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Solution

SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE

 

 

Nous sommes tous (à en croire l’Antéchrist et son Gouvernement Mondial) SOLUTION ! #JeSuisSolution. Ou bien les cathos-cons intégristes nous martèlent que « l’unique Solution c’est le Christ!! ». Alors un conseil pour vous y repérer dans cette « Solutionmania » mondiale et ecclésiale : lisez mon article 🙂.
 

« Proposer une solution », c’est la béquille verbale classique que nous sert le Gouvernement Mondial de l’Antéchrist pour imposer quelque chose en lui donnant l’apparence de l’aide, de la sortie d’un problème, de la victoire méritée, de l’effort collectif, et de l’assurance du résultat réussi. Pour asservir une population et la mettre en confiance, il est beaucoup plus avenant d’arriver, triomphant, en lui annonçant « Nous avons la solution ! », « Nous avons réussi ensemble ! » – ou pire : « C’est VOUS la Solution ! » – que de lui dire « Il y a un problème et vous n’y arriverez pas. ».
 

 

Or, il ne faut pas perdre de vue que tout ce qui nous est présenté comme une « solution » n’est pas nécessairement bon et ne fait pas notre bien (même si en intentions ça prétend le contraire !), et qu’il existe des « solutions finales » fatales qui sont en réalité le problème qu’elles prétendaient résoudre. Il existe aussi les « solutions par défaut » (donc pas libres ni idéales), les « solutions de facilité » (reflets de notre paresse et de nos égoïsmes), les « solutions trop radicales » (traduisant nos peurs, nos intransigeances, et engendrant parfois le pire : exemple avec la Shoah nazie), les « fausses solutions » qui agrandissent les situations déjà douloureuses (avortement, euthanasie, dictatures, etc.), les « solutions imaginaires » (résolutions et promesses non-tenues d’un programme électoral, par exemple, … ou bien la « Pataphysique » d’Alfred Jarry !), les « solutions collectivistes, universalistes ou relativistes » qui sont un communisme caché voire même la Marque de la Bête subcutanée manuelle même (« Chacun de nous a entre ses mains une partie de la solution. » a déclaré le président Macron lors de son allocution télévisée du 24 novembre 2020). Et politiquement parlant, les gouvernants qui emploient beaucoup le terme « solution » dirigent en général une Nation soit qui pose vraiment problème parce qu’elle est conquérante et belligérante (car qui dit « solution » dans la sphère politique dit « conflit » : c.f. l’expression « solution de conflit armé » par exemple) soit qui croule sous les problèmes parce qu’elle est assiégée.
 

Opération macroniste « 1 jeune 1 solution »


 

Bref, la « solution » n’est pas toujours la Solution. Elle est même parfois le Problème avançant masqué ! Je pense d’ailleurs que pour démasquer ce dernier, il suffit juste de regarder quel est le verbe qui accompagne le mot « solution ». Si c’est le verbe « avoir » ou « être » (exemples : « Vous avez la solution en vous ! », « Tu es ma solution ! »), ou bien si c’est le verbe « chercher » ou « trouver » (exemples : « J’ai trouvé la solution ! » ; « On va chercher la solution ensemble. »), déjà ça pue. Dans l’idéal, il faudrait que ce soit juste le verbe « y tendre ». Il suffit aussi de regarder le nom, l’adverbe ou le prénom auquel le mot « solution » est associé (exemple : « On a une solution à tout ! »). Et dans ce cas-là, idem, méfiance. Y compris si c’est « Jésus » (exemple : « La solution c’est Jésus ! » soutiennent le Cardinal Sarah et les christocentrés). Je crois en réalité que pour que la solution soit la bonne, il vaut mieux que le mot « solution » ne soit pas énoncé. D’ailleurs, si vous regardez bien, dans la Bible et dans les paroles de Jésus, il n’apparaît pas une seule fois. La solution la vraie, elle ne se dit quasiment jamais. Elle est à peine verbalisée. Elle est Amour donc elle ne peut pas s’imposer. Elle est Jésus, mais un Jésus qui ne s’impose pas comme LA Solution (Lui, il dit qu’Il « est le chemin »). On ne fait que tendre vers une solution qu’il vaut mieux ne pas nommer « Solution » car on risquerait – en la désignant – de la dévoyer et d’avoir l’orgueil de s’y identifier ou d’y identifier une autre personne que Jésus.
 

Tu la vois, la puce RFID qu’on va te mettre sous la peau pour reconstituer ton « puzzle »?


 

Il ne faut pas non plus oublier le sens le plus concret et basique du mot « solution » : en chimie, une solution est un mélange résultant de la dissolution d’un ou plusieurs soluté dans un solvant. Donc c’est une « solution soluble », une sorte de d’alliage chimique, voire alchimique. Voilà pourquoi les francs-maçons, en jouant les apprentis sorciers des solutions (dans tous les sens du terme), en sont fous ! Le souci, c’est qu’en prenant l’être humain pour une solution, ils cherchent au bout du compte à le dissoudre… Et dans leur relativisme symboliste absolu, ils sont capables de soutenir à la fois qu’« il n’y a pas de solution (parce qu’il n’y en aurait pas une seule) » et que « les solutions sont partout (sauf prioritairement en Jésus) ».
 

 
 

DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN

 

Le but principal de la série Joséphine ange gardien est de TOUT SOLUTIONNER. Et Joséphine incarne à la fois le détecteur automatique de problèmes et le service de résolution de ces derniers, autrement dit l’Être providentiel : « Ça, vous n’y pouvez rien, c’est dans ma nature : dès qu’il y a un problème, j’essaie de le régler ! » (c.f. épisode 27 « Sauver Princesse ») ; « Te décourage pas : je vais arranger ça ! » (Joséphine s’adressant à Michael, dans l’épisode 47 « Les Braves ») ; « On fait tous des erreurs. Et les erreurs, ça se rattrape. Tout n’est pas perdu. » (Joséphine s’adressant à Gilles, dans l’épisode 61 « Un Monde de douceur ») ; « On va forcément trouver une solution. » (c.f. épisode 91 « Un Noël recomposé ») ; etc.
 

Pour les concepteurs de Joséphine, et pour l’héroïne elle-même, il y a forcément une solution et une réponse à tout, même si on met du temps à la trouver et qu’elle n’apparaît pas tout de suite ni sans un minimum d’effort : « Il y a un proverbe londonien qui dit : ‘Si la solution ne te saute pas aux yeux, attends que le brouillard se dissipe.’ » (c.f. épisode 6 « Une Nouvelle Vie ») ; « Cool, les filles ! Chaque problème a une solution ! » (c.f. épisode 23 « Sens dessus dessous ») ; « On va trouver une solution ! » (c.f. épisode 29 « Trouvez-moi le prince charmant ! ») ; « On trouvera une solution ! » (c.f. épisode 37 « L’Ange des casernes ») ; « Les situations catastrophiques, j’en ai connues. Il y a toujours une solution ! Toujours ! » (c.f. épisode 44 « Le Festin d’Alain ») ; « On va trouver une solution ! » (c.f. épisode 61 « Un Monde de douceur ») ; « On va trouver une solution ! » (Rose, dans l’épisode 64 « En roue libre ») ; « Affronter un problème, c’est le meilleur moyen de pouvoir le résoudre ! » (c.f. épisode 75 « Belle mère, belle fille ») ; « J’veux pas me réjouir trop vite, mais j’ai p’têt une solution. » (c.f. épisode 87 « Un pour tous ») ; « Y’a bien une solution ! » (Jérémie dans l’épisode 91 « Un Noël recomposé ») ; « On va forcément trouver une solution ! » (Joséphine dans l’épisode 91, idem) ; « On va trouver une solution. » (Joséphine s’adressant à Scipion, dans l’épisode 93 « Enfin libres ! ») ; « J’ai p’têt une solution. » (Ismaël, l’ange gardien stagiaire, dans l’épisode 95 « Disparition au lycée ») ; « Je cherche une solution. » (c.f. épisode 97 « Mon Fils de la lune ») ; « Je vais trouver une solution. » (c.f. l’épisode 98 « Haute Couture ») ; etc.
 

Dans Joséphine, aucune place n’est faite au Mystère, et finalement aux problèmes et aux réels échecs. Les scénaristes de la série partent du principe que tout combat scientifique et pragmatique est forcément récompensée par une donnée, une connaissance, une révélation, une issue heureuse, une amélioration, une résolution, voire un succès. Ceux qui ne croient pas en la sacrosainte « Solution » sont d’ailleurs extrêmement mal vus, considérés comme d’odieux sceptiques et défaitistes : « Tu veux pas qu’on essaie de trouver une solution ? » (Yves) « Je suis pas sûre qu’il y ait une solution. » (Sandra) « Personne peut t’aider, c’est ça ?!? » (Yves, dans l’épisode 15 « La Comédie du bonheur ») ; « Tu veux pas qu’on essaie de trouver une solution ? » (idem) ; « Détends-toi Laura. On va trouver une solution. » (Joséphine) « Mais y’a pas de solution ! Enfin… si… j’pense qu’il y a une solution. » (Laura, se raisonnant elle-même, dans l’épisode 53 « Marie-Antoinette ») ; « Tu rêves. Ça n’existe pas, les solutions provisoires, pour des gens comme moi. » (Sandra) « Arrête ! Quand on veut, on peut ! On va y arriver ! » (Joséphine, dans l’épisode 82 « La Parenthèse enchantée ») ; « On trouvera une solution. » (Garance) « Il n’y en a pas. » (la méchante Odette, dans l’épisode 85 « La Femme aux gardénias ») ; « Il faut qu’on trouve une solution. » (Margaux dans l’épisode 96 « Trois anges valent mieux qu’un ! ») ; « Il faut que vous ayez une discussion tous les trois, ensemble, sans vous chamailler, pour essayer de trouver la solution pour sauver les écuries et la maison de votre enfance. » (l’ange Ludivine s’adressant à Margaux, Vincent et Antoine, dans l’épisode 96 « Trois anges valent mieux qu’un ! »). Et l’alibi doré du chantage joséphinien à la solution, de cette solutionmania, c’est bien entendu la CONFIANCE : « La clé du problème est en vous ! » (Joséphine s’adressant à Hervé, dans l’épisode 46 « Police blues ») ; « J’ai peut-être une solution. Il faut que tu me fasses confiance. » (Joséphine s’adressant à Laura, dans l’épisode 53 « Marie-Antoinette ») ; « Moi, j’ai p’têt une solution. Seulement, il faut que tu me fasses confiance. » (Jeanne s’adressant à Gilles, dans l’épisode 61 « Un Monde de douceur »). Le problème, ce serait uniquement de « croire qu’il existe » : « Tu n’es pas incapable. Quand est-ce que tu vas comprendre que si tu voulais, tu pourrais ? Tous tes problèmes viennent de là ! Il ne tient qu’à toi que ça change ! » (Joséphine s’adressant à Sandra, dans l’épisode 82 « La Parenthèse enchantée »). Sinon, pa ni pwoblem !
 

Épisode 92 – « L’Incroyable Destin de Rose Clifton »


 

Le mot « solution » est aussi à prendre dans son sens chimique, liquide : « On va trouver une solution pour irriguer. » (c.f. épisode 51 « Ennemis jurés ») ; « Un pêcheur… La voilà, ma solution ! » (c.f. épisode 77 « Dans la tête d’Antoine ») ; « C’est bon, j’ai la solution ! Je vais faire dorer gentiment le cramble à la poêle, on le nappera ensuite de chocolat fondu, et on remettra le tout à durcir pour que ça ne s’émiette pas. » (Chloé, épisode 89 « Graines de chef »). Il ne faut pas perdre de vue que Joséphine, bien qu’ange gardien, agit surtout comme une sorcière, qui calcule et dose scrupuleusement les proportions de ses élixirs et de ses réactions : « On va en rajouter un p’tit peu. » (Joséphine faisant semblant de s’évanouir, dans l’épisode 35 « Coupée du Monde »). Elle n’en est pas encore arrivée à produire, en bonne alchimiste qui se respecte, un filtre d’amour (il n’y a que dans l’épisode 11 intitulé « Pour l’amour d’un ange » que, pour une fois, on le lui fera symboliquement boire, puisque le ténor dont elle tombe amoureuse, Jean-François Baltus, interprète l’opéra L’Élixir d’Amour de Donizetti !)… mais elle n’en est pas loin. Déjà qu’elle s’identifie orgueilleusement à la solution… ! : « Moi, je veux bien être votre solution. Enfin… votre témoin. Si ça peut vous dépanner. » (Joséphine s’adressant à Romain et Jamila se mariant à la mairie, et manquant d’un témoin, dans l’épisode 12 « Romain et Jamila »).
 

Et son approche des solutions (chimiques ou actionnelles) est totalitaire. Elle ne considère pas qu’il y a plusieurs bonnes solutions. Non. Il n’y en a qu’une seule, et c’est la sienne ! voire c’est elle-même ! « Ça, c’est mon problème. » (c.f. épisode 47 « Les Braves ») ; « J’ai pas 36 solutions : à la guerre comme à la guerre ! » (c.f. épisode 49 « Joséphine fait de la résistance ») ; « Y’a pas 36 solutions ! Il faut retourner dans le 98 et réparer tes dégâts. » (Joséphine s’adressant à son ange gardien stagiaire, Ismaël, dans l’épisode 90 « 1998-2018 : Retour vers le futur ») ; « Qu’est-ce qu’il reste comme solution ? […] Y’a pas d’autre solution. » (c.f. épisode 92 « L’Incroyable Destin de Rose Clifton ») ; « Si ! Il y a une solution. » (c.f. épisode 97 « Mon Fils de la lune »). Et en règle générale, Joséphine l’impose, « sa bonne et unique solution » ! En réalité, elle se réserve la primeur de la trouvaille des solutions. Au départ, elle fait mine de la partager avec les autres, de les encourager : « Tu vas peut-être trouver une solution. » se force-t-elle par exemple à dire à sa cliente Claire, dans l’épisode 67 « Les Anges », avant de marmonner dans sa barbe : « Je sens que c’est moi qui vais la trouver, la solution. » Car bien évidemment, les Humains ne possèdent pas la magie qui règle les problèmes insolubles, les situations les plus inextricables.
 

Les rares fois où Joséphine ne se prend pas pour la source solutionnelle et qu’elle demande à d’autres entités de lui donner la solution de ses missions, elle se tourne comme par hasard soit vers un invisible « Là-Haut » (sorte de régie magique qui lui obéit quasiment au doigt et à l’œil), soit vers la Bête (de l’Apocalypse) : « J’suis complètement paumée, Célestin. T’aurais pas une solution ? » (Joséphine s’adressant à un zèbre, dans l’épisode 83 « Sur le cœur »).
 

On peut même s’interroger si elle ne crée pas les problèmes qu’elle prétend solutionner. Par exemple, dans l’épisode 51 « Ennemis jurés », quand elle vient rendre visite à Gaël à l’hôpital et qu’elle découvre dans son dossier médical la mention « état normal », elle exprime sa contrariété (« Ah ça, ça ne m’arrange pas du tout ! ») et elle change l’étiquette en « Empoisonnement du sang. État extrêmement alarmant », déclenchant ainsi toute une batterie d’examens qui rendra le jeune homme véritablement malade. Il faut savoir une chose : Joséphine ne doit son existence et sa présence qu’aux malheurs et aux ennuis humains. Son « problème », c’est précisément quand il n’y a pas de problème. Et le bonheur des autres la fait chier : « Qu’est-ce que je fais là ? Tout à l’air de bien se passer. Je vois pas où est le problème… » (c.f. épisode 43 « Sur les traces de Yen ») ; « Et toi, Clément, ça va ? T’as pas de problèmes particuliers ? » (Joséphine) « Non, moi ça va. J’ai l’air d’avoir des problèmes ? » (Clément) « Non. C’est justement ça… le problème. Enfin, j’veux dire… non, tant mieux. » (Joséphine dans l’épisode 59 « Suivez le guide ») ; « C’est quoi, le problème de ma cliente ? » (Joséphine par rapport à Louise, dans l’épisode 71 « Le Sourire de la Momie ») ; « Si vous n’aviez pas de problèmes, ça servirait à rien que je sois là. » (Joséphine s’adressant à Antoine, dans l’épisode 77 « Dans la tête d’Antoine ») ; « Ils ont l’air heureux tous ensemble. Je fais quoi, moi ?? C’est quoi la solution ?? » (c.f. épisode 87 « Un pour tous »). À entendre Joséphine, le problème serait parfois la solution : « Une bonne dispute dans un couple, ça peut faire du bien. Ça permet de résoudre tous les problèmes. » (c.f. épisode 69 « Double foyer »). Totale inversion des valeurs et total dévoiement de la morale !
 
 

DANS D’AUTRES ŒUVRES DE FICTION

 

 

J’avais participé en 2009 (mon tout premier passage-télé !) à l’émission d’Évelyne Thomas Y’a une solution à tout ! sur Direct 8, qui porte bien son nom (arrogant et irréaliste). Elle est témoin d’une époque où l’optimisme est la valeur-maîtresse (au détriment de l’Espérance), où le scientisme gnostique a remplacé la bonne science (celle qui devrait être au service de l’Homme et surtout de Dieu, celle qui devrait rester un moyen et non pas devenir le but), où la résolution (voire « haute résolution » !) prime sur la solution (qu’est Jésus dans le cœur de tout Homme), où les limites et la petitesse de l’être humain sont niées, où l’orgueil de l’être humain qui se prend pour sa propre solution arrive à son apogée.
 

 

Quand je vous expliquais plus haut que la recherche frénétique des solutions pour éradiquer tout ce qui dans notre condition humaine nous déplaît ou nous effraie (mort, maladie, souffrance, efforts, limites, échecs, hontes, déconvenues, etc.), cela se vérifie dans Joséphine mais aussi dans énormément d’autres fictions telles que Demain Nous Appartient. Dans l’épisode 524 par exemple, Soraya conseille à Leïla (sa mère enceinte de Samuel) d’avorter : « Peut-être que ne pas garder ce bébé, c’est la meilleure solution pour vous deux. » Ici, le mot « solution » maquille concrètement un meurtre. C’est vous dire s’il faut se méfier du terme !
 
 

LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…

 

Pour commencer, je dirais que là où le Monde dit « La solution est là », l’Église Catholique humaine aura plutôt tendance à dire « Le Salut est là » et à montrer Jésus (plus ou moins subtilement et délicatement, d’ailleurs). Ça reste un peu court… même si stricto sensu c’est la Vérité, le bon résultat. Il manque bien souvent le chemin intellectuel, pédagogique, aimant et incarné pour arriver au résultat final.
 

De plus, il faut bien reconnaître que la solution à tous nos problèmes proposée par l’Église Catholique ressemble à une irréalité ou bien à un problème (une torture !) encore pire que tous autres problèmes humains : le chemin par la Croix vers Jésus mort et ressuscité. Comme je le signalais précédemment, la Bible n’emploie jamais le terme « solution », et Dieu propose une seule et unique solution universelle muette : Lui-même secrètement caché dans le cœur de chaque Homme.
 

Cette solution unique et vraie n’est même pas défendue par les cathos-cons conservateurs qui sont pourtant christo-centrés et désignent ouvertement Jésus comme unique solution. Car la plupart du temps, ils le font sans Miséricorde et en omettant de dire que cette solution est incarnée en tout Homme (et pas uniquement dans les sacrements, le rituel, et les exceptions humaines que sont Jésus et Marie). Le Cardinal Sarah, par exemple, parle des moyens (prière, rite, évangélisation, martyre…) pour arriver à la solution, mais pas de la solution (visiblement, il confond le moyen et le but : il reste focus sur l’économie de moyens) : « Pour ne pas sombrer, une seule solution : la prière ! » (le Cardinal Sarah, le 21 mars 2019). Ou alors quand on lui demande de parler des solutions, il botte en touche : « L’Église n’est pas là pour donner des solutions. Notre combat, c’est le Christ, notre référence, c’est l’Évangile. » (le Cardinal Sarah, JDD, 7 mars 2015). O.K… Next. Sarah déteste le mot « solution », en fait. Car selon lui, « c’est Dieu ou rien ». Le mot « solution » n’a pas sa place ! La solution, c’est « le silence ». La solution, « c’est le Christ » ! Fin du débat ! Autant avec Joséphine (ou même Évelyne Thomas) « y’a une solution à tout ! », autant pour Sarah « y’a une solution à rien ! » ou plutôt y’a une solution univoque et christo-centrée, et surtout « qui s’impose ». Dans les deux cas, il n’y a pas de réelle aide fournie, de réponse aimante et étayée donnée. Donc pas de vraie Solution.
 
 

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Style

SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE

 

Ce n’est pas compliqué : remplacez le mot « style » par « puce RFID » (donc la Marque de la Bête décrite par saint Jean dans l’Apocalypse : Ap 13, 17), et vous comprendrez exactement comment et où le Gouvernement Mondial antéchristique veut nous emmener : au « Style » avec « Style » ! Donc à la Bête avec sa Marque !
 

Photo de La Société Générale à propos du paiement sans contact et « avec notre style » (Je l’ai prise le 4 février 2021 aux Champs Élysée, à Paris). Et si vous acceptez de vous faire pucer, vous serez un héros puisque vous aurez en cadeau le slip rouge de Superman ! Il y a une autre affiche du même STYLE, et avec un gros « 66 » dessus (j’ai cherché le troisième « 6 » mais j’ai pas trouvé…).

Le matraquage insidieux (car invisible et apparemment cool) du « Style » est massif. Il suffit d’entendre beaucoup de nos jeunes répéter comme des perroquets qu’une chose est « trop stylée », comment des émissions de télé-crochet telles que The Voice sont soumises au « Style » et lui vouent un véritable culte. Il suffit aussi de vous balader en ville, de regarder les panneaux publicitaires ou les pages de nos magazines : le mot « Style » apparaît partout ! Le style, si vous faites bien attention, est une marque en général dite « moderne » (« fashion »), « personnalisée », « punchy », « rebelle », « foudroyante » : « Affirme ton style ! » « Casse les codes : impose ton style ! » « Style is you ! », etc. Et les mannequins ou célébrités qui posent à côté de ces slogans prennent comme par hasard leur air le plus bestial, animal, en mode « panthère » pour les femmes et « bulldog déter’ » pour les hommes.
 

Le mot « style », dans le langage courant, renvoie également aux objets ou aux personnes qu’on cherche à réifier et à déshumaniser (exemple : « Tu n’es pas mon style de mec. ») mais surtout à la Marque de la Bête : un « stylo », par définition, ça marque ! Une « figure de style » s’applique fatalement à un motif symbolique ; et le « style de quelqu’un » (par exemple : « le style Macron ») se réfère à une marque soi-disant personnelle, originale, efficace, inimitable et est implicitement synonyme de « signature », de « personnalité » ou de « méthode magique » individuelle. En réalité, le style est de la forme, de l’apparence, plus que du fond. C’est l’image de la Bête plus que la Bête. Mais c’est quand même sa marque ! Donc il est à prendre très au sérieux.
 

Il y a donc derrière le mot « style » une claire connotation de sincérité (si on est gentil) et d’hypocrisie (si on est réaliste). Car il apparaît bien que le style est l’alibi lumineux, dynamique, pseudo libérateur, d’un esclavage (à « soi-même », donc à l’image de soi façonnée par l’Antéchrist) bien obscur.
 

Essai Que le style soit avec vous ! (2020) de Sophie Gachet (… Et avec votre esprit). N.B. : Notez la couverture « panthère »…


 
 

DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN

 

Épisode 75 « Belle mère, belle fille »

Si je vous demande quel est le style de Joséphine ange gardien, immédiatement vous allez me mimer son claquement de doigts « magique ». Ce geste est pour ainsi dire « sa marque de fabrique », la « Joséphine’s Touch ». Il est donc évident, même si nous n’en avons pas conscience, que le « style » est la Marque de la Bête – puce RFID subcutanée – digitale.
 

Et concernant Joséphine, son « style » est associé généralement à l’électricité et à la franchise. Autrement dit, il est luciférien et franc-maçon. Écoutez ce bref dialogue de l’épisode 53 « Marie-Antoinette » dans lequel Laura, une célèbre star de la télé interprétant la reine Marie-Antoinette, est charmée par le franc-parler de Joséphine qui s’est improvisée maquilleuse pour approcher sa cliente : « Aucune maquilleuse ne m’a parlé comme ça. » (Laura) « Excusez-moi. J’ai peut-être été un peu directe… » (Joséphine) « C’est vrai. Mais j’aime bien votre style. » (Laura).
 

Joséphine, elle est cash, quoi. Son style, c’est le claquement de doigts et la franchise (… maçonnique).
 
 

DANS D’AUTRES ŒUVRES DE FICTION

 

 

Concernant les fictions évoquant le fameux « style », je ne relèverai qu’un seul exemple significatif : le tube planétaire sud-coréen « Gangnam Style » qui a été pendant longtemps le vidéo-clip le plus visionné de YouTube ! (D’ailleurs, je ne veux pas dire, mais il y a certainement une alliance trinitaire secrète entre la Corée, le style et la puce électronique. Par exemple, je pense à la série coréenne A Style for You !. Les Coréens doivent certainement être des forts producteurs et marqueurs de puces, de traceurs… Tiens, v’là ton mouchard coréen, Merteuil ! Je ferme la parenthèse.) Et pour revenir au « Gangnam Style » – hit très lucratif qui est parti d’une « blague » – il est très intéressant de découvrir sa dimension eschatologique (c’est-à-dire, associée aux Fins dernières). En effet, la chanson parle d’un homme volant. Et la chorégraphie du chanteur (nommé PSY) est un cavalier sur son destrier. Et ça, évidemment, ça fait penser aux cavaliers de l’Apocalypse. Suivre le « Gangnam Style », c’est un appel à devenir tous des cavaliers apocalyptiques.
 
 

LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…

 

L’appât de la carrière, du pouvoir, du gain, de l’image, du paraître, du matériel, n’épargne malheureusement pas les catholiques actuels, qu’ils soient progressistes ou conservateurs d’ailleurs. Par exemple, toujours sous l’excuse de « l’humour » et de « la parodie » (… quand ce n’est pas celle de la coolitude), il y a eu une « parodie de parodie » du « Gangnam Style » – le « CathoStyle » – réalisée par la communauté du Chemin Neuf.
 

Mais les catholiques les plus obsédés par le style – même s’ils le nommeront plus volontiers « savoir-vivre », « art sacré », « rites », « culte », « liturgie », « sacrements », « Tradition », « Civilisation », etc. – restent quand même les traditionalistes (bourgeois ou aristos) formalistes à la Cardinal Sarah. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux sont tout émoustillés à l’encontre de ce dernier qui, à les en croire, leur offrirait, par sa sophistication discursive et matérialiste qui semble pourtant détachée du matériel par son spiritualisme affiché, des (je cite) « humbles leçons de style ». Il y aurait un « Style Sarah ». Et, tout bien réfléchi, je crois que c’est vrai. Et qu’est-ce que ce style est chiant et barbant !
 

Le jour où on m’attribuera un « style » (le « Style Ariño »), ou bien le jour où on vous attribuera et on attribuera à Jésus et à son Église un « style », dites-vous que c’est le début de la fin (pour moi, pour vous, pour Jésus et pour l’Église).
 
 

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