Archives de catégorie : Je l’ai dit

Les éditions Téqui essaient de faire du « catho gay friendly » avec Gaëtan Poisson


 

On m’avertit qu’un nouveau livre d’un certain Gaëtan Poisson défendant la continence homosexuelle et l’Église catholique sort (et certains pensent même que j’aurais des liens avec lui). Je réponds que non. Et surtout, j’ai envie de dire : « So what? »
 

Que s’imaginent les petits cathos bourgeois des éditions Téqui ? Qu’il suffit de se dire « homo » et « défenseur de l’Église » pour pouvoir écrire un bouquin et avoir quelque chose à dire? Ils se trompent. D’autant plus que la critique du « lobby LGBT », le fait de se poser en victime de la soi-disant « hypersexualisation » de ce dernier, c’est du réchauffé et ça ne fait absolument pas avancer la réflexion sur « l’amour homo » hors de ce cadre surérotisé ni à l’intérieur du cadre ecclésial.
 

Téqui a trouvé son « homo de service » qui m’a remplacé (à la base, ces petits-bourgeois m’avaient contacté pour me commander un livre – ce qui a donné lieu finalement à l’écriture de Homo-Bobo-Apo qu’ils ont refusé de publier parce que je critiquais La Manif Pour Tous et le discours du Cardinal Sarah). Cet éditeur a trouvé sa caution « gay repenti » et « gentil défenseur de l’Église ». Mais ça ne va pas chercher très loin. Je n’ai pas encore eu le temps de lire ce livre (je ne sais pas si je l’aurai étant donné mon manque de temps et d’argent)… mais le peu d’extraits sur lesquels je suis tombé m’ont fait comprendre qu’il s’agissait d’un témoignage sans analyse de fond, sans reprise des définitions qui fait défaut (hétérosexualité, homophobie, continence…). Un de mes contacts m’a signalé l’existence de ce livre-témoignage, en pensant que je connaissais l’auteur et en me disant que son discours sonnait « ariñesque » (je cite) : cet ami n’a rien compris de ce que j’écris (d’ailleurs, il n’a pas lu mon dernier livre sur les thérapies de conversion de l’homosexualité) ; et déjà quand je vois que Gaëtan Poisson confond hétérosexualité et différence des sexes, je me dis que d’emblée c’est mort pour sa démonstration et qu’il n’a finalement rien compris à l’homosexualité (l’hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse, le diable déguisé en différence des sexes : or le mot est lâché… même s’il est mis au pluriel). Chez Téqui, ils sont à côté de la plaque. La bourgeoisie/aristocratie pharisienne fait des ravages. Et elle fait couler l’Église. Du moins en France.
 

 
 

N.B. : Quant aux procès d’intention vaseux qui me sont faits d’« atteinte à l’unité » ou à la pseudo « complémentarité » des écrits (Jésus n’a jamais défendu l’unité : il a même dit qu’il apportait la division ; et par ailleurs, la complémentarité est défendue par les relativistes qui pensent que tout se vaut et se mélange/s’additionne harmonieusement, ce qui est absurde), ainsi qu’aux accusations de « jalousie », je vous dis que ma critique de ce genre de témoignages qui n’apportent rien et qui – pire que ça – rajoutent de la confusion dans les définitions des mots, n’a rien à voir avec une quelconque guerre d’égos ou une « jalousie » de ma part. Je crois simplement qu’il y a des priorités et que la situation ecclésiale est suffisamment catastrophique pour mériter des faux témoignages (que j’appellerais volontiers des « épate-bourgeois » ou plutôt « émeut-bourgeois ») ou des témoignages qui n’éclairent pas davantage les véritables enjeux soulevés par le sujet de l’homosexualité.

J’anime prochainement une émission de radio homo nocturne

Bonne nouvelle : à partir de mai, je vais co-animer une émission de radio homo nocturne tous les samedis soirs. Trois heures d’émission détonantes, dédiées à l’homosexualité ainsi qu’aux auditeurs noctambules et insomniaques, bref, à tous les oiseaux de nuit voulant s’exprimer et s’informer dans un autre espace-temps :-). Je retrouve le micro après mon expérience de chroniqueur à Homo Micro. Avec plus de recul, de liberté, et plus d’initiative. Je vous donne davantage d’infos prochainement.

Morgan Priest et Philippe Ariño : dangereux criminels

Ma conférence du 14 mars à Paris (en trio avec Morgan Priest et Sylvie Castro) aura bien lieu. Mais où ? Je ne sais plus ! À cause de la chasse aux sorcières dont Morgan et moi faisons l’objet, on a perdu la salle où ça devait se faire. Nos ennemis appellent par téléphone pour mettre la pression, jettent le soupçon ou l’opprobre sur nous. Et ça marche. En plus, les attaques viennent du côté non-catho comme du côté catho. « Morgan Priest » ou « Ariño » sont devenus des gros mots voire des noms de criminels (le qualificatif d’ « infréquentables » popularisé par Morgan n’est même plus assez fort pour nous !^^). C’est sidérant. En tout cas, que ce soit en pleine rue ou dans des catacombes, cette conférence aura lieu 😂. Quelle époque de censure de la différence et de dictature nous vivons…
 

Le Grand Oral sur France 2 en faveur de l’ « homoparentalité »

Des fois, j’ai l’impression de devenir dingue en voyant comment la Bête et le Gouvernement Mondial s’y prennent pour embrumer les esprits (c.f. ce grand oral pro « homoparentalité » sur France). Heureusement, dans une récente interview-vidéo qu’on a enregistrée avec Morgan Priest et que vous verrez prochainement, j’ai essayé de lister les mots-clés de leur propagande sensibleriste de la Nouvelle Gouvernance mondiale… et j’ai cité « fierté » ou bien « haine » (qu’on entend précisément dans cet oral).
 

Islam, homosexualité et Franc-Maçonnerie font une belle Chaîne d’Union maçonnique !


 

Islam, homosexualité et Franc-Maçonnerie se tiennent main dans la main. Ça vous étonne? Pas moi. Le 27 février prochain, Mounir Baatour, président de l’association SHAMS (les musulmans homos) donne une conférence au Grand Orient de France de Marseille.
 

J’avais déjà écrit sur les liens entre homosexualité et Franc-Maçonnerie, ou bien entre Islam et Franc-Maçonnerie. Maintenant, la chaîne d’Union entre les 3 est bouclée !

En résumé, que dit l’Affaire Mila?

Au-delà du débat insoluble de la « convenance/inconvenance de l’insulte et de la menace » (autrement dit la discussion de la forme et de son articulation avec le fond), au-delà du faux débat sur le « droit au blasphème » (le blasphème n’est pas un droit mais une réalité neutre : il n’est justifié que s’il dénonce une religion dont les actes et les pensées sont injustes et mauvais, ou s’il distingue clairement un système religieux de la personne du croyant qui y adhère), l’Affaire Mila (l’adolescente lesbienne qui a insulté l’islam sur les réseaux sociaux et s’est vue menacée de mort par des musulmans après avoir été draguée lourdement) ne fait que mettre en évidence une chose que j’avais énoncée depuis des lustres : que l’islam et la pratique homosexuelle sont les deux principales planques mondiales actuelles du diable (je l’ai écrit noir sur blanc dans mon livre Homo-Bobo-Apo). Et donc qu’il est logique qu’une fois ces deux réalités confrontées et mises face-à-face, elles s’horrifient l’une l’autre, s’insultent de tous les noms et cherchent à se détruire, pour que leur effet-miroir ne les incrimine pas toutes les deux et ne démasque pas publiquement leur nature démoniaque réciproque. Et il est aussi logique que nos contemporains, effrayés en même temps que complaisants aussi bien avec l’islam qu’avec l’homosexualité (l' »identité » et la pratique : pas la simple tendance), s’enflamment et s’agitent, afin que leur vacarme (#JesuisMila/#JenesuispasMila… qu’on peut décliner à l’infini : #athées/#religieux, #musulmans/#islamophobes, #gaysfriendly/#homophobes, #prolibertédexpression/#censeurs, etc.) occulte leur collaboration avec ces 2 péchés globalement ignorés d’eux.
 

Et vous remarquerez qu’avec l’Affaire Mila, on n’est pas sorti de l’auberge. Pour la bonne et simple raison que peu discutent de l’homosexualité et identifient sa place pourtant prédominante dans le débat : les discussions se centrent pour l’instant sur la dénonciation de l’islam en tant que mal, ou plutôt sur le droit à le dénoncer en tant que tel… mais quasiment personne ne s’aventure à dire en quoi c’est un mal ; et l’homosexualité (en tant que pratique), encore moins. Ce déséquilibre de dénonciation ne fait d’ailleurs qu’échauffer encore plus les susceptibilités des musulmans, des gays friendly et des dénonciateurs de l’islam. Ça s’appelle une micro guerre civile.
 

Le documentaire « Mes parents sont homophobes » sur France 3 ce soir


 

Ce soir sur France 3. Je trouve ce genre de documentaires délateurs et accusateurs tout simplement affreux. C’est un détournement grave de l’homosexualité, qui pour le coup sert d’alibi et de matraque pour taper sur les parents, sur la religion, sur un pays, sur la différence des sexes. Quelle tristesse et quelle grave dérive. Les gays friendly sont réellement homophobes.

Blanche Gardin, ou le phénomène des faux courageux

En quoi consiste le réel courage ? C’est celui du pardon (des ennemis, en l’occurrence). Pas celui d’accuser celui qui est déjà visé par la meute #MeToo des loups hurlants à la vengeance, ni d’user de sa notoriété soi-disant « rebelle » et « anti-Système » pour tirer sur des ambulances et faire justice soi-même en lynchant l’ignoble Impuni (Roman Polanski à la barre). Je ne sais pas pourquoi mais dès le départ, je n’ai jamais senti Blanche Gardin comme une humoriste et encore moins comme une humoriste engagée, audacieuse, vectrice de vérités. Elle est plutôt (et je parle bien ici de l’artiste et du personnage public qu’elle a créée ; pas de sa personne) l’incarnation de la lâcheté qui se fait passer pour courageuse. C’est un pur produit de la bien-pensance bobo justicière. Le roquet du Système. Donneuse de « leçons », par-dessus le marché. Et comble de l’orgueil : cette couardise accusatrice s’accompagne souvent chez Blanche Gardin d’un semblant d’innocence (à la Isabelle Mergault, ouaich), d’une maladresse travaillée, de cette hypocrite gaucherie surjouée. Toujours l’air de ne pas y toucher, de « passer par là par accident » (alors que l’accidentel ou le rajout anecdotique a été en réalité totalement orchestré), du « j’dis ça j’dis rien » (mais je le dis quand même). « Je me comporte comme une pute qui fait des coups de pute et appelle au lynchage putassier, mais encore désolé… » Détestable tribunal (dont quasiment personne ne verra et ne dénoncera la violence : on lui pardonne tout puisqu’elle ne l’a « pas fait exprès »). Nous sommes véritablement rentrés dans l’ère des loups déguisés en brebis incertaines. Bonne chance.