Archives de catégorie : Phil de l’Araignée
Plan (table des matières) de mon prochain essai sur la Singularité en tant que Marque de la Bête apocalyptique
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION
– Comment j’en suis venu à la Singularité en tant que Marque de la Bête
– Réactions générées par mon étude
CHAPITRE I – LA SINGULARITÉ EN TANT QU’UNICITÉ (« Je suis unique au Monde »)
Exemples :
1) le sanglier
2) le documentaire d’Arte « Une Espèce à part : L’Homme n’est pas unique » (2019) de Franck Courchant et de Clément Morin
3) la série « Squid Game »
CHAPITRE II – LA SINGULARITÉ EN TANT QU’IDENTITÉ, QU’EXCEPTIONNALITÉ (« Être soi… souvent contre les autres ou au-dessus des autres »)
Exemples :
1) l’émission « The Voice »
2) l’émission « Star Academy »
3) les grands classiques Disney
4) l’émission « Quotidien »
CHAPITRE III – SINGULARITÉ EN TANT QUE DIVINITÉ, IMMANENCE, AUTO-RÉALISATION, AUTO-ACCOMPLISSEMENT (« Je me crée moi-même » ou « Je suis le fruit d’une évolution sans origine » ou « Je suis Dieu » ou « Je suis original »)
Exemples :
1) l’émission « La France a un incroyable talent »
2) « Harry Potter »
CHAPITRE IV – SINGULARITÉ EN TANT QUE SEXUATION ASEXUÉE (ou « identité-s » sexuelle-s)
Exemples :
1) « Mariés au premier regard »
2) les icônes du néo-féminisme : concours « Miss France » + la série « Cat’s Eyes » + le « femgore » au cinéma
3) homosexualité et transidentité/transsexualité (+ icônes gays : Lady Gaga, Mylène Farmer, Eddy de Pretto, Madonna…)
4) les romans libertins du XVIIIe siècle
5) la mode du #BalanceTonPorc et les dénonciations des viols/incestes/abus sexuels pédophiles
CHAPITRE V – SINGULARITÉ EN TANT QUE HANDICAP MAGNIFIQUE, DE GÉNIE (« Je suis autiste Asperger, trisomique, HPI, HPE, TDAH, hypersensible, intuitif » ou « J’ai un p’tit truc un plus »)
Exemples :
1) les séries « Good Doctor » + « Ici Tout Commence »
2) l’émission « Les Rencontres du Papotin »
3) les films « Intouchables » et « Un p’tit truc en plus »
4) les séries policières « Astrid et Raphaëlle » + « Elsbeth » + « Columbo » + « HPI » + « Scooby-Doo »
CHAPITRE VI – LA SINGULARITÉ EN TANT QUE COSMOS ET TROU NOIR (« Je suis dans mon Monde et vous fais découvrir mon Univers » ; « Je peux voyager dans d’autres mondes. »)
Exemples :
1) la série « Joséphine ange-gardien »
2) la série « Demain Nous Appartient » (personnage de Timothée)
CHAPITRE VII – SINGULARITÉ EN TANT QUE DIABLE OU BÊTE TECHNOLOGIQUE MONSTRUEUSE
Exemples :
1) le roman « Sous le soleil de Satan » de Bernanos
2) les émissions « Les Traîtres » + « Les Loups-garous de Thiercelieux »
3) la série « Black Mirror »
4) la série « Mercredi » (et la publicité des cosmétiques NYX)
5) les romans de science-fiction et les blockbusters Marvel au cinéma
6) les publicités de voitures
CHAPITRE VIII – LA SINGULARITÉ EN TANT QUE FICTION SEMI-CONCRÈTE (Faut-il croire au Grand Remplacement de l’Homme par la Machine ? au mythe de la « Singularité technologique » ?) LES HYBRIDATIONS RATÉES PARTIELLES
Exemples :
1) salon VIVA TECH + l’essai « Singularity is near » de Ray Kurzweil
2) les émissions de télé-réalité
3) le star-system
4) les monstres sur Internet et les réseaux sociaux (le cas particulier de l’entrepreneur Oussama Ammar)
CHAPITRE IX – LA SEULE SINGULARITÉ À DÉFENDRE : JÉSUS (… et encore : pas n’importe comment ; et sans se planter de Jésus)
Exemples :
1) le faux Jésus défendu par les tradismatiques (Glorious, frère Paul-Adrien, « The Chosen », le film « Sacré-Coeur » de Steven Gunnell ; le Christ cosmique de Teilhard de Chardin) et les évangéliques protestants.
2) le faux Jésus défendu par les zélotes tradis natios christocentrés (cardinal Sarah, Putin, les traditionalistes sédévacantistes, le « pape » Léon XIV) et les évangéliques justiciers millénaristes (Trump, Charlie Kirk, Mel Gibson…).
CONCLUSION :
– Le seul vrai Jésus à défendre et la seule Marque à accepter.
– Comment renoncer à la Marque de la Bête ?
Le durcissement homophobe dans l’Église après avoir « compris » (enfin!) le rapport de la CIASE…
Je lis à l’instant la réaction de ce prêtre catholique mexicain qui, sur la base des rapports sur les abus sexuels des prêtres publiés dans toutes les conférences épiscopales occidentales actuelles (qui dévoilent que dans 80% des cas, ils concernent des jeunes hommes… donc qu’en gros, ce n’est pas de la pédophilie « pure » mais plutôt de l’homosexualité en germe), déclare qu’il faut vraiment appliquer la « tolérance zéro » à propos de l’ordination des prêtres homos au sacerdoce, et donc fermer les portes des séminaires aux postulants de tendance homo marquée.
… C’est déprimant, une telle connerie…
Maintenant que le lien (non-causal mais néanmoins évident !) entre abus sexuels sacerdotaux et homosexualité sacerdotale (et non pas, comme la CIASE et les évêques se sont plu à le faire croire pendant des années, entre abus sexuels sacerdotaux et pédophilie) commence à être reconnu et démontre toute son évidence, eh bien au lieu de saisir la balle au bond et de reconnaître l’importance de l’homosexualité, ainsi que l’urgence de la traiter positivement, joyeusement, humainement, amicalement, inclusivement, c’est l’inverse qui se produit!
Au lieu de reconnaître la primauté des personnes homos continentes, et de se réjouir de notre apport, au lieu de prendre conscience de l’urgence de traiter du sujet « en et dans » l’Église, les portes se referment encore plus pour nous, les positions et les paranoïas se durcissent, l’amalgame (qui causalise tout!) entre homosexualité et pédophilie s’opère systématiquement (au nom d’un cléricalisme fondamentaliste, au nom de la préservation de la « pureté du sacerdoce »), l’homophobie s’accroît, l’Église nous accueille encore moins qu’avant, une chasse aux sorcières tacite est lancée contre les prêtres « infiltrés » homos dans les séminaires et les curies, et une guerre tacite entre prêtres « hétéros » et prêtres homos éclate dans tous les diocèses : une sorte de « guerre civile » invisible, sur fond de « guerre des orientations sexuelles » pourrait-on dire : j’ai plein d’exemples personnels de prêtres autoproclamés « hétéros » qui maudissent en ce moment même leurs collègues homos, les traitent de « salopards », et disent haut et fort « On veut pas de ça chez nous! » ; et je connais aussi, de l’autre côté, plein d’exemples de prêtres homos qui jalousent les prêtres dits « hétéros » et cherchent à les détourner ou à les attaquer. Formidable…
Le clergé catholique oublie complètement que nous, personnes homosexuelles catholiques, sommes, à la base, une Bonne Nouvelle, sommes des exemples vivants de sainteté et de prophétisme… et pas uniquement – au mieux – des opportunités d’exercer la charité et l’ouverture universelle à tous, pas seulement – au pire – « un problème » dont il faudrait se débarrasser, voire carrément « une gangrène » menaçant le corps ecclésial tout entier.
(Et je préfère ne pas aborder la question de la misogynie dans l’Église – criante, massive, mais complètement passée sous silence, au nom d’un anti-féminisme identitaire conservateur qui récolte beaucoup de succès en ce moment – car c’est un autre scandale inadmissible : les seules rares femmes mises en avant dans le clergé sont des lesbiennes agressives. Le reste des femmes catholiques ordinaires sont traitées comme des bonniches ou des objets sexuels.)
Les funérailles de Charlie Kirk + la rencontre entre le pape Léon XIV et le cardinal Sarah
Tous les pseudos catholiques qui se gargarisent du meeting géant en hommage à Charlie Kirk, ou pire, qui se drapent dans la victimisation que leur offre l’antifascisme ou l’antinazisme médiatique, ne comprennent pas que ce n’est pas (contrairement à ce qu’ils croient) « Dieu qui est mis au centre et a la première place » mais la petite personne de certains témoins se mettant en scène. En particulier Erika Kirk, qui a « pardonné » en direct l’assassin de son mari, en fondant en larmes au micro. Erika, si tu m’écoutes (et tu ne m’écouteras pas…) : 1) ton pardon eût été plus beau s’il ne s’était pas donné en spectacle (« Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. » Mt 6, 1) ; 2) Je te rappelle que ton premier élan télévisuel a été d’appeler à la « guerre » sainte ; 3) Ce n’est pas toi qui pardonnes, mais Dieu seul (en toi), pour rappel.
Le télévangélisme protestant nord-américain, bien que sincère, et se disant « catholique », est une belle merde : les prêtres et catholiques français n’ont pas à applaudir ça. Et ce n’est pas parce que ça parle de « Jésus » à grande échelle et en affectant l’humilité ou le pardon, que c’est forcément « de Dieu ».
Je suis à deux doigts de virer de mes contacts les catholiques qui se font berner (j’ai déjà retiré Axel Rokvam, et je ne vais pas m’arrêter là). Cette CharlieKirkMania me semble un contre-témoignage.
Ceux qui se féliciteront de la rencontre Léon XIV/cardinal Sarah subiront évidemment le même sort (le cardinal Sarah part en croisade contre Fiducia Supplicans et s’est donné pour mission de supprimer le document de bénédiction des couples homos : bien que je ne sois pas d’accord avec ce document – et je l’ai largement expliqué – je désapprouve la forme et les raisons employées par le cardinal Sarah).
Sortie de l’épisode 35 (/57) du podcast apocalyptique SINGULARITY IS DEVIL
Épisode inédit du podcast apocalyptique SINGULARITY IS DEVIL : le n°35/57 ! Si l’Europe refuse de se convertir à l’Islam et de devenir un nouveau Califat, le pape François sera exécuté…
(Avec la participation exceptionnelle de la comédienne Claire Toucour, en reportrice insupportable !)
Sortie de l’épisode 34 (« Audience privée ») du podcast SINGULARITY IS DEVIL
Je ne suis pas #CharlieKirk
Tous ces hommages à Charlie Kirk que je vois affichés çà et là sur les réseaux et particulièrement sur les pages cathos commencent à me courir sur le haricot. Pour trois raisons : la première, c’est que je sens un mimétisme (de l’agression et de la victimisation) moutonnier de la part des catholiques actuels (les gauchistes avaient leur Charlie avec le massacre de Charlie Hebdo ; les droitards ont désormais aussi leur caution de victimisation et de représailles en la personne de Charlie Kirk) ; la deuxième raison de mon malaise, c’est que je ne vois dans le discours et les attitudes de feu Charlie Kirk que mépris de ses ennemis d’extrême-gauche (qu’il traitait de « gauchistes » ou de « dégénérés »), mépris alimentant chez les droitards une haine de la gauche et des antifas ainsi qu’une soif de vengeance… et ça, ce n’est pas catholique du tout ! ; et enfin la troisième raison, c’est que je n’entends dans la bouche du jeune leader chrétien aucune nouveauté, aucun prophétisme, aucune surprise, aucune vérité vraiment inédite ou humble, dans le discours. Donc j’ai vraiment l’impression que ce qui motive cette CharlieKirkMania, ce n’est pas tant l’emphatie-Vérité-Charité-humilité, mais la mort-haine-vengeance-vacuité-orgueil. Voilà pourquoi je ne peux pas m’associer à ce délire politico-piétiste. Un homme ne devient pas un saint parce qu’il a été injustement tué. On va se calmer deux secondes.
N.B. 1 : J’apprends que l’évêque franciscain de Salzbourg, en conférence aux USA, en appelle à une canonisation et une béatification de Charlie Kirk. Mgr Lackner engage le pape Léon XIV à « recevoir la famille Kirk » pour ouvrir un procès en béatification « le plus tôt possible » : « On a besoin de saints du quotidien, d’exemples de bonté et d’engagement au service du peuple de Dieu. ‘La solution est Marie, disait Charlie Kirk, c’est un modèle de piété, de douceur, un contrepoint au féminisme toxique.’ » L’évêque Lackner raconte enfin sa vision lors de son pèlerinage de Florence à Rome pour assister aux canonisations d’Acutis et Frassati: « J’ai vu Kirk tomber, j’ai vu un saint s’élever ! », conclut Mgr Lackner. Les catholiques deviennent complètement barjots.
N.B. 2 : Dans cette histoire, les catholiques confondent Vérité et franchise. Parce qu’au fond, ils sont rentrés en FRANC-Maçonnerie.
Et d’ailleurs, Erika Kirk, la femme de Charlie, en plus de déclarer une guerre mondiale vengeresse, fonde inconsciemment son obédience maçonnique mondiale. Je la cite dans sa vidéo qu’elle a tournée trois jours après l’assassinat de son mari, dans laquelle elle conclut en faisant référence aux fils de la veuve (qui est l’autre nom des francs-maçons) : « Ceux qui sont responsables de l’assassinat de mon mari n’ont aucune idée de ce qu’ils ont fait. […] Vous n’avez aucune idée de ce que vous venez de déclencher dans ce pays tout entier, dans ce Monde. Les larmes de cette veuve vont résonner dans le Monde entier comme un cri de guerre. » (la nana, elle parle de la « Mission » de son mari, à la 7’50…)
Ça m’a donné envie de changer un peu le texte de l’avant-dernier épisode de mon roman apocalyptique SINGULARITY IS DEVIL, l’épisode 56 (/57), traitant de la Bataille d’Armageddon, et où l’armée de l’Antéchrist se fait passer pour la gentille, partant en croisade contre l’armée des Justes (gouvernée par le père Gaboriau, le Grand Monarque) et que l’Antéchrist baptise « l’armée de l’Antéchrist » pour la diaboliser…
Sortie de l’épisode 33 (« Prévenir le pape ») de SINGULARITY IS DEVIL
Le spectacle immersif de « Jules Verne » au Grand Hôtel des Rêves à Paris : une initiation maçonnique grand public
Je me suis rendu hier à la visite « immersive » et théâtralisée « Le Voyage extraordinaire de Jules Verne » au Grand Hôtel des Rêves, à Paris. C’était la journée de lancement, en plus ! Un spectacle hyper cher, pour lequel j’avais gagné une entrée gratuite lors d’un tirage au sort à Paris en Fête.
J’ai eu l’impression (et tant pis si je passe pour un taré complotiste en le disant) d’assister à une tenue maçonnique grand public qui n’en porte pas le nom (j’avais eu la même impression avec le spectacle de mentalisme de Viktor Vincent au Théâtre de la Tour Eiffel : mon article le concernant a d’ailleurs bizarrement disparu de mon blog…).
Beaucoup d’ingrédients de la Franc-Maçonnerie s’y trouvent : port de cape d’invisibilité donnée à chacun des visiteurs, hermétisme, minutage précis du temps du parole et course contre la montre en mode « escape game », promotion de l’électricité, voûte céleste au plafond dans certaines salles (comme dans les temples maçonniques), deux colonnes, coterie d’élus (le « Travellers Club »), gnosticisme à tous les étages (éloge du dieu « Connaissance »!), expansions de conscience et promotion de la colonisation du cerveau par l’Univers (à plusieurs reprises, dans les dialogues des comédiens, il en a été question : « Ma quête est de faire rentrer cet immense Univers dans le microcosme de notre cerveau » céclare le personnage de Jules Verne ; ou bien il est dit à Phileas Fogg : « Je suis sûr que ça va te donner des idées… cosmiques ! »), éloge de l’onirisme et des légendes, jargon maçonnique (la « quête », le « tout est possible », le « pas de limites », l’« Histoire sans fin », la fuite du réel…), la citation détournée de la Bible (mais en mode créationnisme scientiste : le récit de la Genèse détourné en vue de la promotion d’un « Homme Nouveau » auto-créé, à l’évolution illimitée), promotion de tous les maîtres de la Franc-Maçonnerie mondiale (Newton, Thomas Edison, Abraham Lincoln, Gustave Eiffel, etc.), compas vendus en boutique à la fin…. Il ne manquait plus qu’on nous appelle « frères », et la boucle eût été complète !
Sans que ce soit explicite, cette visite est une mini tenue maçonnique… mais qui passe crème puisqu’elle s’habille de divertissement ludique, de reconstitution historique, de « culture », d’immersion dans la machine à remonter le temps, de voyage humaniste et « poétique », et vaguement militant (pro-écologie, féministe, pro-égalité hommes-femmes)… Ce discours du « tout est possible tout est réalisable », du « voyage sans fin », de l’« Homme nouveau » augmenté et surpassant ses limites, c’est effrayant. C’est le fondement du totalitarisme mondial d’aujourd’hui. Et bien entendu, personne ne dira/verra rien. Et tous les visiteurs et concepteurs de ces parcours initiatiques applaudiront en disant que « c’est géniaaaal ». En fait, même si techniquement c’est une prouesse réussie (25 comédiens, quand même! Mention spéciale à la comédienne jouant George Sand, qui m’a fait penser, par la qualité de son jeu, à l’excellente Claire Toucour), le fond est horrible, dangereux autant que vide. Le public n’est pas libre (bien qu’on lui donne une illusion de participation et d’interaction, une illusion aussi d’ouverture et d’instruction : en fait, tout est tellement minuté à la seconde près, tellement régi par la machine et la bande-son, tellement orienté idéologiquement, que le spectateur a intérêt à obtempérer et à ne pas déborder ; les comédiens pareil. C’est l’usine… à laver les cerveaux !). Cette visite est une course contre la montre et une course à l’argent. Et spirituellement, éthiquement, c’est pas beau non plus. Les seules œuvres artistiques belles sont celles qui ont l’humilité de chanter le Créateur. De chanter aussi l’Humain (Jésus et tous les Hommes) créé par ce même Créateur.
Gagner la France, c’est gagner le Monde (le documentaire « Céline Dion raconte D’Eux »)
En regardant en avant-première le documentaire « Céline Dion raconte l’album D’EUX », qui sera diffusé en prime-time le 3 septembre prochain sur M6, je me suis rendu compte, sans que ce soit le message explicite et conscient du reportage, de la place prépondérante et fondatrice de la France sur l’échiquier mondial. J’ai pris une nouvelle fois conscience de l’influence, de l’apport unique, de la finesse, de la profondeur, de la valeur ajoutée, de la pureté et de la qualité unique de la France. J’en avais déjà parlé dans mon article « La supériorité française ». Et à travers la carrière de Céline Dion, je persiste et signe. La « francité » de Jean-Jacques Goldman a modernisé, déringardisé, désentimentalisé, déniaisé, musclé, tonifié, affiné, épuré, rempli, amélioré Céline Dion (qui arrivait avec le maniérisme, la sensiblerie, la lourdeur, la naïveté, le manque de subtilité, les grosses ficelles et la puissance des États-Unis, et qui a appris à « déchanter » sur les conseils de Goldman). Le diamant brut a été épuré et a brillé de mille feux grâce à la France, à la sobriété profonde de la France. Et sans l’album « D’Eux », la chanteuse n’aurait jamais percé mondialement. Tout est parti de la France, quand on y réfléchit. Gagner le cœur des Français (qui n’est pas un public facile), certes c’est une épreuve (Céline Dion disait qu’avant « D’Eux », elle n’avait pas sa place en France, n’avait pas de légitimité et de véritable assise en tant que chanteuse : elle chantait divinement « The Power of Love » ou les chansons sucrées de Plamondon… et ça sonnait creux ou gentillet). Mais une fois qu’on parvient au Graal qu’est la France, on acquiert le label qualité, intelligence et finesse, qu’on ne trouve nulle part ailleurs, et qui nous propulsera mondialement. C’est mystérieux, inégalitaire, illogique (car la France est en faiblesse en ce moment, et est loin d’être première puissance mondiale, a fortiori avec les mauvais dirigeants actuels qui la gouvernent), mais c’est comme ça. Et la carrière de Céline Dion le démontre et n’est qu’un exemple parmi d’autres. L’intelligence et la justesse, elles sont en France. Vive la France.