Ces non-cathos qui se croient « plus cathos que les cathos »

Très intéressante, cette poussée de catholicisme, cette récupération actuelle de Jésus, cette revendication de l’« identité », de la « civilisation » ou des « racines » chrétiennes, par ces non-cathos qui soudain se croient sincèrement « plus cathos que les cathos » ! (je rappelle que Zemmour est d’éducation juive mais pas juif pratiquant, qu’il se dit athée, qu’il a quitté sa femme pour se mettre avec une petite jeune, et qu’il n’a que mépris pour saint Paul, le concile Vatican II, et l’ensemble des catholiques ordinaires qu’il juge « trop mous, trop gentils et trop protestantisés » : j’ai déjeuné avec lui et je l’ai entendu de mes propres oreilles). C’est exactement la Christomania mondiale (les Rameaux nouvelle formule) et le retour de Barabbas et des zélotes millénaristes christocentrés qui veulent faire de Jésus un roi (contre l’avis de ce dernier : « Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. » Jn 6, 15), que je vous avais annoncés. Bienvenue dans la Fin des Temps !
 

 

Il nous faut vraiment méditer sur la figure ambiguë des zélotes. Par exemple, comprendre que Barabbas, loin d’être un simple agitateur patriote qui n’avait rien à voir avec Jésus, a voulu au contraire représenter et incarner politiquement Jésus mieux que ce dernier : il voulait « juste » faire du Christ une force politique et de contre-pouvoir face à l’occupant romain, et même face à l’occupant juif. Cela est très clair dans l’excellent film « Jésus » de Zeffirelli. Autre exemple : il nous faut comprendre que Judas, plus subtilement et moins rentre-dedans que Barabbas, a essayé d’épater le Sanhédrin juif et de faire valider cléricalement la divinité de Jésus (pour le faire roi) par des voies « canoniques » officielles. C’est là sa principale trahison. Barabbas est politiquement ce que Judas a été religieusement : les tenants d’un millénarisme régalien. Et pour revenir aux délires mystiques sincères de Zemmour, il ressemble au zèle du terroriste saoudien de l’attentat du marché de Noël de Magdebourg, Taleb Jawad Al-Abdulmohsen, en 2024, qui s’est cru plus allemand et plus catholique que les catholiques allemands, et qui prétendait désislamiser l’Allemagne… alors qu’il est psychiatre, étranger et musulman !

Les corrections de prières universelles


 

Aujourd’hui, à la messe à Saint Roch, j’étais à nouveau préposé à la lecture de la prière universelle. Le curé aime bien quand je lis, et surtout, me dit-il, « quand j’mprovise et mets ma touche personnelle ». Et effectivement, il m’arrive de retoucher des choses, de corriger, d’enlever (toutes les mentions au « Bien commun », par exemple. Le Bien n’a rien de « commun », il est extraordinaire! non mais !… Ou bien les prières de conversion orientées vers les autres et non pas vers soi: une hérésie ! On ne prie pas Dieu pour que les autres changent mais pour que soi change d’abord!). Il m’arrive de rajouter des choses aussi.
 

Et là, pour la 3e intention de la P.U., j’ai supprimé la mention des « familles homoparentales » (ça n’existe pas, l’homoparentalité, ou bien les « familles homoparentales »: le couple homo n’est par nature pas procréatif, donc ce n’est ni un mariage ni une famille. Il peut, dans le meilleur des cas, être une structure affectivo-éducative où s’exerce une paternité adoptive et éducationnelle symbolique positive et féconde, ça ok, mais en aucun cas il ne constitue une structure procréative, donc une « famille ». Il faut arrêter de nous mentir ! Même pour notre bien. Aimez-nous, parlez de nous les homos, mais pas comme ça !). Et j’ai remplacé aussi la mention des « familles monoparentales » par « les parents qui élèvent seuls leur enfant » (Là encore, la « monoparentalité », c’est un mythe, une légende contemporaine, une aberration. « Elle a fait ou il a fait un bébé tout-e seul-e », ça n’existe que dans les chansons de Goldman!). Ce n’est pas nous rendre service ni nous aimer en vérité que de nous décerner des titres ou des noms qui ne correspondent pas à notre réalité. Wake up! On se réveille les bobos gay friendly !

Steven Gunnell confond son film sur Jésus avec Jésus lui-même


 

Le mec est et a l’air taré. Il se gratte de partout, il est bourré de tics, il n’est pas en paix (malgré la fausse décontraction et la fausse foi affichées). Il aligne les connecteurs linguistiques bobos (« tac », « les gars », etc. Manque plus que le « allez, aur’vouère! » final…). Il fait tout comme les protestants (même le tirage de cartes « Jacques a dit/Jésus te dit »). Et il porte la Marque de la Bête (la « ride du lion ») sur le front. #SingularityIsDevil. Il prend son film sur Jésus pour Jésus en personne : le transfert pathologique. J’espère que Steven Gunnell (Steven Tunnel, comme le surnomme mon frère haha! #MonFrèreEstUnGénie) sera présent en « guest star » surprise au futur Congrès Mission (le rassemblement des marchands du Temple de l’Église) dans 8 jours… comme ça, la coupe sera pleine pour les participants (qui auront – je compatis pour eux – à supporter l’insupportable : le concert de Glorious). Ô que l’Église catholique en France pète la forme en ce moment !
 

 
 

N.B. : Deux autres articles dans le même thème : article 1 ; article 2 (sur « Roi des rois »).

La rétrogradation

Je sors de ma première réunion collective RSA à Saint-Denis. J’étais entouré d’une vingtaine de personnes. Sans mentir : le Quart-Monde. Et moi, bardé de diplômes et de talents, parmi eux. N’arrivant pas à trouver de travail. À cause de mes idées et valeurs. À cause de ma Foi. À cause de la doxa gay friendly (homophobe, en réalité) et de la trahison des catholiques. Quel gâchis et quelle absurdité…

Retour sur scène

Je vais très probablement fouler à nouveau les planches d’une scène de théâtre et être l’un des protagonistes principaux d’une pièce. Après des années d’absence (la dernière fois, c’était il y a plus de 10 ans, au théâtre Le Bout à Paris : ça date ).
 

C’est fou, la vie ! Je suis très excité. Ça a toujours été là ma place. Et je me sens beaucoup plus mûr et en confiance qu’à l’époque. Beaucoup plus légitime. Avant, je me regardais trop jouer, je n’étais ni en phase avec les textes que je devais interpréter ni en phase avec moi-même; je n’excellais qu’à la mise en scène. Désormais, je pense avoir grandi, et être capable aujourd’hui d’incarner un personnage, et, plus que ça encore, de « tout défoncer »!