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ADN

 

SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE

 

 

Si vous prêtez l’oreille au discours publicitaire, vous remarquerez que l’ADN est de plus en plus invoqué comme une instance divine originelle et impérieuse. Écoutez par exemple les publicités transhumanistes de CISCOQu’est-ce qui nous rend humains ? Avancer ensemble. C’est dans notre ADN. »), ou encore de la voiture électrique Audi e-tronEn y injectant l’ADN Audi »). L’ADN est et accompagne une marque : la marque de la Bête. C’est devenu le sceau verbal sacré. Et on nous incite à retrouver notre ADN, à le tester, à revenir à cette tour de contrôle intérieure qu’est l’ADN. On nous parle de « reconstruire notre propre logiciel », de retourner à la source de nous-mêmes et de notre existence/fonctionnement. Nous serions, nous les Humains, un programme informatique « naturel ».
 

 

Et en ce moment, c’est fou le nombre de politiciens ou de dirigeants d’association (à tendance despotique et sectaire) qui se réfugient dans le culte naturaliste de la génétique pour imposer leur point de vue. Ils nous sortent toujours le même argument – à leurs yeux imparable puisque la Nature ou la génétique serait forcément bonne, pure, incritiquable et inviolable – à savoir celui de l’ADN : « C’est dans notre ADN. » ; ou bien « Nous ne pouvons pas accepter votre proposition : ce n’est pas dans l’ADN de notre association ou de notre parti. » Alibi bien pratique ! Et bien pourri ! Étant donné que l’ADN reste pour les scientifiques encore un mystère irrésolu, et une programmation qui dépasse l’Homme, les esprits manipulateurs peuvent lui faire porter tout et n’importe quoi, toutes leurs projections humaines les plus stupides, totalitaires ou violentes imposant arbitrairement leur propre vision des « origines ». L’actuelle idolâtrie sociale pour l’ADN, c’est l’eugénisme idéologique nouvelle génération ! Il est difficile de lutter contre l’ADN (ou contre l’argument discursif et déterministe du soi-disant « ADN ») !
 

Bon, en réalité, ces chantres de l’ADN n’en ont rien à faire du vrai ADN – qu’ils ne respectent pas, et qu’ils essaient au contraire de posséder et de contrôler – mais ils défendent plutôt un ADN fantasmé qui est une sorte d’idole cachant leur volonté propre. Par exemple, tout récemment, le président Emmanuel Macron a défendu le Gouvernement Mondial – la Bête Apocalyptique – en la présentant comme naturelle pour que nous ne la trouvions pas effrayante : « L’ADN du G20 est de forger dans l’urgence les solutions multilatérales efficaces face aux crises. » (Macron, le 21 novembre 2020, depuis l’Élysée). Voilà voilà. Ils leur arrivent aussi de parler de « matrice ».
 

DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN

 

Épisode 52 – « L’Homme invisible »


 

Plus l’ADN est idolâtré comme le Dieu qu’il n’est pas, plus le véritable ADN biologique est méprisé et malmené par les apprentis sorciers qui le vénèrent. C’est exactement ce qu’on observe dans la série Joséphine ange gardien, où les personnages qui font des tests ADN pour prouver leur paternité finissent par les écarter et ne plus les prendre en compte, pour in fine leur donner la couleur de leurs fantasmes désincarnés et de leurs bons sentiments.
 

Par exemple, dans l’épisode 45 intitulé « Au feu la famille ! », Michel découvre que Chloé n’est pas sa fille biologique mais le fruit d’une aventure d’un soir entre sa femme Sophie et Philippe, un collègue du boulot de Michel, quelques semaines avant leur mariage. Au départ, le « quasi mari » trompé accuse le coup auprès de Chloé (« Je suis pas ton père, après tout. […] Plus de femme, plus de fille : je n’ai plus rien ! »)… mais arrive Joséphine avec son discours anti-biologie pour entériner une équivalence fictive et sentimentaliste entre paternité de sang et paternité adoptive (« Sauf que t’es toujours le père de Chloé. […] Ça ne change rien au fait que tu t’es toujours occupé d’elle. Et ça, personne ne pourra vous l’enlever ! […] Tu n’es pas son père biologique, je suis désolé, mais la paternité, ça n’a rien à voir avec la génétique ! »). Michel finit par être convaincu de l’authenticité de sa « paternité », et refuse même de lire les conclusions des tests sanguins et ADN qu’il avait pourtant entrepris : « Tu sais quoi ? Chloé est ma fille ! Et je me fous de ce que diront tous les labos du monde ! » En plus de nier la biologie, cet épisode réduit les liens de sang à une affaire de correspondance miraculeuse de goûts, comme si la génération obéissait à une hérédité de goûts et de talents… : Chloé partage avec son père biologique Philippe sa passion pour le groupe de rock Radiohead. Pitoyable.
 

DANS D’AUTRES OEUVRES DE FICTION

 

 

En regardant certains films, pubs et séries actuels, je suis frappé de voir qu’il est de plus en plus question de l’ADN. Par exemple, dans la série nord-américaine Manifest, tous les passagers d’un avion ont subi une mutation de leur ADN. Dans le film d’animation de Walt Disney « Zootopie » (2016) de Byron Howard, l’ADN est le refuge non pas du bien mais du diable, de la Bête féroce, des instincts violents : « Notre instinct de tueurs est toujours dans notre ADN. » déclare le cruel renard Gideon Grey. Et une modification génétique de l’ADN transforme – avec l’aide d’injection de plantes toxiques – des gentils animaux en prédateurs féroces. On retrouve aussi l’idée d’« ADN-pacte-satanique-hybride » par exemple dans la chanson « Je te dis tout » de Mylène Farmer.
 

 

Ce focus récent des films sur l’ADN, bien que fictionnel, traduit néanmoins une volonté réelle du monde des ténèbres d’avoir la main sur le secret de création de l’Humain. Le diable se prend pour Dieu le Créateur et souhaite, afin de prendre sa place, pénétrer l’Homme et posséder son ADN. Et je ne serais pas étonné qu’un vaccin visant à éradiquer une certaine pandémie concernant une minorité de la population mondiale ait pour objectif caché plus global de modifier/contrôler l’ADN de l’ensemble de l’Humanité (c.f. le « vaccin à ADN » de l’Institut Pasteur. La généticienne Alexandra Henrion-Caude conclut bien que « l’ARN peut devenir ADN » ; et le Dr Lee Merrit soupçonne que les « vaccins » ARNm soient des armes biologiques qui se retourneront contre les vaccinés, car ce n’est pas le vaccin qui fera mourir mais la réponse immunitaire programmée qu’il aura induite. Un résumé ici.)… L’expression « injecter l’ADN » est parfois utilisée par des grandes entreprises. Et le vaccin contre la COVID-19 contient bien un « ARN messager », c’est-à-dire un petit morceau d’ADN du virus. Cela dit, pas de panique : les fictions ne font que nous informer non des faits mais au moins des intentions des ténèbres. D’ailleurs, je crois qu’en loges maçonniques, ils se passent le mot pour parler d’ADN, vu qu’ils répètent tous comme des perroquets l’expression.
 

 
 

LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…

 

L’idée que nous serions notre ADN, nos propres tables de la Loi, une programmation naturelle, un processus intouchable et inéluctable avec sa cohérence propre (parce qu’hérité y compris comme un don de Dieu), revient de plus en plus souvent dans les discours de notre Monde d’aujourd’hui. Je l’ai même entendu dans des sphères catholiques – c’est pour vous dire ! – quand des personnalités carriéristes qui veulent tout régenter ne souffrent pas la moindre contradiction : « C’est dans l’ADN de notre association. » = traduction « Pas touche ! » ou « Ta gueule ». D’ailleurs, si vous voulez reconnaître une structure ou un groupe d’Église qui se franc-maçonnise et se carriérise, vous n’avez qu’à regarder quand ils vous parlent de « leur ADN » (… en toute FRANCHISE bien sûr) : « L’ADN de Padreblog ? Offrir une parole de prêtres franche, directe et réactive sur l’actualité. »
 

 

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Liens (Alliance / Créer du lien ou du liant)

SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE

 

 
« TOUT EST LIÉ ! » C’EST LE PAPE FRANÇOIS QUI L’A DIT !
 

« Tout est lié ! » Voilà le refrain qui traverse et rythme la fameuse Encyclique Laudato Si (2015) rédigée par le Pape François. Et ça n’a rien, apparemment, d’un scoop. Cela ressemble même plutôt à un truisme (une vérité d’évidence), à une fadaise, ou à un slogan politique marketing à l’universalisme bon ton (Emmanuel Macron, par exemple, emploie énormément les expressions « renforcer/resserrer les liens », « tisser/retisser les liens »). Car oui, l’Homme ne vit pas sur une île déserte ni dans une bulle hermétique, ne s’étant pas formé tout seul et étant relativement perméable aux influences des milieux dans lesquels Il gravite. Nous sommes tous en interaction et en mutation avec notre environnement. Nous devons apprendre à nous adapter à ce dernier et à l’adapter à nos besoins pour y vivre ou survivre. Je ne vous apprends rien.
 

Coupé au montage, l’adage papal semble même se ranger à la pensée commune. En effet, le Gouvernement Mondial nous répète suffisamment à longueur de journée que nous sommes « liés » les uns aux autres, en « reliance », que nous devons « créer du lien » (ou « du liant » = expression ridicule, soit dit en passant), « rester ou garder le lien » (un lien en général de surveillance ou de plus en plus virtualisé), « être connecté les uns aux autres », « envoyer des liens » et « cliquer dessus », « garder le contact » (même si, face à ses propres excès de connexions qui nous enserrent trop, la Nouvelle Gouvernance mondiale a tendance à rétropédaler en privilégiant à d’autres moments le « sans contact »), « entrer en relation », etc. Ce lien tant vanté par l’Antéchrist ressemble d’ailleurs plus à une chaîne, un enchevêtrement de lianes lumineuses (genre « la 5G », « la Fibre » ou le « Li-Fi »), ou à une corde qui emprisonne et étouffe, qu’à un élastique. Et si, un beau jour, votre boîte vous propose de « renforcer les liens » ou des activités pour « créer du lien/du liant/un réseau/une unité » entre ses salariés, ça commence à sentir le roussi pour vous, voire la prison dorée qui se referme sur votre personne telle une toile d’araignée…
 

 

Cependant, quand le Pape François emploie l’expression « Tout est lié », il le dit (si je ne trahis pas sa pensée) dans le sens de « Tout le monde est nécessaire, chacun est important. Pas d’exclusion. Nous sommes responsables de notre frère. », ou bien « La sainteté et le Salut, c’est collectif bien plus qu’individuel. » et aussi « Tout a du sens – ou mieux dit ! – tout a 1 Sens : Jésus (et sa Résurrection). ». Là où le Monde païen dit « Tout est lié » dans un sens uniquement relativiste (« Tout a du sens. »), mécaniste (« Tout a un lien de cause à effet et tout s’explique par cet effet-papillon : ce battement de cil qui entraîne un ouragan ou les éclairs… » ; « Tout le Vivant est relié : l’Homme n’est qu’un maillon banal de la grande chaîne de l’évolution. »), dans un sens communiste (« Nous devons tous faire pareil, en vue du bien commun. » ; « Nous sommes en interdépendance et en interconnexion les uns des autres dans cet éco-système. »), dans un sens fataliste et déterministe (« En ce bas Monde, tout est nécessaire et utile en son temps : et même si l’Humanité est amenée à disparaître, elle sera remplacée, car la Nature a horreur du vide… et c’est finalement pas plus mal. C’est le cycle des reliances. »), dans un sens moniste/totalitaire (« L’Un est dans le Tout, le Tout est dans l’Un » ; « Le Cosmos et la Terre ne font qu’Un. » ; « L’Homme est une Planète et il abrite l’Univers à l’intérieur de lui. ») donc dans un sens fusionnel (« Le Créateur et sa création sont fondus dans un même magma énergétique tohu-bohuesque où l’Homme et Dieu se perdent et se transforment. »). Bref, dans un sens luciférien. « Nous ne sommes reliés qu’à nous-mêmes. » dit bien Mylène Farmer dans sa chanson « Nous souviendrons-nous »…
 

Le « Tout est lié » du Pape François n’est donc pas à prendre dans l’acception moniste et communiste, et paradoxalement individualiste/indépendantiste du Monde gouverné prochainement par l’Antéchrist (D’ailleurs, si on resitue la phrase du Pape dans son contexte, on voit bien qu’elle s’inscrit dans un triptyque qui reconnaît un donateur/un Créateur qui a donné son Fils crucifié : « Tout est lié ! Tout est donné ! Tout est fragile ! »). Pour le Pape, grosso modo, le lien est une APPARTENANCE (filiale, éternelle, à Dieu), et non un enserrement/enchaînement à des liens éphémères qui nous donnent l’illusion d’INDÉPENDANCE. Car tout lien n’est pas bon : les dépendances (relationnelles, affectives, sociales, matérielles, spirituelles) qui nous asservissent, ou les ruptures de liens vitaux, nous le rappellent suffisamment ! Le seul lien à privilégier, c’est celui qui nous relie à Jésus présent au cœur de chaque être humain. Et les liens (ou déliens!) de saint Pierre (le premier Pape) sont particulièrement importants aux yeux de Jésus : « Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la Terre sera délié dans le Ciel. » (Mt 18, 18). Ils renvoient à la réconciliation ou la damnation.
 

Les adeptes de la Nouvelle Religion mondiale, bien que rationalistes, matérialistes et pragmatiques, ne sont pas, contrairement aux apparences, scientistes ni amis de la science. En effet, la science est schismatique. Elle vient séparer. Alors que pour eux, ce qui compte c’est la systémie. Celle-ci est une holistique qui dit que tout est système. C’est la science des liens. Rien n’est clos. Tout est lié (aux comportements, aux échanges, aux flux d’énergies). Tout homme est échange (ces liaisons sont étudiées par l’analyse transactionnelle). Tout homme est un système solaire (un noyau de molécules entouré d’atomes, de charges positives et négatives). Le soleil tourne autour de la terre mais la terre tourne aussi du soleil. On n’est pas complètement dans le maçonisme ni dans le monisme du « Tout est dans l’Un » ; on est plutôt dans la croyance que « Tout s’influence », comme la théorie de l’effet papillon.
 
 

DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN

 

Joséphine et ses câbles…


 

Beaucoup de personnages de la série Joséphine ange gardien parlent des « liens » quand ils évoquent leurs relations interpersonnelles, amoureuses ou sociales. Par exemple, dans l’épisode cross-over « Un Ange au camping », Christian, plutôt que de dire directement qu’il est amoureux, entend « nouer des liens avec Fabienne ». Ils souffrent quasiment tous unanimement de ce qu’on appelle en psychiatrie « les troubles de l’attachement » ! Ils sont dans la fusion incestuelle/incestueuse/passionnelle/fusionnelle. Autrement dit, ils ont du mal à pratiquer la chasteté (la juste distance qui permet la relation).
 

Et bien entendu, comme elle ne veut pas concrètement les aider à sortir de leurs névroses, Joséphine, l’héroïne principale, entend relier les gens entre eux, retisser et reconnecter les fils coupés, RÉTABLIR LE LIEN : « Ça servirait à créer un lien. » (Joséphine s’adressant à Nina, dans l’épisode 34 « Un Passé pour l’avenir ») ; « Vous savez, on ne peut pas réécrire le passé, mais on peut essayer de réparer ce qui est abîmé. » (Joséphine s’adressant à Monsieur Bruzard, dans l’épisode 34, idem). Symboliquement, Joséphine, c’est l’assistant-EDF qui répare la liaison/relation après l’orgae, le câble électrique, le cordon ombilical : « Il faut à tout prix que j’établisse le dialogue entre la mère et la fille. » (Joséphine à propos de Clotilde et Chanelle, dans l’épisode 86 « Le Mystère des pierres qui chantent »).
 

Mais si la série aime beaucoup le concept de « lien », visiblement, elle a plus de problèmes avec celui d’« alliance » (en particulier l’alliance durable et indissoluble du mariage femme-homme, ou encore l’alliance entre Dieu et son peuple ecclésial). Les personnages de Joséphine ont une fâcheuse tendance à perdre les alliances de mariage, ou bien à en faire un troc. Par exemple, dans l’épisode 45 « Au feu la famille ! », Chloé, 17 ans, porte le $ de dollar en alliance, ainsi que le trisquel en pendentif. Dans l’épisode 65 « Pour la vie », Gaspard, témoin d’un mariage et responsable des alliances des futurs conjoints, ne trouve plus ces dernières, et compromet l’événement. Dans l’épisode 88 « Trois campeurs et un mariage », Tom – qui essaie vite fait les alliances des futurs mariés – s’en coince une dans le doigt. Dans l’épisode 91 « Un Noël recomposé », Gaspard (encore un autre Gaspard !) fait un trafic d’alliances. Dans l’épisode 92 « Le Fabuleux Destin de Rose Clifton », Ben, le jeune shérif incompétent, veut forcer Lucy à l’épouser et lui fait du chantage aux alliances qu’il a pré-achetées. Et un peu plus tard, Rose entend vendre son alliance pour aider sa meilleure amie : « Je vais gager mon alliance. Ça devrait suffire pour rembourser Harriet. »
 

À son insu, la série illustre la différence existant entre le lien (parfois emprisonnant) et l’alliance (ou l’union libérante, délivrante, en Jésus). Le lien dont il est question dans Joséphine ange gardien se révèle être un fil à la patte, une chaîne satanique, un voile faisant écran à la Vérité, un signe de folie (on dit bien « fou à lier ») : « Vous ne savez pas ce qui nous lie Marie et moi. » (Yann à propos des sentiments qu’il éprouve pour une femme mariée avec un autre homme, dans l’épisode 73 « Légendes d’Armor »). Par exemple, dans l’épisode 54 « Chasse aux fantômes », tous les liens utilisés (chaînes en fer, cadenas, câbles électriques…) servent à ligoter.
 

Ce qui est gênant dans Joséphine, c’est que les liens soutenus par l’ange gardien ont davantage trait à la mort qu’à la vie. Joséphine encourage ses clients à tisser des liens entre eux et leurs proches disparus, et à entrer en dialogue ensemble. Donc il s’agit de liens potentiellement sataniques s’ils sont dénués de toute Foi en Jésus et en sa Résurrection : « Le lien qui vous unit à vos petites-filles, c’est ça aussi qui vous permet de rester proche de Margaux. » (Joséphine parlant à Cathy à propos de sa fille décédée adorée, dans l’épisode 81 « Enfants, mode d’emploi ») ; « Ma mère me les a confiés bien avant sa mort. On a toujours été super liés, mon frère, mes sœurs et moi. Ils m’écoutent. Et je les connais par cœur. […] Ma mère m’a laissé quelque chose de précieux : une façon d’être. Une mémoire. Son esprit, même si j’y pense pas, il est là. Il est partout en moi. » (Jules, le grand frère parlant de ses frères Sonia, Will et Jeanne, dans l’épisode 87 « Un pour tous »). « J’ai besoin qu’on se fasse confiance tous les deux. Parce qu’on est liés. » (Jules s’adressant à son frère Will, idem). Par exemple, dans l’épisode 71 « Le Sourire de la Momie », la symbiose entre monde mortel et monde vivant est rendue parfaite : « Tu es liée au sort de la momie. » affirme Joséphine à Louise. « Si Néféret apparaît dans mes rêves, ça a forcément un lien avec ma cliente. […] Ce qui est valable pour Néféret, c’est aussi valable pour Louise. » Pour le meilleur… et surtout pour le pire, puisque la Momie ne génère que des catastrophes dans la vie de la femme mortelle avec qui elle s’est liée ! En conclusion, même si les liens défendus par Joséphine ressemblent à une merveilleuse fraternité ou résurrection, ils sont mortifères, oppressants et paralysants. Ce sont les liens mortels lacérant les poupées vaudous.
 
 

DANS D’AUTRES OEUVRES DE FICTION

 

Dans les fictions, on retrouve énormément cette promotion luciférienne des liens et des connexions entre Humains, voire même entre les Humains et un dieu énergétique. À entendre les scénaristes de ces séries et films monistes, nous ferions partie d’un grand Système vital et transcendantal prodigieux, extrêmement logique (même si cette logique nous échappe en partie), à l’horlogerie parfaitement réglée et huilée, où chaque élément du mécanisme a un rôle précis, une interaction et une incidence sur les autres éléments de la chaîne : « Absolument tout a une incidence sur tout. » déclare par exemple Hannah Baker, l’héroïne décédée de la série 13 reasons why (saison 1 épisode 3). L’idée sous-jacente, c’est que tout serait bon parce que « là et utile » (fût-ce temporairement). En fait, c’est le royaume du relativisme déterministe !
 

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les monistes du Gouvernement Mondial, ont le sens de l’élision ! … donc la mémoire courte (je ne sais pas ce qu’il faut dire). Vu que, selon eux, « tout est lié » et « a un sens, une utilité, une fonction, un rôle (du simple fait d’exister et d’être possible) », et que même ce qui nous apparaît comme « mal » est finalement « bien », alors ils soutiennent que le mal n’existerait pas et tout conduirait au bien… y compris le mal et Satan. Quand je dis qu’ils ont le sens de la synthèse, c’est qu’ils sont capables de citer la Bible pour faire dire à cette dernière l’inverse de ce qu’Elle proclame, et pour justifier les abus de leur idéologie relativiste du « Tout est lié ». Par exemple, dans la série nord-américaine Manifest, qui voit des « miracles » et des « signes/liens/corrélations » partout, la phrase attribuée à la Bible que les protagonistes répètent en boucle comme un mantra, c’est : « Tout concourt au Bien. ». Autrement dit, « tout serait permis » et « le mal serait équivalent ou nécessaire au bien » puisque – et le pire c’est que c’est vrai – on peut tirer du bon y compris de nos erreurs, et que d’une certaine façon, même dans le mal que Dieu a permis sur Terre (à défaut de l’avoir voulu), on peut y voir une contribution y compris des démons à l’œuvre de Salut et de Victoire finale de Jésus sur le Monde et Satan. Mais, d’une part, la vraie phrase biblique (Rom 8, 28) c’est « Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu. » (donc la primauté est bien laissée à Jésus et à l’Humanité qui l’écoutent), et d’autre part, tout ne concourt pas au Bien (il y a des actes et des entités démoniaques qui clairement coupent de Dieu, ne font pas de bien et ne conduisent pas au Bien) même si je crois volontiers que tout, selon les plans du Seigneur, participe au Bien.
 

Série Manifest (Vous allez voir des « liens » partout !)


 
 

LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…

 

LA DIFFÉRENCE FONDAMENTALE ENTRE « LIEN » ET « ALLIANCE »
 

Il existe bien une différence entre le mot « lien » et celui d’« Alliance ». Le premier est plus lié – c’est le cas de le dire ! – au mal (les démons, Satan, les liaisons dangereuses…), et le second au Bien (l’éternité, le pardon, Dieu face à l’Humanité). Même s’il y a fort à parier que l’Antéchrist récupèrera y compris le mot « Alliance » (ou l’expression biblique « Nouvelle Alliance ») pour sceller son pacte « d’Amour » (passionnel… et surtout concrètement homicide) avec l’Humanité, et donner à celui-ci une apparence divine…
 

Je commencerais par citer le passage de la Bible (Lc 13, 10-17) où Jésus libère une femme de ses liens avec le démon (et il emploie bien le terme « liens » !) : « Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu. Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : ‘Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat.’ Le Seigneur lui répliqua : ‘Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait LIÉE voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce LIEN le jour du sabbat ?’ À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait. »
 

Le mentaliste Viktor Vincent


 

Via une certaine pratique de l’hypnose (favorisant les expansions de conscience, les décorporations), via la méditation transcendantale, via la radiesthésie (permettant une forme de voyance, de médiumnité et offrant des dons de guérison par magnétisme), via le channeling (spiritisme et occultisme, mentalisme, connexion avec des esprits et des « énergies cosmiques intérieures »), des personnes acceptant « de se faire canal » avec le monde invisible peuvent solliciter et s’attacher à des forces obscures, entrer en dialogue avec des entités spirituelles démoniaques prenant l’apparence d’âmes d’êtres chers disparus, d’amis ou d’anges. Et alors là, bonjour pour vous en délivrer ! N’oublions pas, comme l’explique très bien le père Verlinde, qu’il est possible à l’être humain de « créer des liens par magnétisme » avec les esprits du Monde occulte, liens parfois intergénérationnels (même s’il n’y a pas non plus d’hérédité dans le péché : attention à ne pas partir dans les thérapies perchées New Age de « réparation des liens familiaux » ou de « guérison de votre arbre généalogique » ni dans des ateliers pseudo « catholiques » et psychanalytiques de « coupure de liens » qui vous identifient excessivement aux morts ou à vos aïeux, à une continuité énergétique transhistorique peccamineuse), liens parfois extrêmement solides et difficiles à rompre, qui nécessitent la plupart du temps les sacrements de l’Église Catholique (baptême, Eucharistie, confession, etc.) voire même – beaucoup plus rarement – des prières de délivrance et des séances d’exorcisme (donc de rupture/coupure de liens).
 
 

CATHO-CON SE LIGOTE À UN LIEN QU’IL APPELLE « CHRIST » OU « RACINES »
 

Les cathos-cons sont à fond branchés sur les liens (sataniques mais d’apparence divine) qu’eux appellent « racines » ou « Christ ». Ils reprennent à leur compte les métaphores bibliques et paraboliques (le sarment de la vigne, le bon grain, l’arbre ou même l’image bateau ancré ou la maison construite sur le roc) pour justifier leur immobilisme, leur attachement crispé aux rites ou à la « Tradition » et à un passé idéalisé, leur refus de déplacement et d’ouverture du cœur. Et ces liens sont d’autant plus difficiles à couper ou à identifier comme des liens sataniques, comme des ronces ou même l’ivraie, que leurs adeptes (guidés par le Cardinal Sarah et d’autres férus de la « Chrétienté ») les appellent « Jésus » « Racines chrétiennes », « bon grain » !
 
 

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