Bon… c’était à prévoir. Mais ça fait mal. La plate-forme (généraliste) de diffusion qui nous avait dit « oui » pour diffuser notre documentaire « Les Folles de Dieu » est revenue sur sa décision de nous héberger. Ils ne sont pas à l’aise avec le message de la continence ( = renoncement aux couples et à la pratique homo ; défense de l’abstinence sexuelle donnée). On a eu de la chance déjà qu’ils aient l’ouverture de s’y intéresser. Mais pour les rares journalistes qui vont un peu plus loin, ils attendent malgré tout un message simpliste (donc « catho progressiste »), à savoir un discours prônant la compatibilité entre la pratique homo et la pratique religieuse. Ce qui ne cadre pas du tout avec ce que nous défendons, même si nous n’avons pas un message monolithique et univoque.
En fait, nous nous retrouvons coincés entre d’un côté les gays friendly/personnes homos pratiquant leur homosexualité, et de l’autre côté les catholiques (progressistes/indifférents/conservateurs), qui attendent soit qu’on justifie l’« identité »/ « la pratique et l’amour » homos, soit qu’on se taise et qu’on condamne les personnes homos pratiquant leur homosexualité. On se retrouve vraiment face à deux formes d’homophobie. Si bien qu’on ne se prend que des portes fermées de la part des plates-formes, y compris celles qui se disent « catholiques » mais qui n’ont en réalité aucun courage et qui méprisent les personnes homosexuelles de leur rang autant que le sujet de l’homosexualité.
Notre documentaire a-t-il vocation à n’être hébergé nulle part, à circuler sous le manteau, à n’être soutenu par personne (comme si nous étions des criminels, des personnes bizarres et incompréhensibles) ? Il faut croire que oui. En tout cas, c’est flippant pour l’Église Catholique humaine, qui n’en a que pour quelques années à vivre*.
Il ne nous reste finalement que 2 options concernant la diffusion de notre documentaire : soit la réclusion (on créerait un site internet, avec possibilité de faire payer la diffusion privatisée des épisodes, moyennant abonnement ou achat… mais ça risque d’enterrer notre œuvre dans l’anonymat et de ne rejoindre qu’une petite minorité de sympathisants : ce n’est pas la vocation universelle de notre message), soit la pauvreté (on mettrait le documentaire sur Youtube, là encore pour une petite minorité de spectateurs, sans pouvoir rentrer dans nos frais : il se perdrait dans le grand océan du web). C’est sans doute les seules options que nous avons. Mais c’est pas enthousiasmant.
Vous en avez d’autres ?
N. B. : Et là, je viens d’avoir une discussion très animée avec mon propre papa qui n’était pas d’accord avec la phrase que j’ai écrite sur ce post concernant la « disparition imminente de l’Église Catholique humaine ». Comme les disciples de Jésus voulant empêcher ce dernier de monter à Jérusalem où il allait à coup sûr se faire tuer comme un lapin, comme les disciples refusant de croire que le Temple de Jérusalem allait disparaître (c’est précisément le texte du jour ! Jn 2, 13-22), comme beaucoup de catholiques vivant dans le Monde des Bisounours et refusant la mort de Dieu et de l’Église dans sa dimension humaine (mort que nous professons pourtant dans le Credo ! : Oui, c’est un scandale mais nous croyons en un Dieu éternel et tout-puissant QUI MEURT !), mon papa m’a sorti littéralement que « Dieu ne mourrait pas » (euh… c’est pas marqué dans le Credo?) et que l’Église ne mourrait jamais, en me citant la Bible en plus ! (le passage où Jésus dit à Pierre que les forces de la mort ne l’emporteront pas sur Elle)… Mais ça, ce n’est vrai pour l’Église Catholique mystique : pas pour l’Église Catholique humaine, qui à l’instar de Jésus, va connaître sa Passion, va disparaître, va voir très prochainement ses bâtiments et sa papauté et son assemblée disparaître. C’est annoncé par Jésus, c’est annoncé par Marie à Fatima, c’est annoncé par les Prophéties. Allô la Terre ! Allô les cathos !? Est-ce que vous m’entendez? Sérieusement, ils réagissent naïvement comme les disciples qui croient en la Résurrection sans en passer par la case « Passion, disparition et mort ». Des petits bébés. C’est SIDÉRANT.
Bueno… eso era de esperar. Pero duele. La plataforma de difusión (generalista) que nos había dicho « sí » para retransmitir nuestro documental « Las Locas de Dios » reconsideró su decisión de acogernos. No se sienten cómodos con el mensaje de continencia ( = renuncia a la pareja y a la práctica homosexual ; defensa de una abstinencia sexual entregada). Ya tuvimos suerte de que se interesaran un poco por el tema. Pero para los pocos periodistas que van un poco más allá, todavía esperan un mensaje simplista (es decir, « católico progre »), o sea un discurso que defienda la compatibilidad entre la práctica homo y la práctica religiosa. Lo cual no es en absoluto con lo que defendemos, por más que no tengamos un discurso monolítico y unívoco.
De hecho, nos encontramos atrapados entre por un lado las personas gays friendly/ homosexuales que practican su homosexualidad, y por el otro lado los católicos (progresistas/indiferentes/conservadores), que esperan o bien que justifiquemos la « identidad »/« práctica y amor » homosexuales, o bien que nos callemos y que condenemos a las personas homosexuales que practican su homosexualidad. Realmente nos enfrentamos a 2 formas de homofobia. Así que nos cierran las puertas todas las plataformas, incluso las supuestas « católicas » pero que en realidad no tienen valor y que desprecian a las personas homosexuales de sus filas tanto como al tema de la homosexualidad.
¿ Nuestro documental está destinado a ser alojado en ninguna parte, a ser difundido clandestinamente, a no ser apoyado por nadie (como si fuéramos criminales, gente extraña e incomprensible) ? Parece que sí. En cierto modo, es espantoso para la Iglesia Católica humana, que solo tiene unos pocos años de vida.
Al final, solo nos quedan 2 opciones en cuanto a la difusión de nuestro documental : o bien la reclusión (crearíamos un sitio web, con posibilidad de cobrar por la transmisión privatizada de los episodios, mediante suscripción o compra… pero así corremos el riesgo de enterrar nuestro trabajo en el anonimato y alcanzar solo a una pequeña minoría de simpatizantes : esta no es la vocación universal de nuestro mensaje), o bien la pobreza (colgaríamos el documental en Youtube, también para una pequeña minoría de espectadores, sin posibilidad de cubrir nuestros gastos : nuestra peli se perdería en el gran océano de la web). Parecen ser las únicas opciones que tenemos. Pero todo eso no es exaltador.
¿ Tenéis otras propuestas ?
P. D . : Y ahora mismo, acabo de tener una discusión muy animada con mi propio padre, que no estaba de acuerdo con la línea que he escrito en esta publicación sobre la « inminente desaparición de la Iglesia Católica humana ». Como los discípulos de Jesús que querían impedirle que subiera a Jerusalén donde sin duda lo iban a matar, como los discípulos que se negaban a creer que el Templo de Jerusalén desaparecería (¡ este es precisamente el texto del día ! Jn. 2, 13-22), como muchos católicos que viven en un Mundo arcoíris y rechazan la muerte de Dios y de la Iglesia en su dimensión humana (¡ muerte que sin embargo profesamos en el Credo ! : Sí, es un escándalo. ¡ pero creemos en un Dios eterno y todopoderoso QUE MUERE !), mi papá literalmente me dijo que “Dios nunca muere” (uh… ¿no está marcado en el Credo?) y que la Iglesia no morirá. ¡ y encima, citándome la Biblia ! (el pasaje donde Jesús le dice a Pedro que las fuerzas de la muerte no prevalecerán sobre Ella)… Pero eso tan solo es cierto para la Iglesia Católica mística : no para la Iglesia Católica humana, que al igual que Jesús, conocerá su Pasión, desaparecerá, muy pronto asistirá a la desaparición completa de sus edificios y del papado y de sus asambleas de fieles. Es anunciado por Jesús, es anunciado por María en Fátima, es anunciado por las Profecías. ¡ Pero bueno ! ¿ En qué Mundo viven los católicos ? En serio, reaccionan ingenuamente como los discípulos que creen en la Resurrección sin pasar por la casilla « Pasión, desaparición y muerte ». Como bebés. Esto es alucinante.
Hey, les mecs (je m’adresse ici aux hommes, célibataires ou mariés, pères de famille ou sans enfant), il va falloir penser sérieusement à vous détendre avec cette histoire d’homosexualité. Car en ce moment, je ne compte plus ceux d’entre vous qui viennent me voir en privé en me disant, d’un air grave et solennel, comme si c’était un scoop ou une maladie virale « Philippe, je crois que je suis homosexuel… ». Parfois même en mode inquiet « Serais-je homosexuel ? », comme si un diagnostic fatal ou un couperet était tombé.
Moi, ce que je vous suggère les gars, c’est « juste » de baisser sérieusement la dose de télé ou de porno ; c’est aussi de vous calmer ou d’arrêter de donner à l’homosexualité l’importance qu’elle n’a pas (comme si elle était une « identité », ou une réalité intangible) ; ou d’arrêter d’interpréter les difficultés que vous vivez dans votre quotidien de couple homme-femme comme des preuves que vous ne seriez pas faits pour la différence des sexes. ON SE CALME. Le couple homme-femme et le mariage n’est facile pour personne : c’est une Croix pour tout le monde, et pas spécialement pour vous ! Arrêtez de vous centrer sur votre petit nombril !
Quant à l’homosexualité, dans notre Monde surérotisé, et qui appelle beaucoup plus qu’avant à la bisexualité et à l’individualisme libertin et narcissique, dans notre Monde de plus en plus aseptisé et confiné qui met le mariage et les couples femme-homme à l’épreuve et en sursis, les hommes, les époux et les pères s’en prennent plein la gueule, sont de plus en plus tentés et affaiblis sexuellement, sont de plus en plus enclins à douter d’eux-mêmes et de leur masculinité/paternité. Ce phénomène n’a donc quasiment rien de personnel ni de révélateur de ce que vous êtes profondément. Il est avant tout collectif, générationnel et superficiel. Et cette angoisse ou frustration sexuelle que vous ressentez n’a quasiment rien à voir avec de l’homosexualité. De plus, le questionnement bisexuel ou homosexuel – je le vois et j’en suis de plus en plus convaincu – fait partie de la vie courante de tout homme (je ne connais pas un homme, de ma génération – mais aussi de celles qui l’ont précédée – qui ne se soit pas identifié à l’homosexualité à un moment donné, qui n’ait pas été confronté à une situation d’homosexualité, et qui ne se soit pas interrogé sur ses possibles tendances homos – même chez les plus coureurs de jupons et les plus machos). Ce serait plutôt ne pas avoir ce questionnement qui serait inquiétant et minoritaire !
Donc je vous en prie : même si notre Monde nous pousse à nous déviriliser, nous castrer/châtrer, nous sursensibiliser, nous bisexualiser/homosexualiser, à jouer les Drama-Queen portant un « lourd secret homosexuel irrépressible », ne rentrez pas dans cette comédie. Arrêtez de jouer les homosexuels que vous n’êtes pas ! Même une personne habitée par une tendance homosexuelle précoce, foncière et durable comme moi n’est pas « un homosexuel », ne se réduit pas à sa tendance, et n’est pas appelée à la pratiquer. Fin du débat, fin de l’angoisse et surtout fin de l’auto-chantage !
Réveil en sursaut cette nuit suite à un cauchemar. Je ne sais pas pourquoi j’ai rêvé de ça, 28 ans après les faits… (La Journée mondiale contre le harcèlement scolaire il y a 3 jours ?) : l’agression collective de tous les gars de ma classe de 5ème contre moi (j’avais 12 ans) dans un coin de la cour de mon collège, l’encerclement, les humiliations physiques.
La preuve que ça a été plus spectaculaire et plus traumatisant dans mon coeur que ce que mon cerveau et le temps n’en disent et ont bien voulu en retenir : après tout, ce n’est pas allé jusqu’au viol génital ni aux coups, contrairement à d’autres membres des « Folles de Dieu » qui ont carrément été violés et tabassés par des camarades de classe. Moi, ça a été certes un viol physique mais surtout un viol symbolique et psychologique (on m’a fait peur avec des pétards, m’a soulevé par le pantalon, arrosé d’eau, poursuivi collectivement puis coincé, moqué, lynché massivement et d’une manière quasi irrationnelle, comme un mouvement de foule ou de meute incontrôlé…). Mais oui, malgré mon refus de la victimisation, c’est grave, ce qui m’est arrivé. La preuve: j’en rêve encore et m’en souviens jusque dans les moindres détails (les mots, les phrases, même les prénoms de tous les protagonistes). Oui, c’est sans doute très grave. Même si la vie est plus forte, que les blessures cicatrisent et que le cerveau rentre en mode « veille ». J’ai bien été violé collectivement. J’ai connu très tôt l’homophobie.
Vous connaissez tous Scooby-Doo, le dessin animé nord-américain des studios Hanna-Barbera qui a bercé notre enfance depuis les années 1970… et qui, depuis, a subi pas mal de liftings qui l’ont rendu véritablement monstrueux ? Eh bien j’ai regardé pour vous la toute dernière bouture 2010-2013 de Scooby-Doo, qui s’appelle Scooby-Doo : Mystères associés, parce que, même si chacun des 52 épisodes qui composent les saisons 1 et 2 peuvent se regarder séparément, ils fonctionnent sous forme d’intrigue fil rouge, de roman-feuilleton.
Et cette intrigue tourne autour d’une chasse au trésor, un trésor caché sous la ville de Crystal Cove, qui est gardé par un sarcophage renfermant une divinité maya, Nibiru, ancêtre des sumériens égyptiens, divinité tellement démoniaque qu’elle a le pouvoir de détruire non seulement la ville de Cristal Cove comme elle l’a fait il y a 500 ans au temps des conquistadors, mais aussi plus largement le Monde et le Cosmos. Grâce à un disque planisphérique alchimique conduisant au trésor, et composé de 6 parties formant un soleil, 6 parties convoitées également par la première agence historique des détectives « Mystères Associés » dirigée par le diabolique perroquet le Professeur Périclès (l’antithèse de Scooby-Doo), l’équipe des seconds « Mystères associés », composée de Fred, Daphné, Véra, Sammy et Scooby-Doo, parviendront à réparer l’Histoire et à sauver l’Humanité en découvrant le trésor sous-marin de Nibiru et en terrassant l’entité démoniaque qui, à cause de l’appât du gain et de l’or, a rendu folles et méchantes les 7 autres agences de détectives qui les ont précédés.
Ça, c’est pour le résumé de l’intrigue dans les grandes lignes.
Maintenant, j’ai envie de vous proposer une analyse de Scooby Doo : Mystères et associés un peu plus poussée que la plupart des interprétations plates qu’on entend sur Youtube. Car elle sera symbolique et spirituelle. C’est une analyse qui non seulement décrit mais dénonce aussi. Car oui, au-delà de l’attachement nostalgique et de la sympathie bien compréhensible que génère ce dessin animé fédérateur qui a marqué des générations et des générations de téléspectateurs (moi aussi, j’ai aimé les premiers Scooby-Doo ; et en tant que personne homo, je ne suis pas le seul à m’être identifié à Daphné voire même à Véra !), il y a beaucoup de choses à dire et à dénoncer dans Scooby-Doo nouvelle formule, 40 ans après. Notamment en ce qui concerne la Franc-Maçonnerie et la Nouvelle Religion mondiale antéchristique. Car contrairement à ce que pensent beaucoup de nos contemporains, les dessins animés n’ont rien d’innocent et formatent les esprits de nos têtes blondes dès le plus jeune âge. Donc à nous d’être attentifs et de ne pas nous laisser rouler dans la farine. En plus, les cartoons actuels sont prophétiques à leur façon, puisqu’ils portent des contenus de plus en plus clairement eschatologiques, c’est-à-dire tournés vers l’Apocalypse (le Retour en gloire de Jésus Roi de l’Univers) et vers la Fin des Temps. Donc raison de plus pour nous y intéresser et pour les regarder avec les bonnes lunettes !
D’ailleurs, à ce propos, je vous invite, après cette vidéo, à aller écouter un autre podcast que j’ai réalisé sur l’anti-catholicisme dans les dessins animés des années 80, car vous y retrouverez beaucoup de points communs.
Mais rentrons dans le vif du sujet, et penchons-nous sur le cas précis de Scooby-Doo : Mystères associés, et ses accointances avec la Franc-Maçonnerie luciférienne. Pour ceux d’entre vous qui n’y connaissent rien en Franc-Maçonnerie, ou qui pensent naïvement que ce sont des sociétés secrètes auxquelles seule une élite de l’ombre appartiendrait, je vais vous résumer en peu de mots ce qu’est la Franc-Maçonnerie, en vous prouvant par-là même que la Franc-Maçonnerie ce sont avant tout les idées bien plus qu’une adhésion officielle, et que ces idées sont largement sorties des loges et sont maintenant inconsciemment et massivement validées par la grande majorité de la population mondiale, et donc que le franc-maçon ce n’est pas « l’autre » mais c’est potentiellement « prioritairement nous ». La Franc-Maçonnerie, qu’est-ce que c’est ? C’est simple comme bonjour : c’est la franchise + la maçonnerie. C’est-à-dire la croyance que je me créerais, me construirais, m’améliorerais, et me sauverais moi-même, sans Jésus, à travers mes bonnes intentions, mes actes de solidarité ou de justice, ma quête de savoir et de connaissance, ma propre conscience. La Franc-Maçonnerie est donc luciférienne et diabolique, même si elle prône l’humanisme intégral, la solidarité mondiale et la liberté absolue. Sa doctrine, c’est l’intelligence sans Amour, ou l’intelligence à la place de l’Amour. Elle remplace le vrai Dieu (Jésus) par le dieu « Énergie » (je pense au trio Or/Soleil/Électricité), le dieu « Connaissance », le dieu « Humanisme », et cherche à ce que chaque Homme n’obéisse à personne d’autre qu’à sa conscience/volonté/ressenti/subjectivité/activité personnel(-le). En fait, c’est un individualisme de masse, déguisé en altruisme ou « idéal collectif » puisqu’il vise tout le monde et même le Cosmos.
Dans Scooby-Doo, on retrouve tous les ingrédients de la Franc-Maçonnerie. Dès le départ, le groupe d’adolescents de « Mystères associés » (on ne sait pas trop quel âge ils ont : on dirait plutôt des adulescents) s’annonce comme une loge, malgré ses allures hippies flower power rigolotes (ils roulent en van fleuri, et Sammy est l’archétype du hippy paresseux et rêveur). Malgré son caractère improvisé et amateur, l’agence de détectives s’appelle dès 1969 « Mystery Incorporated », nom qu’on pourrait traduire par « Société du Mystère ». C’est donc bien une société secrète… qui lutte contre les secrets, soit dit en passant ! Dans Mystères Associés, l’équipe obéit à son vénérable, un certain « Monsieur E » (Ricky Owens), qui conduit leur jeu de piste en semant çà et là des indices ou des lettres pour les guider vers leur quête de connaissance et de résolution des mystères. Chaque membre a un talent pour parvenir à ce but : Fred incarne la force tactique (il est le maître des pièges), Daphné la ruse et la séduction, Sammy le paresse et la maladresse révélatrices, Scooby-Doo le peur gaffeuse accidentellement géniales, Véra l’intellect (elle est le cerveau du groupe).
Comme je l’ai dit dans le résumé, l’agence de détectives « Mystères associés » n’est qu’une copie améliorée de 7 autres sociétés secrètes (composées elles aussi chacune de 4 humains et d’un animal) qui se sont formées avant elle, et qui ont perdu leur pureté à cause de l’or :
1) « Mystères Associés 2 » a tout d’abord son clone précolombien, « les Chasseurs de Secrets » et leur jaguar Spot, en mode maya.
2) Elle a son clone monastique, « la Fraternité du Mystère » (Fraternitas Mysterium) et son âne Cordo, en mode franciscain.
3) Elle a son clone mexicain « L’Alliance du Mystère » (Alliance Misterioso) et son putois El Fucci, en mode Zorro.
4) Elle a son clone féministe « Le Gang du Mystère » et son taureau Tiny, en mode cowgirls du Far-West.
5) Elle a son clone aurique avec « La Loge bienveillante du Mystère » (je n’invite rien… ou « Loge Philanthrope du Mystère ») et son orang-outang Mr Pichies, en mode ruée vers l’or. Cette loge maçonnique a été fondée par Oswald Burlington, comme on l’apprend dans l’épisode 10 de la saison 2 « Terreur nocturne », un épisode crucial pour comprendre les ponts directs entre « Scooby-Doo » et la Franc-Maçonnerie.
6) Elle a son clone familial, « La Confrérie du Mystère » et son chat Wizkurd, en mode égypto-maçonnique, avec le père, Cleptus Darrow qui ressemble au colonel Sanders des pubs KFC.
7) Enfin, elle a son clone maléfique avec « Mystères Associés 1 », bande composée de Cassidy Williams (alias « Angels Dynamite »), de « Monsieur E » (Rick Owens), de Brad et Judy les parents biologiques de Fred, et du diabolique perroquet le professeur Périclès.
Ces confréries ont comme point commun d’avoir toutes été (je cite) « manipulées par l’entité démoniaque » enfermée dans le sarcophage maya du trésor précolombien qu’elles ont découvert, et donc d’avoir cédé à l’appât du gain et du pouvoir. « Mystères Associés 2 » auraient donc évité le piège de cupidité et d’avarice dans lequel tous leurs prédécesseurs seraient tombés. Et à la fin de l’histoire, ils intègrent tous l’Université Miskatonique où ils occuperont une chaire prestigieuse de savants omniscients, illuminés.
Le dessin animé attribue à « Mystères associés » la création du Monde, ou plutôt d’un Monde parmi tous les Mondes interdimensionnels qui existeraient. En terrassant Nibiru qui (je cite) « dévorait des Mondes », l’équipe de Scooby-Doo a pu « créer un Monde sans mystères (donc selon eux, sans mal) » à la fin de la saison 2.
Beaucoup de titres d’épisodes de Mystères associés sont des références clairement maçonniques : par exemple « Le chaos hurlant » à l’épisode 12 de la saison 1 (la devise de la Franc-Maçonnerie, c’est « l’ordre par le chaos ») ; « La Cité engloutie » à l’épisode 11 de la saison 2 (la Franc-Maçonnerie rêve de fonder ou de découvrir une Cité d’or) ; « Malédiction sur les planches » à l’épisode 15 de la saison 2 (les planches sont les travaux exposés lors des tenues blanches des initiés francs-maçons), etc.
En lien avec les planches et l’obsession franc-maçonne pour la construction, il est beaucoup fait mention des « plans » dans Scooby-Doo. « Vous savez ce qui me remonte le moral ? Faire des plans. » dit par exemple Fred, dans l’épisode 4 de la saison 2.
En loges maçonniques, ils sont à fond branchés sur le Discours de la Méthode de René Descartes, et appuient leur recherche de savoir et de conscience sur le concept de « méthodes ». Eh bien dans Scooby-Doo (tout comme dans Joséphine ange gardien d’ailleurs), j’ai relevé de nombreuses mentions aux « bonnes vieilles méthodes » ou à la « méthode » (Dans l’épisode 14 de la saison 2, par exemple, Blue Falcon se vante même de posséder « 23 méthodes » !)
Certains épisodes de Scooby-Doo suivent carrément la trame des rites maçonniques d’adhésion (ou dits « de réception ») en loges : l’épisode 17 de la saison 1, intitulé « Pris au piège », dans lequel l’équipe se retrouve enfermée dans différentes salles où elle doit résoudre des mystères et déjouer des pièges, en mode « escape game », sinon, elle périra ; et bien sûr, l’épisode 25 de la saison 2, intitulé « L’Avènement de Nibiru » l’avant-dernier de la série, où, pareil, les 5 détectives doivent « passer sous le bandeau » entre guillemets, c’est-à-dire trouver les clés et les indices qui leur permettront de passer des portes, de ne pas mourir, et d’accéder au trésor, sachant que la 1ère porte représente l’élément de l’air, la 2e l’élément de la terre, la 3e l’élément de l’eau et la 4e l’élément du feu (les 4 éléments font partie des rites initiatiques les plus courants en loges maçonniques).
Le triangle est une figure trinitaire géométrique littéralement adorée par les francs-maçons. Il encadre souvent un œil et symbolise en gros la perfection du savoir et de la conscience humaine. On voit des triangles un peu partout dans Scooby-Doo.
Le chandelier – à trois branches ou plus – est un accessoire bien connu des obédiences maçonniques. Il est notamment symbole de sagesse. On l’aperçoit comme par hasard dans le dessin animé Scooby-Doo.
Le Pavé Mosaïque – damier ou dallage qui ressemble parfois à un plateau d’échecs – est aussi très très présent dans les temples maçonniques. Eh bien il apparaît dans bon nombre d’épisodes de Mystères associés. La Franc-Maçonnerie s’inspire beaucoup des chevaliers du Moyen-Âge et de l’ordre des Templiers. Et l’épisode 8 de la saison 1 de Scooby-Doo fait la part belle à la chevalerie.
Dans Scooby-Doo : Mystères associés, ils reprennent très souvent le concept chevaleresque et épique de « quête ». Par exemple, dans l’épisode 13 de la saison 2, intitulé « La Colère de Krampus », face au disque planisphérique reconstitué, s’illuminant comme un soleil avec la lune en toile de fond (soleil et lune, comme dans les temples maçonniques…), Fred déclare triomphalement : « Nous avons terminé notre quête ! »
L’objectif ultime de l’agence de détectives est clairement civilisationnel : il est de fonder, sauver, consolider ou reconstruire une ville, voire un Monde. « On a sauvé Crystal Cove ! » s’écrit Véra au tout dernier épisode. Et à bien des reprises, nos amis sauvent la ville d’un fléau qui la menace et qui ressemble à une des 10 plaies d’Égypte (un troupeau de bêtes piétinant tout sur son passage dans l’épisode 17 de la saison 2, une invasion de cigales dans l’épisode 3 de la saison 1, une éruption volcanique d’« une puissance équivalente à 1000 soleils » dans l’épisode 14 de la saison 2, etc.). Dans l’épisode 21 de la saison 1, Monsieur le Maire achète carrément un temple perse à l’abandon sur un site de vente en ligne. Un Temple perse… ça ne vous rappelle pas le Temple de Salomon, centre médullaire de la Fin des Temps, et modèle également de tous les temples maçonniques ?
Dès le premier épisode de Scooby-Doo : Mystères associés, le décor maçonnique est planté ! : Véra, l’intello du groupe, fait une visite guidée de Crystal Cove, « la ville la plus hantée du Monde », en retraçant l’histoire de l’exploitation d’or et des matières premières du lieu par des compagnies et des fraternités maçonniques et civilisatrices, en remontant à peu près à la naissance de la Franc-Maçonnerie mondiale (donc la fin du 17e siècle, début du 18e) jusqu’à son essor actuel (les loges du 19e au 21e siècle) : « Les premières traces des phénomènes inexpliqués dans la région remonte à l’année 1632 quand une garnison de conquistadors espagnols a mystérieusement disparu dans les environs du port. Cette malédiction a frappé à nouveau en 1765 quand une congrégation de missionnaires a disparu sans laisser de trace. Après ce drame, les disparitions se sont arrêtées jusqu’à il y a environ une centaine d’années quand Cleptus Darrow trouva un énorme gisement d’or et renomma cette ville Crystal Cove. »
La Franc-Maçonnerie mondiale, comme je vous le disais un peu plus haut, s’appuie principalement sur 3 énergies lucifériennes physiques pour asseoir le règne de leur dieu « Énergie » censé remplacer le vrai Dieu, à savoir Jésus : le soleil, l’or et l’électricité. C’est très clair dans Scooby-Doo : Mystères associés. Déjà, concernant l’héliocentrisme, c’est-à-dire le culte au dieu solaire, le dessin animé laisse une place centrale aux civilisations solaires, donc en premier lieu à l’Égypte Antique (les Annanukis, descendant des sumériens, présentés comme « les premiers dieux sur terre », ont des corps d’hommes et des têtes d’animaux des divinités égyptiennes telles que Apis, Horus, Anubis : ce sont eux qui guident l’équipe de Scooby-Doo jusqu’à la victoire finale) et en second lieu aux empires précolombiens mayas, aztèques et incas. Le tout premier club de Mystères Associés était, nous dit-on, maya, et s’appelait « les Chasseurs de Mystères ». Et tout au long des épisodes de la série, il est fait à de nombreuses reprises mention aux religions maya et inca.
Mais revenons au soleil, à l’or et à l’électricité. Comme je vous disais, le Soleil est le dieu du dessin animé Scooby-Doo. Étonnant, puisqu’on a l’impression que la majorité des actions se déroulent dans l’obscurité et dans une ambiance nocturne effrayante. Pourtant, c’est le soleil qui encadre la série (Même la toute dernière image montre la Mystery Machine rejoignant le soleil). Quant à Crystal Cove, le logo de la ville est précisément le soleil. Et à la toute fin de la série, le panneau qui indiquait que « Crystal Cove était l’endroit le plus hanté de la Planète » est remplacé par l’écriteau « Crystal Cove : l’endroit le plus ensoleillé de la Planète ».
Pour ce qui est de l’or, dans Scooby-Doo, les personnages sont pris ou se prennent pour des pierres. Par exemple, le shérif – figure emblématique du dessin animé, qu’on voit à chaque épisode – s’appelle justement Branson Stone (donc « pierre » en anglais). Je vous rappelle aussi à tout hasard que le créateur de Scooby Doo qui vient de mourir à 87 ans en août 2020, s’appelle Joe Ruby (exactement comme le rubis !). Par ailleurs, beaucoup de personnages de Scooby-Doo parlent de « carrière ». C’est un mot qui revient souvent. Dans l’épisode 7 de la saison 1 intitulé « Un Fantôme rock and roll », Daphné demande à la leader du groupe des Hex Girls de la convertir en pierre stellaire : « Transforme-moi en Rock-Star. » Et quand Fred essaie de l’arracher à sa carrière naissante de chanteuse, elle le repousse en lui disant qu’elle n’est plus un être humain mais une pierre : « Il n’y a plus de Daphné : Appelle-moi Silex ! »
Les pierres occupent parfois le haut de l’affiche des personnages les plus importants de Scooby-Doo. Par exemple, dans l’épisode 11 de la saison 1 intitulé « L’Élixir du Vampire », tout l’enjeu se concentre sur un rubis nommé « l’Œil du diable ». Dans l’épisode 18 de la saison 1 intitulé « Le Secret du Dragon de Jade », toute l’intrigue est centrée sur un rubis. L’or est évidemment le métal précieux qui fait le plus perdre la tête aux personnages de Scooby-Doo, à tel point que certains d’entre eux finissent pétrifiés ou en statues auriques à cause de lui. L’or est habité spirituellement par des entités démoniaques : « À cause de notre soif de puissance et de richesse, nous avons libéré un terrible démon. » déclare le spectre du Conquistador El Aguirre, possédé par l’or.
Dans l’épisode 10 de la saison 2 intitulé « Terreur nocturne », la figure d’un architecte, Oswald Burlington, est mise à l’honneur : « Voici l’homme qui a fait bâtir cette bibliothèque : Oswald Burlington. Le Baron du Rail. Le Roi de l’Acier. Ou encore l’Empereur de la Vapeur. » Son équipe et lui arrivent sur un train-fantôme symbolisant la ruée vers l’or et la Révolution industrielle. L’idolâtrie pierreuse des personnages de Scooby-Doo, et finalement aussi de ses concepteurs, est telle, que dans les derniers épisodes, les modèles ésotériques des héros sont les Annunakis, des statues de pierre. Il va sans dire que ce culte de l’or est luciférien. Et ce n’est pas un hasard si le Conquistador Fernando El Aguirre, assoiffé d’or, soit le capitaine du galion de la Santa Lucía. Lucifer, quand tu nous tiens…
La troisième puissance énergétique promue par la Nouvelle Religion mondiale, et par Scooby-Doo, c’est l’électricité. Cette énergie est mentionnée par beaucoup de personnages, et certains monstres (comme le Gnome sombre de l’épisode 8 de la saison 1) s’en servent pour asservir les Humains et les pétrifier. Même les personnages les plus naturalistes et bobos – tels que Fred Jones – ne jurent que par elle : « Quel bonheur de retrouver le confort de l’électricité ! » s’exclame-t-il dans l’épisode 14 de la saison 2 intitulé « Le Cœur du Mal ». Cet attachement à l’électricité est aussi évidemment luciférien.
Ces trois puissances énergétiques privilégiées par la Franc-Maçonnerie ne seraient rien sans ce qui permet leur alliance (ou leur alliage) avec le cœur de l’Homme, à savoir les égrégores (qui sont la somme des intelligences, des volontés et des cœurs d’un même groupe humain, faisant advenir la divinité), à travers le processus alchimique. Une fois invoqué par les gnostiques, un Feu physique/énergétique/électrique pourrait, du haut du Ciel, et sous la forme d’une Bête lumineuse, s’abattre sur la Terre, nous enflammer, ne faire qu’Un avec nous, et purifier notre pierre philosophale intérieure : « J’invoque la pluie de feu ! » hurle par exemple le Mage des Ténèbres, dans l’épisode 4 de la saison 2 intitulé « La Toile du Tisseur de rêves » ; « Consume-moi, Monstre de métal ! Tu es mon œuvre maîtresse ! » s’exclame Randy Warsaw face à une de ses installations, dans l’épisode 6 de la saison 2 intitulé « L’Art des ténèbres ! » ; « Oublie ce chien ! Consume-moi ! » ordonne Périclès au dieu Nibiru, dans le tout dernier épisode. Il y a vraiment plein de pactes satanico-alchimiques dans Scooby-Doo, c’est flagrant.
En Franc-Maçonnerie, l’électricité, autrement appelée « la Force », n’est pas à entendre que dans son sens physique. Elle revêt un caractère éminemment gnostique (l’expression « être au courant » est bien électrique et gnostique à la fois, hein), un caractère éminemment spirituel aussi (l’esprit des lumières), et repose sur la notion de fraternité fusionnelle (qui se traduit concrètement, comme je l’ai dit, par l’égrégore). Il faut savoir qu’à chaque tenue blanche maçonnique, c’est-à-dire à chaque rencontre de loge, a lieu ce qu’on appelle une « Chaîne d’Union » qui fait vivre un égrégore. Ça consiste en quoi ? Tous les membres de la loge se donnent la main, « unissent leurs forces et leurs consciences » pour « s’élever vers un idéal » qui va leur faire vivre un état second, une illumination des consciences, un déplacement métaphysique. Une corde lumineuse électrique va circuler par la jonction des mains à travers le corps de tous les participants (comme les Enfoirés Kids dans leur école de sorciers-chanteurs), et faire advenir une entité énergétique luciférienne d’en haut qui fera, l’espace d’un instant, sentir chacun des maillons humains de la Chaîne d’Union tout-puissant et omniscient.
On retrouve ce rituel maçonnique de la Chaîne d’Union dans Scooby-Doo du début (dés la première scène de l’épisode 1 de la saison 1) jusqu’au tout dernier épisode (l’épisode 26 de la saison 2). En effet, dans le premier épisode, les 5 membres de l’agence « Mystères Associés » se retrouvent enfermés hermétiquement dans une cellule de la prison de Crystal Cove et joignent leurs mains pour fêter leur indéfectible association. Et dans le dernier épisode, le rassemblement des 5 forme une bulle hermétique anti-chocs et invincible. De plus, ils forment une corde humaine qui les empêche d’être aspirés par la force concentrique diabolique de Nibiru. Le Professeur Périclès, le grand Maître de l’agence initiale de « Mystères Associés », rêve lui aussi de reformer avec ses compagnons cette Chaîne d’Union qui lui redonnerait son pouvoir gnostique : « Je voulais qu’on joigne à nouveau nos forces. » dit-il à son acolyte « Monsieur E », dans l’épisode 7 de la saison 2 intitulé « La Goule de la Crypte ».
Pour la Franc-Maçonnerie, la notion d’unité – très souvent entendue comme une fusion, donc prise dans son acception totalitaire, uniformisante, monolithique, hermétique, obligatoire, horizontale – est très importante, même si dans le fond elle a des prétentions de verticalité pyramidale. Cette injonction à l’unité absolue n’est évidemment pas du tout chrétienne, bien que beaucoup de cathos actuels, par une mauvaise compréhension du message du Christ, pensent le contraire et croient, sous l’influence de l’esprit maçonnique du Monde, que l’Unité est une valeur bonne en soi, et qu’elle est même christique. Non. Jésus n’a jamais défendu l’unité (excepté l’unité en sa personne) et a plutôt défendu les séparations et les divisions, car c’est ainsi qu’Il crée, reconnaît et permet la vie : en discriminant.
Or Scooby-Doo est un dessin animé de propagande pro-Unité en tant que force victorieuse de tout, un dessin animé de propagande anti-discriminations. On nous parle très souvent d’alignement des planètes. Et le prêtresse de l’esprit de cohésion du groupe, la chantre de l’équipe soudée (au sens métallurgique de l’adjectif) qui s’occupe de la bonne fermeture fusionnelle de « Mystères Associés », c’est bien l’hystérique Daphné. Face au défaitisme de Véra (qui, par exemple, dans l’épisode 11 de la saison 1 intitulé « L’Élixir du Vampire », exprime sa résignation : « Regardons les choses en face ; nous ne sommes plus une équipe soudée. »), Daphné, au contraire, martèle sa « Unity Attitude » : « Quand nous sommes réunis, nous pouvons tout réussir. J’en suis convaincue ! » harangue-elle à ses compagnons dans l’avant-dernier épisode de la série. « On ne se sépare pas. On ne se séparera plus jamais ! » Dans le tout dernier épisode, elle en remet une couche : « Le cœur, c’est nous. Ce sera toujours nous. On s’aime les uns les autres. » ; et un peu plus tard, même chose : « On est ensemble. On va gagner ! »
Pour les francs-maçons, le symbolisme, l’hermétique et l’alchimie sont les procédés-clés de la transformation du plomb en or, et plus spirituellement de la prétention à la création d’Humanité, de Divinité, d’Amour et d’Immortalité visée par la Franc-Maçonnerie. Dans Scooby-Doo, il n’y a pas un épisode qui ne traite pas de biologie, ni de l’exploitation illégale d’un composant chimique (gaz naturel, lithium, engrais toxique, dynamite, propane, plomb, hélium, etc.). Même de manière anodine. « Un jour, j’ai vu Lionel Barrymore s’acharner sur un sofa avec un tuyau de plomb. » glisse par exemple Vincent Van Ghool, dans l’épisode 15 de la saison 2 « Malédiction sur les planches ». Évidemment, moi, quand j’entends « plomb », je comprends direct « alchimie » ! Et je fais le lien avec la Franc-Maçonnerie. Même si ce lien a peut-être échappé aux concepteurs même du dessin animé.
Par ailleurs, le symbolisme (l’étude des indices, des signes et des codes, mais malheureusement, dans le cas de la Franc-Maçonnerie, le plus souvent déconnectée de toute recherche d’une Vérité unique et universelle qui est Jésus) occupe une place centrale dans Scooby-Doo. L’équipe de « Mystères et Associés » est basée sur l’association, les alliages, et l’étude des symboles, comme dans les loges francs-maçonnes. Et leur quête d’indices est guidée par l’alchimie. D’ailleurs, dans l’épisode 10 de la saison 2 (à mes yeux le plus important), intitulé « Terreur nocturne », à la fin, un livre mode d’emploi de l’alchimie tombe magiquement de la fenêtre de la bibliothèque Burlington et va servir de guide à nos 5 détectives en herbe pour l’élucidation du disque planisphérique leur indiquant le lieu où se trouvent le trésor et l’entité démoniaque qui le garde sous la mer : « C’est un ancien ouvrage d’alchimie écrit par Bartolomé O’Magnus, déclare la vieille Dean Fenk. C’était l’alchimiste en chef du roi-héritier de l’Empire romain, alias Charles Quint. » Et Véra de rajouter que Bartolomé O’Magnus est celui qui a créé le disque planisphérique. Dans l’épisode 13 de la saison 2 intitulé « La Colère de Krampus », le Conquistador El Aguirre précise qu’il a « utilisé le disque d’alchimie, el planisférico, afin d’indiquer l’endroit où lui et ses compagnons avaient caché ce trésor diabolique sous des tonnes et des tonnes de terre ». La recomposition du disque planisphérique fonctionnant comme un puzzle, est une démarche typiquement maçonnique. Elle est l’enjeu principal de la série Scooby-Doo : Mystères associés, construite également comme un puzzle à reconstituer par les téléspectateurs.
Qu’est-ce que recherche la Franc-Maçonnerie luciférienne et la Nouvelle Religion Mondiale ? Quel est l’objet de leur « quête » ? Plus que l’or, plus que la matière jaune ou palpable, c’est surtout la matière grise. C’est-à-dire celle qui ne s’achète ni ne s’échange. C’est l’intelligence. La connaissance. Le savoir brut. Celui qui donne le pouvoir, le vrai ! La sagesse ! Le contrôle ! « Le savoir c’est le pouvoir ! » déclare par exemple le père de famille qu’on voit au tout début de l’épisode 10 de la saison 2 intitulé « Terreur nocturne ». « La connaissance, c’est ça la clé de la vraie beauté ! » renchérit la mère de Daphné à sa fille dans l’épisode 11 de la saison 1 intitulé « L’Élixir du Vampire ».
Le gnosticisme est présent à tous les coins de planches de Scooby-Doo, notamment à travers l’omniprésence visuelle de l’œil. L’œil est un symbole maçonnique archi connu. Il symbolise la conscience et la recherche de connaissance absolue. Dans le symbolisme de la Franc-Maçonnerie, on le voit souvent apparaître à l’intérieur d’un triangle, pour signifier que la subjectivité individuelle serait reine, parfaite et universelle. Et c’est incroyable comme dans Scooby-Doo on retrouve l’œil maçonnique, parfois même à l’intérieur de son triangle (comme dans le pendentif de Angie Dinckley, la maman New Age de Véra). On l’aperçoit jusque dans le générique, avec l’œil grossi de Véra dans sa loupe, qui ensuite devient l’œil de Sammy.
On croise également beaucoup de bibliothèques dans le dessin animé Scooby-Doo : non seulement ce sont les lieux qui rationnalisent et éclairent les phénomènes apparemment surnaturels, mais ce sont aussi tout simplement les temples de la connaissance, de la raison, de la Gnose, par excellence.
Dans Scooby-Do, la raison est fortement mise en opposition au concept de « croyance » (ce dernier étant diabolisé). La croyance (ou la Foi), c’est pour les faibles, nous dit-on, pour les flipettes, pour les idiots, pour les insensés, pour les superstitieux, pour les dangereux fondamentalistes catholiques (… oups, pardon, ça m’a échappé !). Le personnage de Véra, la cartésienne, la pragmatique, celle qui se refuse à se laisser manipuler par la peur, à s’abandonner aux croyances, aux légendes, aux superstitions populaires évoquant l’existence des monstres ou des démons, est l’incarnation vivante du rationalisme anti-croyances. Notre intello à lunettes a fait de la démystification des croyances sont cheval de bataille ! Jamais on ne lui fera avaler qu’un monstre ou un esprit existe ! Elle sait qu’il y a toujours une explication rationnelle à toute chose et une mise en scène explicable y compris derrière les phénomènes apparemment les plus étranges et paranormaux ! Ce n’est qu’à partir de l’épisode 19 de la saison 2 intitulé « L’Attaque du démon glouton » que Véra semble – à la surprise générale – vivre une forme de crise de pragmatisme, un tournant déiste. Elle qui auparavant refusait catégoriquement le surnaturel et ne voyait derrière les monstres que des escrocs humains déguisés, se rend à l’évidence qu’il existe dans certains mystères – ou en tout cas concernant le mystère de Nibiru – des (je la cite) « forces surnaturelles et bien réelles » à l’œuvre. « Nous sommes face à une forme d’intelligence extra-dimensionnelle et bien réelle. » dit-elle dans l’épisode 24 de la saison 2 intitulé « La Grande Porte du Pouvoir ». On voit bien, à travers Véra, le virage mystique des matérialistes scientistes qui s’observe déjà énormément dans notre Monde réel. C’est la Nouvelle Religion Mondiale : antithéiste (c’est-à-dire contre les religions instituées et contre la royauté divine de Jésus) mais moniste et déiste (c’est-à-dire tournée vers un dieu énergie informe, confondu avec la Nature et le Cosmos). Véra choisit pour divinité l’intelligence. C’est ce qui s’appelle en d’autres termes l’illuminisme gnostique. « Hey ! Les amis ! J’ai eu une illumination ! » s’exclame par exemple Fred dans l’épisode 7 de la saison 1 « Un Fantôme rock and roll ». « Gnose » signifie « connaissance ». Et la Franc-Maçonnerie mondiale est un gnosticisme. Il est saisissant de voir dans Scoobi-Doo le culte qui est fait au savoir, à la connaissance, à l’intelligence. Un culte, je le rappelle, satanique, puisque, comme le soulignent certains prêtres exorcistes, « le diable, c’est l’intelligence sans Amour » voire même à la place de l’Amour. Par exemple, après le voyage initiatique hypnotique de notre club des 5 dans le « Pays des rêves » (dans l’épisode 22 de la saison 2, intitulé précisément « Coincés au Pays des rêves »), Nova, leur chienne-guide spirituelle, leur dit : « Je vois que vous avez beaucoup appris dans ce monde entre les mondes. Alors maintenant rentrez chez vous avec cette connaissance. »
Nova a la mission de former intellectuellement et spirituellement Scooby-Doo, dépositaire principal de la sagesse des Annunakis. Elle lui répète comme un mantra cette phrase gnostique (grotesque puisqu’elle est basée sur les notions – très en vogue en ce moment dans notre Monde subjectiviste – d’« intuition », d’« instinct », de « ressenti ») : « Tu sauras, tu verras, tu sentiras. »
La quête de connaissance étant toujours incomplète (désolé mais à part Jésus, l’Homme n’est pas Dieu et n’a pas l’omniscience de ce dernier…), elle est infinie et forcément déçue : « On a l’impression d’avoir beaucoup d’informations et on se rend compte qu’on ne sait pas grand-chose. » se décourage la jolie Daphné, dans l’épisode 24 de la saison 2 intitulé « La Grande Porte du Pouvoir ». Mais son infatigable copain, Fred, le roi de la logique, continue aveuglément de nous marteler son optimisme gnostique à la Macron : « Pour moi, l’éducation, c’est primordial. » (dit-il dans l’épisode 21 de la saison 2 intitulé « L’Envers du miroir »), quitte parfois à prendre sa copine, moins persévérante que lui, de haut : « L’intelligence, c’est pas ton point fort, je le sais ! ». Mais il déclarera à d’autres moments que c’est pour mieux trouver grâce à ses yeux : « J’ai voulu t’éblouir avec ma parfaite connaissance des pièges. » (ça, c’est dans l’épisode 6 de la saison 2 intitulé « L’Art des ténèbres ! »).
Ce qui me frappe le plus dans Scooby-Doo, et finalement dans la prétention gnostique de notre Monde à vouloir tout régler, tout contrôler, tout connaître, tout résoudre, tout voir, c’est son intolérance au Mystère, au secret, à l’invisible, au caché. Donc à Dieu. Comme si le Mystère était forcément mauvais, n’était que mensonge, était un monstre. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si certaines loges d’investigation qui ont précédé « Mystères associés » s’appellent « chasseurs de mystères ». Tout ce qui n’est pas connu, ou bien le non-su, est jugé mauvais, monstrueux, suspect, à traquer. Et dans leur paranoïa gnostique, les héros de Scooby-Doo considèrent le mystère comme un problème. Véra, par exemple, veut à tout prix « résoudre le mystère ». C’est dire si ce dernier est diabolisé ! Et dans l’ultime épisode, nos héros se retrouvent comme des cons face à un monde lisse, terne, dénué de secret, de réalités invisibles à découvrir : « Nous avons créé un monde sans aucun mystère. » se lamente mollement Fred. Car quel monde triste, ennuyeux et totalitaire que celui où la Vérité serait visible et s’imposerait comme une évidence ! Un Monde sans le Mystère des mystères invisibles aimants qu’est Jésus !
En Franc-Maçonnerie, la supposée prévalence de l’intelligence sur l’Amour, ou la primauté du « droit à savoir » ou à « tuer les mystères » s’appuie sur plusieurs concepts humanistes valorisés par notre Monde globalisé, presqu’entièrement acquis à la cause maçonnique d’auto-détermination et d’auto-construction de l’Homme par lui-même. Au Hit-Parade des valeurs maçonniques les plus applaudies, et qu’on entend sans arrêt dans Scooby-Doo, on trouve évidemment la franchise (et ses synonymes : sincérité, transparence, le fait d’être direct, la clarté, etc.). Il faut être FRANC ! Arrive ensuite la « fierté » (C’est dingue le nombre de personnages de Scooby-Doo qui s’échangent des déclarations de fierté). Je suis FIER DE TOI mon fils ! Puis ensuite on a la « confiance » (ça s’échange aussi à fond les confiances ; et bien sûr, la « confiance en soi » doit primer sur la confiance aux autres et en Dieu). Ou encore on nous sert aussi énormément l’amélioration : « Nos actions ont créé un monde meilleur » se félicite par exemple Sammy, dans le tout dernier épisode. La Franc-Maçonnerie mondiale vise la construction d’un monde meilleur. Ça ne veut rien dire, mais ça fait bien ! On trouve aussi une valorisation du concept de « changement »… parce que le changement c’est maintenant. Les francs-macs aiment bien également le mot « chance », qui est l’opium du Peuple (comme l’a souligné visionnairement Gainsbourg), ainsi que l’adjectif « cool », qu’on entend beaucoup dans Scooby-Doo (la coolitude est le mot d’ordre de la Nouvelle Gouvernance mondiale !). Il est aussi beaucoup question du « destin » (les francs-maçons ne croient pas au hasard… et comme ils se refusent à croire en Jésus ou en un dieu déterminé, ils ne jurent, comme Macron, que par le « Destin », par un sens machinique et fataliste de l’Histoire). Et je bouclerais la liste du positive wording maçonnique par la notion de « maîtrise ». Dans les loges maçonniques, même si leurs membres se définissent tous comme des « éternels apprentis », il existe différents niveaux de qualifications : apprentis, compagnons et maîtres. Et il est beaucoup question de maîtrise. Eh bien dans Scooby-Doo aussi : le méchant Périclès prétend être le « Maître de tous » ; et Daphné prévoit de se marier avec Fred (je cite) « après leur maîtrise ».
En plus d’être luciférien et maçonnique, je dirais que le dessin animé Scooby-Doo : Mystères associés est diabolique. Oui, j’emploie les grands mots. Il faut bien appeler un chat « un chat » ! Car justement, ce cartoon promeut ouvertement la Bête. En effet, la Bête décrite dans le récit biblique de l’Apocalypse de saint Jean, ainsi que son image et sa marque, est vraiment la reine de Scooby-Doo. Plus encore que Scooby-Doo lui-même : je dirais que c’est plutôt l’association dithéiste de Scooby-Doo et de la chienne Nova formant la Bête entre guillemets « providentielle » qui est la grande héroïne du dessin animé. Et pour rehausser le prestige de la Bête, les concepteurs de la série l’ont dédoublée sous forme de « Bête gentille » d’un côté, terrassant une « Bête méchante » de l’autre, censée dépasser la première en méchanceté et en dangerosité. Astucieuse méthode de dédoublement siamois que j’ai déjà observée dans de nombreux autres films et dessins animés.
Commençons par la Bête méchante. Elle est apparemment le principal monstre de Crystal Cove, comme on nous le dit à la fin de la saison 1 de « Mystères Associés ». « La Bête est toujours là. » nous prévient Cassidy Williams alias « Angel Dynamite », dans l’épisode 25 de la saison 1 intitulé « La Créature de l’ombre ». En plus des bêtes mises en avant dans chaque épisode de « Scooby Doo » (en règle générale, ce sont d’ailleurs elles qui donnent leur nom aux titres des épisodes de la série), plus on avance dans l’intrigue, plus on nous annonce l’entrée imminente et fracassante de la Bête des Bêtes : Nibiru. « Nibiru va revenir. Car l’Histoire se répète. Ça commence avec l’Animal ! Toujours l’Animal ! » avertit le spectre du moine possédé de la Fraternité Mystérium, dans l’épisode 15 de la saison 2 intitulé « Malédiction sur les planches ». Elle a l’air terrible, cette Bête méchante. Elle revêt carrément le costume de la Bête de l’Apocalypse, les traits d’une Fin du Monde. Par exemple, dans l’épisode 17 de la saison 2 intitulé « La Horde de l’enfer », elle prend la forme d’un troupeau imparable détruisant tout sur son passage, une horde de bêtes hybrides mi-vaches, mi-bourdons mi-piranhas mi-squelettes, fabriquées de toutes pièces par le machiavélique Professeur Périclès. Dans l’épisode 10 de la saison 1 intitulé « Qui veut la peau de Scooby-Doo ? », elle se présente comme un « robot-chien démoniaque ». Dans l’épisode 21 de la saison 1 intitulé « Le Manticore », elle apparaît comme une Bête volante « avec des ailes de dragon, une queue de scorpion, un corps de lion, et un horrible visage humain ». Dans les épisodes 11 puis 13 et 25-26, elle prend la forme d’une armée de robots « au style IIIe Reich » (je cite) donc nazis, dirigée par un perroquet-Führer parlant allemand, le professeur Périclès, croisé avec la puissance astronomique et cosmique de Nibiru c’est-à-dire le diable en personne.
Face à cette « Bête méchante » obscure se trouve une autre Bête, non moins diabolique, mais plus discrète dans sa méchanceté et plus blanche colombe en apparence, qui passera pour la gentille parce qu’elle va terrasser la méchante. Et quand je parle de la Bête gentille, je pense évidemment au personnage-vedette de Scooby-Doo.
Mais avant d’en venir à lui, je voudrais déjà vous montrer comment le dessin animé Scooby-Doo fait la part belle à la Bête, tout ça pour rabaisser l’être humain au rang d’animal et ensuite lui faire croire que les animaux seraient plus humains que lui. Autrement dit, en faisant du naturalisme misanthrope et anti-spéciste. Tout d’abord, il est vraiment étonnant de voir comment dans ce dessin animé, les animaux sont considérés comme des dieux ou des êtres humains à part entière. Par exemple, dans l’épisode 14 de la saison 2 intitulé « Le Cœur du Mal », Blue Falcon dit qu’il « tient plus à son chien qu’à sa propre vie ». Et le Dr Quest, face à l’animal mortellement blessé de Blue Falcon, promet de le ressusciter. Dans la série « Les Monstres et les démons sont nos amis, il faut les aimer aussi », on retrouve également la figure d’Ernesto Che Guevara dans l’épisode 12 de la saison 1 intitulé « Le Chaos hurlant », qui lance une campagne de déstigmatisation des monstres et des bêtes : « Les monstres ne doivent pas être stigmatisés. » ; « Char Gar Gothakon, la Bête qui n’a pas de nom. Il a le droit de vivre parmi nous. » Vive l’abolition de la distinction entre Hommes et animaux ! Oui à l’égalité Démons = Humains ! Nous sommes tous des mammifères et des anges, après tout ! Nous ne valons parfois pas mieux qu’eux ! Et nous faisons tous partie du Vivant !
Dans « Scooby-Doo », les personnages humains se plaisent à rêver d’un monde animal parfaitement humanisé en même temps que mécanisé, avec des réactions, des sentiments et des actions humains. « Y’a plus qu’à trouver un chacal parlant. » plaisante Véra dans l’épisode 22 de la saison 1 intitulé « Attaque de la tête réduite ». Scooby Doo sait parler : c’est le premier exemple de Bête parlante du Monde de Crystal Cove. Viendront ensuite le perroquet Périclès et la chienne Nova. Daphné parle d’ailleurs comme à un être humain à cette dernière : « T’es une bonne fille, Nova. » s’extasie-t-elle dans l’épisode 17 de la saison 2 intitulé « La Horde de l’enfer ».
Mais l’envahissement de la Bête ne s’arrête pas là. La Bête, c’est non seulement Scooby-Doo mais finalement aussi tous ses compagnons. La troupe de « Mystères Associés » emploie plein de termes (« instinct », « intuition », « sentir », « curiosité », « nez », etc.) appartenant à la Bête et au registre animalier, termes qu’elle valorise, de surcroît ! Et à chaque fin d’épisode, le méchant démasqué sort systématiquement la même phrase de conclusion qui animalise la fine équipe : « Mon plan aurait marché à merveille si vous n’aviez pas fourré votre nez dans mes affaires, bande de petits fouineurs ! » En outre, tous les membres de Mystères Associés jouent à être aussi animaux que Scooby : Sammy mangeant comme un morfale, Daphné faisant sa bête curieuse, Véra reniflant les pistes, Fred construisant des pièges pour capturer ses proies, et se targuant d’avoir (je le cite dans l’épisode 19 de la saison 1 intitulé « La Terreur de la nuit ») « assuré comme une bête ». CQFD.
Mais bien entendu, la Bête providentielle, désignée par une autre bête providentielle (sa jumelle karmique, Nova), ça reste Scooby-Doo : « Un seul être peut se dresser au travers du chemin de Nibiru : Scooby-Doo. » déclare Nova, telle une apparition cosmique parlante dans un constellation d’étoiles, au tout dernier épisode. (Au passage, celui qui se met au travers du chemin, bibliquement, c’est le diable. J’dis ça j’dis rien). Le Salut du Monde viendrait d’un animal. C’est bien connu… Déjà, dans le dessin animé, il y a 500 ans, c’est « l’Âne Porto qui sauva la ville de Crystal Cove » du tremblement de terre qui l’a en partie ensevelie sous les eaux. Et cette fois, l’élu bestial qui terrassera la méchante bête avec une lance qui porte à son extrémité une pierre coupante au nom d’une autre bête gentille (« le cœur de jaguar »), c’est Scooby-Doo !
La métamorphose progressive de Scooby-Doo de bête gentille en bête méchante, je l’avais déjà vue venir depuis longtemps. À la différence des autres versions historiques de Scooby-Doo, la grande métamorphose que j’observe avec Scooby-Doo 2010, c’est l’esprit. Le dessin animé est visuellement devenu extrêmement plus violent, plus bruyant, plus effrayant (je ne montrerais pas ça à un public de plus de 10 ans), plus sexualisé (y compris dans les costumes sexys de certains montres), plus brutal. Et l’état d’esprit de Scooby Doo n’est plus le même qu’à l’origine. Le chien-mascotte, qui auparavant était l’incarnation de l’innocence, de la candeur, de la maladresse, de la joie (il rigolait toujours nerveusement et irrépressiblement comme l’autre chien crétin d’Hanna Barbera : Diabolo dans Les Fous du volant… et ce fou rire était vraiment communicatif), ce chien qui était l’incarnation de la bêtise touchante, de la peur grelottante (le premier Scooby-Doo venait toujours se refugier, tout frissonnant, dans les bras de Sammy, comme un bébé sautillant), est devenu, dans Mystères associés, un chien menaçant, justicier, autoritaire, vengeur. On ne le voit plus rigoler du tout. En bref, il s’est converti en méchant. La vraie Bête diabolique, même si personne ne le verra, car la Bête plus évidemment méchante que lui (le Professeur Périclès, le gros « nazi ») fera diversion, et parce que le personnage de Scooby-Doo bénéficie d’un évident capital sympathie depuis 50 ans auprès de son jeune public, c’est Scooby-Doo. La vraie bête méchante, c’est lui.
Pour continuer dans la lecture interprétative eschatologique (donc relative à la vraie Fin des Temps), la Marque de la Bête (dont parle l’Apocalypse, et qui est désignée comme le « 666 » par saint Jean) apparaît dans Scooby-Doo : Mystères associés, parfois sous la forme justement du 666 (« Si on ne trouve pas le n°6, lui finira par nous trouver. » déclare Daphné, dans l’épisode 8 de la saison 2 « Une Nuit sur la montagne hantée »), tantôt sous la forme de la puce RFID électronique subcutanée, donc greffée sous la peau. Par exemple, dans l’épisode 14 de la saison 2 intitulé « Le Cœur du Mal », il est question (je cite) de « signature thermique sur le dragon », de « pile – le Quest X – dissimulée dans le chien », de mouchard accroché à la ceinture de Blue Falcon. Dans l’épisode 16 de la saison 2 intitulé « Les Envahisseurs sont parmi nous », le shérif Stone raconte qu’à l’âge de 14 ans, des extraterrestres lui ont « greffé une puce dans les fosses nasales pour le localiser en tout temps, lui voler ses souvenirs et lui faire faire des choses horribles. » Cette puce greffée contient les plans des aliens pour revenir chez eux. Dans l’épisode 3 de la saison 2 intitulé « La Nuit du clown triste », Daphné a un émetteur de repérage dans la cheville, appelée « puce de localisation ». Ça fait beaucoup de puces, je trouve…
L’objectif de la Bête de l’Apocalypse, et a fortiori des monstres de Scooby-Doo mais aussi du chien-phare de la série lui-même, est de détruire l’Humain et le Divin, en s’attaquant à leurs 4 socles principaux : la différence des sexes, la différence des générations, la différence des espaces, et la différence Créateur/créatures (à savoir l’Église Catholique).
Concernant la différence des sexes, on voit très peu de couples homme-femme unis et heureux : même le couple de Fred et Daphné mettra les 2 saisons à se concrétiser. Et Scooby-Doo empêche au couple de Sammy et de Véra de se former (Véra, d’abord blessée et folle de jalousie de cette relation zoophile fusionnelle, finit par se rabattre sur Marcy – alias « Miss Eau-de-Boudin » – avec qui elle entretient une relation crypto-lesbienne qui a fait couler beaucoup d’encre. Et à raison : la misandrie – c’est-à-dire la haine des hommes – transpire dans le discours de Marcy : « Ce que ça peut être humiliant de devoir compter sur un garçon. » déclare-t-elle dans l’épisode 8 de la saison 2. On voit dans Scooby-Doo : Mystères associés énormément de virilités piétinées et de féminités détruites, angélisées (par exemple, la maman de Véra s’appelle « Angie ») ou abandonnées, de féminités fatales et vengeresses, en particulier dans l’épisode 6 de la saison 1 intitulé « La Légende d’Alice May » (avec la figure de la mariée vénéneuse et monstrueuse), ou encore à travers le personnage de Daphné, qui depuis ses débuts en 1969, s’est largement pétassisée (il n’y a qu’à entendre sa chanson gothique « L’Amour est un piège » dans l’épisode 7 de la saison 1 pour comprendre sa métamorphose en mante religieuse ou en femme fatale qui n’aurait plus besoin des hommes). Daphné, tout en jouant les victimes et les femmes bafouées, se permet de gifler Fred (dans l’épisode 11 de la saison 2), de le répudier et de le tromper (dans l’épisode 1 de la saison 2), de le mépriser comme un « vieux gars » sale et bohème. Si bien que ce dernier finit par vivre une véritable crise identitaire (surtout à l’épisode 7 de la saison 1) – qui ne le conduit tout de même pas à l’homosexualité, mais pas loin : il se fait traiter de « fillette » par son père, doute de sa masculinité (« Tant pis si je ne suis pas un homme ! »). En parlant de virilités piétinées, nous voyons à énormément de reprises Fred, mais surtout le duo Sammy/Scooby-Doo, se travestir en femmes (l’inverse, en revanche, n’arrive jamais pour la gent féminine de la série). Sans compter qu’on y croise aussi beaucoup de personnages secondaires efféminés : Randy Warsaw (dans l’épisode 6 de la saison 2, qui est un fac simile d’Andy Warhol), Mr Fist (dans l’épisode 4 de la saison 2), Gus Boggs le manager efféminé (dans l’épisode 7 de la saison 1), Mr LeFranck le prof d’art dramatique maniéré (dans l’épisode 15 de la saison 2), et tant de personnages anonymes par ailleurs. Plus que clairement homosexuels, on pourrait qualifier l’équipe de « Mystères Associés » de « queer », c’est-à-dire de « bizarre » en anglais. Le qualificatif « Queer » embarque un peu tous les « genres » sexuels et identitaires qu’une personne veut se donner. D’ailleurs, à ce propos, le terme que Abraham Elison, le véritable « Monsieur E » final, attribue à tous les membres de l’équipe dans l’ultime épisode de la série, c’est précisément celui de « queer » : « Vous êtes étranges, les enfants. » Et pour donner de l’eau au moulin de ma thèse queerisante, j’aimerais souligner que le tic de langage caractéristique de Sammy (et ça, c’est nouveau par rapport aux autres versions de Scooby-Doo avant 2010), c’est de caser le mot « genre » à toutes les phrases. Enfin, il ne vous échappera pas non plus que la palette chromatique incarnée par notre équipe de détectives obéit à peu de choses près à celle du rainbow flag (le drapeau arc-en-ciel LGBT) : Fred (pour le bleu et le jaune), Daphné (pour le violet), Véra (pour le orange et le rouge), Sammy (pour le vert)… et Scooby-Doo (pour le marron-caca bestial de l’hétérosexualité). Donc la boucle gay friendly est bouclée ! Même la figure du mâle alpha représentée par ce beauf de shérif Stone s’accoquine très souvent avec le Maire de la ville ou bien d’autres figures efféminées servant ses intérêts. Quant à la voix de Scooby-Doo, elle était initialement masculine et elle s’est androgénéisée : en 2010, elle est devenue un mélange de virilité et de féminité.
Concernant la différence des générations, le dessin animé Scooby-Doo s’en prend aux jeunes (présentés très souvent comme des sales gosses monstrueux), ainsi qu’aux adultes (figurés comme des êtres immatures, irresponsables, traîtres, et également monstrueux : par exemple, dans l’épisode 2 de la saison 2, Véra parle de la « mentalité tordue des adultes »), mais il s’en prend également aux parents (Fred, par exemple, renie ses parents biologiques Brad et Judy autant que son père adoptif, même si le second est repêché in extremis : « Mes parents biologiques sont encore plus démoniaques que celui qui me servait de père ! »). La frontière entre les générations est par ailleurs régulièrement floutée dans Scooby-Doo : l’équipe de détectives est censée être composée d’adolescents… mais en réalité, ce sont des adultes sans âge, sans engagement social, sans travail (on apprend qu’ils sont étudiants, mais on les voit pas beaucoup travailler).
La différence des espaces est également dans le viseur de la Bête et du dessin animé Scooby-Doo. Elle est effacée. Le but des protagonistes, c’est textuellement de « voyager dans d’autres dimensions : voyager entre les mondes. » (je reprends les termes de l’épisode 25 de la saison 2 intitulé « L’Avènement de Nibiru ») : « Les Annunakis voyagent dans l’espace-temps de nombreux univers. Nous sommes venus vous aider à grandir, à évoluer. » déclare la chienne Nova, dans l’épisode 26 de la saison 2 intitulé « Le Passé décomposé ». La différence des espaces géographiques et temporels est complètement abolie dans Scooby-Doo : on passe d’un pays à l’autre, d’une époque à l’autre, sans aucune cohérence. La vie humaine même est désignée comme un immense mirage, une réalité éthérique, une subjectivité, une mascarade sans consistance et qui peut être effacée, corrigée, oubliée, rêvée. Tout dépendrait du point de vue ! « Inception », quoi ! Par exemple, dans le tout dernier épisode de la série, intitulé « Le Passé décomposé », en détruisant l’entité maléfique, notre équipe de détectives a complètement réécrit le futur et l’espace-temps. « Rien de tout ça n’a jamais existé. » conclut Véra. C’est d’un nihilisme désespéré et désespérant, quand on y pense ! Quel mépris de la vie et de l’incarnation humaines !
À travers Scooby-Doo (mais je l’ai entendu aussi dans la bouche des têtes pensantes d’un mouvement mondialiste apolitique comme Unité Nationale), on perçoit que c’est le grand retour en force en ce moment du zoroastrisme (religion panthéiste du IIe siècle avant J.-C., dont le berceau est la Perse, les actuels Afghanistan/Iran) mais aussi de la mythologie égypto-babylonienne, des civilisations et des spiritualités présentées comme plus universelles, plus originelles et plus fédératrices que le catholicisme, voire plus crypto-christiques que le Christ même (les défenseurs mondialistes du zoroastrisme ou des sumériens vont par exemple nous dire que ce sont les extra-terrestres qui ont construit les 3 pyramides de Gizeh, ou bien que le catholicisme n’a rien inventé puisqu’il y avait déjà dans les civilisations qui l’ont précédé des figures symboliques de la croix, de la vierge Marie, du démon, de Jésus !). Dans Scooby-Doo : Mystères associés, nos 5 détectives sont intronisés en tant que réincarnations des Annunakis, ces êtres extra-terrestres du zoroastrisme babybolinien, précolombien et plus largement sumérien donc cosmique : « Vous êtes bien les héritiers des fondateurs. Ça ne fait maintenant plus de doute. » leur déclare la chienne Nova, la femelle de Scooby-Doo, la moitié divine de ce dernier, qui sert de messagère et de guide du groupe vers son réveil de conscience et sa divinisation.
La visée du dessin animé, et finalement de la Nouvelle Religion mondiale, c’est l’abolition de l’Incarnation de Jésus en tout Homme, et c’est aussi l’abolition de l’espace-temps. Ceci est clairement illustré dans Scooby-Doo : Mystères associés par la promotion de la civilisation sumérienne des Annunakis. Je citerai ici le topo de Véra dans l’épisode 13 de la saison 2, intitulé « La Colère de Krampus », où elle explique qui sont les Annunakis : « J’ai effectué des recherches sur Internet et j’ai trouvé ceci : Nibiru est une planète évoquée dans les ouvrages d’un certain Zécharia Sitchin. En particulier dans un livre intitulé ‘Les 12 Planètes’. Si l’on se fie à l’interprétation qu’il a faite des textes religieux babyloniens, une planète géante du nom de Nibiru croise la trajectoire de la Terre tous les 3600 ans. À cette occasion, ces sentinelles de pierre intéragissent avec l’Humanité. Sitchin fait le rapprochement avec les Annunakis, des créatures issues des mythes sumériens et qui étaient les premiers dieux vénérés sur Terre. Mon encyclopédie en ligne préférée indique également ceci : Les écrits évoquent une catastrophe. La Terre est supposée entrer en collision avec un astre géant. Rencontre à laquelle nous ne survivrions pas. Ceux qui croient à la théorie de l’Apocalypse font généralement référence à cet objet en tant que ‘Planète X’ ou encore ‘Nibiru’. » Dans le dernier épisode de la série, Scooby-Doo et ses compagnons parviennent, en terrassant le diabolique Nibiru, à changer le continuum espace-temps. Un autre épisode de Scooby-Doo, le n°16 de la saison 2, intitulé « Les Envahisseurs sont parmi nous », parle également de l’existence des extra-terrestres. Et ces derniers pilotent Crystal Cove puisque, comme je le soulignais tout à l’heure, ils ont greffé une puce RFID à l’intérieur des fosses nasales du shérif Stone depuis son plus jeune âge.
Enfin, le dessin animé Scooby-Doo s’en prend à la différence Créateur-créatures, c’est-à-dire Jésus et l’Église. Il défend un Monde sans limite, hors-sol, liquide, où rien n’est permanent, où les actes, la mort et le mal n’ont aucune importance ni gravité, un Monde relativiste, sans Vérité et sans Justice : « N’ayez pas peur : tout peut être défait et tout peut être pardonné. » affirme la chienne Nova avec sa voix d’hôtesse de l’air, dans l’épisode 22 de la saison 2 intitulé « Coincés au Pays des rêves ». Les héros de Scooby-Doo sont des demi-dieux, immortels : ils ne meurent jamais, ne donnent jamais leur vie étant donné qu’ils ne peuvent la perdre. L’Humanité est défigurée dans Scooby-Doo, croisée hybridement et technologiquement avec des animaux ou avec des machines. Par exemple, on retrouve des Cyborgs mutants et chimériques dans l’épisode 14 de la saison 2 (intitulé « Le Cœur du Mal »), dans l’épisode 12 de la saison 2 (intitulé « Le Lougarours »), et finalement dans tous les déguisements de monstres confectionnés par les Humains.
Le dessin animé Scooby-Doo nie, en réalité, l’unicité de l’être humain en même temps que l’unicité de la vie humaine (En fait, les concepteurs de cette série croient en la réincarnation, en l’existence de plusieurs vies humaines sous d’autres corps et sous d’autres dimensions). Ce cartoon nie aussi l’alliance entre l’âme et le corps humains, en se faisant le promoteur d’un dithéisme androgynique New Age laissant croire que les êtres humains seraient des moitiés d’Homme fusionnellement complémentaires avec d’autres moitiés, comme dans la cosmovision platonicienne. « Tu es ma moitié d’orange. » déclare par exemple Fred à Daphné, dans l’épisode 24 de la saison 2 « La Grande Porte du Pouvoir ». « Ça veut dire qu’on est un groupe d’âmes-sœurs. » lance encore Sammy à Scooby-Doo avec qui il ne veut faire qu’Un, dans l’épisode 21 de la saison 2 intitulé « L’Envers du miroir ».
Au fond, les personnages de « Mystères Associés » sont diaboliques non d’être 100 % mauvais, mais d’être des êtres divisés, d’être les allégories fictionnelles d’un dithéisme (des entités divisées en deux ou fusionnellement compatibles… comme dans la pensée manichéenne ou hindouiste qui postule que le Bien et le mal s’annuleraient et s’équilibreraient nécessairement en s’associant). La Franc-Maçonnerie actuelle est très branchée « orientalisme », donc tout ce qui est bouddhisme, ésotérisme New Age, spiritualités monistes et cosmiques centrées sur le dieu « bien-être et énergie totalitaire ». On retrouve ces courants dans Scooby-Doo : les symboles du Yin et du Yang, la thalasso bouddhiste où se rendent Daphné et Véra, l’hypno-thérapeute le professeur Horatio Kharon, les personnages maîtrisant tous les dialectes d’Orient (comme Dean Fenk dans l’épisode 10 de la saison 2, ou bien Marta Queen défendant l’espéranto – la langue universelle – dans l’épisode 18 de la saison 2). La série louvoie aussi avec l’occultisme satanique et la magie noire : par exemple, Scooby-Doo et Sammy font appel aux entités spirituelles démoniaques en jouant au Ouija dans l’épisode 23 de la saison 1 intitulé « Un Fantôme à Crystal Cove », ou font des incantations dans l’épisode 2 de la saison 1 intitulé « Attaque de la tête réduite ». Certains personnages de Scooby-Doo s’exercent également à la sorcellerie : notamment la mère de Véra, Angie Dincley, qui est comme une sorcière : elle a un « grimoire des mauvais sorts » et tient le Musée des Horreurs de Crystal Cove ; dans sa jeunesse, elle a vécu des expériences vaudous dans la jungle mexicaine. Cette attaque contre la différence Créateur/créatures est évidemment le reflet, dans ses soubassements, d’un anti-catholicisme qui a du mal à se cacher. Dans Scooby-Doo, le catholicisme est pointé du doigt comme la « méchante religion » qui aurait éteint le prestige des civilisations et religions qui l’ont précédée. L’anti-catholicisme dans Scooby-Doo, concurrencé par des pratiques occultes le singeant, ne fait aucun doute. On voit des concerts rock dans des églises ; Scooby-Doo faisant des incantations et célébrant des enterrements païens ; les dessinateurs virant toutes les croix du Christ dans les cimetières ; les moines décédés transformés en spectres, comme par exemple le frère Serra dans l’épisode 15 de la saison 2, et étant – je cite – « sous l’emprise de forces maléfiques » ; les églises ou les galions catholiques figurés comme des maisons hantées effrayantes ; etc.
Donc voilà. Pour conclure ce long exposé sur la place de la Franc-Maçonnerie dans Scooby-Doo et sur le caractère satanique de ce dessin animé et en particulier du personnage de Scooby-Doo, je dirais que tout ce que j’ai relevé dans mon analyse n’est pas un appel à diaboliser ou à interdire ce cartoon. Au contraire : autant affronter la Bête en face, mais en la regardant avec les bonnes lunettes, et droit dans les yeux. Car elle est pleine d’enseignements pour nous tous et pour notre futur proche.
Quand je vous dis qu’une certaine lecture attentive de Scooby-Doo est visionnaire et prophétique, et nous annonce avant l’heure le programme du Gouvernement Mondial, je ne déconne pas. Par exemple, la série (pourtant réalisée et enregistrée avant 2010) dévoile que la pandémie du Covid (ou de « la » Covid) était déjà pensée depuis belle lurette et n’est pas le fruit du hasard. Par exemple, dans l’épisode 24 de la saison 2 intitulé « La Grande Porte du Pouvoir », Sammy, au moment de nommer le nom des habitants de Crystal Cove, s’emmêle les pinceaux et dit « les Crystalcovid », avant de se faire corriger par Fred lui parlant des « Crystalcoviens ». Coïncidence ? Je ne crois pas. Autre exemple : dans l’épisode 8 de la saison 1 intitulé « Le Gnome sombre », le shérif Stone impose des zones non-accessibles : « Vous n’avez pas le droit de rentrer. C’est une zone en quarantaine. » La quarantaine, ça ne vous rappelle rien, chers confinés ? Donc à nous d’écouter le sous-texte de la culture populaire, souvent méprisée ou innocentée parce qu’elle est jugée enfantine ou de mauvaise qualité. Bienvenue dans la Fin des Temps !
Pas de plus belle récompense et de plus grande émotion pour moi que d’être contacté par des gars qui, du bout du monde, pour me faire comprendre en très peu de mots qui ils sont et ce qui habite leur coeur, se contentent de m’écrire ce désormais nom de code fraternel : « Moi aussi je suis une folle de Dieu ;-). »
Para los que quieren ver la 6ª Mesa redonda durante el Congreso « Pornografía, Infancia y Mujer » de Madrid que tuvo lugar el 23 de octubre de 2020, aquí tenéis el video Youtube a partir de 3h03’43. Moderador : David Luque. 2 Ponentes : Marcelino Madrigal (« Abuso de menores y redes sociales ») + Philippe Ariño (« La pornografía homosexual »).
De plus en plus d’hommes mariés (qui se croient ou/et disent « hétéros ») me contactent en ce moment parce qu’ils se croient homosexuels (ou attirés par des transsexuels) du fait de se sentir frustrés ou non-satisfaits sexuellement par leur épouse. Et leur croyance/peur soudaine d’être homos, ou la frustration/les reproches croissants qu’ils font à leur épouse, se cristallisent en particulier autour de la fellation (un peu moins de la sodomie : ils sont un peu plus capables de reconnaître que la sodomie puisse faire mal ou déplaire à leur partenaire sexuel-le. La fellation, non.).
Il existe une grande naïveté, idéalisation et ignorance croissante à ce sujet. À cause de l’unique son de cloche sur la fellation qu’on entend socialement, à savoir celui des jouisseurs/bénéficiaires de la fellation. À cause du silence de ceux qui la réalisent concrètement mais qui se forcent à banaliser l’acte, en pensant que « maintenant tout le monde le fait », donc que « ça doit être bien et plaisant pour tous ». À cause du ressenti de ces hommes « hétéros » au moment des fellations qu’ils ont pu connaître avant leur mariage (ils s’auto-persuadent alors qu’un si grand « bonheur » doit forcément être partagé par la personne qui le leur fait vivre ! par pur transfert ou projection perverse-narcissique), à cause des simulations de jouissance singée par les actrices pornos ou les acteurs pornos gays qu’ils ont vus sur leur écran (on voit d’ici l’attitude lascive de certaines stars du X feignant de se délecter de se faire éjaculer facialement dessus…), à cause de l’assignation sociale de la fellation majoritairement à l’homosexualité (et pour cause : dans les relations homos, la fellation et la sodomie sont de plus en plus présentées comme les passages obligés de la vie génitale et amoureuse), ces spectateurs masculins non-homosexuels finissent par s’imaginer naïvement que « la fellation c’est génial non seulement pour celui qui se fait sucer mais aussi pour celui/celle qui suce », qu’ils « sont peut-être homos pour désirer/fantasmer aussi fort la fellation », et enfin que « leur femme n’est qu’une coincée qui n’a rien compris au plaisir dont elle se prive, qu’une capricieuse, et même une despote désobéissante qui ne remplit pas son devoir conjugal de satisfaction de son mari, et qui le pousse à la ‘torture’ que serait la frustration ». Ça va loin.
Alors on va tout de suite se réveiller et désacraliser la fellation. Puisque visiblement, de moins en moins de monde voit de mal là-dedans (ni non plus dans la masturbation, la pornographie, l’adultère, la prostitution, la sodomie : toutes ces pratiques n’auraient aucune valeur morale, ne seraient « qu’une question de goûts personnels » et ne génèreraient aucune violence/souffrance universelle…).
Je dirais donc, pour tordre le cou aux idées reçues sur la fellation, à la croyance qu’on peut « aimer ça » (côté suceur), et donc à ces angoisses de pseudo « homosexualité » de maris frustrés, que la fellation, en vrai, et quoi qu’en disent les personnes qui réécrivent l’acte et leur ressenti du moment par leurs bonnes intentions, ce n’est agréable principalement que pour la personne sucée mais quasiment pas pour la personne qui suce. Et croyez-moi, je parle par expérience, et en ayant écouté de nombreuses personnes homosexuelles (ou même des femmes mariées) me décrire leur ressenti sensoriel et gustatif. La fellation, c’est – toujours et pour tout le monde – désagréable au goût, écoeurant, même si ce n’est en revanche pas toujours vécu comme une pratique avilissante ou dégradante (je suis bien placé pour le dire : je l’ai connue et pratiquée dans un cadre respectueux, apparemment libre, où j’ai réussi à trouver ça plaisant – non pas en soi mais parce que je sentais que je procurais un plaisir intense à mon partenaire qui finissait par avoir des retombées sur mon propre plaisir). La fellation, pour celui ou celle qui la fait, ce n’est pas agréable en bouche (odeur et goût dégueulasses du sperme, des sécrétions sexuelles et de l’urine + envie de vomir d’avoir un gros membre protubérant enfoncé dans la bouche et tamponnant le fond de la gorge : j’ai entendu plusieurs témoignages allant dans ce sens, c’est-à-dire des gars qui se forçaient à ne pas vomir et à penser à autre chose pendant qu’ils suçaient, pour oublier leur dégoût). De surcroît, la fellation est une pratique qui n’est pas véritablement libre ni égalitaire : la personne sucée a beaucoup plus de plaisir physique que la personne qui suce (le fossé entre les plaisirs est énorme) ; il n’y a pas de face à face ; la personne suçante est agenouillée, et bien souvent rabaissée au rôle d’esclave, dans le cadre de la prostitution ou du « plan cul », au rang de spectatrice du « cadeau »/de la gâterie qu’elle fait à l’autre, de servante qui attend son tour (ou pas).
Au fond du fond, même si les médias et la plupart des sexologues – soumis à un relativisme bon ton – n’osent pas l’avouer et avancent que les pratiques de fellation et de sodomie sont normales et jouissives pour les deux partenaires sexuels, même si certaines femmes disent qu’elles « aiment sucer leur compagnon/aiment le goût de sa bite » pour reconquérir la liberté et la dignité qu’elles perdent dans une relation amoureuse déséquilibrée, la fellation n’est agréable pour personne, voire même dégoûte toute personne qui la fait. C’est tabou de le dire et de le présenter comme une vérité générale. Mais si vous n’êtes pas d’accord, donnez-moi des contre-exemples pour que je change d’avis. Et je changerais d’avis. Pour l’instant, je n’ai jamais rencontré de suceur ou de suceuse qui, même dans un cadre amoureux respectueux et fidèle, aime gustativement ça et n’éprouve pas de dégoût. Tout comme je n’ai jamais rencontré de fumeurs – y compris chez ceux qui disent qu’ils ont appris avec le temps à aimer et à savourer le plaisir d’« en griller une » – qui n’ont pas trouvé leur première clope « dégueulasse ». De même, il faut arrêter de nous mentir sur la fellation, ou que certains hommes, conditionnés par le monde pervers et déformant du porno, s’imaginent à tort que leur femme puisse « aimer ça » et « y trouver du plaisir (en se forçant un peu et avec le temps) ». C’est faux. Le temps ou la bonne volonté ou le « faire plaisir » ou l’habitude ne changera rien à la violence et au dégoût objectif que génère cette pratique.
Donc écoutez-moi bien : vous avez non seulement le droit de refuser une fellation (même dans le cadre d’une relation établie, autorisée, longue, mariée, « de confiance »), mais en plus, vous avez le devoir de dire que c’est dégueulasse pour tout le monde (y compris pour la personne qui – pour des pressions et des chantages multiples – peur de décevoir, peur de perdre son partenaire, peur de dire non, peur de priver son partenaire d’une plaisir immense, etc. – va réécrire ses sensations et se forcer à dire qu’elle « a appris à aimer »). Jusqu’à preuve du contraire, la fellation, ce n’est bon que pour une seule des deux personnes qui la vivent, donc c’est une pratique à 80% égoïste, avilissante, inégalitaire et violente.
Certaines personnes homos italiennes montent au créneau pour exprimer leurs inquiétudes au Pape, en tant que « cathos homos » (voire parfois pas cathos ; je vois qu’il y a Giorgio Ponte).
Ça me laisse un peu circonspect… Je trouve les arguments avancés par ce collectif pas bons. Ils sont principalement natalistes. Les rédacteurs de cette lettre parlent du « montage » ou de la « déformation médiatique » (alors qu’il n’en est rien), défendent le « droit de l’enfant à avoir un père et une mère » (or ce n’est pas la présence ou l’absence des parents le problème), sont centrés uniquement sur les conséquences du « mariage gay » sur l’enfant – à savoir la PMA et la GPA – mais évacuent complètement la question de l’homosexualité, de l’Union Civile en substance, de la pratique homo, du péché, et quasiment de la continence. C’est du typique « homos made in Italy »… donc ça réagit beaucoup mais ça analyse peu et ne propose pas les bonnes solutions. Même si la demande de clarté adressée au Pape est légitime et nécessaire (je suis le premier à le dire). Ce genre de missive me fait penser aux « filiales suppliques » (théâtrales, hystériques et inefficaces, même si elles ont leur part de courage et d’efficacité/légitimité réels puisqu’elles sont exprimées par des personnes homosexuelles) rédigées par les catholiques réactionnaires anti-Pape et qui ne servent pas à grand-chose si ce n’est à accroître une animosité (et à se prendre pour les 12 disciples !). Ça me fatigue. Et désolé de me désolidariser y compris des cathos homos qui ont l’air de faire partie de mon camp, comme si on avait besoin de ça en ce moment !, et comme si je voulais absolument exister et me démarquer pour faire ma star : non, ce n’est pas du caprice ni du chipotage, et non, je ne m’oppose pas à ce genre d’initiative sur des détails. Quand on s’avance publiquement, qu’on s’adresse au Pape, et surtout sur ce terrain explosif de l’homosexualité, il faut aller jusqu’au bout, et il ne faut pas dire n’importe quoi ou n’aborder qu’une partie du problème : il faut le traiter dans sa globalité. Sinon, on enlève les métastases apparentes sans résoudre le cancer.
N.B. : La réaction de l’instigateur de cette lettre ne s’est pas faite attendre. Et prouve bien ce que je sentais.
Hago este video dado que la situación eclesial es grave (pero no desesperada). Como pueden ver, tras la publicación del video del Papa Francisco que defiende abiertamente las Uniones Civiles a favor de las parejas homosexuales (por mucho que él no quería hablar de las parejas sino que parecía enfocarse más bien en un nivel personal, o sea del individuo homo, por lo que se le cruzaron los cables : pero bueno, le recuerdo al Santo Padre que cuando uno usa la palabra « unión », ¡ ello por definición implica a dos personas !*), luego es un lío espantoso en la Iglesia y se arma un fuerte jaleo en las redes sociales.
Básicamente, veo 3 reacciones por parte de los católicos :
1 – o bien el entusiasmo. Los católicos « gays friendly », como el padre James Martin, que abren la botella de champán y ven la postura papal como un « gran paso adelante » y una « apertura ». Estos son sus únicos argumentos vacíos…
2 – o bien la negación de la realidad. Los católicos sosos, que excusan al Papa, que hablan de conspiración, que acusan el « montaje », que aseguran que las palabras papales han sido distorsionadas, se hacen de presentadoras falsamente tranquilas que “nos lo explicarán todo”. Aquellos católicos se niegan a ver al Papa y los hechos tal como son. Sufren de clericalismo agudo.
3 – o bien la acusación. Los católicos conservadores y anti-Papa Francisco se regocijan secretamente frente a la metedura de pata casi irrecuperable del Papa, consideran a éste como un falso Papa, un Anticristo, y exigen su destitución.
Estas 3 reacciones desproporcionadas e inmaduras tienen un objetivo común : no tener que hablar de la Unión Civil y en definitiva de la homosexualidad. Además de no reconocer un error objetivo del Papa. Hace 10 años que estudio el discurso del Papa Francisco sobre la homosexualidad y veo que justifica la Unión Civil. Incluso lo dice él en su video : habla de una coherencia y de una continuidad de su mensaje en el tiempo. También debemos admitir con calma que el Papa justifica el « matrimonio » homosexual, aunque esa no sea su intención final, ya que son una y la misma ley. Entonces, bueno, tenemos que rendirnos a la evidencia y parar de mirar hacia otro lado.
Dicho esto, 1 – aunque el Papa tenga, en nombre de su estatuto de modelo mundial, una responsabilidad innegable, puedo decirles que él es solo el barómetro del pensamiento católico común, comprometido masivamente con la Unión Civil. Incluso los católicos anti-Unión Civil están a favor de la Unión Civil ya que se oponen mal a esta, y sobre todo porque impiden el tratamiento de la homosexualidad, que es la principal coartada de la Unión Civil. Bien lo sé : los pocos opositores católicos a la Unión Civil nunca me han invitado. Entonces, sin saberlo, respaldan la Unión Civil. Entonces, que dejen de darnos la lata atacando al Papa y llamándole Anticristo y traidor. Los traidores también son ellos, porque rechazaron el discurso sobre la homosexualidad que llevo y encarno desde hace tanto tiempo.
Y segundo punto, sí. Hay que admitirlo : a causa de esta pequeña metedura de pata, el Papa Francisco tan solo merecería la dimisión. No digo estas palabras a la ligera. Objetivamente, debería dimitir. Pero sobrenaturalmente, no debería, y ni lo deseo. Tenemos que confiar en el Espíritu Santo. Y sé que el Papa Francisco es el mejor Papa para nosotros. Simplemente, es tan torpe y limitado como San Pedro. Y tenemos que arreglárnoslas con él. Sin echarle de la dirección del barco ni llamarlo Anticristo.
Demuestro que el Papa Francisco habla muy mal de la homosexualidad, en particular porque todavía no ha identificado el peligro de la heterosexualidad como el demonio disfrazado de diferencia de sexos, y porque disocia esquizofrénicamente la Unión Civil y el matrimonio gay – debido por un lado a un nominalismo (es decir, un apego excesivo a la palabra « matrimonio ») y debido por otro lado a un sacramentalismo fetichista (es decir, un deseo de proteger el « matrimonio-sacramento » concediendo una forma disfrazada de matrimonio civil : una mala estrategia ya que, idealmente, el matrimonio civil y el matrimonio religioso son inseparables). Pero está lejos de ser el único en adoptar esas ideas. El 99% de los católicos hacen lo mismo que el Papa. ¡ Entonces, todos A CALLAR !
Ahora que estamos con esa mierda hasta el cuello después de estas declaraciones papales, ¿ qué soluciones veo ?
1) Hablar de homosexualidad. (Los medios católicos mainstream siguen silenciando el error del Papa y el escándalo mundial que desató : eso muestro cuán cobardes son…). Y sobre todo pedir a las personas homosexuales continentes competentes que hablen bien de esta.
2) Explicar la gravedad de la Unión Civil (que nunca ha sido pedida por su contenido sino solo por su intención de justificar una pseudo identidad y un pseudo amor homo) ; Recordar que podría ser esquivada por derechos individuales (y aún así, no se tendría que homosexualizarlos) ; Explicar cómo marca un hito antropológico grave en la Historia de la Humanidad porque ES el matrimonio gay enmascarado, y más fundamentalmente porque ha relegado la diferencia de sexos a una opción de sexualidad, además de haber contractualizado/distorsionado/desacralizado el matrimonio – y que reemplazó la sexualidad con la orientación sexual. Lo que constituye un insulto en primer lugar hacia las personas homosexuales.
3) Tercera solución que recomiendo : que el Papa Francisco vuelva sobre sus pasos, repare su cagada… porque es una cagada y cuando uno hace una cagada tiene que reparar (idealmente el Papa tendría que lanzar un sínodo sobre la heterosexualidad), que condene la Unión Civil y las prácticas homosexuales, y especialmente la heterosexualidad y cualquier ley nacional basada en la orientación sexual.
Ya está. He dicho todo lo que tenía que decir.
* N.B. : A los que me contestan – con cierta mala fe – que la « ley de convivencia » se refiere únicamente a la persona homosexual sola en medio de su entorno familiar o social, y no a la « pareja » homo ni a la ley de « Unión Civil » (« ¡¡ porque el Papa no ha dicho explícitamente ‘Unión’ !! »…), he ido a investigar. La expresión « ley de convivencia » empleada por el Papa tiene una historia, no es neutra : ¡ tiene un significado preciso ! No sale de la nada. Ya es una perífrasis que tiene una existencia legal asentada, un estatuto vinculado a la idea de pareja homo desde hace tiempito : en Costa Rica, en Venezuela, y sobre todo en México. Así que basta de cuentos. El Papa ha hablado de las Uniones Civiles y de la « pareja » homo.