Archives de catégorie : Phil de l’Araignée

Confinement : la fausse bonne solution (pourtant apparemment indispensable sur le moment mais sans doute sur la durée plus dangereuse que le virus même)

À ceux qui peuvent entendre sans révolte ce que j’explique, sans le voir comme l’appel à ne pas se confiner qu’il n’est pas (la preuve : moi-même, j’obéis strictement au confinement), qu’ils prêtent l’oreille.
 

Excepté pour les personnes qui sont déjà contaminées, il y a un meilleur moyen que le confinement pour enrayer la propagation du Coronavirus et pour sauver des vies : c’est d’appuyer sur « off ». En bref, de « débrancher », comme dirait France Gall. De se couper progressivement du dieu « Électricité » et de se tourner entièrement vers Jésus. Le confinement n’est que la solution immédiate et par défaut de la crise. Car on sait que les épidémies correspondent dans l’Histoire de l’Humanité à des vagues d’électrification massive (thèse développée dans cette excellente vidéo du Dr Thomas Cowan et beaucoup plus plausible que celle de la création d’un virus breveté par la France et l’Institut Pasteur lol : si Wuhan est la première ville au Monde à être munie de la 5G, c’est une info énorme ! Et pour ma part, ce lien entre virus et installation de « la fibre pour tous » corrobore ce que j’observe depuis quelques années sur le culte mondial de l’or/l’électricité/le Soleil, ces 3 énergies lucifériennes. Donc la thèse de la corrélation pandémie/électrification n’est pas folle…).
 

 

Or, même si le confinement pare au plus pressé (l’atténuation des effets directs, indirects et immédiats de la pandémie), les solutions proposées sont toujours plus d’électrification (il n’y a qu’à voir comme cette crise sanitaire fait exploser les compteurs de Facebook, Netflix et Whatsapp !). C’est le serpent qui se mord la queue. Ou qui propose les apparentes solutions des problèmes qu’il a créés secrètement pour se donner le beau rôle de Sauveur et encore plus asseoir son hégémonie électrisante. On se retrouve vraiment face au paradoxe suivant : le confinement est un mal nécessaire, mais ça reste quand même un mal… qui est sans doute plus mauvais que le mal – le virus – qu’il prétend éradiquer.
 

Enfin, le profil antichrétien (donc antéchristique) de la pandémie – même s’il est loin d’être flagrant pour l’instant à cause de la légitime panique de la fourmilière, et même si ma remarque passera aux yeux des athées pour un énième délire de persécution de ma part voire une inconséquence – commence à se voir. Deux exemples parlants : 1) Ça va faire 2 semaines que les fidèles catholiques sont privés de la plupart des sacrements et de leurs prêtres ; 2) Certains anticléricaux n’hésitent pas, après avoir décrit l’Église comme une « secte », à associer les chrétiens à des foyers viraux d’où est/serait partie l’épidémie (c.f. le rassemblement évangélique en Alsace) ou bien à des assemblées bien plus virales et dangereuses que le Coronavirus même (c.f. l’annulation des rencontres Courage aux États-Unis « grâce au Coronavirus » dixit Timothée de Rauglaudre).
 

 

 

En résumé, j’entends de plus en plus de bobos présenter la Bête comme une finalement « gentille Bête » (qui fera son ménage/assainissement planétaire) face aux « méchants chrétiens », et jouer sur le paradoxe verbal « faux amis/vrais ennemis » (« Tu sais Philippe, le Coronavirus n’est pas notre ennemi : c’est sans doute ton meilleur allié. » m’ont sorti les adeptes naturalistes du « vivant »). Je veux bien croire que tout contribue au Bien et à la Victoire finale du Christ, même l’action du mal et de ses démons… mais de là à faire passer le mal (la Bête) pour nécessaire et pour le Christ même, il ne faut pas pousser !
 

Voilà donc mon avis. À court terme, le confinement est indispensable, non-négociable et plus qu’utile. Mais à long terme, il est fort probable – même si c’est dur à entendre et à comprendre – qu’il ne serve à rien voire même qu’il soit dangereux, qu’il alimente ce qu’il prétend enrayer (le virus), et qu’il soit même plus meurtrier que le virus même. Le confinement est-il le véritable virus ? Je ne suis pas loin de le penser. Je vous laisse méditer sur cette question.
 

 

N.B. 1 : Pour comprendre la place de l’or/l’électricité/l’or dans l’établissement de la Nouvelle Gouvernance mondiale, je vous conseille fortement la lecture de mon livre Homo-Bobo-Apo (en ligne sur Youtube), et vous renvoie à 2 articles plus courts (article 1 et article 2).
 

 

N.B. 2 : Tiens, regardez le discours top « franc-mac » de Jean-Yves Le Drian (notre ministre de l’Europe). C’est effrayant.
 

Le confinement mondial est la Fête du Boboïsme (réflexions sur le poème « Le Printemps ne le savait pas » d’Irene Vella qui circule en ce moment sur Internet)


 

Mon papa vient de m’envoyer au réveil un poème qu’il trouve « magnifique » (haha : je le taquine), qui circule pas mal sur Internet apparemment (entre l’Espagne et l’Italie), écrit par une Italienne (Irene Vella), et qui compare le confinement imposé au Monde entier non pas à une réclusion carcérale négative mais au contraire à un temps de retour à l’Essentiel (la Nature, soi-même, la lumière, la Vie, la culture, le vivre-ensemble, la solidarité, le sens de la fête, etc., tous ces concepts auxquels le Monde voue désormais un culte incommensurable), à un temps de gestation invisible – mais « réel » – d’un printemps mondial florissant, d’un Homme Nouveau, d’une Humanité plus éco-responsable, d’une « Conscience » collective en éveil (le Phénix qui renaît de ses cendres). Son auteurE, comme une vraie Amélie Poulain au milieu des décombres, s’extasie devant toutes les petites « résurrections » discrètes et « belles » qu’elle voit poindre autour d’elle, résurrections censées combattre la morosité ou la panique ambiante, et apporter un petit rayon de SOLEIL dans l’obscurité.
 

J’identifie dans ce poème intitulé justement « Le Printemps ne le savait pas » tous les ingrédients du boboïsme. En particulier – car ça c’est ma lubie, désolé ^^ – la promotion de l’homosexualité déguisée en bisexualité (c.f. mon livre Homo-Bobo-Apo). Notamment quand la « poétesse » s’émerveille face à un jeune homme qui, à cause de – ou plutôt « grâce à » – la quarantaine, a découvert son « Amour » (et donc sa bisexualité) en étant enfermé dans son appart avec son coloc plutôt qu’avec sa petite amie :
 

Version italienne : « Era l’11 marzo del 2020, […] Chi lasciò la fidanzata per urlare al mondo l’Amore per il suo migliore amico. »

Version espagnole : « Era el 11 de marzo del 2020, […] Quien dejó a su novia para gritar al Mundo el Amor por su mejor amigo. »

Version française : « C’était le 11 mars 2020, […] Untel a quitté sa petite amie pour crier au Monde son Amour pour son meilleur ami. »
 

(Au passage, c’est curieux que la sortie du film homo « Coloc » de Marco Berger au ciné eût été prévue en France pile pendant le confinement total… même si le phénomène de l’émergence d’une homosexualité dans le cadre hermétique et bobo de la colocation avait déjà été « prophétisé » par Max Boublil)
 

 

Ne croyez pas qu’en définissant la crise sanitaire mondiale du coronavirus comme la « Fête du boboïsme », je n’observerais pas la nécessaire gravité de la situation et manquerais de respect aux morts, aux malades et aux personnels soignants. Tout le contraire. Quand je parle de boboïsme, ce n’est pas dans le registre grivois ou folklo ou léger. C’est très sérieux et grave. Je parle de la Nouvelle Religion mondiale (qui remplace progressivement Jésus par un dieu énergétique et bien intentionné qui s’appelle Lucifer ou l’Antéchrist), à savoir la religion païenne de l’optimisme (ce dernier est quasiment l’opposé de l’Espérance chrétienne), de la « Vie » (mais non associée à Jésus, évidemment), de la créativité (mais le Créateur – Jésus – est zappé ; la création est mise à la place du Créateur), d’un retour à la Nature (considérée comme plus belle et plus aimante que les Humains), la religion païenne qui glorifie les « valeurs » et toutes les différences (au détriment de la différence des sexes – c’est pour ça que le boboïsme est particulièrement bisexuel – et au détriment de la différence Créateur/créatures – c’est pour ça que le boboïsme est déiste mais antithéiste c’est-à-dire qu’il croit en Dieu mais refuse d’associer ce dernier à Jésus et à l’Église-Catholique-Institution).
 

Détrompez-vous. Ce n’est pas l’instauration d’un « Printemps » qui est en train de se passer à échelle internationale : malgré l’élan de fête (au balcon, sur un air de Cascada ou de traviatta ou de Vous les cons-finés avez tous un incroyable talent : tous les talents – au sens franc-maçon et non biblique – s’exprimeraient…) et l’élan de solidarité qui semble se déployer aux 4 coins du Monde : c’est carrément un turn-over au forceps, un tsunami (économique, civilisationnel, politique, sexuel, anthropologique, religieux), une totale redistribution des cartes, une passation de pouvoir, une usurpation d’identité et de divinité (où Jésus est viré), un spoliation des souverainetés nationales et ecclésiales, un virage fatal.
 

Désolé pour les bobos (voire même beaucoup de catholiques et – pire – d’évêques !) qui voient dans ce temps de quarantaine mondiale l’occasion du « Bonheur retrouvé » ou une simple manifestation gravement prophétique d’un « merveilleux Carême ». Pour ma part, je considère plutôt ce confinement total comme une promotion voilée de l’homosexualité, comme un phase de boboïsme totalitaire (instauration de la Nouvelle Religion et Gouvernance mondiale) et de bisexualisation accélérée/forcée du Monde. Et ça, je crois que le Printemps 2020 le sait/s’en doute encore moins… !

La sommation aux cons-finement : d’ici demain ou après-demain, quasi obligation de rester cloîtré chez soi


 

L’étau se resserre. Je n’ai aucune certitude de ce que je vais dire là, mais je crois que : pour sortir de chez soi, c’est aujourd’hui ou demain. Du moins pour la France. Après, il sera trop tard. En France, et en particulier dans les grandes villes, ils vont imposer, sous contrôle de l’armée, et sous peine d’amende, un confinement total de la population à la maison, et un contrôle minutieux de chaque habitant, en se drapant derrière le (flatteur) slogan vitaliste : « Vous êtes des héros domestiques. Rester chez soi c’est sauver des vies ! » Rien que ça… L’infantilisation et la soumission déguisées en héroïsme altruiste sauveur, en « solidarité responsable ». Tout le monde y croit…
 

Le confinement ne sera évidemment pas « total » à proprement parler, mais ultra restrictif. Ce qui donnera à la population mondiale – réduite en esclavage, au rationnement et à la survie – une maigre illusion de liberté et de sécurité (Sainte Sécurité ! Sainte Protection ! Priez pour nous !). Dès après-demain, sur le territoire national, ça risque de fonctionner comme en Italie et en Espagne : pour sortir de chez soi, il va falloir être muni d’une auto-certification, c’est-à-dire d’un document téléchargé sur le site du Ministère du pays et qui justifie la raison du déplacement. Une raison bien « animale » : manger, boire, subvenir à ses « besoins », faire ses besoins, protéger ses biens, posséder, et… surveiller sa télé. Autant dire que l’amitié, la vraie solidarité, et même la simple relation de voisinage, seront considérées comme délictueuses. Génial… Là, on n’aura plus trop envie de rigoler de la razzia sur le PQ ou le gel hydroalcoolique !
 

De mon côté, d’un point de vue purement pratique et immédiat, le cloisonnement me fait « chier » car ce régime sanitaire semi totalitaire va m’empêcher de progresser dans l’enregistrement des voix-off de mon film (étant donné que je ne pourrai plus recevoir chez moi ni me rendre chez mes « voix »). Je vais donc devoir avancer autrement, et en solitaire. Ce n’est pas le travail qui me manque. Et en soi, la conjecture internationale ne change pas grand-chose à mon rythme de travail, ne perturbe en rien mon activité (il y a longtemps que je ne dépendais plus d’aucun employeur, et que je travaillais déjà en mode « free-lance et télétravail »… mais en indépendant et pour le Seigneur). Le seul « hic », c’est quand même l’enregistrement des voix-off. Car ça, je ne peux pas le faire tout seul. Tant pis : j’avancerai sur la retranscription/traduction des autres épisodes du documentaire.
 

D’un point de vue cette fois purement personnel, bien sûr que je m’inquiète de mon état (Même si je n’ai pas de symptômes apparents, le climat de paranoïa ambiante m’en fait imaginer ressentir certains. Tout comme vous, j’imagine !). Mais je m’inquiète surtout de 3 réalités que je vois se profiler, et que j’avais déjà annoncées dans mon livre Homo-Bobo-Apo (plus que jamais d’actualité !) : 1) la disparition ou le gel de l’argent en banque ; 2) la virtualisation de l’argent mondial qui va devenir cryptomonnaies… ce qui veut dire « la puce électronique subcutanée imposée à tous » (la Marque de la Bête de l’Apocalypse) au nom du « Bien commun » et même de la « Charité chrétienne » ; 3) l’instauration d’un Gouvernement Mondial antéchristique.
 

D’un point de vue enfin spirituel et religieux, je me dis aussi que Satan, avec ce surgissement « impromptu » du Coronavirus, a bien réussi son coup. Il est parvenu à nous couper des sacrements et de Jésus-Eucharistie en un rien de temps, en faisant passer ce renoncement/abandon pour un « douloureux mais magnifique effort de Carême » et un « merveilleux acte de Charité fraternelle » au nom du « Bien commun » ! Chapeau ! Il n’y a qu’à lire la lettre d’il y a 3 jours du très franc-mac archevêque de Paris Mgr Aupetit pour se rendre compte de la collaboration-lâcheté de la plupart des chefs de l’Église en France, dans ce coup de maître ! Dans cette missive cardinalice, le Sacrifice du Christ (l’Eucharistie) est remplacé par le sacrifice du Sacrifice, c’est-à-dire la privation-renoncement de ce Dernier (un comble ! et une totale inversion des valeurs… : je rappelle que le Carême c’est se priver du superflu, et non de l’Essentiel qu’est Jésus) ; la Communion est discrètement remplacée par la communion avec un petit « c », c’est-à-dire l’ « unité nationale » et un communisme international sécuritaire ; la Vérité est remplacée par l’humanisme intégral, la solidarité, la sécurité et le « Bien commun » (ce dernier étant un concept particulièrement antéchristique). Merci Mgr Aupetit de nous avoir fait passer le renoncement aux sacrements pour un « devoir chrétien » et finalement pour un… sacrement ! Quasiment tous les cathos gobent votre contrefaçon « oblative ».
 

Pour conclure, voici mon humble avis : que ceux qui voient dans la « pandémie » du Coronavirus une Apocalypse finale, la Tribulation et l’Épreuve ultime, se détrompent. Elle constitue « juste » un gentil apéritif – ou l’alibi pratique – pour l’établissement d’une dictature mondiale sans précédent et qui s’annonce comme « providentielle et indispensable », pour isoler/contrôler chaque individu, et surtout pour isoler l’Église.
 

Mais avant tout, cette peste n’est qu’une tribulation terrestre parmi tant d’autres qui vont lui succéder (catastrophes naturelles, écologiques, conflits armés entre les Peuples, persécutions des chrétiens, etc. : les 10 plaies d’Égypte remasterisées). Pour moi, ce n’est pas la Fin avec un « F » majuscule. La Fin avec un « F » majuscule sera bien plus spectaculaire que cette déjà impressionnante crise sanitaire mondiale programmée, puisque ce sera non seulement la Terre qui sera ébranlée mais surtout le ciel (…et nos coeurs, par la même occasion). C’est dans le ciel que ça va être le bordel ! N’oublions jamais que nous avons avant tout affaire à une guerre spirituelle, surnaturelle, invisible, cosmique, angélique (entre la petite armée de Lucifer et la grande armée des anges de Jésus). Elle n’est pas prioritairement humaine et terrestre, même si notre liberté humaine et notre incarnation sont sollicitées et impliquées.

 

N.B. : Voir l’article suivant sur le même sujet.

« La Chanson secrète » : la nouvelle émission maçonnique de TF1 (bienvenue dans la marmite… et attention au choc thermique !)


 

Le 4 janvier dernier, j’ai regardé, par curiosité, l’émission de TF1 « La Chanson secrète », qui, chaque samedi, reçoit 9 célébrités qu’elle place individuellement sur un fauteuil pour leur faire revivre un tableau musical censé reconstituer un moment important de leur existence, entourées des gens qu’elles aiment le plus.
 

Au-delà des questions de qualité ou de médiocrité de ce programme (que je ne discuterai pas longtemps, car c’est une émission efficace et plaisante), ce qui me frappe, c’est l’avancée et les modes d’expression du Gouvernement Mondial franc-maçon (illuminati). Car ils nous aident à comprendre ce qu’est le processus alchimique mis en place par l’Antéchrist : cette prétention d’une part à transformer le plomb en or, mais plus largement à créer l’Humain, le Divin, l’Amour, sans Jésus, bien sûr, mais plutôt par l’entremise de nos émotions et du culte idolâtre des 4 dieux de la Nouvelle Religion mondiale, à savoir l’or, l’électricité, le soleil et l’humanisme intégral (les valeurs de Jésus sans Jésus).
 

On retrouve totalement ça dans « La Chanson secrète ». On se croirait dans un laboratoire alchimique ou une cuisine de savant illuminati :
 

Tout d’abord, il y a la phase HERMÉTIQUE. Juste avant le décollage, le vide des cosmonautes est fait. Les stars, au nom parfois très pierreux ou architectural, sont littéralement mises sous vide, en loges… maçonniques : « Les invités de la chanson secrète ce soir sont Élie Sémoun, Michèle Laroque, Kendji Girac, Jean-Pierre Foucault, Black M, Malik Bentalha, Mimie Mathy, Richard Berry ou encore François-Xavier Demaison. À l’heure qu’il est, ils sont isolés. On les a tous placés dans une loge. Coupés du monde extérieur. Sans la moindre idée de la surprise qui leur est destinée. » déclare Nikos Aliagas (spécialiste des alliages, comme en alchimie) avec son sourire émail-diamant. Dans cette émission, on retrouve le symbole hermétique du mur ou de la caverne qui s’ouvre. Chaque célébrité doit se concentrer avant d’exploser et de s’ouvrir au Cosmos. D’ailleurs, alors que les faisceaux de lumière fondent sur elle, on entend – comme par hasard – une musique spatiale. On s’attend tous à voir surgir les extra-terrestres ou l’« Esprit » du passé…
 

 

Après la phase hermétique arrive celle de la FUSION, de la combustion, de l’allumage. C’est la lumière électrique qui est censée allumer le cœur. On se croirait dans une cuisine, avec la star qui passe sur le grill. Au début, le décor derrière Nikos Aliagas, c’est de l’eau rouge-orangée en ébullition, comme dans une casserole ou une marmite. Le studio, comme dans le plateau de « The Voice », est bicolore et a des couleurs sataniques prédominantes : le rouge et le noir. Logique : les programmateurs apprentis sorciers veulent faire monter la pression (thermostat 1 : TF1) puis l’émotion. Et le « S » (de Satan ? de Star ? de Superman ? de Secrète ?) est collé au dos de la star. Ça tombe sous le sens que ce sera une mise en scène narcissique où Dieu n’est plus Jésus mais simplement « Môa et mon reflet narcissique renvoyé par les gens que j’aime ». Le caractère blasphématoire et luciférien de ce culte égocentrique qui veut se faire passer pour altruiste (l’hommage des retrouvailles), est assumé par les participants, qui rient inconsciemment de la parodie religieuse dans laquelle ils sont le centre. Par exemple, Mimie Mathy se marre de se retrouver à la place de Satan (ou bien Satan au cul ou au dos) face à la divinité télévisuelle électrique qui n’est pas Dieu (auquel elle ne croit plus) mais un être énergétique qu’elle n’identifie pas encore : « Qui c’est qui parle ? Dieu ? Je savais pas qu’Il existait. » ironise-t-elle, avant de se plaindre de l’intriguant et inconfortable « S » qui lui pique le dos : « C’est sympa, le ‘S’ du fauteuil… on le sent bien dans le dos, hein ? ». L’invité attend patiemment sur son fauteuil de dieu grec, sur son Mont Olympe blanc où il tremble de tout son corps sous le « froid » glacial des fumigènes à ses pieds et descendant les marches de son trône, à l’ombre d’un projecteur solaire qui le chauffe sans l’aveugler. Le glaçon humain va se liquéfier puis s’évaporer pour finalement se distiller en or.
 

 

Puis la troisième phase alchimique de « La Chanson secrète », c’est l’ÉCLATEMENT. La célébrité passe du froid polaire au chaud bouillant. Ce choc thermique – qui peut aussi s’appeler « ascenseur émotionnel » ou « Machine à remonter le temps » – est censé la liquéfier (là, d’ailleurs, normalement, les larmes arrivent), et se prénomme « Surprise » ou « Émotion intense ». Les alambics des sorciers sont en fête, mais aussi sur le point d’exploser. Sous les yeux ébahis de la star, chacun des protagonistes du tableau se renvoient l’énergie qu’ils irradient… ou sont censés irradier pour ne pas passer pour des cons.
 

 

Enfin, une fois la tension (électrique) redescendu et la Machine en surchauffe redescendue à sa température normal, la quatrième étape, c’est la récolte du précieux métal aurique et la CONSTRUCTION (ou consolidation !) de la carrière (artistique ici). La pluie d’or tombe sur la star. Le moment de l’enluminure symbolique arrive : cet instant est censé « rester gravé à jamais » dans le cœur de la célébrité, de son entourage et aussi du public. Et chacun des participants se gratifient d’avoir contribué « modestement » (hu hu hu) à construire la carrière de l’autre… et en profite pour parler de ses autres chantiers (disques, films, etc.) en cours d’élaboration.
 

 

En fait, la véritable « Chanson secrète » cachée de « La Chanson secrète », c’est l’or. C’est la promo. Et de la star invitée (qui glisse 2 mots de son « actu »), et de la star qui offre le cadeau. On nous fait croire à la gratuité. Mais en réalité, ne monte pas sur le trône de « La Chanson secrète » qui veut : il faut avoir une carrière et pouvoir apporter une plus-value et un public avec soi. Ceux qui peuvent vivre ce moment « unique » ou l’offrir, ce sont ceux qui ont une carrière (les proches anonymes de la star sont les heureuses exceptions de cette logique marchande). Les autres, out ! Les célébrités se font plaisir et payent leur « surprise », comme le bon monarque qui veut tuer son ennui ou claquer son argent en réclamant à sa cour de le surprendre encore et encore. Elles commandent « l’art de la surprise », comme a sorti le jeune chanteur Kendji Girac. Elles débarquent, les mains dans les poches, et énoncent presque le « Surprenez-moi ! Émouvez-moi ! » de l’Empereur capricieux, frétillant et « surex », en mal de sensations fortes, s’agrippant aux deux bras de son fauteuil princier, et au centre de toutes les attentions. Elles consomment de l’émotion intimiste. La star se fait plaisir, vit son petit moment nostalgie, que personne ne verra comme un égoïsme puisqu’il prend la forme du cadeau gratuit et émouvant offert à tous. Au fond, « La Chanson secrète », c’est l’usine. Il n’y a pas vraiment de place à la parole, aux commentaires. Ça enchaîne. Et on voit les célébrités entre elles se conseiller ce grand-8 émotionnel (« Franchement, tu devrais le faire… C’est à vivre ! »).
 

Et qu’est-ce qui fait tourner la machine de cette émission en apparence si altruiste et pleine de gratuité/gratitude ? C’est le business fondé sur le narcissisme. Narcissisme parce qu’on ne s’entoure que des gens qu’on aime, qui nous veulent du Bien, qu’on attend, les gens « évidents » et « obligés ». Alors que Là-Haut, à la Vie éternelle, on sera face aux ennemis qui nous ont pardonnés, les gens les moins « évidents » justement. Le narcissisme est encore plus flagrant avec les stars-racaille (Kendji Girac, Black M, Dadju…), souvent sans mot et sans histoire à raconter, qui ne disent rien de profond devant les caméras, qui sont là pour consommer, qui se voient parfois même refléter leur propre tube (par exemple, Black M se voit offrir sa propre chanson « Sur ma route » qui l’a fait connaître) plutôt qu’une chanson appartenant à leur histoire réelle et leur permettant de s’excentrer. Le but de « La Chanson secrète », c’est de faire pleurer (sur le plateau et dans les chaumières), c’est d’émouvoir (… et l’ennemi n°1, c’est la déception ou l’absence de larmes). La monnaie d’échange, ce sont les larmes électriques, ce sont les passions et les émotions. Quant à la fameuse « Chanson secrète », elle est tout sauf secrète. C’est un jardin secret qui ne l’est plus, qui perd son essence, puisqu’il est dévoilé à tous. Le secret, c’est qu’il n’y a plus de secret !
 

Vous voulez que je vous dise le fond de ma pensée ? À l’heure actuelle, on se plante sur ce qu’est la véritable émotion. Bien sûr, dans « La Chanson secrète », il y en a une. Et bien sûr qu’il y a une part d’émotion qui ne peut être simulée (les histoires et les relations filmées sont réelles, les larmes et la surprise ne peuvent pas être complètement simulées). Mais l’émotion la plus belle, c’est dans le secret, c’est dans l’invisible, c’est dans le non-dit ou l’indicible, c’est dans l’inconnu, c’est dans la pudeur, c’est dans le pardon et la Croix, qu’elle se vit. C’est par exemple un échange téléphonique qu’on ne peut dévoiler à personne tellement c’est grand et dangereux à la fois. C’est dans le pardon donné ou reçu d’un ennemi. Ça ne peut quasiment pas être capté par une caméra ni vu par des milliers de spectateurs. Comme les déclarations d’Amour ou d’amitié qui ne peuvent être vraies que lorsqu’elles sont pudiques et cachées, ou vécues dans l’adversité et la douleur. Comme dit ce beau et si juste dicton espagnol : « Secreto de dos, secreto de Dios. Secreto de tres, de todos es. » (traduction : « Secret à 2, secret de Dieu. Secret à 3, disparaîtra ! »). Ou bien je pense aussi à ces paroles de Jésus dans l’évangile selon saint Matthieu : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. » (Mt 6, 1).

La Bête de l’Apocalypse dans le dernier dessin animé « La Famille Addams »

Je suis allé voir au ciné cet après-midi le film d’animation « La Famille Addams » de Conrad Vernon et Greg Tiernan. Nul mais à voir quand même, rien que pour comprendre le Gouvernement Mondial antéchristique. Je n’y ai trouvé qu’un seul code homosexuel pour mon Dico, mais non des moindres ! : les jumeaux avec les jumelles Layla et Kayla.
 

 

En revanche, ce dessin-animé réunit exactement ce que j’écris sur la Bête de l’Apocalypse depuis 3 ans (notamment dans d’autres animés comme Mutafukaz ; mais surtout dans mon essai Homo-Bobo-Apo), et regorge de codes sur la Franc-Maçonnerie :
 

– inversion totale des valeurs (le mal est le bien, la haine est l’Amour, la mort est la vie, les méchants sont les gentils et les gentils sont les méchants) ;

– diabolisation du mariage catholique (dès la première scène, il est question – je cite – de « l’ennui insondable du mariage ») ;

– diabolisation de l’Église (le scoutisme, c’est mal ; les « Alléluia » c’est nul) ;

– culte satanique montré comme sympathique (sorcellerie ; spiritisme, communication avec les défunts ; et c’est « l’Esprit » qui dirige la maison) ;

– la Bête (la famille Addams) devenant « gentille » en luttant contre les « méchants » humains bestialisés (il est question des « hordes de villageois » ; Gomez conclut le film en disant que l’Humanité est méchante : « Les gens sont parfois cruels ») ;

– Nature célébrée comme un monstre divin tout-puissant et terrifiant (l’arbre diabolique Ichabod par exemple) ;

– père réel et/ou symbolique tué (Pugsley cherche à tuer son père Gomez) ;

– Féminin sacré incarné par la figure de l’Effrontée qui se rebelle contre sa mère dans un matricide final (Parker, l’enfant du divorce, se retourne contre sa mère Margaux et dit que finalement, « elle aurait mieux fait de vivre chez son père ») ;

– culte à la différence (En étant considérée comme différente parce que monstrueuse, la famille Addams finit par devenir à la fin la gentille de l’histoire, tandis que les normaux conformistes finissent par devenir les vrais monstres) ;

Rainbow Flag avec les jumelles Layla et Kayla ;
– Marque de la Bête sous forme de tatouage dit « astral » (« Où est ton tatouage? Les astres soient loués ! » s’écrit Morticia face à sa fille) ;

– Franc-Maçonnerie à tous les étages (rite de passage de Pugsley sur le pavé mosaïque ; le combat de sabres ; l' »Atelier » de Margaux ; le salon des Addams avec la lettre « A » inversée et les 2 colonnes ; le « Livre d’Erreurs » ; les pierres en forme soit de rubis rouge soit de tête d’inca dans le jardin ; l’Égypte Ancienne avec la plante carnivore nommée « Cléopâtre » ; le poignard en or comme broche à cravate de Gomez ; les Humains à la toute fin veulent tous, grâce à la Famille Addams, « faire leur rénovation divine« , sur fond d’architecture humanisée ; les 3 Pyramides dans le générique final) ;

– culte de la « chance » ;

– Différence Créateur/créature bafouée (Mercredi Addams ressuscitant les grenouilles de dissection en classe de SVT).

Etc. Etc.
 

La pièce 2052 d’Éric Sautonie ainsi que le film « À couteaux tirés » (« Knives Out ») de Rian Johnson : la Bête de l’Apocalypse et l’homosexualité en soubassement


 

Notre époque est fascinante sur un point : le Royaume de Satan étant divisé contre lui-même, et en sursis (à cause de son orgueil monstrueux et de la Victoire imminente de Jésus sur lui), il n’a plus rien à perdre et use en ce moment de tous les stratagèmes pour trouver grâce aux yeux de nos contemporains. Et sa plus grande ruse, c’est de feindre de s’auto-accuser en imaginant qu’ainsi il n’éveillera pas les soupçons sur lui et qu’il passera même pour le justicier divin en s’opposant à Dieu (Jésus).
 

C’est exactement ce que j’ai constaté cette semaine en allant voir tout d’abord la lecture théâtralisée de la future pièce 2052 d’Éric Sautonie au théâtre du Lucernaire à Paris, puis en découvrant hier l’excellent film « À couteaux tirés » (« Knives Out ») de Rian Johnson. Le point commun entre ces œuvres, c’est que ce sont toutes deux des bijoux de technicité, qui donnent à penser que la perfection de la forme palliera l’absence de fond ou sera le fond, voire même que leur message est juste. Car oui, au niveau de la forme (qualité de jeu des comédiens, qualité du scénario et de l’écriture), on frôle la perfection. Notamment pour « À couteaux tirés » dont le scénario est à couper le souffle. Mais c’est un écran de fumée doré pour que le spectateur ne voie pas les contradictions voire la fausseté des messages diffusés.
 

 

Commençons par 2052. Cette pièce futuriste (d’anticipation) d’Éric Sautonie se veut clairement une dénonciation du transhumanisme – cet au-delà de l’Humain où l’Humanité (et notre beau pays de France en l’occurrence !) a vendu son âme aux technologies de pointe au point de se suicider. On pourrait se dire : « Génial ! Ce thème est urgent, engagé et il devrait y avoir davantage d’intellectuels qui se saisissent de ce sujet pour éveiller les consciences ! » Mais comment se conclut cette pièce jouée avec brio par Louise Chabat (la fille d’Alain Chabat), Aurore Erguy et Arthur Fenwick ? Exactement par des messages transhumanistes, puisque le discours de conclusion du personnage maternel de France, applaudi comme « beau », et censé être un pied de nez aux nouvelles technologie, défend exactement les bases idéologiques du transhumanisme, et donc la Bête, à savoir la confiance en soi (et non plus en Dieu), l’écoute (c’est pour ça qu’on est de plus en plus sur écoute), la suprématie de la volonté et de la sensation individuelle (tous nos désirs personnels seraient des ordres et commanderaient au Réel), et donc en résumé la Singularité (la « Singularité », dans le jargon des Gafa, c’est précisément ce moment où la Bête technologique dépasse son maître humain) : « Il faut se faire confiance. » « Il suffit de désirer (un bébé) pour l’avoir. » « Il faut s’écouter. » (Il ne manquait plus que la défense de la « passion »…). C’est incroyable comme ceux qui prétendent dénoncer le transhumanisme en réalité l’installent sans même s’en rendre compte. Par ailleurs, petit détail fascinant : dans cette pièce, France – qui se décrit elle-même comme « une mine d’or empoisonnée » pour filer la métaphore alchimique d’un pays vérolé par la Franc-Maçonnerie et ses bonnes intentions – a abandonné sa fille Camille en 2027, date potentiellement désignée par la prophétie de saint Malachie comme la chute définitive de la papauté ou comme la Fin du Monde. C’est dire s’il faut aller au théâtre aujourd’hui, et plus largement, écouter nos contemporains, y compris les athées ou les déistes qui s’opposent à l’Église Catholique, qui à leur insu formulent aussi des prophéties eschatologiques (donc en référence à la Fin des Temps) !
 

 

Ensuite, passons au film « À couteaux tirés » (« Knives Out ») de Rian Johnson. Il vient de sortir en France, et il va sans doute faire un carton. Je me trouvais au cinéma Pathé Opéra à Paris (la salle était comble). Alors déjà, ça fait un moment que j’écris sur les œuvres de fiction illustrant que l’homosexualité (pratiquée ou/et envisagée comme une identité ou l’Amour) est la compagne de la Bête de l’Apocalypse. Et dans les bandes-annonces publicitaires annonçant les films à venir, rebelote ! Le prochain long-métrage de Dominik Moll, « Seules les bêtes », intègre le lesbianisme. Bref. En allant voir le film « À couteaux tirés », mon petit nez me disait : « Vas-y ! Tu vas entendre parler de la Bête… et l’homosexualité ne sera pas loin ! » Ça n’a pas loupé ! Et tant pis si les incroyants (qui ne croient ni en l’existence de Dieu ni en l’existence de Satan) me prennent pour un fou : en réalité, ce sont eux les insensés et les aveugles.
 

 

La toute première scène du film démarre justement sur la Bête : on a un plan fixe du manoir et déboulent au ralenti les 2 dobermans de la propriété qui courent vers nous, spectateurs ! On peut dire que décor est planté ! Et ensuite, pendant toute l’intrigue apparaissent des sculptures de la Bête apocalyptique partout : des têtes de lion, de monstres, d’animaux empaillés, etc. Même dans le jardin entourant le Manoir, il y a des statues inspirées de la Tragédie à la Ménagerie. De plus, ce sont les chiens qui font avancer l’enquête et qui flairent le coupable.
 

Dans le droit fil de la Bête, on peut constater que certains personnages du film se livrent sexuellement à celle-ci : par exemple, le jeune Jacob se masturbe dans les toilettes « devant des photos de cerfs morts ». D’autres semblent habités par la Bête satanique : Marta Cabrera (« bergère » en espagnol) vomit comme dans le film « L’Exorciste » et est une représentation du « Féminin sacré » tant vénéré dans la Nouvelle Religion mondiale (la jeune femme apparaît même à la fin du film au balcon comme une vierge immaculée vengeresse, faisant la nique aux familles, donc comme l’antithèse de la Vierge Marie) ; Hugh Ransom Drysdale porte un nom le désignant comme le diable (si on traduit littéralement, ça fait « Toi Otage de la Vallée de la Mort ») ; Joni Thrombey, la bobo, fait des séances de méditation pleine conscience et est très branchée nouvelles énergies. Et je dirais que la construction même du scénario du film est tellement parfaite (j’ai rarement vu une rouerie cinématographique aussi bien huilée, ficelée : à ce niveau-là, c’est de l’ingénierie et de la minutie presque pas humaine !) qu’elle rappelle l’intelligence de Lucifer (et je rappelle que Lucifer prétend remplacer l’Amour par l’Intelligence). Sans exagérer : le scénario de « À couteaux tirés », c’est algorithmique. Un prodige technique et de logique. Tout y est étudié et imbriqué jusqu’au moindre détail. C’est d’ailleurs ce qui fait la drôlerie et l’efficacité de ce film voulu hitchcockien. Enfin, pour terminer sur la Bête transhumaniste, on nous sert dans les dialogues exactement le même discours luciférien auto-centré que dans la pièce 2052 : « Il faut écouter son cœur. » « Vous avez gagné en suivant vos propres règles. » (l’Inspecteur Benoît Blanc élevant la jeune Latino Marta Cabrera au rang de sainte profane venue de l’étranger). Bref, c’est le dieu « Volonté individuelle ». Effrayant. L’enfer est vraiment pavé de bonnes intentions et rongé par l’individualisme.
 

 

Quand je vous disais que l’homosexualité (non en tant que simple tendance mais en tant que pseudo « identité » et « amour ») seconde la Bête de l’Apocalypse, c’est très visible dans « À couteaux tirés », non pas à première vue (car le film n’aborde absolument pas la question de l’homosexualité) mais à deuxième vue : à travers la promotion de l’hétérosexualité (en tant que culte de la Différence ; en tant que bisexualité cachée et donc homosexualité en germe), à travers le titre du film (centré sur l’extase et l’extériorisation de soi, comme dans bon nombre de coming out, de outing, et finalement d’œuvres homosexuelles : « Knives Out »), à travers l’affiche super rainbow du film, à travers le casting du film (entre les gay icons – Chris Evan, Don Johnson, Toni Collette –, les gays friendly – Michael Shannon –, les acteurs bisexuels – Katherine Langford –, les acteurs qui ont joué le rôle de gays dans d’autres productions – le vieux Christopher Plummer avait gagné l’oscar en 2011 pour son rôle de gay dans « Beginners » –, les acteurs ouvertement homosexuels – l’actrice lesbienne Jamie Lee Curtis, le réalisateur homosexuel Frank Oz qui avait réalisé le fameux « In & Out » en 1997 –, je crois qu’on a largement de quoi le constater !), mais également à travers les répliques symbolistes du film (par exemple, le détective Benoît Blanc fait une claire référence à l’arc-en-ciel en tant que spectre de la lumière noire, dont beaucoup d’œuvres homos parlent – c.f. mon code « Milieu homosexuel infernal » dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels –, quand il évoque à diverses reprises « l’Arc-en-Ciel de la gravité »). Moi, je dis : « À couteaux tirés » : top gay !
 

Pour ceux qui ne sont pas convaincus par mes thèses, continuez d’aller voir ces œuvres d’un œil naïf, en vous laissant éblouir par le prodige technique qu’elles sont objectivement. Car aussi bien 2052 que « À couteaux tirés » méritent votre déplacement. Et pour ceux qui ont envie d’aller plus loin et sont prêts à les voir comme des miroirs eschatologiques aux messages et intentions paradoxaux, vous accueillerez ce que je vous dis avec joie et envie d’encore plus creuser le travail démonologique qui nous conduit à démasquer la Bête grâce à l’homosexualité, et à connaître davantage Jésus et l’Église Catholique. Quand le cathodique conduit au catholique…

Les 20 inepties du documentaire « Homo-thérapies : conversion forcée » de Bernard Nicolas diffusé ce soir sur Arte et que beaucoup vont prendre pour argent comptant


 

À ceux qui, parmi vous, allez regarder ce soir le documentaire « Homo-thérapies : conversion forcée » de Bernard Nicolas sur ARTE (vous l’avez ici en streaming pour quelques jours en libre service), consacré aux groupes chrétiens de thérapie de conversion de l’homosexualité, j’ai listé pour vous les 20 principales conneries qui s’y trouvent et que les médias mainstream, dans leur ignorance crasse du sujet, ne vous délivreront jamais. Pour qu’au moins vous voyiez ce reportage avec les bonnes lunettes et un minimum de distance, afin de ne pas vous faire avoir par ces bonimenteurs anticléricaux (anti-Église) et finalement homophobes (même s’ils se présentent comme gays friendly). Ces journalistes veulent vous rouler dans la farine et vous enrôler dans leur course paranoïaque aux droits homosexuels, en créant de fausses victimes qui occultent les vraies.
 

Les conneries principales

 

Voici donc, en vrac, les quelques affirmations délirantes que j’ai relevées dans « Homo-thérapies » :
 

1 – Déjà, d’entrée de jeu, dans ce reportage, on nous parle de « méthodes extrêmement violentes » des groupes d’accompagnement religieux des personnes homos. Euh… lesquelles, au juste ? On nous décrit « les dégâts que ça produit chez les gens, les « dommages psychologiques… Euh… lesquels ? Quelle personne suicidée ou dépressive connaissez-vous parmi toutes les personnes qui vont – de surcroît volontairement – dans ces groupes ? J’attends toujours la réponse et des exemples concrets. (C’est vrai que les groupes de parole « salon de thé » de l’association Courage c’est hyper « violent » et ça pique les yeux… C’est proche de la séance de torture !!). Et comme ces journalistes indignés n’ont rien à répondre, car en fait ils n’ont pas vu ces violences, et surtout ils les ont inventées de toutes pièces, ils utilisent 4 techniques : soit l’extériorisation (ils situent cette « violence » loin loin très loin : sur une planisphère ou aux États-Unis et partout dans le Monde… pour faire croire ensuite que le « péril » est à nos portes et que nous serions, nous Européens, « encerclés » !), soit l’invisibilisation (ils rendent la « violence » homophobe invisible : elle serait d’autant plus perverse et réelle qu’elle se cacherait et ne se verrait pas. Vu qu’ils n’ont pas de violences physiques à dénoncer – les électrochocs, pour leur info, ça date d’il y a un siècle, et même les suicides qu’ils agitent comme des preuves, ils n’en citent qu’un seul dans le reportage… sinon pour le reste, il est question d’« envies suicidaires » –, ils vont se rabattre sur lesdites « violences psychologiques », supposées être encore plus mortifères et efficaces que les violences physiques. Là encore, l’invisible a bon dos), soit l’amalgame (ils montrent des groupes de thérapie majoritairement protestants ou mormons – Exodus, Torrents de Vie, etc. – pour ensuite faire croire au public ignorant tout de l’Église Catholique que ces groupes sont catholiques), soit la caricature (au sens propre du terme : comme je le décris dans mon prochain livre dénonçant la loi d’interdiction des thérapies de conversion, la chaîne ARTE est coutumière, dans ses reportages soi-disant réalistes sur l’homophobie, de l’insertion de dessins ou de caricatures distortionnant la réalité, diabolisant certains groupes de personnes, et donnant corps aux fantasmes manichéens de ceux qui les intercalent à leur documentaire ; ici, Bernard Nicolas a fait appel à un illustrateur visiblement ténébriste et expressionniste « à l’allemande »…).
 


 

2 – Dans le reportage, Benoît Berthe (le seul témoin public que les promoteurs de la loi d’interdiction des thérapies de conversion ont trouvé) n’a fréquenté aucun groupe d’accompagnement chrétien des personnes homosexuelles. Tout simplement parce qu’il a quitté l’Église depuis une vingtaine d’années et n’est plus catholique pratiquant. Donc ce qu’il dit ne tient pas debout. Et le « traumatisme » qu’il a vécu se résume en réalité à sa surprise d’avoir été emmené un jour à son insu par ses parents dans des groupes charismatiques (et ça, je peux le comprendre : la première fois que je suis allé à des célébrations de louange un peu/beaucoup « perchées » de la communauté de l’Emmanuel ou des Béatitudes – appelées gentiment les « deviseurs d’ampoules » – j’ai eu un premier mouvement de gêne car ce n’est pas vraiment ma sensibilité. Mais je m’y suis fait. Et surtout, pas de quoi parler de « sectes », de « folie », d’ « envoûtement collectif » ou de séances d’exorcisme effrayantes, et encore moins « contre l’homosexualité », ni de les associer aux réunions protestantes ou tribales des télévangélistes-sorciers africains ou nord-américains. Mec, t’as juste connu le choc culturel entre monde profane et monde à part des communautés charismatiques. Bienvenue dans l’Église catholique ! Détends-toi.)
 

3 – Le reste du discours de Benoît Berthe sont des « cauchemars » (je le cite), donc le fruit de son imaginaire (obsessionnel et paranoïaque, il faut le dire). J’ai déjà eu l’occasion de parler une fois au téléphone avec ce gars, et j’ai pu constater par moi-même un hystérie pathologique chez lui : il ne m’a pas écouté et je n’ai pas pu en placer une. Notre échange a tourné court parce qu’il a raccroché. Et après, comme je dénonce ses paranoïas, le pauvre petit chéri à sa maman va colporter sur tous les toits que je serais « dangereux » et que je l’aurais « insulté » (regardez les « insultes » que soi-disant j’aurais proférées). C’est lui qui nage en plein délire. Pas moi.
 

4 – Dans le documentaire, il est dit que la famille Berthe est « habitée par une foi inébranlable ». Je connais Véronique Berthe personnellement et me suis entretenu longuement avec elle : même si elle continue d’aller à l’Église, elle rejette son enseignement et sa doctrine, et veut supprimer les articles du Catéchisme de l’Église Catholique concernant l’homosexualité. Comme « catholique fervente, dévote et obéissante », on a vu mieux…
 

5 – Les « preuves » d’homophobie avancées par les soi-disant « rescapés des thérapies de conversion » sont – tenez-vous bien – des extraits de… journaux intimes rédigés pendant l’adolescence par des gars homos aujourd’hui trentenaires/quarantenaires. Ça, c’est de la preuve ! À deux reprises, on voit l’unique témoin pour la France (Benoît Berthe) et l’unique témoin pour l’Allemagne (Bastian Melcher) lire leur ressenti de l’époque. Zéro objectivité. Et surtout, émotionnalisme à fond les ballons : c’est « ça », la nouvelle objectivité qui justifierait une loi… !
 

6 – Dans le documentaire, Jean-Michel Dunand, l’ancien moine carme, et fondateur de la Communion Béthanie (groupe d’accueil de personnes « homosensibles » : faut pas dire « homosexuelles » car c’est un gros mot, paraît-il…), est habillé dans le reportage encore avec un habit religieux. Euh… comment dire… ? Jean-Michel Dunand est ce qu’on appelle un moine défroqué. Il a donc de lui-même quitté l’Église. Donc que fait-il habillé encore en moine et jouant le fondateur d’une confrérie religieuse ? Qu’est-ce que c’est que cette mascarade ? De plus, il est en « couple » homo, il s’est soi-disant « marié » (je mets le terme entre guillemets car ce n’est pas un mariage) avec son compagnon, et il n’obéit pas à l’Église. Ses souvenirs d’exorcisme – bien que certainement basés sur des faits réels – sont des élucubrations exagérées voire le fruit de son imagination débordante (j’ai eu l’occasion de déjeuner une fois en tête à tête avec lui, donc je sais un peu de qui je parle). Son témoignage est donc invalide.
 

7 – Il est dit dans le reportage que les catholiques affirmeraient que « l’hétérosexualité est la Création de Dieu ». Non seulement c’est faux mais en plus les catholiques ne parlent jamais d’hétérosexualité. Pas assez, d’ailleurs. Et depuis 2013, j’ai créé un site qui s’appelle CUCH : Catholiques Unis contre l’Hétérosexualité, qui prouve que justement l’Église n’a jamais défendu l’hétérosexualité, et la décrit même comme une « perversion ».
 

8 – Dans le reportage, l’historien Anthony Favier (que j’ai aussi eu l’occasion de rencontrer à l’association chrétienne homo David et Jonathan) est filmé dans une église catholique et parle au nom des catholiques… alors qu’il est protestant ! Magnifique, l’objectivité… Idem pour Laurent Lemoine, que je connais également en personne et qui vient du protestantisme. En fait, les seuls témoins « catholiques » interviewés (à part Xavier Guillaume) ont quitté l’Église Catholique. Pourquoi, alors, faire passer leur parole comme représentative des catholiques ? Pourquoi ne pas inviter les vrais catholiques ?
 

9 – Dans le documentaire, il est dit : « Tous les étés, ‘Courage’ est accueillie à bras ouverts par la Communauté de l’Emmanuel. » C’est complètement faux. L’Emmanuel n’a hébergé le « Parcours Homosexualité » que pendant 3 étés, de 2015 à 2017. En plus, ça n’a pas été « à bras ouverts » puisque le parcours n’a même pas été annoncé pendant la session (les organisateurs étaient morts de trouille de lancer un truc pareil et avaient déjà peur d’accueillir cette association à cause des attaques, donc ils nous ont planqué comme des hontes) : c’est dire si les communautaires ont eu des réticences ! Et l’année 2018 a été le coup de grâce : par peur des infiltrations journalistiques et des poursuites judiciaires, la Communauté de l’Emmanuel a renié Courage et a tout simplement cessé d’organiser la session parallèle consacrée à l’homosexualité. Ce n’est pas ce qu’on appelle un accueil à bras ouverts !
 

10 – Dans le documentaire sont mis sur le même plan des soirées de guérisons (onctions des malades, impositions des mains, messes) et les exorcismes spécifiques à l’homosexualité (on nous montre des images tournées dans une église en Pologne)… alors que ça n’a concrètement rien à voir. Jamais – en tout cas chez les catholiques – il n’y a de soirées guérisons « spéciales homosexualité ». Je connais même personnellement des animateurs de soirées guérisons très connues à Paris : ils m’ont certifié qu’ils ne parlent jamais d’homosexualité ; et même quand dans les prophéties ou libérations annoncées en grande assemblée, ils n’ont jamais vu de cas de libération de l’homosexualité révélés par l’Esprit Saint.
 

11 – Dans le reportage, la témoin lesbienne polonaise, Eva Kamola, a ce don exceptionnel de savoir ce que nous, catholiques, penserions dans notre tête. C’est formidable, quand même. Elle est très forte. « Ici, les gens pensent certainement que l’homosexualité est un péché. » J’ai envie de lui répondre : « Parle pour toi ! » Moi, personnellement, je n’ai jamais croisé de catholiques (que ce soit progressistes ou conservateurs) qui disaient cela (même si certains doivent certainement le penser, mais ce sont des cons, puisque le péché est lié à la liberté, et la tendance homo n’a vraisemblablement pas été choisie). Et je ne l’ai jamais pensé non plus.
 

12 – Les auteurs de ce documentaire (Bernard Nicolas, Jean-Loup Adénor, Timothée de Rauglaudre) passent leur temps à traîner les autres en procès d’« homophobie »… mais les avez-vous entendu une seule fois assumer leur homosexualité et s’annoncer homosexuels à leur tour ? Moi, jamais. Pour des gars qui prétendent accepter l’homosexualité et ne pas en avoir honte, et la faire accepter aux autres, on a vu mieux…
 

13 – Dans le reportage, Jean-Michel Dunand (vous savez, le faux traumatisé qui déclare contre moi dans Dieu est amour que je lui aurais écrit un mail d’une « violence extrême ». Euh… Je lui ai juste dit que son mouvement de la Communion Béthanie et que son discours n’étaient pas conformes à l’Église Catholique, mais bon… si « la haine », « l’insulte » et « la violence » ce n’est que ça, ça va !) épingle les 4 petits paragraphes du Catéchisme de l’Église Catholique sur l’homosexualité en leur attribuant une violence digne d’une crucifixion. Je le cite : « Quelle violence !! Quelle violence !! Comment des hommes d’Église peuvent-ils signer une telle violence de mots ?!? Et combien d’hommes en sont morts ?!? ». Euh… comment dire, Jean-Michel ? Déjà, la violence, je ne l’entends que dans tes propos et ta manière de t’exprimer. Ensuite, je relis les passages du Catéchisme : non seulement je ne vois aucune violence, mais en plus j’y vois de l’Amour vrai et de l’exigence responsabilisante et libératrice. Enfin, combien de gens sont morts à cause de ces mots ? À ma connaissance, aucun. Donc à mon avis, tu délires.
 

14 – Xavier Guillaume, responsable de Courage France (que je connais personnellement… et je compatis pour lui d’avoir fait son coming out à la France entière pour seulement dire « ça » et d’avoir été malhonnêtement instrumentalisé dans ce reportage, alors qu’il a autre chose de bien plus beau et pertinent à dire au Monde) confond (encore et toujours…) « continence » et « abstinence ». C’est très clair dans le reportage, où il dit qu’il a rompu avec son copain de l’époque et lui a demandé l’abstention. Et bien sûr, les réalisateurs du reportage ont sauté sur l’occasion pour le choper sur cette seule (et énorme) erreur et contradiction, et donc le faire passer pour le con-qui-s’abstient. Je rappelle à toutes fins utiles que l’abstinence sèche (renoncement à la pratique homosexuelle, refoulement, NON), nous ne la promouvons pas. Nous ne prônons, en tant que catholiques homosexuels, qu’un OUI, le don de son homosexualité au Monde et à l’Église.
 

15 – Même réductionnisme entre « continence » et « abstinence » qui n’a pas échappé à Jean-Loup Adénor et Bernard Nicolas : le discours affligeant de la psychologue Oranne de Mautort (encore une catholique issue du « 9.3. », dans la misère et les cris…) déclare que « la continence est l’absence de relation sexuelle » Là aussi, c’est une ânerie. L’absence de relation sexuelle, c’est uniquement l’abstinence. Sans compter qu’après, par pure démagogie, pour faire bonne figure et prouver qu’elle ne serait pas homophobe, elle finit sa démonstration catastrophique (eh oui ! la plupart des catholiques sont des brêles pour parler correctement d’homosexualité : ça, vous l’aurez remarqué, et c’est sans doute le seul truc vrai montré dans ce reportage) par une déformation de ce qu’a dit le Pape François (qui n’a jamais invité à ne pas juger/penser) : « Je reprendrai les propos du Pape François ‘Qui suis-je pour juger ?’ Et en effet, qui suis-je pour dire à une personne ce qui est bon pour elle ? » Ben je sais pas… tu peux être une sœur en Christ qui sait se servir de son intelligence pour aimer et conseiller tes frères homos, par exemple ?
 

 

16 – Dans le documentaire, il est dit : « Les organisateurs de ces sessions doivent rendre des comptes ». Des comptes de quoi ? De suicides et de traumatismes imaginaires ? Et tant que ces législateurs y sont, arrêtez-nous aussi nous personnes homosexuelles croyantes qui sommes allées volontairement dans ces sessions puisque nous les avons nous-mêmes demandées et organisées ! Comme ça, vous montrerez à la France entière que les véritables homophobes, ce ne sont pas ceux que vous dénoncez mais vous-mêmes ! Alors allez-y !
 

17 – Dans le documentaire, on nous présente les exorcismes comme une torture (je cite : « une autre forme de torture : l’exorcisme ». Alors déjà, 1) les exorcismes, on en voit plein dans l’Église Catholique, à travers les sacrements. Je pense par exemple aux baptêmes de bébés, qui est le premier et finalement le principal exorcisme de l’Église. Et les exorcismes se caractérisent par leur douceur. Et de 2), la véritable torture sont les infestations et persécutions démoniaques (les personnes qui les vivent racontent amplement les vexations qu’elles subissent… et effectivement, c’est bien pire que dans les films d’épouvante), et non les exorcismes. La séance d’exorcisme, bien que parfois spectaculaire (encore que, les vrais cas de possessions démoniaques sont extrêmement rares) n’est non seulement pas une torture (excepté pour les démons !) mais une libération pour les personnes.
 

18 – On nous dit dans le reportage que les victimes des thérapies de conversion « ont souvent frôlé la mort », qu’elles sont « sorties de l’enfer », qu’elles ont vécu « un calvaire », qu’elles seraient légion (on nous sort le chiffre de 700 000 victimes). Mais dans les faits, où sont ces 700 000 « manipulés » ? Quant à la surévaluation du désir de suicide ou de mourir (somme toute très humain : moi, personnellement, j’ai déjà pensé à la mort, et je crois que toute personne humaine normalement constituée a eu au moins une fois dans sa vie envie de mourir et a pensé au suicide), elle est non seulement flagrante dans « Homo-thérapie » (comme si le désir d’en finir était exceptionnel et typiquement « cathomosexuel ») mais en plus est considérée comme une preuve indiscutable du mal extérieur que serait l’Église Catholique. À en croire Bernard Nicolas et les législateurs des thérapies de conversion, penser au suicide est le suicide (carrément !) et constitue le summum de l’horreur homophobe… alors que, les gars, c’est juste humain. Et surtout, ce n’est pas une preuve de la soi-disant nuisance des groupes catholiques d’accompagnement des personnes homos. Pareil pour la honte, qui est présentée comme le summum de l’ignominie : « Si je n’avais pas fréquenté l’Église, je n’aurais jamais connu la honte. » (Bastian Melcher). C’est vrai que connaître la honte, c’est affreux. C’est digne de la Shoah…
 

19 – À l’issue du reportage, ça y est, le mot « secte » est lâché ! Puisque les catholiques refusent – je cite – « la vraie nature d’un homosexuel » (euh… la vraie nature de tout être humain, y compris des personnes homos, n’est pas son orientation sexuelle ni les personnes qui l’attirent érotiquement, mais c’est celle d’homme ou de femme et d’Enfant de Dieu, mais j’dis ça j’dis rien…), ils composeraient une secte terriblement dangereuse. « Nos témoins ont réussi à leur échapper… mais ils restent marqués à vie. » dit la voix-off. « Non ! Ils ne m’auront pas ! » déclare avec conviction Jean-Michel Dunand ! Ben oui, pauvres petits chats. Et le plus pervers, c’est que l’Église serait tellement génialement démoniaque qu’en plus, comme les méchants dans les dessins animés, on n’arrive jamais à prouver sa capacité de nuisance, puisque dans sa ignoble perversité, Elle effacerait ses preuves et donnerait à ceux qu’Elle manipule l’impression de les sauver : « faute de plaintes » ; « Aucune plainte n’a été déposée. ». Je sais ! J’ai compris ! En fait, l’Église, c’est Fantômas, en fait.
 

20 – Pour finir, je signale au passage que dans un Monde qui tournerait rond et qui serait juste, Jean-Loup Adénor devrait être poursuivi pénalement pour avoir filmé en caméra cachée des contextes de confidentialité absolu : par exemple, violation du secret de confession dans le confessionnal du père Olivier Jouffroy à l’église saint Louis d’Antin ; ou encore sa violation de la confidentialité des échanges au sein du groupe Courage (flouter les visages des participants n’y change rien : les propos aussi font partie de l’anonymat). C’est comme si un journaliste filmait une consultation médicale et violait le secret médical. Mais Jean-Loup Adénor bénéficiera d’une totale impunité, car qui, aujourd’hui, défend l’Amour et sa discrétion/délicatesse plutôt que la nécessité de la « transparence » justicière ?
 
 

Les conneries périphériques

Par ailleurs, dans le flot des conneries collatérales accompagnant le documentaire « Homo-thérapies » et le livre Dieu est amour de Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre, en voici un florilège :
 

– Laurence Vanceunbrock-Mialon, la députée LREM lesbienne, qui porte le projet de loi d’interdiction des thérapies de conversion de l’homosexualité, marche aussi (oh comme c’est étonnant) main dans la main avec l’ancien député homosexuel Jean-Luc Romero, aux avant-postes pour défendre l’euthanasie et expliquer aux vieux qu’ils vont être supprimés volontairement et que c’est « pour leur bien ». Formidable, non ? Et après, c’est nous, catholiques, les « ignobles » ??
 


 

– Tiens, puisqu’on parlait de propos idiots et de Jean-Luc Romero (qui m’a mis médiatiquement à l’index en me faisant passer pour « l’homo Manif Pour Tous et pro-Vie » : quand on voit ce que je pense de La Manif Pour Tous, ça fait sourire), Jean-Luc nous en a sorti une bien bonne sur Twitter : « Je rappelle qu’il est inacceptable que des ‘thérapies’ de conversion pour les LGBTQI aient lieu en France et soient, pour la plupart, organisées par l’Église Catholique. » Euh… pour ta gouverne, Jean-Claude, les groupes de thérapies sont principalement protestants ou mormons, donc l’Église Catholique n’a rien à voir là-dedans. Et le groupe Courage en France ne doit pas compter plus de 50 membres, si mes approximations sont bonnes. Donc le présenter comme une pieuvre tentaculaire, c’est juste du délire.
 

 

– L’émission Quotidien a déroulé le tapis rouge à Benoît Berthe, la pseudo « victime » des thérapies de conversion catholiques. Les journaleux écrivent ensuite ceci : « À 15 ans, sa famille l’a fait participé à des ‘thérapies de conversion’ pour ‘soigner’ ses attirances homosexuelles. » C’est archi faux. À l’époque, il n’existait pas de sessions spéciales pour l’homosexualité à Paray-le-Monial. Et les 3 années qu’elles ont existé, il n’y a jamais eu de prières de délivrance, d’exorcismes spectaculaires, d’effusions mystico-thérapeutiques charismatiques décrites par Benoît. Tout simplement parce que Benoît, comme je le disais plus haut, a quitté l’Église depuis longtemps et ses souvenirs remontent à 20 années. Et la seule personne de sa famille qui était présente à la première session de Paray, c’était sa maman, Véronique Berthe (je le sais puisque lors de la ballade en duo pour échanger, je suis tombé sur elle). Cette femme n’aime pas l’Église, n’accepte pas ce qu’Elle dit sur l’homosexualité, et pour décrédibiliser mes propos, me fait passer pour une star capricieuse. Benoît Berthe parle donc de ses fantasmes et de groupes qu’il ne connaît pas.
 

 

– Le journaliste et auteur de Dieu est amour Jean-Loup Adénor, comme il n’a aucun argument à m’opposer, me traite de « fou » sur les réseaux sociaux. Ça, c’est de l’argumentation ! (… et ça change des « intégristes moyenâgeux » et des « sectes » de Bernard Nicolas). Je lui rappelle que : 1) « Ariño » a un prénom, est une personne humaine, et je m’appelle Philippe ; 2) je lui demande : Où a-t-il lu ou entendu que j’aurais dit que lui et son équipe paranoïaque étaient « possédés » ? Dans ma critique sur le livre Dieu est Amour (essai à la rigueur journalistique pitoyable : voyez plutôt), je dis juste que la Bête est très présente et que les auteurs de cette soi-disant « enquête » de terrain sont inconsciemment obsédés par elle. Pas plus, pas moins. Par ailleurs, je crois qu’ils ne connaissent pas bien ce que sont les exorcismes et les cas de possessions démoniaques (extrêmement rares) : ils en sont restés au film d’horreur « l’Exorciste ». C’est mignon… mais ce n’est pas la réalité. Enfin, pour l’information de Jean-Loup Adénor, dans le reportage « Homo-thérapies », j’ai encore vu son obsession pour la Bête… : à un moment, Günter Baum décrit (je cite) sa tendance homosexuelle « comme un animal sauvage en moi et qu’il ne pouvait dompter ». Quant à Eva Kamoda (femme lesbienne polonaise), elle se rend dans le cabinet du psy Starovic où trône la Bête. Mais là encore, c’est moi qui dois sans doute « délirer »… Si tu veux me soigner, Jean-Loup (puisque visiblement je suis très malade), pourquoi ne montes-tu pas des thérapies de conversion à l’homosexualité et contre l’homophobie, ou un asile, tant que tu y es, puisque tu en as, au niveau du propos, toute l’intention ? #Idée
 


Dieu est amour : infiltrés parmi ceux qui veulent « guérir » les homosexuels : un livre qui a du chien !

Neuvième Commandement : « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. »
 

 

Le livre Dieu est amour de Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre, dénonçant les groupes de thérapies de conversion de l’homosexualité, vient de sortir en librairie en France. Timothée de Rauglaudre m’avait préalablement contacté par mail en mai dernier pour un entretien téléphonique (il avait refusé de me rencontrer en vrai alors que je le lui avais proposé), en mentant sur les réelles motivations de son enregistrement. Il m’avait écrit qu’il était en train de rédiger pour les éditions Flammarion « un livre d’enquête sur les approches chrétiennes de l’homosexualité » : en réalité, c’était pour utiliser ma parole pour taper contre les groupes de parole et d’accompagnement des personnes homosexuelles chrétiennes, … et accessoirement pour taper sur moi.
 

J’ai tenu à lire en entier son torchon hier. Et étant donné qu’on m’attaque à tort, de surcroît en déformant mes propos et ma vie, je me vois donc obligé de me défendre et de rétablir la vérité. Si j’en avais les moyens, je pourrais même traîner leurs auteurs en procès pour diffamation calomnieuse. Mais j’ai peu de temps à perdre avec des persifleurs (mon prochain livre sur les thérapies de conversion leur répondra), pas l’argent pour ça non plus, et surtout, c’est Là-Haut que le jugement de leur malhonnêteté se règlera bien plus efficacement que je ne pourrais le faire.
 

Je me contenterai juste de vous proposer par cet article une petite analyse originale de Dieu est amour, décryptage symbolico-surnaturel qui fera sans doute ricaner les deux essayistes si jamais ils tombent dessus et auront la force de la lire (ce qui m’étonnerait beaucoup…). Originale parce que d’une part je veux vous montrer en quoi Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre ont suivi – et se sont pris pour – la Bête technologique dépeinte par saint Jean dans l’Apocalypse (et oui ! c’est très inconscient chez eux, mais c’est quand même ce qui s’est passé) ; et d’autre part je voudrais revenir sur certains de leurs propos qui sont non seulement approximatifs mais mensongers. J’ai une sainte horreur du mensonge, d’autant plus quand il s’annonce comme « scientifique » (Dieu est amour se veut un livre d’« enquête » de terrain, attention… Les journalistes de Quotidien ou d’Élise Lucet n’ont qu’à bien se tenir !) et qu’il est proféré publiquement.
 

La Bête technologique de l’Apocalypse


 

Au risque de perdre toute crédibilité d’entrée de jeu (mais qu’ai-je à perdre ? lol. Mon article ne sera même pas repris ni appuyé par les médias « cathos » de toute façon…), je commence par aborder la présence de la Bête apocalyptique dans Dieu est amour… symbolisant finalement la bêtise des deux journalistes qui veulent pourtant jouer aux plus malins.
 

La Bête, c’est eux-mêmes qui en parlent. C’est ce loup technologisé déguisé en agneau. En effet, dès l’introduction, les lecteurs apprennent que Jean-Loup Adénor (prénom bien canin et lycanthrope !) rentre dans les groupes qu’il cherche à infiltrer avec une duplicité (ou double identité) caractéristique non seulement des espions schizos mais aussi de l’hybridité des monstres : « Alors l’un de nous deux, Jean-Loup, a revêtu une fausse identité pour pouvoir infiltrer ces groupes et vérifier la réalité de leurs pratiques. Il a fallu inventer un personnage, une histoire, des problèmes à régler, des doutes : c’est ainsi qu’est né Guilem, un jeune chrétien perturbé par son attirance pour les hommes. Grâce à une caméra cachée dans un bouton de sa chemise, il a pu tout capter de cet univers déroutant. » (p. 10).
 

À leur insu, les auteurs de Dieu est amour décrivent Jean-Loup/Guilem comme une bête qui vagabonde, erre, renifle et se fait renifler : « laisser le personnage se construire sur une série de réflexes » (p. 17) ; « Ils doivent bien le sentir, que je ne suis pas l’un d’entre eux. » (p. 18) ; « Guilem parlait de penchants, d’attirances et de pulsions. » (p. 57) ; « Avachi sur ma chaise en plastique orange, je réprime un bâillement paresseux. » (p. 113) ; « Je trépigne sur ma chaise. » (p. 120) ; « Guilem, personnage encore embryonnaire » (p. 149) ; « Je tâche de retrouver mes réflexes : ‘Je m’appelle Guilem.’ » (p. 180).
 

Ils animalisent Guilem, avec une étonnante passion pour les bourdonnements chimériques : « Je file dans les ruelles du quartiers sans chercher à descendre dans les couloirs du métro. […] Je me retrouve au métro Raspail, en haut des marches. C’est ici que je voudrais abandonner Guilem et revenir à moi-même, mais un murmure me poursuit. Derrière le bourdonnement de l’été parisien, j’entends encore : ‘Réjouissez-vous, Marie, comblée de grâce…’ » (p. 26) ; « Derrière le bourdonnement des insectes nocturnes, j’entends encore les chants de louange. » (p. 63) ; « Guilem reste en retrait, effacé derrière le bourdonnement du groupe, presque invisible. » (p. 114).
 

Guilem perçoit même, tel un gentil toutou, les marques d’attention extérieures comme des caresses de maîtres : « Le retour de la caresse. » (par rapport à l’abbé Olivier Jouffroy, p. 105). Il furète à la recherche d’indices : « Mon regard flotte à nouveau sur l’assistance. » (p. 183) ; « Une question s’impose alors : que se passe-t-il réellement au collège-lycée Stanislas ? » (p. 188) ; « Je reconnais rapidement… » (p. 216) ; « Lorsque l’heure est passée et que nous descendons tous ensemble les escaliers qui mènent à l’entrée du temple, je reste un instant sur le palier, hésitant. Gaël m’accoste, nous parlons un moment mais je n’arrive pas à entendre ce qu’il me dit. » (p. 248) ; « Après tout ce temps à le côtoyer, d’abord de loin avant de rejoindre le premier cercle de ses brebis, Werner me touche par sa compassion. » (p. 249) « Quand je franchis le palier de la porte et me retrouve dans les rues gelées de Belleville, je sais déjà que c’est la dernière fois que je vois Werner Loertscher. » (p. 252).
 

Et puis surtout, surtout, au moment opportun, le pitbull « Guilem » saute sur ses proies : « Je croise le regard du père Philippe de Maistre et lui souris. Surprise : il me retourne mon sourire dans une expression sincère. C’est le moment d’attaquer. » (p. 187) ; « Nous avons décidé que Guilem proposerait un témoignage très différent de ceux qui ont été livrés jusqu’à présent. Au lieu des habituelles ruminations sur les erreurs parentales, il nous était apparu indispensable, à ce stade de l’enquête, de mettre Werner Loertscher face à un véritable cas pratique, afin de le pousser dans ses derniers retranchements. Quand la prière pour Antoine s’achève, Guilem entre en scène. » (pp. 243-244). Y’a pas à dire : ce livre a du chien !
 

D’ailleurs, les deux « journalistes » parlent de leurs troupes comme « des hordes de manifestants en colère » (p. 56). Ils décrivent leurs porte-parole entourés d’animaux : « Aux côtés de Christine Bakke, Max, son chat tigré, lui réclame des caresses. ‘C’est un homme âgé, plaisante-t-elle. Il est très attaché à ses habitudes, donc attaché à sa maîtresse. » (p. 77). Les rares fois où ils citent des responsables de groupes de thérapies, ils reprennent les métaphores animalières de ces derniers : « Le mariage Taubira est au mariage institutionnel ce que Teddy Bear est à l’ours polaire. » (Aline Lizotte p. 137). Comme par hasard, à la fin du livre, la seule citation qu’ils choisissent de garder d’Andrew Comiskey se réfère à la Bête : « Lorsqu’il évoque les hommes d’aujourd’hui, les adolescents en devenir, le pasteur américain se désole de ces ‘cœurs de lion’ transformés en ‘gros chats domestiques’ par la pornographie, une idolâtrie, ou les jeux vidéo. Comment redevenir un ‘lion’ ? Un sourire serein se dessine sur ses lèvres comme si la parole divine l’habitait. Parfois, il hausse le ton, s’avance sur la scène, se penche vers l’assemblée, sa voix résonne dans le grand espace clos du hangar. » (pp. 284-285). Pas de doute : les deux apprentis journalistes se sont pris pour la Bête – mais contrairement à moi qui l’ai fait de manière parodique et consciente donc libre avec l’araignée –, ils l’ont adoptée de manière inconsciente, violente et très… bête !
 

Mais j’irai plus loin. Comme je l’explique dans mon livre Homo-Bobo-Apo (2017), la Bête de l’Apocalypse se résume à mon avis à 4 éléments : 1) l’hétérosexualité (en tant que bisexualité et en tant que culte idolâtre des différences… au détriment de la différence des sexes et de la différence Créateur/créature à savoir l’Église ; l’hétérosexualité est le diable déguisé en différence des sexes et en diversité) ; 2) la Marque de la Bête (le 666 ou la puce électronique dorée luciférienne inscrite stellairement sur la main ou le front) ; 3) l’humanisme intégral (culte de l’Homme amélioré et auto-construit… parfois traduit par un spiritualisme intégral christocentré faisant de Jésus un fétiche) ; 4) la passion pour les passions (culte des goûts individuels et des sensations narcissiques : il n’est évidemment pas question ici de la Passion du Christ qui induit la Croix et le renoncement à soi).
 

C’est exactement ce que mettent en place Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre dans leur essai :
 

1) L’hétérosexualité (confondue avec la différence des sexes) est fréquemment mentionnée. La Bête est de sortie !

2) La Marque de la Bête robotique (puce électronique) fait son apparition aurique, au fer chaud : « Les premières fois que nous avons discuté avec Benoît Berthe, fin 2017, ses souvenirs étaient flous, épars : ‘C’est comme un disque dur, c’est archivé, nous a-t-il expliqué. Depuis, j’ai eu mille vies, j’ai eu le temps de me réinventer mille fois.’ » (p. 28) ; « Le badge fixé à ma chemise me présente bien comme ‘Guilem S.’, comme pour me rappeler ce que je suis venu chercher ici. Je l’arbore fièrement, tel un médaillon séparant mes deux identités. » (p. 53) ; « Je récite, mécaniquement, les mots que j’avais préparés.[…] Je mets Guilem en pilote automatique. » (p. 103) ; « la caméra cachée sous ma chemise » (p. 182) ; « Plus de trois heures ont passé depuis mon arrivée et le métal de la caméra commence à chauffer mon torse sous la chemise. » (p. 189). Les deux journalistes vont même jusqu’à parler de la fameuse « image de la Bête » dont saint Jean fait référence dans ses visions prophétiques : « Guilem, notre jeune avatar » (p. 56) ; « Aux côtés de Christine Bakke, sur l’écran, Max le chat miaule doucement, comme s’il approuvait la prise de conscience [homosexuelle] de sa maîtresse. » (p. 85).

À noter que le dada de la Franc-Maçonnerie gay friendly voire homosexuelle, c’est la recherche de l’or par deux processus spirituels (et parfois matériels) : l’hermétisme et l’alchimie (transformation du plomb en or, et plus largement, la prétention de création d’Humanité, d’Amour, de divinité et d’éternité). On retrouve cette obsession pour l’or dans Dieu est amour : p. 97, 180, 182, 189, 216, 246. Et l’hermétisme s’invite aussi au bal anticlérical ! Les deux journalistes passent leur temps à se protéger des intrusions tout en tentant des « infiltrations » (comme ils disent) dans le camp adverse : « Moins j’en dis sur Guilem et plus je protège le personnage. Et plus je me protège ? » (p. 104) ; « Le groupe Courage : ma toute première infiltration » (p. 186). Sans compter que leur jargon est top maçonnique (ils font mention d’« artisan », d’« architecte » p. 213, par exemple) même s’ils ne s’en rendent pas compte.

3) L’Humanisme intégral : Rien que le titre de l’essai le porte, ainsi que la conclusion du livre qui fait la part belle aux associations homos chrétiennes dites « inclusives » (réclamant une modification du Catéchisme de l’Église Catholique au nom de « l’amour » : David et Jonathan, Devenir Un En Christ et la Communion Béthanie), l’illustrent. De plus, Dieu est amour insiste énormément sur l’un des leitmotiv de la Franc-Maçonnerie, à savoir la franchise (ou sincérité) : j’ai relevé au moins une dizaine d’occurrences dans le texte à son sujet.

Enfin, au sujet de l’Humanisme intégral qui parfois se traduit dans les sphères ultra-catholiques de la Réacosphère (et parfois même protestantes) par un spiritualisme ou un christocentrisme intégral, il est intrigant de voir que pour chaque chapitre de Dieu est amour, les auteurs se sont amusés à reprendre des versets de la Bible. Stratégie de détournement bien bestiale et satanique puisque je rappelle que l’une des caractéristiques du diable est de citer la Bible contre Jésus (c.f. le récit des tentations au désert, Mt 4, 1-11).

4) La passion pour les passions : il en est pas mal question dans Dieu est amour. « Benoît Berthe bouquine le cinquième tome de la saga ‘Harry Potter’ qui le passionne. » (p. 30) ; « ‘passion pure’ : à vrai dire, nous ne demandions que cela. » (p. 56) ; « Comme tout bon chrétien, je confesserai mes péchés et je serai remis sur la voie de cette passion. » (p. 105).
 

Enfin, pour clore cette première partie sur la Bête, force est de constater par les réactions instinctives de Jean-Loup Adénor que son écrit est inspiré (ouh la la, ça, ça risque de le faire encore plus ricaner…) par le diable. Il a des bouffées de chaleur : « Il fait une chaleur à mourir dans ce confessionnal. » (p. 108) ; « cette chapelle où j’étouffe. » (p. 122). Ou alors d’irrépressibles convulsions le prennent : « Du fond du ventre remonte l’immense éclat de rire que j’étais péniblement parvenu à réprimer. » (p. 109). Mais là encore, vu que le diable n’existerait que pour ceux qui y croient, Jean-Loup extériorise sa possession bestiale et satanique sur les autres : « Ici, me dis-je alors que nous nous séparons, les démons existent bel et bien. » (p. 168). Car, comme le dit le diable lui-même, le diable n’existe pas…
 
 

Les mensonges et les corrections

Passons maintenant à la seconde partie de mon article, c’est-à-dire un bref survol des quelques approximations voire mensonges qui émaillent le texte de Dieu est amour. Évidemment, j’ai fait une sélection des points qui m’intéressaient le plus, car s’il avait fallu tout relever, j’aurais pu moi aussi en pondre un bouquin. Mais sérieusement : autre chose à foutre.
 

Dès le départ, le postulat de base de ces deux journalistes est le mensonge couplé à la dissimulation. Ce n’est pas moi qui le dis : ce sont eux-mêmes. « L’un de nous deux, Jean-Loup, a revêtu une fausse identité pour pouvoir infiltrer ces groupes et vérifier la réalité de leurs pratiques. » (p. 10) ; « Dans une expression faussement recueillie, je ferme les yeux. » (p. 18). En affichant leur malhonnêteté, ils pensent la conjurer. Mais ce n’est pas comme ça que la vérité marche, les gars.
 

Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaure ont l’attitude de tous les espions ignares : l’offuscation contenue permanente et la paranoïa accusatrice. Ce sont leurs seuls moyens d’éviter que le soupçon ne retombe sur eux. Et pour ne pas se mouiller et montrer leur angoisse de malhonnêteté à la face du monde, ils s’entourent de personnes au profil psychologique paranoïaque, hystérique et accusateur. Et je sais de qui je parle puisque j’ai rencontré en vrai les gens qu’ils ont interviewés et qui me traînent dans la boue : en première ligne, Véronique Berthe et son fils Benoît (des angoissés dépressifs et hystériques de compétition), le père Jean-Michel Dunand (fondateur de la Communion Béthanie, avec qui j’ai déjeuné en tête à tête), Anthony Favier (protestant, affabulateur, et presque l’unique référent médiatique actuel sur les questions de foi et d’homosexualité : c’est vous dire le fossé qui sépare désormais les journalistes parlant des catholiques des réels catholiques !). Ces marginaux de l’Église passent leur temps à jeter le soupçon sur les autres et à accuser (Je rappelle que l’un des qualificatifs du diable dans la Bible est « l’Accusateur »). Par exemple, dans Dieu est amour, à deux reprises dans le texte il est dit que Véronique Berthe « pointe du doigt » (p. 176 et p. 198). Profession : accusateurs !
 

« Véronique Berthe pointe du doigt ‘la dangerosité des propos’ de Philippe Ariño. Comme d’autres que nous avons interrogées, elle a essayé de dialoguer avec lui et s’est retrouvée confrontée à une grande violence, avant qu’il ne la bloque sur Facebook. ‘Je lui ai écrit quand il a sorti L’Homosexualité en vérité, raconte Jean-Michel Dunand, fondateur de la Communion Béthanie, mouvement chrétien inclusif. Je n’ai jamais reçu d’e-mail aussi violent en retour que celui qu’il m’a adressé.’ Sur son site L’Araignée du désert et dans ses livres, l’ancien prof d’espagnol laisse de plus en plus entrevoir ses obsessions : la franc-maçonnerie, les ‘bobos’ ou encore la fin du monde. En 2017, il écrit un billet pour annoncer qu’il ne participera pas à la troisième session Courage à Paray-le-Monial : ‘Je ne suis pas d’accord avec l’angle misérabiliste, personnaliste, nombriliste, compassionnel, psychospiritualiste et superficiel de ces selfish therapies.’ Véronique Berthe a une autre explication : ‘Il a senti que Courage ne lui laissait pas faire tout ce qu’il voulait, ça l’a énervé. Le gros problème d’Ariño, c’est qu’il a besoin d’être mis en lumière, de faire son show. Il ne se rend pas compte que, par moments, il est complètement décalé.’ » (pp. 198-199).
 

Rien de toutes ces allégations n’est argumenté. Ce n’est que du procès d’intentions ou de l’accusation dénuée d’exemples et d’illustrations. On se croirait revenus sur la cour du collège (Il m’a bloqué sur Facebook !!) où la rumeur fait loi. Pour info, je n’étais présent qu’à la première session de Courage à Paray, et non à deux (Quand j’ai vu ce que c’était, et que l’homosexualité n’était jamais nommée ni abordée, j’ai pris mes cliques et mes claques et n’ai pas rempilé deux années de suite : je ne suis pas maso). Quant à la supposée « violence » de mon mail à Jean-Michel Dunand, ce n’est en réalité qu’une banale question d’orgueil et d’ego blessé : Monsieur n’a pas supporté que je lui dise que son mouvement (La Communion Béthanie) n’était pas conforme à l’Église ni à l’Évangile car il défend la pratique homosexuelle (Dunand est un moine défroqué vivant en « couple », d’ailleurs)…
 

Concernant le cas pathologique de Véronique Berthe et son fils Benoît (à qui les auteurs du livre ont fait la part belle, comme par hasard), croyez-moi, il n’y a pas d’écoute et il est très difficile de discuter sereinement avec eux. Ça devient tout de suite frénétique, passionnel, et prend des allures de psychodrame. J’ai tenté de parler avec eux : mission impossible. Ils montent sur leurs grands chevaux, harcèlent sur les réseaux, traînent en procès, accusent, sur-interprètent ou montent en épingle les propos, écrivent des mails-fleuve, deviennent très vite agressifs voire insultants (et après, ils s’étonnent que je les bloque sur Facebook ??… Quelle blague). Ils sont guidés par la peur. Et cela transparaît même dans le livre : « Benoît fait régulièrement, à cette période, des cauchemars où ils se voit ‘brûler en enfer’ » (p. 29) ; « Ce qu’il craint par-dessus tout, c’est d’être exorcisé. » (p. 34). Ils suivent une pente angéliste et luciférienne. D’ailleurs, il est bien dit que leur famille est « déchirée » (p. 287), que leur maison est peuplée de « sculptures d’anges » (p. 37), que le fils flirte avec l’audiovisuel, la lumière électrique et luciférienne (il ne jure que par « sa bonne étoile. », p. 35), la magie noire, la sorcellerie. Et ce sont ce genre de personnes qui sont accréditées pour représenter « les catholiques » et pour faire le procès de l’Église ?? On rêve !
 

Parce que je défends et tente de vivre ce que demande l’Église aux personnes homosexuelles, et que beaucoup décrètent par principe que c’est « inaccessible » voire « culpabilisant, excluant, radical et fondamentaliste », on me fait tour à tour passer pour un caractériel, un agressif, un radical, une diva en recherche de projecteurs (s’ils savaient tous les passages télé que j’ai refusés, ils souriraient avec moi…), un illuminé, un marginal. « ‘Il a eu un tournant mystique’, décrit Anthony Favier, coprésident de David et Jonathan. » (p. 176). Pour me transformer en mec « dangereux » aux faux airs « décontractés » (p. 175), on s’arrange pour me trouve des proximités « suspectes » avec des célébrités que je n’ai fait que croiser, qui sont autant diabolisées socialement que moi, et avec qui je n’ai aucune accointance de pensée (tout le contraire ! Nous sommes parfois aux antipodes) : « Un temps proche de Frigide Barjot, de l’abbé Grosjean et de Christine Boutin, il est la toute première ‘caution gay’ de La Manif Pour Tous. Il participe au lancement d’Homovox, site internet qui rassemble les voix homosexuelles de La Manif Pour Tous. Le jeune prof d’espagnol s’éloignera à la fois du site et du collectif dès la fin mars 2013, en désaccord avec leur stratégie. » (p. 176). Concrètement, j’ai toujours dénoncé ouvertement les discours erronés d’Homovox, de l’abbé Grosjean, de Frigide Barjot, de Christine Boutin et de La Manif Pour Tous. Et pas pour une affaire de « stratégie » ou d’égo mais pour une affaire de Vérité.
 

Au lieu de parler de moi et de mon message, on me réduit à mon image et aux instrumentalisations dont j’aurais pu faire l’objet. « À l’époque, Philippe Ariño plaît énormément aux catholiques conservateurs. » (p. 176-177). Au passage, je n’ai jamais « plu énormément aux catholiques conservateurs ». J’ai été détesté d’eux dès le départ, notamment parce que je suis de gauche et que je ne me suis jamais laissé faire ni récupérer. J’ai quitté La Manif Pour Tous quasiment dès les premiers mois et l’ai toujours dénoncée comme une fumisterie homophobe.
 

Clou du spectacle dans Dieu est amour : on me transforme en l’« obsédé du viol et/ou de l’abstinence » que je ne suis pas. « Philippe Ariño présente les relations homosexuelles comme violentes et l’abstinence comme seule issue désirable » (p. 176) ; « Il n’hésite pas à expliquer l’homosexualité par un ‘viol’ ou, à défaut, un ‘fantasme de viol’. » (p. 177) ; « Les deux premières années, Philippe Ariño répète son éternelle théorie sur le fantasme de viol. » (p. 197). Dites ça à la centaine d’amis homos qui se sont fait réellement violer et qui me l’ont raconté : je suis sûr qu’ils seront ravis d’entendre que leur viol est une « théorie » ou un « fantasme » ! Par ailleurs, je parle très peu du viol dans mes livres et dans mes discours. Justement parce que j’ai toujours refusé d’homosexualiser le viol ou d’offrir une vision doloriste des personnes homosexuelles.
 

Pour finir sur le chapitre « Môa » et sur toutes les bêtises qui ont été dites sur mon compte dans Dieu est amour, histoire que les lecteurs honnêtes repartent quand même avec une part de la vérité, je tiens à corriger certaines erreurs ou raccourcis importants disséminés dans le texte. Quand Timothée de Rauglaudre écrit « Philippe est prof d’espagnol. » (p. 175), ce n’est pas vrai. J’ai perdu mon travail à cause de mon opposition au « mariage gay », donc à cause de lui et de ses « amis » gays friendly homophobes. Quand il écrit « En 2011, il prend une décision radicale : devenir abstinent sexuel. » (p. 176), c’est faux : j’ai fait le choix de la continence (une abstinence donnée)… mais je doute de Timothée fasse la distinction entre abstinence (refoulement) et continence (don joyeux). Quand il écrit « Il a pratiqué l’abstinence entre 2011 et 2016, puis de nouveau depuis janvier 2019. Il prépare d’ailleurs un documentaire sur le sujet, avec d’autres homosexuels abstinents venus d’autres pays. » (p. 199), c’est encore une fois faux. Il fait comme Frédéric Martel dans Sodoma : pour ne pas regarder la beauté de l’homosexualité et de ce que demande l’Église Catholique aux personnes durablement homosexuelles, il réduit la continence à la sécheresse triste et frustrante de l’abstinence. C’est de la pure désinformation et mauvaise foi. D’autant plus qu’au téléphone, je lui avais bien expliqué la différence entre abstinence et continence. Il dit que Courage prône la continence (p. 199) alors que j’avais bien spécifié que là-bas ils ne vivaient que l’abstinence puisque ce groupe de parole fonctionne sur la base de l’anonymat (leur volet « témoignage » n’est pas public et est très timide) et des Alcooliques Anonymes.
 

 

Pour boucler la boucle, Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre sont tellement en manque d’arguments sur mon compte qu’ils ont cru me citer sur un site d’événementiel Whereventils me voient désigné « organisateur », site que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam. Je n’ai jamais créé cet événement (auquel je me suis même opposé tant il était indigent) et ne connaissais pas Wherevent avant de lire Dieu est amour : « C’est aussi lui qui organise avec l’apostolat Courage, en octobre 2014, l’événement au cours duquel se rencontrent le père Philippe de Maistre et Andrew Comiskey. ‘Venu exprès des États-Unis, Andrew Comiskey, créateur de Torrents de vie, ex-protestant converti au catholicisme, viendra nous parler de la richesse et des blessures de la sexualité humaine (enfance, homosexualité, gender, identités profondes de l’homme et de la femme, etc.) lors d’une rencontre-débat, écrit-il sur la page en ligne de l’événement. Sa visite est exceptionnelle, car il est très connu dans son pays et ne viendra pas souvent en France. Merci de diffuser largement cette invitation à toutes les personnes qui seront touchées par son témoignage de joie et de libération. » (p. 177). C’est vous dire quel merveilleux travail « journalistique » ont effectué Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre…. Ceci était un exemple parmi d’autres de ce que j’appelle les fausses citations et les « fausses guillemets » employées par les auteurs du livre… alors qu’ils jurent en introduction qu’ils n’ont rien modifié des propos enregistrés.
 

Il n’y a pas que moi qui me suis retrouvé dans le collimateur de ces persifleurs. Le cas le plus flagrant de calomnie, c’est avec le père Philippe de Maistre. Ce dernier est décrit comme un homme « dur », « sévère » (p. 186), manipulateur. « Il est très intrusif dans la vie de ces jeunes garçons. » (p. 210). Je connais très bien le père de Maistre. Même si actuellement son discours viriliste (centré sur la masculinité, la paternité, l’identité « sainte et virile ») m’agace parfois, me semble souvent bavard et n’est pas la bonne porte d’entrée pour traiter de sexualité (la seule porte d’entrée pour nos contemporains, c’est l’homosexualité), je peux vous certifier que ce prêtre est un type génial, hyper drôle, joueur, caustique, souvent percutant et pertinent, truculent et pas du tout dangereux. Rien à voir avec le personnage de sombre inquisiteur qu’a construit Jean-Loup Adénor autour de lui pour donner corps à ses fantasmes paranoïaques.
 

Jean-Michel Dunand y va aussi de son petit couplet complotiste, en taxant de « dangereux » et de « conservateurs » les prêtres comme le père Philippe de Maistre, quitte à agiter la fragilité de la jeunesse : « Il y a tout un bataillon de prêtres de cet acabit qui sont dangereux, sur ce terrain-là particulièrement. C’est grave pour tout le monde, a fortiori pour les jeunes. » (p. 213). Pourquoi c’est grave et dangereux ? On ne saura jamais. Car ces calomniateurs (qui auront à répondre Là-Haut des faux scandales et des fausses réputations qu’ils créent) n’argumentent jamais et n’ont même pas besoin de le faire. Ils sont crus sur parole. Pour un auditoire ignorant (les lecteurs athées ou anticléricaux de Dieu est amour) et pour des journalistes en herbe dont le catéchisme se limite à un « vague souvenir d’enfance » (p. 60), le soupçon vaut argument ! Personne n’ira vérifier à la source et n’aura les moyens de le faire.
 

À propos aussi des personnalités que les auteurs de Dieu est amour ont consultées, on ne sera pas étonné de trouver tous les anticléricaux notoires du moment (Christine Pedotti, Christian Terras de Golias, Samuel Laurent, etc.) qui – au passage – me détestent sans me connaître.
 

Pour clôturer cet article, j’ai relevé deux énormités paranoïaques que Dieu est amour présente comme « réelles ». Tout d’abord le mythe de l’« Amour inconditionnel » soi-disant défendu par l’Église. « Voici ce que les catholiques considèrent être le cœur du message de la Bible : l’amour inconditionnel. » (p. 13). C’est complètement faux et pas du tout biblique de nous attribuer une contre-vérité pareille. Pour rester aimant, l’Amour de Dieu s’est posé deux limites (et pas n’importe lesquelles ! Jésus en a suffisamment payé le prix sur la croix !). Les conditions de l’Amour infini de Dieu, c’est l’acceptation de la Croix et c’est le respect de notre irréductible liberté humaine. L’autre énormité sortie par Jean-Loup Perd-le-Nord et Timothée de Rauglaudre, c’est l’amalgame qu’ils font entre les associations Courage/Torrent de Vie et l’Inquisition : « C’est dans la continuité de cette idée de purification de la société de ses éléments ‘sodomites’ que naîtront des siècles plus tard des groupes comme Torrents de vie et Courage, bien décidés à ‘guérir’ l’homosexualité. » (p. 44). Là, il faudrait presque se mordre les joues pour ne pas rire. Et quand je vois que le réalisateur Bernard Nicolas, qui prépare pour novembre Homothérapies : conversion forcée qui sera diffusé sur ARTE, qualifie de « remarquable » l’essai Dieu est amour, je me dis qu’on se retrouve vraiment devant un cas manifeste d’hystérie/paranoïa collective. Qui le verra ? Pas grand monde, hélas.

Le manipulateur « catholique » : ses caractéristiques


 

Ce manipulateur, c’est nous tous :

Ce billet s’adresse aux accompagnateurs spirituels, aux confesseurs, et finalement à tout croyant au contact avec des catholiques, donc à toi et à moi. Nous, catholiques, sommes d’autant plus exposés à la manipulation (subie ou active) qu’il nous est très facile de nous décharger de mal agir, de manipuler ou d’être manipulé, sur le Dieu encore invisible qu’est Jésus. Et comme, de surcroît, de par notre condition humaine pécheresse, nous sommes toujours potentiellement et malheureusement le manipulateur de quelqu’un ou le manipulé de quelqu’un d’autre à un moment ou l’autre de notre vie, le portrait psychologique que je vais brosser s’applique à nous tous, à moi le premier, même si j’essaie d’être le moins manipulateur et le moins conforme à ces détestables instrumentalisations de la Foi et de la psychologie humaine.
 

Si ça peut te rassurer, le manipulateur catholique est le plus souvent un homme ou une femme d’Église ou bien un laïc consacré occupant un poste à haute responsabilité. Mais ça peut être plus rarement le simple paroissien un peu grisé de sortir exceptionnellement du lot et de se voir confié une charge, une influence, une prise de parole. Il arrive que ce soit un homme ou une femme de média ou connu dans le monde catho, dont le pouvoir lui est monté à la tête, et qui joue de sa petite aura pour influencer les esprits faibles comme forts, même s’il n’aime pas se l’entendre dire.
 

Sa particularité, c’est qu’il est très malin et séducteur (normal : sinon, il ne pourrait pas exercer efficacement son emprise psychologique) et qu’il se sert de Dieu et de ta foi en Lui pour copiner avec toi, te manœuvrer, et s’interposer entre Jésus et toi en se désignant bien évidemment comme l’indispensable intermédiaire.
 

« Tu seras semblable à Dieu » (phrase du serpent génésique)

 

Le manipulateur catholique veut tout contrôler : ta vie affective et psychique, certes, mais plus encore, ta vie intérieure et spirituelle ! C’est son principal objectif. Sa vie intime étant un désastre, il mise tout sur la tienne pour éviter de se confronter à son propre naufrage.
 

Il manie à merveille le positive wording, c’est-à-dire qu’il impose ses idées reçues et des jugements d’un sourire, d’une blague taquine (même s’il n’a aucun humour sur lui), d’un « oui », d’un « merci », d’un « bravo », d’une flatterie ou d’un remerciement valorisant qui met en confiance. Il a compris que l’opposition frontale ou clivante séduisait et fonctionnait peu.
 

Il est « dans la paix et dans la joie ». Son discours veut respirer la béatitude, l’assurance et l’autorité christique. Il te parle « en toute amitié » et « pour ton bien et ta sanctification », en particulier quand il va te sortir une vacherie ou te prêter un propos délirant. En fait, c’est de l’angélisme, du piétisme, de l’illuminisme, du paternalisme ou du maternalisme prenant l’apparence de la sidération béate crispée.
 

Il a toujours des images (sorte de flashs, de comparaisons vaseuses) pour toi, ou une phrase biblique tirée de son contexte à transposer sur ta vie pour la magnifier (et la déformer, surtout) puis la détruire. « J’ai dans le cœur une image. Le Seigneur te dit que… » ; « Jésus est en train de rejoindre et de guérir une personne de l’assistance. » ; « Tu es entre les mains du Seigneur [comprendre : Je te manipule] et il a un grand projet pour toi. [comprendre : Ne le/me déçois pas]. », « Seigneur, tu me connais et tu me demandes d’être humble et obéissant, d’accueillir ta Croix et de me donner à toi entièrement, sans compromis. » Je ne compte même plus les « Seigneur » et les « vraiment » qui ponctuent ses prières-fleuves publiques. Et ça, c’est quand il ne s’exprime pas en latin pour vérifier si tu es un fervent croyant comme lui, et t’infliger l’humiliation du néophyte ou du renégat.
 

Il place en toi des espoirs démesurés, étouffants. Tu es sa bouée de sauvetage, pense-t-il/elle, et le garant de son Salut ! Il te voit ni plus ni moins comme Dieu, par un virilisme, un spiritualisme ou un christocentrisme intégral totalement déplacé qui se traduira concrètement par une glorification du Fils, de la Paternité, de la Masculinité, du Saint, du Prêtre, du Prophète, du Roi, du Sauveur, en toi… même si ce n’est rien que le statut qui lui plaît : les vrais prêtres, hommes, fils, saints et pères, il les vomit. L’analogue féminin marche aussi : si tu es une femme, le manipulateur ou la manipulatrice catholique te revêt du manteau immaculé de la Vierge, de la Fille, de la Mère, de l’Épouse, de la Prophétesse, de la Reine. C’est du délire mystique, mais qui fait bien, qui fait très Théologie du Corps de Jean-Paul II, très sacrement.
 

Pour te garder pour lui et se diviniser à ton contact, le manipulateur spirituel sort l’artillerie lourde, même s’il l’établit avec subtilité et art. En général, il te couvre de cadeaux… dont tu lui seras vite redevable dans un futur proche. Il peut se montrer très bavard et te laisse peu la parole. Et quand il t’écoute, il fait semblant. À l’instar de ses curés compatissants « Cause toujours tu m’intéresses » qui, quand tu t’adresses à eux, feignent la gravité (en fronçant les sourcils ou en clignant des yeux au ralenti), qui sourient tout seuls puis reprennent immédiatement leur sérieux, qui acquiescent et hochent la tête aux mauvais moments dans ton discours, qui « s’écoutent écoutant », bref, qui sont dans la posture narcissique du confesseur (dans les rares moments où tu peux en placer une et où ils ne te coupent pas la parole !). Il se plaît à te soutirer des confidences exclusives et – comble de son victorieux ascendant sur toi – à te tirer les larmes. Ta défaillance ou ta dépendance à son égard est son triomphe !
 

Habituellement, il t’écrit des messages-fleuve et te voit comme un confident. En fait, tu lui sers de substitut marital dans le cas où il est mal marié, ou d’amant ou de fils de substitution dans le cas où il vit un célibat mal porté. D’ailleurs, avec toi, dans les moments où il t’idéalise, il s’exprime comme un franc-maçon : il te décerne le titre de « frère » ou de « sœur » (suivi de ton prénom) afin de se donner le droit ensuite de te sermonner, et finalement en envisageant votre relation non pas comme une amitié simple mais comme une permanente correction fraternelle ou paternelle, comme une dévotion. Il prend très à cœur son rôle de père ou de mère spirituel(-le) de tous, et de toi en particulier…alors que concrètement, si on y réfléchit bien, tu ne lui dois pas grand chose ! Il est dans la fusion.
 

Avec toi, il joue la proximité et l’amitié. Mais méfie-toi-en comme de la peste : elles voleront en éclats dès le moindre écart de conduite ou la moindre prise de distance de ta part – lui dira « désobéissance » ou « sacrilège » car il se prend pour Dieu en personne ou pour le canal direct de l’Esprit Saint. Il interprètera tes chutes comme une haute trahison, un affront personnel, un coup de poignard que tu lui as infligés, à lui et à la terre entière. Il instaure un véritable chantage aux sentiments et au spirituel.
 

« Je t’aimerai(s) si tu le mérites »

En réalité, le manipulateur catholique te met une pression de malade sur toutes tes pensées et tes actions. Malheur à toi si tu le déçois ou t’opposes à ses plans pour toi ! Il grossit ton influence, l’enjeu et les conséquences de tes projets : « C’est important. C’est crucial ! Tu as une très grosse responsabilité. Tu as charge d’âmes ! Tu dois être dans l’obéissance et porter ta Croix, sinon on ne te soutiendra pas et tu entraîneras dans ta chute beaucoup de frères qui comptent sur toi ! L’exemplarité, c’est essentiel ! ». Ce discours est complètement pipeau puisque même quand tu t’y soumets, il ne te soutient pas plus : si tu agis bien, c’est juste « normal »… donc pas question de te soutenir !
 

Si tu es un peu médiatisé comme lui, le pervers narcissique catholique projette ses propres fantasmes paranoïaques sur tes auditeurs et lecteurs, ou sur ta réalité, pour t’amener là où il veut et surtout là où il ne veut pas aller ! Et le pire, c’est qu’il investit celui qu’il idolâtre un moment (toi, en l’occurrence !) d’une mission surpuissante ou d’une lourde sainteté qu’il n’est pas lui-même prêt à remuer du doigt ou à porter (c’est la charge des pharisiens – Mt 23, 4 – et non le joug léger et confiant du Seigneur – Mt 11, 30), tout ça en vue de masquer sa dévorante jalousie à ton égard et se servir de toi comme faire-valoir ou comme bâton de père-la-morale ou de mère-la-morale pour taper sur les autres. Ou alors, afin de vivre la sainteté par procuration, il a également tendance à applaudir les saints du passé, en particulier les figures mystiques jansénistes, passionnistes, menaçantes, connues pour leur franc-parler et leur refus des concessions, qui parlent bien évidemment de l’enfer et de la gravité des péchés : saint Alphonse de Liguori, saint Padre Pio, sainte Thérèse d’Avila, Gemma Galgani, etc. Ça lui fournit un puissant alibi pour écraser, mépriser ou ignorer les saints du présent, trop imparfaits et humains à ses yeux !
 

L’exclusivité, l’hermétisme et l’ascétisme qu’il t’impose maquillent souvent de son côté un passé de débauche ou de criminalité pas assumé, ou une double vie actuelle. Il joue le réconcilié avec lui-même alors qu’il n’en est rien. Et ses appétits fusionnels de bon samaritain à la recherche d’âmes perdues « à sauver » n’y changent rien. Tout le contraire !
 

Sans jamais t’encourager quand tu réussis, il t’arrête à tes chutes ou tes défauts et prend les risques ou les tentations qui t’assaillent pour des faits réels ou des péchés. Il te fait croire que la Vérité, la Justice (la Loi divine) et l’intelligence sont au-dessus de l’Amour et de la Miséricorde (qu’il envisage comme des faiblesses, des trahisons et des imprudences peu saintes). C’est un puriste pharisien. Il te fait comprendre que tu ne dois jamais le décevoir… alors que le bon Père, Lui, tu ne le déçois jamais et Il ne joue pas l’offensé ou l’offusqué. Le manipulateur catholique fait du Salut, de la bonté et de la sainteté une affaire de mérite : « La confiance, ça se prouve et ça se mérite ! » est-il capable de te sortir, sans voir que cette maxime est purement et simplement anticatholique.
 

Il diabolise le scandale et sacralise l’Unité… ce qui est l’inverse de Jésus qui n’a rien fait de moralement scandaleux mais qui, de son vivant, a supporté l’impureté, a passé son temps à scandaliser et à porter sur lui l’accusation de colporteur du scandale ; l’inverse aussi de Jésus qui a bien dit qu’Il n’est pas venu unifier ni apporter la Paix mais bien la division au Monde (il ne s’est même pas vanté d’être notre Unité, alors qu’Il aurait très bien pu se le permettre !).
 

Quand le manipulateur paranoïaque te soupçonne de trahison, il ne va en temps normal pas t’attaquer frontalement : il dira d’abord qu’il est « troublé », qu’il doit « discerner » sur ton cas (notamment par de looongues heures de prière d’oraison). Et comme cet hystérique – ou ce lâche – ne gère pas ses émotions (ça s’appelle cliniquement l’hystérie) et ne veut pas les porter lui-même, il a tendance à attribuer ses peurs et ses soupçons à plusieurs personnes extérieures à lui et qu’il présente comme très nombreuse (une armée fantôme : « Je ne suis pas seul à penser ce que je pense, crois-moi : nous sommes Légion ! ») ou mieux, à une autorité sacerdotale (« J’en ai parlé à tel prêtre exorciste, à telle personnalité catholique de renom, qui est un homme saint et solide dans la Foi… et même lui se méfie de toi ! »). Comme il n’a pas d’arguments pour asseoir sa suspicion, il s’en réfère à son propre accompagnateur spi (argument d’autorité majuscule !… même si en tant normal il n’a aucune relation de proximité avec lui) ou un évêque charismatique que tout bon croyant est censé, par obéissance et Foi, ne jamais contester.
 

Même quand ce « saint » inquisiteur enquête, il dit qu’il ne fait que « s’interroger ». En fait, il « prévient », inquiète (voire terrorise), accuse et diffame à tout-va. Et toujours « l’air de rien », en ayant l’impression de faire œuvre de justice. Il fouille la merde ou véhicule le soupçon tout autour de toi mais ça ne l’empêche pas de feindre malgré tout l’innocence ou l’affliction compassée avec un petit rictus satisfait (en réalité pervers et fou). Orgueil monumental mâtiné de jouissance et de fausse innocence. C’est assez effrayant.
 

Discernement. Il insiste beaucoup là-dessus : il te répète je ne sais combien de fois « Discerne bien » quand il veut te mettre la pression, te bourrer le crâne avec une idée, ou te dissuader de faire quelque chose. Pour pénétrer insidieusement ton esprit, il met l’accent sur l’introspection, sur la prière. Il t’envoie des livres spirituels, des extraits-vidéos bien flippants. Il peut même te faire faire des retraites ou des temps d’adoration pour éteindre en toi toute velléité de révolte contre lui. Il arrive même qu’il te fasse du chantage aux sacrements (« C’est ça ou je ne te délivre pas le sacrement de baptême ou de réconciliation ! »).
 

Il « prie pour toi ». Il insiste d’ailleurs tellement qu’en général, quand il te dit ça, c’est une menace déguisée en piété ; ou en fin de mail, c’est un « Je prie pour toi » remplaçant un « Je t’emmerde » que la bienséance l’empêche de proférer.
 

Il parle au nom de Dieu et se planque derrière la Bible pour rendre ses arguments irréfutables. Pour t’imposer ses idées sans que tu ne t’en rendes compte, il dit que ce ne sont pas les siennes mais celles de Dieu (rien que ça !). Lui n’est qu’un « modeste messager/serviteur ». Il affecte l’humilité. Il te fait peur avec la Bible en te flattant par une identification excessive aux personnes bibliques (exemples : saint Pierre trahissant le Christ, Judas livrant Jésus, le jeune homme riche refusant de suivre le Christ jusqu’au bout, Ponce Pilate se lavant les mains, etc.). Il t’effraie avec l’enfer et tes actes. Il vit dans la suspicion constante, la peur, la frustration et la menace. Il « s’inquiète » souvent pour toi (le mot « inquiétude » revient sans arrêt dans son discours), « te prévient », « te met en garde ». Il a l’air de s’enquérir de la Foi (toujours celle des autres !) mais en réalité il ne l’a pas. La peur le domine.
 

Après avec bien terroriser tout le monde et dit des horreurs, il joue la tempérance, la modération, mansuétude, le désintérêt. Avec son faux calme qu’il a si longtemps travaillé. En fait, c’est de l’orgueil monstrueux. Il est persuadé d’avoir toujours raison. Même quand il est cruel et intransigeant. Il croit que son jusque-boutisme est du courage, de la fidélité, de la confirmation de sa sainteté. Il n’a pas compris qu’on peut aussi aller jusqu’au bout… de la connerie. Quand je parle d’orgueil monstrueux, ça ne vient pas de moi mais de lui (ou d’elle) : je l’ai déjà entendu(e) se décrire comme la Bête, et me soutenir qu’il/elle « ne mordait pas ».
 

Et pour achever ce portrait au vitriol, je dirais pour résumer qu’on reconnaît le manipulateur catholique au fait qu’il ne demande jamais pardon (ou en tout cas, pas pardon pour les vrais maux qu’il fait ni pour les bonnes raisons). Les rares fois où il feint la contrition, c’est soit en demandant pardon d’avoir blessé ou d’avoir été mal compris (donc c’est toujours de la faute de la perception de son interlocuteur s’il y a eu malentendu ou méfait) soit en confessant des faux ou des petits péchés face à un prêtre inconnu qu’il ne verra qu’une seule fois et qui ne le remettra pas vraiment à sa place. Le véritable antidote pour ne pas devenir ce manipulateur catholique, c’est donc un cœur broyé et contrit, qui dit « Pardon. Je suis le premier pharisien et le premier manipulateur narcissique ».

Toutes les sphères « catholiques » décisionnaires actuellement gangrénées par la franchise


 

Quand c’est franc, c’est franc-mac’ ! Ce n’est pas compliqué. Ça fait un moment que je vous le dis, et que je vous avertis que l’Église Catholique est désormais dirigée par la Franc-Maçonnerie ecclésiastique et les journalistes carriéristes (c.f. mon livre Homo-Bobo-Apo), même si ses représentants se font passer en toute FRANCHISE et bonnes INTENTIONS (justement) pour des anti-Franc-Maçonnerie, des « cools & rebelles » à la fois.
 

Force est de constater que cette confusion entre Vérité et franchise (je dis franchise mais j’aurais pu employer ses synonymes : « sincérité », « clarté », « transparence », « objectivité », « réalité », « être direct », « sans concession », « réinformation », « engagement », « force », « dire les 4 vérités », « fermeté », « radicalité », « résistance », « action », bref, tout ce qui relève des bonnes ou mauvaises intentions transformées en slogans combattifs et alchimiques) englue désormais toutes les strates de la classe dirigeante du catholicisme actuel, que ce dernier soit porté par les progressistes, les pondérés ou les conservateurs comme le Cardinal Sarah par exemple (ce dernier ne parle que de clarté, de franchise et de construction, et n’est applaudi que pour celles-ci, d’ailleurs).
 

Cet orgueil naturaliste et justicialiste veut être franc (pour ses défenseurs, « vrai ») au lieu d’être aimant. C’est le drame de l’apostasie généralisée que nous vivons. Ce fut aussi le drame de Judas et de Barabbas, et même de Franco en Espagne. En plus d’être une marque (la Marque de la Bête) et une révolte, la franchise est une maladie. Ce n’est pas pour rien que le père Thierry Avalle dit que « dire ses 4 vérités à quelqu’un, c’est diabolique ». Vrai et trois fois vrai. La franchise est le « vrai » de trop.
 

Je vous mets ci-dessous quelques exemples de la franchizmania pseudo « catholique », en terminant par l’article du père Pierre-Hervé Grosjean suite à la visite de Macron aux Bernardingues, qui est un modèle du genre de la corruption massive des dirigeants chrétiens à la Franc-Maçonnerie (mais j’aurais pu citer aussi les discours du Cardinal Sarah qui n’est pas mal non plus dans le style maçonnique anti-Franc-Maçonnerie).
 





Site sédévacantiste de Virginie Vota



Un Dieu confondu avec un soleil aveuglant ou une lampe électrique (bref, confondu avec Lucifer)