Archives par mot-clé : gender

Incompréhension totale du Gender par la revue France Catholique

Toujours cet entêtement chez France Catholique et chez La Manif Pour Tous à se persuader que le lobby LGBT serait « un groupuscule ultra-minoritaire » (parce qu’ils refusent de comprendre que le lobby LGBT est le lobby hétérosexuel et est porté par la croyance en l’hétérosexualité en tant que différence des sexes, croyance largement partagée par les adhérents de La Manif Pour Tous ; ils refusent aussi de reconnaître le Gender en tant qu’hétérosexualité). Toujours ce refus chez Ludovine de la Rochère de nommer le mal (elle préfère se draper dans la dénonciation d’une « pensée unique », d’une « idéologie extrémiste » pour diaboliser le camp d’en face et s’auto-victimiser). Navrant et dramatique.
 

Quel bordel, mais quel bordel…

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Regardez-les, ces cardinaux « conservateurs » (Card. Walter Brandmüller, Card. Raymond L. Burke, Card. Carlo Caffarra, Card. Joachim Meisner) qui font la morale au Pape (à juste raison sur Amoris Laetitia au sujet de l’adultère) mais qui ne règlent absolument pas le Gender (Caffarra avait refusé de me recevoir quand je me trouvais à Bologne). Quel bordel, mais quel bordel…
 

Pauvre Pape…
 
 
 

P.S. : On a intérêt à s’accrocher au Pape (et pas comme ces catholiques sédévacantistes – Vincent Rouyer, Jeanne Smits, Walter Covens et compagnie – qui lui foutent hystériquement la pression en feignant avec lui le rapprochement, le soutien, et la « supplique filiale » : bande d’hypocrites)
 
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Musée de l’Homme à Paris : Temple de l’Humanisme intégral antéchristique (Partie 1)

Retrouvez la seconde partie sur ce lien.
 

En passant à côté du Musée Quai Branlette (le Papillon Antéchrist)

En passant à côté du Musée Quai Branlette (le Papillon Antéchrist)


 
Plan de la visite (qui amène l'Humanité de la diversité vers le nihilisme)

Plan de la visite (qui amène l’Humanité de la diversité au nihilisme)


 
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Toutes ces questions sans la vraie origine, la vraie essence et le vrai but de l’existence humaine – à savoir Jésus – sont forcément des postures sans fond et sans réponse.


 
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Le Verbe s’est fait chair, c’est sûr, mais pas avec des mots de la société virtuelle et sentimentale – « Imaginer », « Aimer » – sinon en Jésus


 
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La confusion entre l’héritage/l’héritier (l’ADN ou l’Homme qui le porte) et celui qui les a donnés (Jésus).


 
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Transformation et évolution : c’est NKM qui a écrit le texte ?


 
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Les questions esthétisées, les questions-postures qui croient se valoir à elles-mêmes et se supplanter aux réponses


 
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Fondamentalisme de l’évolution (évolutionnisme darwiniste), Monisme (nous serions un grand Tout cosmique) et Gnose maçonnique avec l’Homme qui se prend pour l’Arbre de la Connaissance


 
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Le propre d’un héritage ou d’un cadeau, c’est de ne pas appartenir à celui à qui il est offert. Le receveur n’est pas le concepteur ni le Créateur


 
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Certes. Mais ça ne veut pas dire que nous ne sommes pas créés, ni que nous ne sommes pas à l’image de Dieu


 
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La Vierge Marie est là comme une croyance potentielle, comme une théorie ou une hypothèse cosmogonique parmi d’autres ou pour certains, mais pas du tout comme la mère du monde et de tous les Hommes. Elle semble mise à l’honneur dès le début de l’expo, alors qu’en réalité, elle est alignée sur le bouddhisme et d’autres systèmes mythiques expliqués de manière objective et encyclopédique.


 
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C’est le carton de présentation placé sous la statue de la Vierge. Objectivation froide et distante. Zéro émerveillement, zéro Amour, zéro universalité. Alors que pourtant, l’Incarnation de Jésus en Marie mériterait une vraie ovation… et pas seulement l’exposition de la Vierge dans sa version dixneuvièmiste à l’eau de rose, ni même une mise en avant de Marie par rapport à Jésus : ça devrait être Jésus prems !


 
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Message nataliste typiquement La Manif Pour Tous ou typiquement « mariage pour tous » et pro-GPA : car non, nous ne sommes pas tous appelés à être parents, géniteurs (exemples : les célibataires, les couples stériles, les veufs, les ados). Et non, tous les modèles « parentaux » ne se valent pas d’être « différents »


 
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Homme davantage animalisé que divinisé


 
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« Nous sommes le fruit du hasard et d’une évolution » : Voilà, je crois que le message est clair. Cette expo élimine toute idée de transcendance, de Providence, d’origine divine, pour nous imposer une conception productionniste, aléatoire, nihiliste et déterministe de l’Homme. Fondamentalisme de l’évolutionnisme darwinienne. L’humain ne serait une chaîne de réactions énergétiques sans cause.


 
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Cryogénie ou Humain miniaturisé : c’est la signature de la Franc-Maçonnerie


 
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Animisme, Monisme, Noachisme et théisme agnostique : selon les Francs-Maçons humanistes, l’Homme est transformé Nature et en Dieu (sans le Christ).


 
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Exposition prise en flagrant délit de bovarysme, c’est-à-dire de désincarnation de l’Homme et d’idolâtrie littéraire.


 
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Constructivisme à tous les étages et relativisme culturel : il n’y aura pas d’essence humano-divine en l’Homme. Ce dernier ne serait que la résultante de constructions culturelles subjectives et polymorphes indéfinissables… Y compris la différence des sexes n’existerait pas. Le Gender s’invite carrément au Musée de l’Homme… et le pire, c’est qu’il se présente comme « scientifique » !


 
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L’idéologie du Genre remplace la réalité du sexe anatomique par le mot « genre », pour défendre tacitement l’idée préconçue que l’homme aurait de tout temps dominé et maltraité la femme, bref une vision conflictuelle de la différence des sexes


 
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Même la différence des générations et la différence des espaces sont, à l’instar de la différence des sexes, relativisées/gommées dans l’exposition.


 
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Ben oui, les femmes sont des victimes, c’est bien connu…


 
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Selon ces idéologues, il n’y aurait pas de différences et donc inégalités biologiques (car ils moralisent les différences – et notamment la différence des sexes – en jugement de valeurs et de personnes qu’elles ne sont pas)


 
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Avec eux, on tombe dans le subjectivisme/constructionnisme le plus complet.


 
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Le plus marquant, c’est que les idéologues du Gender ont tendance à opposer le biologique et le culturel, comme si ces deux domaines n’étaient pas harmonieusement complémentaires en l’être humain.


 
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Au nom de la critique (parfois justifiée) du déterminisme essentialiste/substancialiste, les promoteurs du Gender basculent dans le « tout culturel » et le « tout relatif »…


 
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On se croirait dans un cours « anti-clichés sexistes » de Najat Vallaud-Belkacem (comme si on nous avait raconté depuis notre plus tendre enfance que « les garçons ça ne pleure pas » : Personnellement, jamais entendu ça de ma vie… mais bon…)


 
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Tout pour nous faire croire que nous aurions grandi dans un mimétisme aliénant dans lequel notre pensée et notre personne seraient prisonniers et dont il faudrait s’affranchir pour être libres.


 
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Changer le mot pour changer la réalité qu’il recouvre : c’est exactement la tentation du nominalisme (XIIIe siècle)


 
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Le paradoxe de ce Musée qui prétend revenir aux origines de l’Homme, c’est qu’elle Le virtualise et le transforme en hologramme…


 
Même le Verbe de Dieu incarné par Jean-Baptiste criant dans le désert est animalisé et déchristianisé...

Même le Verbe de Dieu incarné par Jean-Baptiste criant dans le désert est animalisé, bonoboïsé et déchristianisé…


 
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Glory-hole (Comme c’est poétique)


 
Je suis un autre... La schizophrénie altermondialiste encouragée par Le Musée de l'Homme

Je suis un autre… La schizophrénie altermondialiste encouragée par Le Musée de l’Homme


 
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La langue universelle et l’Homme polyglotte : grands dadas de la civilisation babélienne


 
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L’Humanité-mosaïque-multiculturelle est un fantasme schizoïde du boboïsme


 
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L’être humain est mis sous verre.


 
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On prétend nous dire d’où vient l’Homme, mais au lieu de ça, on nous parle du comment il a évolué. Le processus au lieu (et en place) de son origine : Dieu.


 
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Forme d’Arche de Noé (Noachisme)


 
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Pour eux, l’arrivée de l’Homme n’est absolument pas marquée d’une pierre blanche : elle est un accident, une étape comme une autre dans l’évolution du vivant.


 
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Encore l’Arche…


 
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Toujours l’Arche !


 
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Au lieu de redonner à Dieu la première place, c’est le continent lointain (et donc le super-primitivisme) qui l’emporte.


 
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Le boboïsme met tout au pluriel pour ne rien considérer.


 
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La virtualisation de l’anthropologie : quel paradoxe


 
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L’Homme croit pouvoir revenir à son origine par la technologie…


 
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Tableau exposé au Musée et montrant un Mammouth effrayant les humains-chasseurs. (cf. Code 23 – « La Nature me domine et prouve ma méchanceté d’être humain. » dans Les Bobos en Vérité)


 
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Au lieu de parler de la Préhistoire et de son sens, on nous montre comment elle est vue et traitée artistiquement, ses copies, déformations et instrumentalisations.


 
Au lieu de nous donner une direction, on nous sert à nouveau une évolution, un processus, une chaîne de transformation... Ils ne répondent pas à la question.

Au lieu de nous donner une direction, on nous sert à nouveau une évolution, un processus, une chaîne de transformation… Ils ne répondent pas à la question.


 
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Sans transition, et sans même avoir défini d’où venait l’Homme et vers quoi il va, ils le jettent dans le tourbillon accéléré du progrès, de la modernité, de la globalisation.


 
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Là encore, on nous décrit un symptôme grossissant pour ne pas parler de la cause ou des faits qu’il illustre.


 
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Camionnette-bus avec écrit en gros « Société musulmane ». Non, vous ne rêvez pas.


 
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Vue de profil


 
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Portière arrière. Made in Gouvernement Mondial


 
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Après nous avoir convaincu de l’entrée de l’Homme dans un processus (dont les tenants et aboutissants ne sont jamais définis), les idéologues évolutionnistes s’amusent maintenant à décrire ce dernier comme dangereux et à prévenir que ses limites sont indiscernables.


 
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Comme pour l’expo du Zizi sexuel, la réflexion est remplacée par l’expérience ludique et anecdotique, folklorique.


 
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Les Maghrébins : les dindons de la farce


 
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Ce Musée est un hymne à l’hétérosexualité (= absolutisation des différences… au détriment de la différence des sexes et de la différence Créateur-créatures)


 
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Non seulement on nous fait peur mais ensuite, on nous dicte les solutions à mettre impérativement en place pour freiner le processus de développement humain qu’on nous a imposés…


 
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Ce n’est pas l’Homme qui serait limité, mais ses ressources…


 
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Curieusement, l’éloignement de Jésus et la vision scientiste et progressiste de l’Humanité conduisent au désenchantement et au mépris du Monde et de l’Homme. Après avoir joué aux scientifiques, les idéologues progressistes se servent de leurs excès pour mépriser l’Homme. Car au fond, leur humanisme est homicide.


 
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Illustration de la Tour de Babel post-moderne.


 
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Humour bobo avec le « ou pas », et les symboles solaires maçonniques.


 
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Tyrannie de l’évolution, du changement, du progrès, de la transformation (sans finalité autre que le perfectionnement de l’Homme par lui-même).


 
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Homme augmenté (transhumanisme)


 
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Pour finir, biométrie (mécanique du corps humain robotisé)


 
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Cyborg


 
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Vers une hybridation de l’Homme avec la machine


 
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Question démagogique posée à la fin : on s’évade vers l’imaginaire participatif…


 
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Voir mon code bobo n°15 « Mosaïque multiculturelle » dans Les Bobos en Vérité… ou comment devenir des milliards de héros anonymes connectés les uns aux autres mais isolés les uns des autres…


 
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Culte de l’altérité (parité, mixité, hétérosexualité, diversité…), et de l’Autre (= Satan)


 
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Jargon messianique franc-maçon (« Sentinelles », « construction », « mains », etc.) où la Nature (= les racines) est en réalité la Technologie (= la connexion des fils électriques). Effrayant. La puce manuelle est là.


 
Retrouvez la seconde partie sur ce lien.
 
Les Libertaires ont un "message" à vous délivrer : Votre liberté n'a de limite que celles que vous vous imposez

Les Libertaires ont un « message » à vous délivrer : Votre liberté n’a de limite que celles que vous vous imposez

La cacophonie du Gender

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Les cathos qui se moquent en ce moment de ceux qui nient le Gender alors qu’eux-mêmes ne l’ont toujours pas identifié à l’hétérosexualité…#Quiestle+con?
 

Bêtes à bouffer du Eugénie Bastié (qui n’est bonne quant à elle qu’à ironiser à longueur de temps sur l’antifascisme, au lieu d’aller au fond des choses)
 
 

P.S. : En tombant sur ces lignes, un ami m’écrit sur Facebook : « Whowww t’es en forme ce matin toi…. 🙂 Cet théorie du genre est un outil destructeur de l’Humanité tout entière…. Je suis triste d’apprendre que tu es pour ? T’es pas con. T’a encore rien compris 🙁 ». Ma réponse : « Non mais c’est vrai. Combien de catholiques médiatiques ont fondé leur fond de commerce sur l’ironisation de l’antifascisme (parce qu’en réalité ils n’ont rien à dire et donc s’arrangent – à l’instar du FN – pour ronger sans fin l’os de la caricature complotiste et paranoïaque que font/feraient d’eux leurs adversaires)? C’est navrant que des Ludovine et des Eugénie en soient arriver à être nos seuls porte-paroles … C’est la démission intellectuelle des cathos. » + « Moi, je ne suis pas contre la théorie du Genre. Je l’analyse et ne la combats qu’en tant qu’hétérosexualité. Ceux qui la combattent pour elle-même sont aussi bêtes et paranos que ceux qui prétendent qu’elle n’existe pas. »

Le Pape François n’a en effet rien compris au Gender (même si ses détracteurs et ses défenseurs non plus…)

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Le Pape François ne comprend pas que la Théorie du Genre (#Gender) est l’hétérosexualité (et notamment la pratique homo). Il ne le dit toujours pas.
 
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NKM a donc (pour une fois) raison de dire qu’il va trop vite en besogne en dénonçant ainsi le Gender. « Idéologie« , « Endoctrinement« , blabla : Tous ces mots ne sont en effet ni des explications ni des arguments. Juste des masques diabolisants.
 

Quant à la Manif Pour Tous du 16 octobre, je vous demande, au nom de la Vérité qu’est Jésus et au nom des personnes homosexuelles, de ne pas vous y rendre. Pas la peine de s’opposer au mariage gay et à la GPA si c’est pour le faire aussi mal, pas la peine de promettre une abrogation si vous ne touchez pas (par homophobie) à l’alibi de ces lois qu’est l’homosexualité et que vous rejetez les personnes homosexuelles.
 

Tant que vous n’identifiez pas le Gender à l’hétérosexualité, tant que vous ne percevez pas que l’homosexualité est LE sujet central de toutes les lois que vous dénoncez, et tant que vous ne mesurez pas la primauté du témoignage par la personne (homo) concernée, vous jouez le jeu que vous dénoncez (cf. les réponses n°75, 76, 77, 78 et 79 de mes 247 questions sur l’homosexualité à l’intérieur de l’Église).
 

(sur Twitter, je te jure, les cathos qui traînent NKM et Najat en procès de bêtise, c’est un peu l’hôpital qui se moque de la Charité)

On n’en sort pas

 

Ces glandus d’Aleteia encore à côté de la plaque. Ils n’ont toujours pas compris le Gender, ni que l’hypocrisie se trouvait surtout du côté des cathos et de La Manif Pour Tous. Ils ne dénoncent toujours pas l’hétérosexualité et ne voient toujours pas leur grande part de responsabilité dans ce qu’ils dénoncent. C’est tellement plus confortable de se draper dans la victimisation et la diabolisation d’une « idéologie » ou d’un « lobby ». Leur homophobie et leur orgueil nous coûtent encore et toujours cher. Pauvre France !

Nos 3 belles Croix : les sentiments – Amitié – Adoption (ou Pourquoi on se fait souvent couillonner dès qu’on parle d’homosexualité en société ? Et pourquoi c’est bon signe ?)

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Pourquoi on se fait souvent couillonner dès qu’on parle d’homosexualité en société et que les autres apprennent qu’on a manifesté contre le « mariage gay » ? Et surtout, pourquoi ça reste quand même bon signe (même si c’est regrettable et frustrant) ?

 

Ça n’est un secret pour personne. L’homosexualité : sujet pas facile à traiter en soirée en famille, entre potes, au boulot, sans que ça finisse en baston ou en incident diplomatique. Si vous ne voulez pas perdre des amis, « Fermez-la » nous conseille-t-on. Profil bas ! Et pour les valeureux inconscients comme moi, qui, par charité chrétienne et Vérité, décident de sortir de l’omerta, il faut reconnaître que « nous l’avons trop souvent dans le baba » dès qu’en société nous commençons à discuter d’homosexualité et de notre opposition au « mariage gay ». Pourquoi ces échecs cuisants à répétition ? On n’est pas bons ? On dit le mauvais texte ? On aurait loupé un épisode ? Que se passe-t-il avec ce savon glissant de l’homosexualité ? Pourquoi on s’y casse souvent les dents ? Et bien, je crois, pour trois raisons très simples (si on les identifie, ça nous aidera peut-être à faire contre mauvais accueil bon cœur…). Et je vous préviens : ce ne sont pas « les médias », ni « l’UMPS » , ni « le Gender », ni les « conséquences de la loi Taubira », ni « la dictature libérale libertaire (niant la dignité humaine et les limites) », ni la « force du lobby LGBT » , ni le « transhumanisme » : nous glissons pour des réalités bien plus positives.

 

Dans tous ces combats pro-famille, pro-sexuation femme/homme et anti-actualisations du désir homosexuel, notre beau drame (je dis « beau » car il concerne au fond la vulnérabilité intangible de l’Amour et de la Vérité : si la différence des sexes et Dieu s’imposaient dans toute leur évidence, Ils ne seraient plus des Réalités d’Amour qui nous laissent la liberté et le temps de Les choisir ; Jésus et Marie apparaîtraient illico dans le Ciel…) qui nous empêche de dénoncer efficacement et rapidement l’homosexualité comme mauvaise (alors que je peux vous assurer que mauvaise, elle l’est : le rejet de la différence des sexes – différence qui nous fait tous exister et aimer pleinement – est objectivement inhumain et violent, même s’il est parfois subi et involontaire au niveau du psychisme humain), c’est que celle-ci est enrobée de 3 réalités qui objectivement restent bonnes, magnifiques ou peu dangereuses tout pendant que l’homosexualité demeure à l’état de désir non-essentialisé, non-sentimentalisé, non-érotisé, non-acté.

 

Ces trois 3 réalités qui nous empêchent de dénoncer facilement l’homosexualité, ces 3 (bons) bâtons dans nos roues, qu’on peut difficilement attaquer, dont on ne doit pas se débarrasser (mais dont on doit seulement se méfier), et qui donnent à l’homosexualité l’apparence d’un bien, c’est : 1) le statut de DÉSIR-SENTIMENT (non-essentiel et non-acté) de l’élan homosexuel ; 2) la force objective de certaines AMITIÉS HOMOSEXUÉES ; 3) la beauté de certaines ADOPTIONS parentales.

 
 

Je m’explique. Nous souffrons :

 

1 – du fait que l’homosexualité ne soit à la base qu’un DÉSIR (et, de surcroît, un désir qui, dans bien des cas, s’impose à la personne qui le ressent). Cela fait à la fois notre bonheur (l’homosexualité ne peut pas enfermer l’être humain dans une identité ni une pratique : elle le laisse libre, d’une certaine manière, et ce malgré le conditionnement forcé qu’imposent certains fantasmes sexuels inconscients) à la fois notre inconfort (il serait plus facile de s’attaquer à une réalité indiscutable, palpable, à une volonté sciemment posée, ou à une personne de chair et en os… mais un désir muet, un fantasme en suspension, ça glisse des mains !)

 

2 – de la force des AMITIÉS humaines entre personnes de même sexe (on a tous un ou une meilleur(e) ami(e) de notre sexe, et sans pour autant que cette relation soit amoureuse, on mesure combien elle est précieuse et forte, combien elle n’est pas négligeable ! D’autre part, l’expulsion de la différence des sexes dans une relation humaine homosexuée n’est pas violente si et seulement si elle se vit dans le cadre de l’amitié ; c’est simplement en amour qu’elle devient violente, car l’amour est un don total seulement permis par la différence des sexes. Pour le coup, « à cause » de la beauté de certaines amitiés humaines privilégiées entre personnes de même sexe, il devient alors extrêmement difficile, dans les cas d’une homosexualité active, de nier la part bénéfique d’amitié – malgré tout pervertie/travestie par les gestes de l’amour – qui se vit dans certaines unions homosexuelles ; et il devient aussi extrêmement difficile de dissocier l’amitié forte que nous pouvons ressentir à l’égard de telle ou telle personne homosexuelle, et ce qu’elle vit en « couple » homo. Nous sommes donc fortement handicapés pour garder notre lucidité sur la violence de l’homosexualité pratiquée à cause d’un trésor objectivement fort : l’amitié désintéressée qui peut exister dans beaucoup de relations humaines, lien qui est déjà très forte, même s’il n’égale pas la force de l’amour entre une femme et un homme, ni entre un célibataire consacré et Dieu. Dans les débats sur l’homosexualité, c’est un trésor – l’amitié – notre frein ! C’est dingue, mais c’est comme ça.)

 

3 – de la beauté de l’ADOPTION parentale (s’il suffisait d’être parent biologique pour aimer son enfant, ça se saurait ; s’il suffisait d’avoir un enfant pour qu’un couple femme-homme s’aime, ça se saurait aussi ; si toutes les unions homosexuelles étaient infécondes dans d’autres domaines que la procréation biologique, ça se saurait ; si ces unions homos élevaient toutes mal les enfants qu’elles ont parfois à charge, ça se saurait ; si la seule présence de la différence des sexes ou de la capacité à procréer étaient une garantie de réussite d’un couple puis d’une famille et d’une éducation et d’un équilibre filial, ça se saurait ; si certains cas d’adoptions parentales – même si elles ne sont pas équivalentes à la réalité et à la force de certaines paternités biologiques – n’étaient pas déjà magnifiques, ça se saurait. Bref, l’adoption parentale complète, pallie un manque et une situation non-idéale, ne comble jamais complètement ce manque… mais parfois, grâce à l’aide de la différence des sexes aimantes et de Dieu, y pallie super bien : bons nombres d’enfants adoptés peuvent en témoigner ! Donc là encore, dans les débats sur « l’homoparentalité » et le « mariage gay », on est mis dans la merde par le trésor incertain de l’adoption !).
 
 

Derrière tout cet inconfort que je vous décris dans les débats sur l’homosexualité – inconfort largement expliqué par le fait que nous nous retrouvions à défendre des réalités humaines « positives mais pas les plus abouties, pas les plus totales, pas les plus données, pas les meilleures, pas les plus fondamentales et pas les plus universelles qui soient » (= les pulsions sexuelles, les sentiments, les amitiés, les paternités adoptives et éducatives mais pas de sang, c’est cata ou neutre quand il n’y a pas d’amour et très bon quand il y a de l’amour ET des corps sexués complémentaires, c’est en soi mi-figue mi-raisin, c’est rare quand c’est réussi, c’est tout sauf généralisable à l’ensemble de l’Humanité) se trouve une Bonne Nouvelle : nous souffrons que la différence des sexes (sexuation + génitalité + amour conjugal + procréation et construction d’une famille) et Dieu (Jésus + son Église institutionnelle) soient des trésors fragiles parce que des trésors d’Amour, soient des grains de sénevé (déjà éclos dans le temps éternel et pas encore éclos dans notre temps humain), des pierres d’angle encore rejetées, des toutes-puissances aimantes qui prennent (par amour !) l’apparence de détails. Notre douleur, c’est leur humilité (et beaucoup notre orgueil !). S’ils n’étaient pas Amour, s’ils pouvaient se prouver et s’imposer à tous comme des évidences indiscutables, jamais ils ne seraient des Mystères d’Amour, de douceur, de pardon, de discrétion, de délicatesse, d’humour, de miséricorde, de patience. Nous payons donc, à chaque fois que nous essayons de discuter d’homosexualité en vérité et en aimant les personnes (homos, hétéros gays friendly, et autres) le prix fort de la Croix et de notre liberté ! Bref, il n’est pas heureux qu’on se fasse couillonner, mais heureux que Jésus permette qu’on se fasse couillonner pour nous rappeler qu’Il ne nous appartient pas, que nous sommes libres de Le servir, et que l’Amour est humilité. Alors surtout, pour toutes ces bonnes causes de douleur, pas de raison de s’énerver ou de s’attrister quand on parle d’homosexualité ! Celle-ci est une occasion rêvée pour nous de manifester la tendresse de « looser » (Vainqueur) de Jésus.
 
 
 

Schématiquement, ça donne ça :
 

Trinité dans la différence des sexes (RÉELLE, POSITIVE et la MEILLEURE):

personne sexuée / couple femme-homme aimant / famille procréative aimante ou famille stérile aimante
 

Trinité divine (RÉELLE, GRANDIOSE et la MEILLEURE) :

Esprit Saint / Jésus-Fils et les êtres humains / Dieu le Père et les célibataires consacrés
 

Trinité homosexuelle (CONCRÈTE, IRRÉELLE et NÉGATIVE) :

désir homosexuel essentialisé en « l’homosexuel »/ le « couple » homosexuel sentimentalisé en « L’Amour universel » / la « famille » homosexuelle ou hétérosexuelle
 

Trinité humaniste (pas nécessairement avec la différence des sexes ni avec Dieu ; NEUTRE ou BIEN) :

désirs, sentiments et fantasmes/ l’amitié / la paternité adoptive ou famille procréative peu aimante
 

L’arc-en-ciel est dans l’école (« Ceci n’est pas un film de cow-boys » dans les collèges)

Appel à toutes les voitures : l’arc-en-ciel est dans l’école, je répète, l’arc-en-ciel est dans l’école.
 

 

J’apprends à l’instant que le court-métrage « Ce n’est pas une histoire de cow-boys » va être proposé prochainement à plusieurs collèges. Je n’aurai pas le temps d’en faire une critique (contrairement à ce que j’ai pu fournir pour les films « Au premier regard » ou encore « Pride » ). Mais bon, c’est la même recette. La thématique homosexuelle est justifiée et diluée dans ces films de propagande parce qu’elle est couplée à un thème dramatique suscitant la compassion (le handicap, la discrimination raciale, la pauvreté, un accident, un conflit armé, une intolérance religieuse, etc.). « Ce n’est pas un film de cow-boys » de Benjamin Parent, en utilisant les jeunes des cités, surfe sur la même vague démago et le même chantage affectif que les récents films « La Vie d’Adèle » d’Abdellatif Kechiche, « Métamorphoses » de Christophe Honoré, ou « Bande de filles » de Céline Sciamma (qui sort aujourd’hui en salles), avec toujours la classique confusion de la thématique homosexuelle avec celle du racisme, de l’immigration, de la jeunesse « artistique », et de la misère économique/culturelle, pour faire passer la première comme une lettre à la Poste. Amalgame classique entre différence des sexes (souplement intangible) et différence des espaces (sans cesse changeante). Malhonnêteté et mensonge, en plus d’une exploitation des plus pauvres (qui, dans la réalité, ne justifient absolument pas l’homosexualité), et d’un racisme positif (« Puisque je t’ai dit que t’étais FORT ! Félicitations, putain ! T’es ouvert et tolérant et gay friendly, et tu fermes ta gueule, compris ?! » : cf. le compliment agressif et autoritaire de l’extrait Youtube ci-dessus).

Pourquoi ne pouvons-nous pas nous contenter de la demande d’abrogation du « mariage pour tous » (pour les rares qui commencent à comprendre qu’il faut la demander !) mais qu’il est surtout indispensable d’exiger l’abrogation du PaCS ?

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Abrogation du PaCS. Sinon, rien.

 

D’un point de vue stratégique, il est totalement illogique, irréaliste et inopérant, dans notre opposition au Gender, à la GPA, à la Circulaire Taubira, et même au « mariage pour tous » (pour les rares qui s’aventurent encore à parler de cette loi dans les rangs de LMPT et qui commencent à se dire que, quand même, pour la Manif du 5 octobre, ils devraient peut-être, éventuellement, demander son abrogation…) de faire l’économie de la demande d’abrogation du PaCS.

 

J’entends déjà les militants LMPT qui n’osent même pas demander l’abrogation du « mariage pour tous » (et qui osent encore moins la mettre en priorité par rapport à la lutte contre la GPA et contre le Gender, ce qui est une erreur) pousser des hauts cris, trouver que j’exagère, me soutenir qu’à trop demander on n’obtient plus rien du tout.

 

Moi je leur dis que c’est au contraire parce que nous n’avons pas demandé ce minimum que nous nous retrouverons à, petit à petit, voir tout nous être imposé au compte-goutte ! Je leur réponds aussi que ce sont eux qui exagèrent et qui n’ont pas pris la mesure de la gravité du PaCS, du virage à 180° qu’il fait prendre à la Terre entière. Ils se targuent de déjà s’y opposer mentalement, « dans l’idée », en intentions, dans le privé, et pensent ainsi se démarquer de Frigide Barjot. Mais ils pratiquent eux aussi la langue de bois, tout simplement parce qu’ils n’ont pas compris le PaCS, sa portée symbolique, et qu’au fond ils l’ont justifié en trouvant son excroissance ( = le « mariage pour tous ») « bien pire ». Le « mariage pour tous » et le PaCS forment un tout, et la colle qui les fait fusionner, c’est la croyance et la justification de l’identité et de l’amour homosexuels.

 

L’Union civile est la première loi mondiale qui s’est basée sur l’orientation sexuelle des personnes, la première loi homophobe qui a réduit les hommes et les femmes à leur soi-disant identité ou pratique homos, la première loi qui a instauré socialement l’homosexualité comme modèle de fondement d’une société. Elle est donc hyper grave, voire plus grave que le « mariage pour tous », malgré les apparences et l’invisibilité de ses tentacules (sur la filiation et le mariage). Elle ne fait pas moins de dégât que le « mariage pour tous », car symboliquement, elle vise le même but : la reconnaissance/justification sociale de l’homosexualité en tant que modèle d’amour universel comme un autre.

 

Notre mouvement de lutte contre la loi Taubira souffre en réalité de résistances et de tiédeurs internes, à cause de gens qui en demandent trop peu, de militants qui s’attachent à défendre la « Droite » en soi plutôt que d’assumer pleinement leur opposition au « mariage pour tous » de manière non-partisane et non-politicienne, qui n’ont pas compris la gravité du PaCS ni la corrélation symbolique et idéologique entre le PaCS et le « mariage pour tous », ou pire, entre le « mariage pour tous » et la GPA (dans le cas de ceux qui ne veulent même pas demander franchement l’abrogation du « mariage pour tous »). Ces militants anti-mariage-pour-tous, crispés sur leur droite chérie, par hantise de passer pour des collabos du FN ou pour « des homophobes », n’assumant pas la visibilité de leur catholicité, se défendent de leur lâcheté ou de leur méconnaissance des lois contre lesquelles ils prétendent lutter, en se trouvant des boucs émissaires : Civitas, le FN, Frigide Barjot par exemple… alors qu’ils tiennent à leur insu exactement le discours que cette dernière en n’osant pas revenir sur l’Union Civile. Ils se mettent à prêter à Nicolas Sarkozy des propos qu’il n’a jamais eus, ou des volontés qu’il n’a pas encore : selon eux, il aurait l’intention de revenir sur le « mariage pour tous » du fait qu’effectivement il leur a soutenu récemment qu’il s’opposait aux conséquences du « mariage pour tous » et à la GPA. Mais quelle naïveté de leur part ! Peut-on être logiquement pour une loi (= « le mariage pour tous ») et contre ses conséquences concrètes? Peut-on logiquement être pro-Union civile et anti-mariage-pour-tous (alors que ces deux lois sont concomitantes et prônent la même chose : la justification sociale de l’homosexualité en tant qu’identité et en tant qu’« amour universel »)? NON. C’est de l’hypocrisie et du non-sens. Et pour revenir une dernière fois sur la « fausse bonne idée » du soutien à Sarkozy, celui-ci a toujours été pro-Union civile et serait venu tôt ou tard au « mariage pour tous » (et il y est venu par personne interposée : Hollande). Même Carla Bruni a soutenu ouvertement le PaCS.

 

Beaucoup des têtes pensantes de LMPT (dont certains se sont engagés politiquement dans Sens Commun), dont je ne doute pas du courage, de la volonté de « bien faire » et de « changer doucement les choses de l’intérieur » (par « intérieur », comprendre « la (bonne) Droite »), sont complètement à la ramasse à propos du PaCS et de la prise de conscience de sa gravité. Ils se justifient de ne pas demander l’abrogation du PaCS ni même l’abrogation du « mariage pour tous » en se valant de leur soi-disant « réalisme », « patience », « diplomatie », « stratégie politique », « Espérance », « humilité ». Ils disent qu’il vaut mieux avancer « par petits pas » qu’en demandant l’impossible (mais qui décrète – à part eux, et leurs opposants gay friendly – que ce serait « impossible » ?).

 

Leur méthode des « petits pas » n’est pas bonne en soi, et en plus, c’est exactement la technique de nos adversaires qui prouve que nous les imitons et que nous nous éloignons de la réalité du PaCS, du « mariage pour tous » et de l’homosexualité. Ça ne sert à rien de parler de « prise de conscience » ou d’« unité » comme un slogan publicitaire, surtout quand il y a aussi peu de courage et de conscience de notre côté ! Quand il y a si peu d’unité dans notre esprit !

 

À force de dissocier-amalgamer et de saucissonner les choses (PaCS/«Mariage pour tous» ; ou bien «Mariage pour tous»/GPA), nous manquons de courage, nous nous coupons de la réalité des lois, et nous jouons exactement le jeu de nos adversaires (qui séparent mariage/fécondité ; lois/intentions de ses lois ; lois/leurs conséquences). À mon avis, nous ne devrions pas voir les choses à si courte (ou à si éloignée) distance spacio-temporelle. Le PaCS n’est qu’un bout de papier, un chèque en bois qui date de moins de 15 ans. Et la majorité des opposants au « mariage pour tous » tremblent comme des bleus, jugent qu’ils sont trop radicaux et que ça ne paye pas (c’est précisément leur manque de radicalité qui ne paye pas : il faudrait peut-être prendre les choses à l’endroit), que « politiquement » ça ne passera pas. Mais leur combat saucissonné passe encore moins. Et qu’ils ne viennent pas agiter leur épouvantail à moineaux « C’est Frigide derrière!! », car ils tiennent en réalité le même discours qu’elle, sauf que elle, au moins, elle assume son mensonge et ne prétend pas lutter contre quelque chose qu’en réalité elle ne combat pas.

 
 

N.B. : Deux articles annexes : « Parce que c’est une Manif homophobe » et « S’armer de courage et arrêter d’avoir peur de la demande d’abrogation du PaCS ».

 

Les paradoxes de Najat

Je commencerai à trouver crédible notre Ministre des Droits des Femmes, Madame Vallaud-Belkacem, une fois qu’elle s’emploiera à lutter contre la nudité des femmes dans tous nos arrêts de bus et dans le métro (cette instrumentalisation de la femme, bizarrement, ne semble pas mériter son indignation et son action), plutôt que de s’affairer à ce que les petits garçons aient le droit de jouer à la poupée et que d’installer une loi comme le « mariage pour tous » qui concrètement raye de la carte généalogique de ces mêmes enfants un père ou une mère biologiques.