Appelé par mon nom de famille

 

En général, quand on ne m’appelle que par mon nom de famille, c’est que soit on a été mon élève, soit on me veut du mal et on ne m’envisage plus dans mon humanité ni ma réalité, mais uniquement comme un personnage médiatique abstrait. Il n’y a que dans la bouche de personnes comme le pianiste Vincent Laissy que j’en aime l’emploi, car je sais que chez elles, le mot « Ariño » est emprunt de camaraderie et d’admiration pour les choses publiques que je fais. Elles assument autant le Philippe privé que l’Ariño public, donc elles m’accueillent tout entier.