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Erwann Binet, escroc !


 

« Avec le mariage pour tous, nous n’avons rien ôté à personne. » Ils se foutent du monde ? Ils ont enlevé la primauté de la différence des sexes dans l’identité, le mariage et la procréation humaines ; et ils ont surtout enlevé la protection et la défense de l’amour entre les deux parents biologiques de tout enfant dans les textes de loi nationaux (suppression symbolique qui a des conséquences concrètes sur la filiation puisqu’elle légalise la multiplication ET la suppression des « parents » des enfants, suppression qui par conséquent transforme concrètement le « mariage gay » en trafic de parents, d’enfants, et même avant toute chose de personnes homosexuelles). Mais à part ça, ça « n’enlève rien » ! Lui et ses idéologues prétendent que « ça n’a rien changé » (ça montre le présupposé mensonger de base et annonce bien la « profondeur » du débat !) Erwann Binet = ESCROC ! Et il ose se dire de « gauche »?? Ce n’est pas la gauche que j’aime. Et ce n’est pas non plus de sa part un véritable amour de nous, personnes homos. Il nous a instrumentalisés à des fins carriéristes, même si peu de mes frères le verront !

Le tweet de Noël d’Erwann Binet

L’apostat feint de louer Jésus (en ne Le citant jamais, en Le remplaçant par Son « message », Son « esprit » ou les « valeurs » qu’il Lui prête) et d’être catho sans l’assumer ouvertement. Meilleur exemple de cette fin d’année : le tweet de Noël d’Erwann Binet.
 
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Binet, député socialiste, est le rapporteur officiel de la loi Taubira (mariage homo) qui, je le rappelle, ouvre au trafic d’enfants et à la banalisation nationale de la différence des sexes (différence qui est « juste » le socle de l’existence humaine et de l’Amour humain…). Et le pire, c’est que le salaud, même après son massacre, joue au mec pieux, catho, avec des étoiles dans les yeux, et qu’il est sincère. Et nous, on continue de se faire traiter d’« arriérés » si on ose simplement rappeler l’inhumanité du « mariage pour tous ». La sensationnelle hypocrisie des gens se disant « hétéros gays friendly »…

À quoi sert de parler avec M. Binet ?

À quoi sert de parler avec M. Binet qui n’a même pas lu mon livre et qui refuse de voir l’homosexualité en face ? Cet homme est un imposteur, qui se fait passer pour « gay friendly«  alors qu’il ne pense qu’à lui. Les personnes homosexuelles, au-delà de ce qu’elles peuvent lui apporter comme notoriété et belle image de justicier, il s’en moque totalement. Par ailleurs, je dis cela sans justifier le fait que certains militants anti-mariage-pour-tous l’empêchent de s’exprimer : c’est finalement réagir pas mieux que lui.

 

Honte à nos dirigeants socialistes agissant en homophobes !

L’homophobie insoupçonnée et redoutable de Binet, de Taubira, de Jean-Pierre Michel, des gay friendly et des pro-mariage-pour-tous ! Ça m’écoeure ! En toute bonne foi, ils se servent de nous, personnes homos, comme pare-feu, pour cacher leur carriérisme et pour ne pas révéler ce que nous vivons vraiment en termes de violences, de souffrances, alors que c’est leur censure la véritable discrimination homophobe ! Ils détournent le mot « discrimination » pour laisser entendre qu’elle serait le refus de reconnaître la toute-puissance de nos désirs (qu’ils appellent « droits »), mais ils ne dénoncent pas les vraies discriminations que nous vivons, et qui sont surtout dues à notre pratique sexuelle. C’est honteux, leur sincérité et leur dénégation de souffrances (au nom, paradoxalement, du soulagement de celles-ci) ! Honte à nos dirigeants socialistes homophobes ! Ils nous instrumentalisent, nous, homosexuels ! Ils veulent notre bien mais sans nous ! sans nous regarder et dénoncer ce que nous vivons à l’intérieur du milieu homosexuel, dans nos couples, à cause de leur indifférence matinée de solidarité. C’est honteux, cette homophobie bienveillante et intéressée !

 

J’écoutais M. Assouline et M. Binet hier, en train de présenter le mouvement anti-mariage-pour-tous comme « discriminant » parce qu’il refuse de donner des droits supplémentaires aux personnes homosexuelles. Leur raisonnement est puéril, et surtout montre une conception erronée du droit et de la discrimination. Un droit ne devient positif et ne rend libre que s’il s’adapte à la personne à qui il se destine (or ici, la réalité du mariage est ontologiquement étrangère et incompatible à la réalité du couple homosexuel). Et la réelle discrimination – celle qu’ils exercent, au final ! et pas seulement sur les enfants, mais déjà sur les personnes homosexuelles –, c’est de nier la personne à qui ils veulent donner ce droit. C’est de nier la réalité de celle-ci, la singularité de sa situation, et lui faire jouer un sketch anthropologique, même si c’est « pour son bien ». Les véritables oppresseurs sexistes et homophobes, ce sont ces ministres bien-intentionnés !

Lundi 25 mars 2013

 

L’Égalité ne signifie pas la Justice

Encore un (Erwann Binet) qui n’a pas compris ce qu’a dit Aristote: « L’égalité ne signifie pas la justice« , puisque le député PS « Cause toujours tu m’intéresses » vient d’écrire sur son mur Facebook : « Soyez assurés de la détermination de la majorité dans ce combat pour l’égalité et la justice. » (11 janvier 2013) Que peut-on faire pour rendre la vue et la raison aux aveugles et aux lobotomisés de « l’Égalité »?

 

Absence de débat : les auditions d’Erwann Binet

Soyons clairs : il n’y a pas eu de véritable débat équitable sur le « mariage pour tous » en France, malgré l’illusion d’écoute qu’ont simulée nos ministres. Rien que le temps de parole laissé aux Français auditionnés par le rapporteur officiel du projet de loi, le député PS Erwann Binet, fait frémir : 399 minutes pour les intervenants favorables au l’ « ouverture du mariage » ; 212 minutes (quasi moitié moins!) pour les intervenants défavorables au projet de loi. Pouvons-nous accepter cette confiscation pure et simple du débat ?

 

Victimiser une personne homo n’est pas l’aimer : c’est de l’homophobie

Ce qui est dramatique, c’est que des hommes et des femmes politiques « pro-mariage-pour-tous » tels que Cécile Duflot, Najat Vallaud Belkacem ou Erwann Binet, emploient à tout bout de champ le mot « homophobie » (sans comprendre ce qu’elle est vraiment!) pour imposer leur point de vue et ne pas avoir à argumenter leurs bonnes intentions déconnectées du réel et des personnes qu’ils défendent. Exactement comme jadis la matraque verbale du mot « racisme ». Ils détournent de manière honteuse – et finalement très homophobe ! même si cette homophobie prend le visage souriant de la lutte ‘gay friendly’ contre les « discriminations » – la réalité de l’homophobie, homophobie qui n’a pas à être une ACCUSATION DE PERSONNES, mais qui n’est autre qu’un ACTE VIOLENT contre les personnes personnes homosexuelles, au nom de leur orientation sexuelle, et dont les personnes homosexuelles sont prioritairement responsables puisque ce ne sont qu’elles qui le perpétuent, en réalité. Ils personnifient l’acte brutal pour ne pas avoir à l’analyser et à le dénoncer. Cette personnification du mal, injustifiable, c’est typique de la violence, et donc de l’homophobie ou du racisme.

 

L’acte homophobe a lieu dans le cadre d’une RELATION. En aucun cas il faut le transformer en accusation de PERSONNES ou en espèce humaine fictive, y compris pour prendre la défense de cette dernière. La victimisation ne sert pas les personnes qu’on défend et sur lesquelles on pleure. L’important est de ne pas ôter à la victime sa liberté de ne pas reproduire le viol qu’elle a subi.

 

Erwann Binet : l’entêtement orgueilleux et populiste appelé « engagement »

En lisant les propos du député PS de l’Isère Erwann Binet dans le Journal du Dimanche du 3 novembre 2012, j’écarquille les yeux. Déjà, quand nous étions réunis tous les deux sur le même plateau-télé de la chaîne KTO il y a un mois de cela, ce père de famille de 39 ans m’avait sidéré par son refus d’écouter les arguments construits de ses détracteurs, par son déni de réalité, et par son mépris de ceux qui tentaient de le ramener à la réalité, aux personnes dont il se disait défenseur, aux situations humaines concrètes que son discours « anti-discriminations » niait. Mais là, j’avoue qu’il a atteint des sommets dans la lâcheté et le goût de l’image.

 

 

Il va falloir expliquer à ce rapporteur officiel du projet de loi du « mariage pour tous ceux qui le désirent » que l’engagement humble au service de l’État, cela implique d’être persévérant, certes, mais pas rigide, y compris quand on s’annonce sous les auspices de la « solidarité ». Socialiste ou pas, un homme politique démocratique digne de ce nom doit accepter parfois de se contredire, de sortir de l’image, de ne pas être toujours populaire, de tenir tête aux chantages affectifs qui risquent de nous faire oublier le bien commun, et de ne pas s’entêter dans un projet de loi qui ne fait pas l’unanimité, y compris dans les rangs de gauche. Un programme électoral n’est pas une table de la Loi, un diktat, une promesse rigide qui s’impose à nous et au reste du monde. Il n’est pas un jurement sur l’honneur dans lequel on joue notre personne : c’est une ligne d’horizon qui peut être affinée, voire même qu’on doit contourner si les actes qu’elle nous fera poser seront incertains, peu réalistes, inhumains, indifférents aux plus fragiles (les enfants et les personnes homosexuelles, entre autres) et à l’ensemble de la société. Car il faut bien percevoir une chose dans les mots de Monsieur Binet : le député PS ne s’intéresse ni aux enfants en tant que PERSONNES, ni aux sujets homosexuels en tant que tels non plus. Il ne les aime que sous forme de « droits LGBT », de « preuves de progrès », de « certificats de valeurs éducatives et d’amour », de « rôles sociaux », de « signes latents que le gouvernement tient ses promesses électorales », d’« arguments politiques », de « labels Solidarité et Émotivité », bref, de « preuves d’engagement ». Le Peuple réel et souverain, concrètement, il n’en a rien à cirer. D’ailleurs, sur les plateaux-télé et dans les articles de journaux dans lesquels il est interviewé, Erwann Binet ne nous parle pas des enfants ni des personnes homosexuelles : il reste dans l’émotionnel, la bonne intention, la victimisation et l’agressivité policée. Son but est de défendre son idée de « progrès » et d’« engagement », tout en méprisant les générations (ceux qui ne pensent pas comme lui, il laisse poliment entendre que ce sont des vieux cons : « La société bouge, les Français évoluent avec elle. Le clivage est surtout générationnel. »). Cela s’appelle diviser pour mieux régner (« Même les catholiques sont très partagés. » embraye-t-il).

 

Erwann Binet parle au nom d’un « tous » indéterminé, au nom d’un Peuple français qu’il n’écoute pas (car s’il l’écoutait vraiment, il tiendrait compte de sa diversité, il entendrait sa contestation croissante du projet de loi sur le mariage pour tous) : « Une majorité de Français est favorable au mariage et à l’adoption pour les couples de même sexe. » ; « Le texte qui est proposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale et au Sénat est attendu par une majorité de Français. » Il reprend les bonnes vieilles méthodes traditionnelles du dictateur ou du censeur : il fait semblant d’écouter pour ensuite n’en faire qu’à sa tête, il se prend pour le Peuple (en toute bonne foi, générosité et « désintérêt » affiché, en plus !) et essaie de faire croire que tout le monde pense comme lui, pour finalement imposer son propre point de vue, un point de vue individualiste et particulariste que seule sa petite cour gay friendly – très bisexuelle et désenchantée de l’Amour et du mariage – applaudit : « C’est un texte qui a une dimension très personnel, intime même. » (Égocentrique et intentionnellement universelle, je dirais même…). Au lieu d’asséner franchement ses ordres, il les applique en douce, avec le sourire socialiste du « Cause toujours, tu m’intéresses ». En deux mots : Redoutable et despotique.

Au fond, sa seule motivation pour faire appliquer la loi du « mariage pour tous » obéit à un poncif intime qu’il impose à toute la France : celui de ne jamais se contredire et trahir ses promesses. Le poncif du paraître, en quelque sorte. « Il faut respecter les engagements pris devant les électeurs. » conclut Erwann Binet. Il ne développe pas pourquoi il faudrait absolument respecter les engagements, car en réalité, mis à part pour des questions d’image et d’égo personnel, il serait bien en peine de répondre. Et j’aurais envie de lui dire : Qu’est-ce qui, mis à part l’orgueil mal-placé et la soif de pouvoir, vous fait dire que tous les engagements humains doivent être tenus, et seraient irréprochables et justes en soi ? L’entêtement, appelé démagogiquement « engagement », n’a jamais été un dieu, un fétiche sacré qu’on brandit pour blanchir et innocenter toutes nos actions et pensées. Les êtres humains, on le voit bien au cours de l’Histoire, ne sont entêtés pour des belles causes, mais parfois aussi pour des Eldorado d’une violence inouïe, pour des chimères bien destructrices. Le jusque-boutisme de principe n’a jamais été une réussite et un gage de justice. Il n’y a pas de dictature humaine qui ne se soit pas avancée et imposée sous la bannière du « progrès », du « changement », de la « promesse », de l’« engagement » et de la « liberté ».

 

 

Amis gouvernants socialistes, vous est-il possible, de sortir des mots-slogans et des bonnes intentions pour appliquer l’Amour en conformité avec les réalités singulières des personnes ?