Une vidéo très importante de la généticienne Alexandra Henrion-Caude sur TVL qui explique – surtout à partir de la 42e minute pourquoi – alors qu’elle est spécialiste de l’ARN ! – c’est une folie de l’administrer à une population saine.
Jacques P. me riait au nez en me traitant de « complotiste » et en me soutenant que l’ARN ne pouvait pas devenir ADN. Or cette spécialiste prouve le contraire : « L’ARN peut devenir ADN. » Elle le dit texto à la fin. Par ailleurs, elle appuie aussi ma thèse sur le vaccin présenté comme un Messie en parlant du choix de la date du dimanche, pas anodin. Bref, si vous ne me croyez pas moi, écoutez-la au moins elle. Et dites NON au vaccin anti-COVID qu’elle décrit comme une « folie ». Écoutez attentivement cette vidéo qui n’est ni complotiste ni haineuse, mais très scientifique et factuelle.
N.B. : En quelques heures, depuis que j’ai écrit cet article, Youtube a comme par hasard censuré cette vidéo. Voici un autre lien, cette fois sur Viméo.
C’est une plaisanterie? Les évêques pensent sérieusement que leur impasse sur l’homosexualité (thème qui est l’alibi principal de toutes les lois dites « de bio-éthique ») va être camouflée par un jeûne collectif ?? Ils se foutent de nous. Dans leur cas, le jeûne et la prière sont utilisés précisément pour éviter d’avoir à agir. C’est un détournement complet de leur usage. Même sainte Thérèse de Lisieux (qui a dit très justement : « Il faut toujours prier comme si l’action était inutile et agir comme si la prière était insuffisante. ») doit se retourner dans sa tombe. Oui, les évêques de France dévient la prière et le jeûne de leur usage et vocation. C’est honteux et très grave.
C’était cet après-midi à Paris. J’avais pas envie d’y aller. À la confession. Mais je me suis forcé. Parce que c’est plus fort que moi. Parce que le poids de mes péchés était trop lourd. Parce que c’est là, dans le sacrement de réconciliation, que se trouve l’Amour, le Vrai. Bien souvent, on court à droite à gauche pour trouver l’Amour là où Il n’est pas. Mais l’Amour, le Vrai, même si ça paraît restrictif et incroyable de le dire, il se trouve prioritairement dans les confessionnaux, et Il se vit à 4 : entre le prêtre, Jésus, l’Esprit Saint et nous. (Et je ne dis pas du tout ça parce que j’ai eu la chance de tomber sur un putain de beau gosse de prêtre 🤣. Un jeune barbu, en soutane, mais vraiment canon, en plus de drôle, de grave et d’intello : j’avais demandé à saint Antoine de Padoue de me trouver un super prêtre… eh ben je n’ai pas été déçu du voyage haha !).
Bref : vous avez un gros chagrin ? vous ne voyez pas de solution à vos problèmes ? vous cherchez l’Amour ? N’allez pas sur les sites de rencontres ou ne passez pas de bras en bras. Ne cherchez même pas l’Amour suprême dans le lit conjugal. Il n’y sera pas. Il est au confessional. Tout à l’heure, avec mon confesseur, on a commencé à discuter sur les vraies consolations et les fausses consolations. Les fausses consolations, c’est quand on attend une « rétribution » (m’a-t-il dit), un palliatif à nos frustrations ou à nos manques affectifs. Alors que la vraie consolation, c’est être avec celui qui est seul (« con-solare » en latin : avec-seul). C’est l’accompagnement de la personne seule. Belle leçon de vie et d’Amour.
Avec cette crise sanitaire, notre rapport à la nourriture terrestre mais aussi spirituelle est questionné autant que chamboulé. Nous sommes amenés, comme dans tout temps de « famines » ou de restrictions, à retourner à l’Essentiel et à le privilégier. Mais malheureusement, à l’heure du choix de l’Essentiel, à cause du mouvement de panique et aussi d’un refroidissement général des cœurs et de la Charité (car avec les besoins primaires, les gens ne rigolent plus et ont tendance à ne penser qu’à leur gueule, et deviennent capables de se battre pour un morceau de pain !!), certains vont avoir tendance à se tromper d’essentiels, ou bien à s’accaparer certaines nourritures essentielles pour au final passer à côté de la meilleure d’entre elles : la Charité en actes et en partage.
S’ATTACHER À L’OBJET « EUCHARISTIE » PLUTÔT QU’AU CORPS MYSTIQUE DU CHRIST PRÉSENT DANS LE PARTAGE DU PAIN ET DE L’AMITIÉ AVEC TOUT HOMME
Je vais peut-être vous choquer en disant ça, mais l’Eucharistie n’est pas le plus grand trésor et la chose la plus importante de la vie d’une personne catholique ni de l’Église : c’est la personne de Jésus. Et la personne de Jésus ne se laisse pas enfermer dans un seul sacrement, ne se réduit pas à une seule forme (la Bible, ou l’Eucharistie, ou la Croix, etc.). Non. Jésus est aussi présent de manière privilégiée à travers tout être humain, à travers notre prochain. Et le jour où nous ne pourrons plus (par manque de prêtres, parce qu’on nous supprimera les messes, parce qu’on sera trop vieux pour pouvoir nous déplacer dans une église, etc.) y avoir accès, nous nous en rendrons compte encore plus. Ça ne veut pas dire que nous devons nous dispenser de recevoir Jésus dans le Pain béni et consacré, et dans les autres sacrements (irremplaçables) de l’Église Catholique. Ça veut juste dire que le sacrement qui prévaut sur tous les sacrements matériels et rituels, c’est la Personne de Jésus, et c’est donc l’Amour des frères et même des ennemis. C’est ça le plus grand des sacrements.
Le théologien Maurice Zundel l’a bien souligné (il est l’un des seuls, d’ailleurs) : il dit que la plus grande hérésie actuelle des catholiques, le plus grand malentendu entre Jésus et nos contemporains, se concentre sur l’Eucharistie, et sur la fétichisation de Jésus en bout de pain au détriment de la reconnaissance de sa Personne dans le partage fraternel.
Vie, mort et Résurrection (éd. Sigier) de Maurice Zundel
Et ce qui me « troue le cul » (désolé pour l’expression : mais c’est thérapeutique), c’est que maintenant, les catholiques fétichistes de l’Eucharistie, qui réclament « leur » messe et « leur » Eucharistie (dans la bouche, hein, sinon c’est pas « valide »…) traînent en procès d’hérésie sacramentelle et de volonté de tuer les sacrements le Pape François qui, sans pour autant négliger l’Eucharistie-hostie, honore pourtant le plus important des sacrements à savoir la Charité christique en actes. Je repense à cette superbe caricature humoristique représentant le Pape appelé par un sacristain pour célébrer l’Eucharistie à l’intérieur d’une église-bâtiment, et qui, tout en distribuant du pain aux pauvres, lui répond qu’il est précisément en train de vivre concrètement le sacrement de l’Eucharistie. Je ne dis pas qu’il faut déserter les églises et se priver de l’Hostie : je dis qu’il faut aussi voir Jésus ailleurs que dans un ostensoir (que beaucoup regardent comme une télé hypnotisante), un tabernacle, un ciboire, une statue, une icône, une messe tradi « extraordinaire ». Le principal tabernacle dans lequel se trouve Jésus, c’est le cœur de tout Homme, à commencer par le nôtre.
CULTE DU PAIN EUCHARISTIQUE ET DIABOLISATION DE L’HOMOSEXUALITÉ
Fait très étonnant : l’idolâtrie de certains catholiques pharisiens et ritualistes pour l’Eucharistie (Jésus-Pain vivant, consacré par les prêtres pendant la messe) va de pair avec l’homosexualité (et en l’occurrence, une homophobie exprimée) : ne me demandez pas pourquoi Pain et Homosexualité se retrouvent ainsi associés par la Fachosphère actuelle… mais au moins, avec les deux exemples que je vais vous donner juste en-dessous, vous allez tout de suite comprendre !
On commence avec ce que j’appelle « un faux prophète » à la sauce Réacosphère latino, le prédicateur Rafael Diaz, qui, à grand renfort de prophéties eschatologiques (pour dire ensuite « Je vous l’avais bien dit ! ») et d’apparitions mariales (la 3e partie du secret de Fatima, en tête de gondole) va d’une part briller par son homophobie (en s’appuyant sur sa propre version revisitée des propos de saint Paul – « Les homosexuels n’iront pas au Paradis » – alors que saint Paul n’a jamais écrit ça… puis en se victimisant, comme si on le stigmatisait de dire ces « vérités gênantes » et « bibliques » : honteux) et d’autre part va embrayer tout de suite après sur l’expression de son attachement indéfectible et crispé pour l’Eucharistie (Je le cite : « L’amour pour l’Eucharistie s’est perdu. L’Eucharistie, c’est le plus important. Il n’existe rien de plus important au Monde que l’Eucharistie. Il n’y a rien au-dessus ! L’Eucharistie est le centre et le sommet de la Foi catholique ! » : il a entendu ça où ?), sacrement qu’il voit menacé par la crise sanitaire et par les « merdias ». Au fond, ce genre de prédicateurs haïssent l’Église et les gens d’Église (à commencer par le Pape François), même s’ils disent toujours que ce sont les autres qui attaquent ces derniers et pas eux. Mais qu’ils s’entendent parler (c.f. : Pour ceux qui comprennent l’espagnol, vous irez écouter de la 11’00 à la 17’39) !
L’autre exemple de cette curieuse synchronicité entre idolâtrie fétichiste de l’Eucharistie et homophobie, c’est le philosophe allemand Jean-Pierre Aussant. Pareil. Un type intellectuellement solide, en apparences, qui se dit « catholique », mais qui trouve le moyen de glisser des quenelles contre le Pape François. Tout ça pour imposer sa vision christocentrée et finalement réifiante de Jésus à travers le Pain consacré, ainsi que son homophobie latente. Peu de catholiques actuels s’en rendront compte, car ils souffrent de la même idolâtrie ritualiste et de la même confusion entre personnes homosexuelles et « lobby LGBT ». Mais il n’empêche que c’est une hérésie et un virage terribles, un dévoiement de la Foi (au nom de la Foi !).
FRANC-MAÇONNERIE BOBO DU PAIN EUCHARISTIQUE !
Les catholiques actuels, en se posant en victimes dont on violerait la « liberté de culte » et dont on priverait des sacrements « essentiels » (or non, les sacrements ne sont pas vitaux : c.f. l’article ; l’article ; ou encore l’article), ne se voient même pas imiter la Franc-Maçonnerie bobo qui elle aussi a placé le Pain sur un piédestal par rapport aux autres aliments (Je m’en suis rendu compte en voyant comme les bobos ont sanctuarisé le baguette et le petit déjeuner : c.f. la chaîne de restaurants Le Pain quotidien ; et à Cholet par exemple, ma ville de naissance, les boulangeries s’appellent « Ange » et sont les seuls points de vente de nourriture de proximité qui ont survécu à la crise sanitaire, alors que les restaurants sont en chute libre). Eux aussi, les cathos conservateurs et tradis, ont privilégié le pain aux autres aliments, aux Hommes, ou aux autres sacrements (notamment ceux liés à la Charité). Eux aussi emploient le jargon maçonnique de l’alchimie (c. f. l’émission de Radio Courtoisie), de l’hermétisme, de la construction (ils définissent l’hostie comme du ciment ! sans déconner…), et de la lumière (luciférienne), pour déclamer leur adoration passionnelle pour l’Eucharistie ! Ces passionarias de l’Eucharistie sont même prêtes à se rouler par terre, à défendre le tabernacle plutôt que les êtres humains, à tuer père et mère (et Pape) pour assister à leur petite messe ! Grand bien leur fasse. Mais mon Dieu, quelle méprise sur qui est vraiment Dieu !
N.B. : Vous ne voyez pas, mais là, en ce moment, je suis en train de me faire traiter de « protestant » et d’ « ennemi des sacrements et de l’Eucharistie » par des cathos tradis qui me demandent de retirer immédiatement mon article ! 😂
Je vous le dis : je suis globalement sidéré du manque de simplicité (et donc de l’homophobie) de la plupart des catholiques qui, quand on leur demande juste de traiter d’homosexualité, ou même tout simplement de nous laisser en parler (nous personnes homos), prennent peur, sont hyper impressionnables, s’en font une montagne, se défilent, partent en courant, trouvent des excuses-bidon.
Je vous dis cela car il manque encore pour notre documentaire « Les Folles de Dieu » deux petites voix-off de rien du tout pour finaliser la version italienne de la première partie… et vous n’imaginez pourtant pas le mal de chien que c’est, ni comment certains se prennent la tête avec le seul thème de l’homosexualité (mêlé à la Foi). Il faut le voir pour le croire ! Et vas-y que « je vais discerner », et vas-y qu’il « faut que je demande à mon supérieur ou à ma communauté, pour rester dans l’obéissance », et vas-y que je m’invente un pseudo qui ne me protègera de rien (parce que faire une voix-off n’induit absolument pas d’être homo ou d’être en accord avec les propos qu’on double), etc., etc. Ça devient grotesque. Oui, l’homophobie est grotesque… mais malheureusement, parfois, ô combien puissante ! Les cathos – sauf quelques exceptions – ont vraiment un problème avec l’homosexualité, avec les personnes homos, et plus fondamentalement, avec la sexualité !
Dans le documentaire de François Barré sur la prophétie des Papes (dite « de saint Malachie », écrite en 1595), un documentaire certes sensationaliste mais qui a le mérite de dire certaines vérités, la fin de la papauté pourrait bien être fixée à 2027. Même si les prophéties sont élastiques, ne sont pas des sciences exactes (comme je l’explique dans Homo-Bobo-Apo).
Pourquoi cette date si précise ? « Axis in medietate signi » est le nom probablement attribué au Pape Sixte V (« l’Axe au milieu du signe »). Le pontificat de Sixte V se situe à mi-chemin de la prophétie des Papes. C’est donc grâce à lui qu’il est possible de dater la fin.
La première devise de la prophétie des Papes correspond à Célestin II, élu pape en 1143. Sixte V (le « Pape du milieu ») arrive au trône papal en 1585, soit 442 ans après. Ce qui veut dire que la prophétie doit prendre fin 442 ans plus tard, à savoir en 2027.
Par ailleurs, la tradition orale a ajouté à la prophétie un dernier pape (après le Pape François : vraisemblablement « Petrus Romanus ») qui n’est pas de Dieu – une certaine « Caput Nigrum » (Pourquoi d’ailleurs ne pas envisager le cardinal Sarah ? Selon moi, c’est tout à fait envisageable, étant donné la cote de popularité de ce dernier auprès des catholiques conservateurs du Monde entier. Ce qui invaliderait la thèse que la « tête noire » renverrait à un jésuite, donc au Pape François…). Et enfin, selon le Pape saint Jean XXIII, l’Apocalypse serait pour 2033. Ça vaudrait le coup de s’intéresser aux prophéties de ce Pape…
Extrait des mots que m’envoie ma Mère spirituelle à l’instant, suite à mon intention exprimée il y a quelques temps d’écrire un livre sur « Le couple homo: où est le mal? » :
« Écrivez ce prochain livre que nous attendons. Je me disais que finalement c’est bien en déconstruisant le cliché de l’amour prétendument homosexuel que l’on pourra parvenir à mettre en lumière la juste position de l’Église sur cette question de l’homosexualité quand elle parle d’actes intrinsèquement désordonnés. Tout est là. On ne peut pas dire qu’un homme qui vit l’adultère n’aime pas sa maîtresse; il éprouve de réels sentiments pour elle, sauf qu’ils sont eux aussi désordonnés. »
Excellente vidéo (avec Carlo Alberto Brusa) expliquant pourquoi il faut absolument que nous nous opposions à la vaccination.
Par ailleurs, je viens de regarder le Journal Télévisé de TF1. Ils nous prennent vraiment pour des abrutis. En ce premier jour officiel de vaccination pour beaucoup de pays européens, les journalistes des mass médias essaient de nous convaincre qu’il n’y a vraiment rien à craindre de ce vaccin contre le COVID, mais en plus de ça, ils nous le présentent très sérieusement comme le Messie. Sans rire. J’ai noté les expressions : « les vaccinés du 1er jour » ; « Deux patients ont ouvert la Voie. » ; « Ce médecin est heureux d’être un symbole. » ; « Le vaccin sauvera des vies. » ; « les 12 premiers vaccinés de France » ; etc.
Enfin, je ne m’étais pas planté en vous parlant il y a 3 jours de l’ADN dans mon Dico des Codes Apos. Ils ont bien dit dans le JT que le vaccin contenait un « ARN Messager », autrement dit un petit morceau d’ADN du virus… Voilà voilà.
J’ai appris ce matin, lors de l’homélie du père Gambart à l’église saint Médard, que le prénom Isaac (le fils unique qu’Abraham et Sarah ont eu sur le tard, alors qu’ils étaient vieux et étaient considérés comme stériles) signifiait « Dieu qui rigole » (Personnellement, je traduirais par « L’humour du Seigneur » ou « la blague/la bonne surprise de Dieu »). Et je trouve ça merveilleux, les traits d’humour dans la Bible. Car il y en a. Beaucoup plus qu’on ne le croit. Et je suis sûr que même certaines phrases de Jésus, qu’aujourd’hui nous refroidissons ou attiédissons bêtement pour les rendre sérieuses, solennelles, graves ou condamnantes – et donc tristes ou violentes – étaient empreintes de cette humour-Vérité, de cette auto-dérision délicieuse, pleine de surprise et d’émerveillement mêlés, qui nous les rendrait plus sympathiques et familières.
J’ai remarqué que certains saints – connus pour leur entièreté, leur radicalité, leur intransigeance et leur refus des compromissions – sont actuellement beaucoup utilisés comme martinets ou épouvantails à cathos, par des catholiques sans cœur et sans Miséricorde, pour effrayer les esprits faibles en leur rappelant que « le Salut c’est pas gagné… voire c’est même compromis » y compris pour les catholiques pratiquants qui sont baptisés, qui vont régulièrement à la messe, vont se confesser, sont parfois religieuses ou prêtres, et se croient prémunis contre l’enfer ou abrités par les sacrements.
En général, pour instaurer leur terrorisme, ces catholiques pharisiens jouant les « lanceurs d’alerte » menaçants (car ils sont eux-mêmes pris de panique par la situation mondiale, par l’imminence de l’arrivée du Christ en Gloire, et surtout par leur propre sécheresse de cœur) nous offrent sur les réseaux sociaux par exemple des récits d’apparitions d’âmes damnées de religieuses venant prévenir qu’elles ont été prises au dépourvu ; ou bien ils reprennent à leur compte des citations (généralement très romancées et dramatisées) des paroles du Padre Pio ou de la Bienheureuse Conchita Cabrera de Armida (cette dernière étant convertie en une sorte de matraque hystérique tapant sur les prêtres en prétendant soi-disant « les aider à être aussi purs que le Christ qu’ils ont revêtu » et à les sauver !!) ; ils se plaisent aussi à nous rapporter des récits de personnes ayant connu une expérience de mort imminente où elles étaient aux portes de l’enfer ; ils s’appuient également sur les suppliques de la Vierge Marie (à Lourdes, à Medjugordje, à Fatima, etc.) appelant avec insistance à la repentance et à la conversion des cœurs à la veille du Retour de son Fils.
La perversion de ces avertissements concernant la vie après la mort et le Salut des âmes, c’est qu’à la fois ils sont par certains côtés avisés et nécessaires pour notre humilité ou pour créer l’électrochoc d’un retour radical au Christ (oui, il ne suffit pas d’être baptisé, d’aller à la messe, d’aller se confesser, de recevoir l’extrême-onction, pour avoir son ticket pour le Paradis : et c’est toujours bon de garder l’humilité, d’être jusqu’à l’heure de notre mort assaillis par le doute et par ce vertige d’être pécheurs voire damnés, c’est important de ne pas avoir un rapport magique ou intéressé aux sacrements, de ne pas les transformer en passeports V.I.P., de garder la crainte de Dieu et de douter de son Salut, d’entendre qu’il est urgent que nous rejetions clairement le mal dans notre vie), et à la fois ils sont une atteinte à la Foi de cœur et à la Bonne Nouvelle du Salut offert par Dieu car ils décrètent l’invalidité ou l’inefficacité des sacrements (les pharisiens sont très forts pour décider si un sacrement est « valide » ou pas ! ou bien, si une âme ira en enfer ou pas !), dévoilent que le « Ta Foi t’a sauvé » de Jésus ne serait qu’une superstition ou un abus de croyance ou une « promesse à risque », témoignent d’un scepticisme à l’égard du Salut et de l’Amour de Dieu, dépeignent Jésus comme un Juge impitoyable et sans pardon, instillent la défiance plutôt que la confiance. Bref, ils ne stimulent pas la Foi à force de faire peur, de faire croire que c’est par nos actes que nous hériterons du Paradis et que nous le « mériterons », de marteler une pourtant vérité qui est celle que l’enfer existe, que des âmes sont damnées pour toujours, que des catholiques et des prêtres iront en enfer, que le Salut n’est assuré pour personne d’autre que les gens que Jésus a cités nommément dans les Évangiles.
Je pense que Là-Haut, le saint Padre Pio, la Vierge (de Fatima ou d’Akita ou de la Salette), et d’autres saints qui ont parlé de la vie après la mort et du risque de l’enfer, doivent être furax de se voir ainsi transformés en prophètes de malheur, en terroristes ou en martinets séparant les boucs des brebis. Et je garde dans mon cœur ce conseil que m’a donné un prêtre en confession au Sacré-Cœur de Paris, qui m’a dit : « Le plus important, quand nous tombons, c’est à chaque fois de s’adresser à Jésus en implorant son pardon, en lui disant tout simplement : ‘Prends pitié Seigneur du pauvre pécheur que je suis ! Prends pitié de moi.’ » Et c’est la pitié du Seigneur qui sauve, en même temps que notre foi personnelle (… et de cœur !) en cette pitié. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Et bien sûr, nos actes comptent dans l’œuvre de Salut de Jésus pour notre âme. Mais ce ne sont pas eux qui nous sauvent. Ni notre peur (de l’enfer ou de l’« invalidité » des sacrements) !