C’est marrant. Quand je m’entretiens seul à seul avec les catholiques de mon entourage (y compris les jeunes couples bien tradis avec plein d’enfants), et que je leur parle de l’homophobie généralisée dans l’Eglise catholique, je n’ai pas besoin d’argumenter longtemps : ils acquiescent immédiatement, et piteusement. J’ai l’impression que tout le monde sait, en fait. Que c’est le secret de Polichinelle. Et quand je leur dis que j’ai de quoi remplir un livre entier d’exemples et d’anecdotes d’homophobie concrète que j’ai subis, je vois qu’ils sont même étonnés que je reste encore dans notre institution malgré tout et que j’aille à la messe. Je m’en étonne aussi, car ça me dépasse : cette fidélité, c’est soit du masochisme scolaire de manipulé, de la naïveté-bêtise-aveuglement volontaire, soit un beau Mystère.
3 pensées interdites sur la mort du pape François
Concernant la mort du pape François, je n’ai pas dit grand-chose, car j’observe. Mais 3 grandes vérités-tabous m’apparaissent, ou bien 3 convictions personnelles… même si elles ne sont pas catholiquement correctes ou bien que j’aurai du mal à les prouver :
1) En toute honnêteté, je ne retiens du pape François aucune grande pensée, grande phrase ou grande nouveauté, « vérité-choc », de son pontificat. À l’instar de Carlo Acutis, par exemple. En terme de Vérité, c’est la misère. Bien que je le reconnaisse comme un pape valide et choisi par l’Esprit Saint, il n’a rien d’un Père de l’Église qui a révolutionné la pensée de l’Église. D’ailleurs, vous remarquerez que tout le monde le devine puisque personne ne brandit la pancarte « Santo subito! » (« Saint d’office! »). Mais chut! Faut pas le dire.
2) Je pense que le pape François a été assassiné : Vatican News a même révélé qu’il est mort d’un AVC (Accident Cardio-Vasculaire). Et ma blague d’hier sur le « Charcovid » (contraction de la maladie de Charcot et du Covid), était une manière de le signifier. Le pape François a été piqousé à mort. Euthanasié. D’ailleurs, je trouve le choix délibéré de « l’achever » un lundi de Pâques (alors que la veille, il était encore en état de faire un bain de foule en pleine Place Saint Pierre) d’un cynisme « piétiste et sanctifiant » absolument affreux.
https://twitter.com/camille_moscow/status/1914811056439910460
3) La Marque de la Bête, ainsi que la Bête, pousse à fond la candidature du cardinal Gobert Sarah comme nouveau pape. Il n’y a qu’à voir le compte X/Twitter « Wolf » (traduction : loup) qui lance ses pronostics (alors que Sarah a dépassé l’âge légal d’être élu) : et l’écrasante majorité des votes des internautes pousse pour le cardinal guinéen… pour des raisons autant intellectuelles, ritualistes, que politiques et terroristes (maintien de la chrétienté en Afrique face à l’invasion islamique). Dans mon roman Singularity is Devil, le cardinal Sarah incarne le faux pape qui, grâce à un régime d’exception, sera élu pape Pierre II. La Bête adore le cardinal Sarah.
Ce que le Monde actuel rejette de l’Amour
En discutant avec mes contemporains, je me rends compte qu’ils ne croient plus – voire rejettent carrément, dans un relativisme subjectiviste méprisant – quatre dimensions pourtant consubstantielles à l’Amour : son INCARNATION SEXUÉE (l’Amour n’aurait pas de sexe), son UNICITÉ (ils défendent le polyamour, ou le fait qu’on puisse aimer vraiment plusieurs personnes dans sa vie), son UNIVERSALITÉ (l’Amour serait une expérience individuelle non-partageable et non-transposable d’un couple à un autre), son ÉTERNITÉ (l’Amour vrai ne durerait pas, ou durerait le temps qu’il durerait).
Pas « Joyeuses Pâques! »
Je lis çà et là « Joie! Joie! Joie! » sur les messages et les murs des réseaux sociaux et de mes amis chrétiens. Ou bien certains articles de journaux cathos qui font péter le champagne à cause du soi-disant sursaut de conversions de néocatéchumènes au catholicisme.
Non. Désolé. Mon cœur n’est pas à la joie aujourd’hui. Ou, en tout cas, pas à la joie euphorique, extatique, forcée, des quelques catholiques pratiquants actuels qui singent les effets de puissance surprenante qu’ils prêtent à la Résurrection de Jésus.
Mon cœur est plutôt à la joie grave, intérieure, inquiète et même révoltée, de la Passion. Car la situation mondiale/nationale actuelle est tellement grave, douloureuse, tendue, et la Grande Résurrection, le Grand Retour de Jésus, tellement imminents et pourtant si peu effectifs, que – je l’avoue – je vais à la messe pascale de ce matin en traînant les pieds, en me forçant, et que j’ai à peine la force de répondre « Il est VRAIMENT ressuscité ! » à ceux qui me disent « Christ est ressuscité !! ». Je suis à deux doigts de ne pas y aller. Parce que ça me fait chier, toute cette mascarade. Mais j’irai par devoir.
Il est à la fois très proche et très loin, très opaque, ce temps de la Résurrection. Vu que nous rentrons progressivement dans les Tribulations, qu’on va en chier, et que les Trois Jours de Ténèbres approchent. Donc désolé les amis si aujourd’hui ma joie vous apparaît absente, éteinte, teintée d’amertume, ou qu’elle a du mal à sortir. Pour moi, l’augmentation des baptisés est un écran de fumée, un cache-misère reflétant l’apostasie générale et la chute du sacerdoce, la mort clinique de l’Église-Institution humaine. Et on est loin, très très loin, de la Résurrection effective! Même si temporellement la Parousie (le retour de Jésus en gloire) est imminente et n’a jamais été aussi proche.
Je ne vous dis pas « Joyeuses Pâques ! », mais juste « Pâques ! ».
Publication de l’épisode 7 (sur 57) « Dieu en prison » de la Saga apocalyptique SINGULARITY IS DEVIL
Nouvel épisode de ma Saga apocalyptique « SINGULARITY IS DEVIL » : Épisode 7 « Dieu en prison » !
Aussi sur Spotify…
On ne vit plus dans le même Monde?
On ne vit plus dans le même Monde qu’il y a seulement 70 ans. Et c’est pas grave. Pas de notre faute. Ni une folie venant de soi. Mais juste une réalité démographique. En me baladant à Paris hier dans les rues bondées de l’île saint Louis à Paris, en voyant les quais de scène surpeuplés, avec une amie (Marie-Claude) de 75 ans qui m’a appris que lorsqu’elle est née il y avait 2,5 milliards d’Humains, et qu’actuellement nous sommes 8 milliards, on se prend la mondialisation dans la gueule, et le peuplement (je n’ai pas dit « le surpeuplement ») dans la gueule. Les espaces – en particulier urbains – sont pris d’assaut et on doit se serrer. Voilà. On ne vit plus dans le même Monde. Ou plutôt, si : on vit dans le même Monde, mais pas avec la même densité.
Autre chose : hier soir, dans « The Voice », le mot « singularité » est sorti 4 fois, dont 2 en lien avec une « signature », une « marque ». Donc mon intuition se confirme : la singularité est bien la Marque de la Bête.
Publication de l’épisode 6 « Padre Vlog » (parodie satirique des radios chrétiennes) du roman apocalyptique SINGULARITY IS DEVIL
Nouvel épisode du roman apocalyptique « SINGULARITY IS DEVIL » : l’épisode 6 « Padre Vlog »!
Il s’agit d’une parodie satirique des radios chrétiennes, et en particulier cathos. Bienvenue sur Radio Notre-Drame ! ^^
À noter que celui qui assure la voix du père Gaboriau (le talentueux comédien Gauthier Narjollet), le prêtre de l’intrigue (et le futur Grand Monarque), n’est pas du tout catholique pratiquant. Il est pourtant parfait pour le rôle !
Par ailleurs, la voix d’Isaline campant le personnage insupportable de la journaliste catho BCBG (toute ressemblance avec Marie-Ange de Montesquieu de Radio Notre-Dame serait purement fortuite…), tombait également à pic, vu qu’Isaline est issue de la bonne bourgeoisie catholique française et en connaît tous les codes et rouages.
Pour l’imitation du frère Paul-Adrien (dominicain « influenceur » très présent sur les réseaux sociaux et connu pour ses catéchèses en format court), Laurent K., pas catholique pratiquant non plus, s’est lâché et jeté sans filet ! Et sa séquence, bien que brève, est « priceless »…
Enfin, ce podcast est entièrement porté par Anne-Sophie Duvaux (la narratrice). Sans cette dernière, il n’aurait jamais vu le jour. Car honnêtement, pour être capable de dresser un panorama réaliste sur l’état catastrophique de l’Église catholique d’aujourd’hui et des médias censés la représenter, il me la fallait absolument. Anne-Sophie Duvaux est une des seules et rares catholiques lucides que je connaisse en France.
(Et pour ce qui est des « jingles » de Radio Notre-Dame, vous reconnaîtrez évidemment ma voix. C’est du pur montage fait-maison. Et on s’y croirait, je trouve ! haha)
Sortie de l’épisode 5 « Plombé » du roman-podcast apocalyptique Singularity is Devil
Le XVIIIe siècle parlait déjà de la singularité en tant que Marque de la Bête
Je reviens à l’instant d’une soirée de lecture publique de textes libertins du XVIIIe siècle en France, à l’École Normale Supérieure de Paris. Et j’ai eu la confirmation que la SINGULARITÉ est bel et bien la Marque de la Bête décrite par saint Jean dans l’Apocalypse. Sur les 9 textes d’auteurs classiques lus (par un comédien de la Comédie Française), il y en avait 3 qui ont parlé de manière allusive et inconsciente de « singularité » en lien avec un marque, un anneau, et un monstre. Et ni les conférenciers, ni les auditeurs de l’amphithéâtre quasi plein, n’ont pu s’en apercevoir. Car si personne ne vous explique le lien avant, il est impossible à voir. J’ai demandé, à l’issue de la lecture, aux intervenants de m’envoyer les deux textes de Crébillon fils et le texte de Diderot. Si, même au XVIIIe siècle la Marque de la Bête était déjà inconsciemment annoncée comme la singularité, c’est donc que ce que j’ai flairé est vraiment solide!
Crébillon fils, Le Sopha (1742)
Pour « punir son âme de ses dérèglements » (sic), Amanzéï, le narrateur, est transformé en sopha (ou divan) par Brahma (le dieu créateur dans l’hindouisme) qui, je cite « inflige aux Humains quelque peine singulière » : « Sans doute il crut m’humilier plus en me faisant sopha qu’en me faisant reptile. » déclare Amanzéï. Et il ne retrouvera sa forme humaine que « quand deux personnes se donneraient mutuellement et sur [lui] leurs prémices », c’est-à-dire leurs préliminaires sexuels. En plus de devenir objet, il lui arrive de changer de sexe, et que son âme entre insensiblement dans le corps de la femme puis celui de l’homme, pour en ressentir les pensées et sensations. Cela excite la curiosité de son auditeur, le sultan Schah-Baham, titillé par la perception sexuelle de l’autre sexe : « Je voudrais bien savoir un peu ce que vous faisiez pendant que vous étiez femme ; cela doit faire un détail fort curieux. J’ai toujours cru que les femmes avaient de singulières idées. »
Diderot, Les Bijoux indiscrets (1748)
Une mystérieuse bague dévoile les secrets intimes des femmes de la cour et du royaume du sultan Mangogul, généralement pendant leur sommeil. Mangogul partage les résultats de ses enquêtes avec sa favorite, Mirzoza, qui est elle-même perpétuellement inquiète d’être la victime de la bague.
Mangogul – Si les aventures d’une femme doivent être divulguées, il vaut mieux que ce soit par son bijou que par son amant.
Mirzoza – L’idée est singulière…
Mangogul – Et vraie ; car prenez garde que pour l’ordinaire un amant est mécontent, avant que de devenir indiscret, et dès lors tenté de se venger en outrant les choses : au lieu qu’un bijou parle sans passion, et n’ajoute rien à la vérité.
Crébillon fils, La Nuit et le moment (1755)
Cidalise se fait violer par Clitandre, son amant dont elle est pourtant amoureuse. Ce dernier lui reproche d’être « trop singulière » (je cite). Et Cidalise lui renvoie sa bestialité/singularité : « En vérité ! Vous êtes singulièrement ridicule ! » Pour inverser la vapeur, elle prétend vouloir « l’attraper ». Et l’expression employée par la demoiselle choque son prédateur : « Pour m’attraper ! Où avez-vous donc pris cela, s’il vous plaît ? »
La malhonnêteté et la méchanceté de Mediapart (Hanouna ou moi, même méthode)
Mediapart use toujours de la même technique de calomnie/manipulation, comme ils l’ont fait pour me pourrir, et comme ils le font avec Cyril Hanouna maintenant : publier des enregistrements de la personne qu’ils diffament, les sortir de leur contexte, pour ensuite la briser. Pour moi, avec la fausse réputation qu’ils m’ont taillée, impossible de trouver quoi que ce soit (boulot, logement, amis, amour, vocation…). Je suis devenu le chat noir et le « méchant » pestiféré. Méthodes staliniennes.