom de la « Marque de la Bête » (le 666, la puce électronique RFID) dont parle saint Jean dans l’Apocalypse. C’est particulièrement clair dans la série espagnole La Valla (L’Autre Côté, 2020) de Daniel Écija sur Netflix. Il y a une séquence de l’épisode final de la saison 1 (le n°13) où les mots « puce » et « seconde chance » sont si proches qu’il ne fait pas l’ombre d’un doute que la « seconde chance » sera/est probablement l’un des noms mondiaux les plus discrets et les plus efficaces de la Marque de la Bête. En effet, Alma López-Durán, la femme du ministre de la santé, veut transfuser le sang d’une fillette nommée Marta qui est porteuse d’anticorps pouvant sauver le président. Et c’est en découvrant que cette gamine a une puce implantée dans la nuque (puce inventée par le père de cette dernière, et pouvant modifier son génome pour produire le vaccin) que la carriériste Alma s’exclame que c’est une « seconde chance » (pour devenir elle-même présidente). CQFD.
 

Enfin, faites le test sur Twitter de taper « Seconde Chance » sur le moteur de recherche : vous tomberez prioritairement sur la Bête et des sites animaliers…
 




 
 

LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…

 

Parmi les catholiques, beaucoup croient à tort en la « seconde chance », même après la mort, sous prétexte que Dieu (Jésus) serait « Amour, pardon et Miséricorde infinie » (Ils ont sans doute trop écouté « On ira tous au Paradis » de Polnareff…). Or ceci n’est vrai qu’avant notre mort et tant que nous sommes sur Terre. Une fois morts, viendra le temps radical de la Justice divine et il n’y aura pas de rattrapage possible (c’est très clairement dit par Jésus, notamment dans la parabole de Lazare en Lc 16, 19-31, ainsi que dans la lettre de saint Paul aux Hébreux 9, 27 ! Le mot « Paradis » ne signifie pas « Jardin clos » pour rien !). Et aux protestants qui attribuent (de manière tout à fait malhonnête) au purgatoire le statut d’irréalité et de « deuxième chance » ou de « seconde planche de Salut » inventée par les catholiques pour nier la radicalité du Jugement Dernier, je me permets de rappeler que le purgatoire n’est nullement une « deuxième chance » accordée par Dieu, une salle d’attente, une zone de choix post-mortem pour changer d’avis par rapport à Jésus et au Salut qu’Il nous offre, une ultime fleur accordée par Dieu. Les âmes qui vont au purgatoire ont déjà, juste au moment de la mort, fait leur choix pour Jésus, et sont déjà sauvées. Simplement, le purgatoire n’est qu’un temps d’accoutumance progressive à Sa Lumière.
 

Et les rares catholiques qui ne vouent pas un culte à la « seconde (éternelle) chance » manquent en revanche de Miséricorde et de cœur quand ils la récusent… donc ça ne va pas non plus. En fait, dans l’idéal, il faudrait à la fois dénoncer la dangerosité de la « seconde chance » tout en annonçant l’horizon d’Espérance, de conversion, de Miséricorde du chemin chrétien nous conduisant vers la mort et la Résurrection de Jésus. Avant la mort, nous avons un milliard de « deuxièmes chances » ! Merci Jésus !
 
 

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