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Que penser du documentaire « Sacerdoce » ? (podcast)


 

Ça m’a pris 3 jours ! (piouf ! 😅)
 

Podcast « Quoi penser du documentaire ‘Sacerdoce’? » (cliquez ici).
 

J’y parle de la Franc-Maçonnerie inconsciente, ainsi que du coeur des abus sexuels sacerdotaux.
 

#prêtres #SAJE #CIASE #Pédophilie #Synod #Synode #Sacerdoce #LGBT #Église #Catholiques #Abussexuels #curés #Cinéma
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

N.B. : Pour les pauvres (ou les radins ! lol), pour ceux qui ne sont pas abonnés au podcast Spotify, mais qui veulent lire quand même (même si c’est moins bien que l’audio, et surtout, ça ne m’aide pas financièrement à sortir du RSA ni à valoriser mon travail), voici le texte :
 

En quoi le documentaire « Sacerdoce » (2023) de Damien Boyer, brossant le portraits de 5 prêtres français, pour montrer la beauté de leur célibat et de leur ministère d’hommes engagés au service des autres et du Christ, bascule sans s’en rendre compte dans la Franc-Maçonnerie ?

1) Parce que sa société de production (SAJE) est évangélique.

2) Parce qu’il présente des témoins vantant le sentiment amoureux.

3) Parce qu’il repose entièrement sur la franchise, la sincérité.

4) Parce qu’il développe les champs lexicaux de l’architecture et de la lumière, donc de l’auto-construction.
 

Réponse : 3. Parce qu’il repose entièrement sur la franchise, la sincérité. Au passage, dès les premières images, on peut constater que le film bascule dans l’intention : celle de se défendre contre la présomption de pédophilie et de frustration sexuelle pesant sur les prêtres catholiques, et celle de l’intention de redorer le blason catastrophiquement menacé de la curie mondiale actuelle. Autrement dit, l’intention prend le pas sur l’être, l’image et la réputation prennent le pas sur les gens et leur vie, l’argument ou le but prend le pas sur la personne et sa réalité pécheresse : comme dans le sketch du « Métro » d’Élie et Dieudonné : « Non, nous ne sommes pas des voleurs, non nous ne sommes pas des violeurs. », le documentaire « Sacerdoce » ne commence même pas par un bonjour ou une présentation de soi : c’est direct « Excousez-moi, messieurs dames, de vous déranger. Je ne suis pas ce que vous croyez. Je vais tout vous expliquer ! » Ça démarre mal. C’est la franchise avant la Vérité. Alors, j’ai identifié 3 types de franchise dans « Sacerdoce », sachant que la franchise (le remplacement de la Vérité-Amour par l’intention et l’image de cette Vérité-Amour) est la base de la Franc-Maçonnerie : il y a 1) la franchise de la pseudo « Nature » ; 2) la franchise de la pseudo « Force » ; et enfin 3) la franchise de la pseudo « Justice ». Commençons, comme je viens de vous le proposer, par la franchise de la pseudo « Nature ». « Sacerdoce », c’est vraiment le catholicisme à la sauce Yann Arthus Bertrand ou Nature et Découverte ou Rendez-vous en terre inconnue : on veut nous prouver que les prêtres sont naturels, simples, écolos, en communion avec la Nature autant qu’avec les Hommes, des humains comme les autres (ce qui n’est, en réalité, pas vrai : ils deviennent hommes et Dieu, après leur ordination. Mais bon, bref, passons). On voit ces soi-disant « Messieurs tout le monde » marcher au milieu des champs de blé, sous une averse de neige filmée au ralenti, on les voit aussi à la fête au village (« Du côté de chez vous : Leroy-Merlin »), ou bien, au sommet des cîmes, ou au cœur des bidonvilles (« La Cité de la Joie »). « Ce qui me plaît, c’est cette vie de village, dit le père Paul, vivre des passions et des activités comme les autres, ça me rend humain et accessible pour les personnes. » Okayyy. Leur naturalité est tellement exposée qu’elle en devient, à force, superficielle. Elle vire à la carte postale naturaliste, au folklorisme, à l’exotisme bobo, à la grossièreté même et à la fausse camaraderie bien démago. Il faut absolument prouver qu’un prêtre n’est pas coincé, qu’il est cool, proche des jeunes et des peuples, qu’il parle en verlan ou « djeunes », est mobile et nomade dans sa caravane, fait du skate ou du sport de haut niveau… et tout d’un coup, on bascule dans la posture sincère de coolitude, et une forme de mimétisme hybride – entre Église et loges télévisuelles ou cinématographiques – qui finit par foutre le malaise ou le doute : sortent les « potes », les « Ça roule ? », les tee shirts « Je suis ton père. » de Star Wars (saga complètement maçonnique), le « Yes ! » collectif à l’arrivée au sommet de la troupe des boy scouts, le prêtre qui te tutoie, etc. Le portrait-confidence se veut sans filtre, direct, nature, le curé qui fixe la caméra comme s’il s’adressait à toi, alors qu’en réalité, c’est l’effet selfie narcissique de l’influenceur avec un col romain qui prédomine. Ce culte de la Nature aboutit à une double franchise : celle de la gravité pathos et celle de la joie singée ou de la paix surjouée. En fait, les mecs ne sont pas du tout naturels. On assiste par exemple aux fausses visites improvisées chez l’habitant (alors que tout est scénarisé). Et puis, surtout, ils n’ont aucun humour. Ils sont d’une sincérité froide effrayante. Ce qui m’a marqué, c’est la scène, pourtant digne d’un bêtisier, où le réchaud du père Gaspard se casse la gueule dans la neige en pleine interview. On n’entend même pas de « Oh merde !! » de sa part, ni de fous rires, comme il eût été complètement logique. La séquence laisse les protagonistes de marbre. Super, l’ambiance de tournage et l’esprit du film… Y’a pas d’humour. Seulement des simulacres de joie. Pas de blagues, d’ironie, d’autodérision, y compris de jeu grinçant sur le cliché du prêtre cucul, illuminé, coincé ou du prêtre tradi has been. Tout est filmé au premier degré. Je peux vous dire qu’au tournage de mon documentaire « Les Folles de Dieu », plus artisanal et moins scénarisé, plus dans la spontanéité et le don entier de soi sans fioritures ni désir de bien paraître, presque toutes les séquences avaient leur part de drôlerie, de naturel, et pouvaient figurer dans un bêtisier ! Passons maintenant à la deuxième catégorie de franchise qu’on trouve dans « Sacerdoce » : la franchise de la pseudo « Force ». C’est celle qui fait de l’Église une vitrine d’action sociale, une ONG, une équipe de warriorsOn va en baver ! » dit l’un d’eux) ou de « champions » (« L’objectif, c’est d’être champion de France du clergé. » dit l’autre), bref, une équipe de winners (Dommage pour eux : la vraie équipe de Jésus n’est formée que de losers… mais bon… les réalisateurs de ce documentaire n’ont visiblement rien compris aux vrais prophètes et aux vrais prêtres, et sont à côté de la plaque). Et croyez-moi qu’ils ont l’air d’en faire, des choses et des exploits d’Hercule, les curés d’aujourd’hui ! : de la moto, du skate-board, du tir à l’arc, du rugby, de l’aviation, du cyclisme, du basket… Ils sont trop utiles, trop efficaces, trop actifs, ils sont trop sportifs ! Ils savent même comment on dresse une tente, un bivouac. Ils sont trop fooorts, ces architectes… euh, ces curés 2. 0 !! Euh… y’a comme une confusion inconsciente entre « sainteté » et « héroïsme » (j’dis ça, j’dis rien). Les prêtres triés sur le volet, ils sont surtout bien hétéros ! Il faut absolument qu’ils prouvent à un moment donné dans le documentaire leur désir pour les femmes ! Moi, perso, c’est mon cauchemar. Elle est où, Alizée ? « Sacerdoce » défend tacitement le mythe du « prêtre fort et pur (même s’il est parfois tenté, éprouvé, fragilisé, mais pas trop quand même) ». Ce film, c’est un peu l’Instagram de l’Église. Un miroir embellissant où les protagonistes sont avant tout applaudis pour leur apparence, leurs goûts, leur charisme, leurs actions, leurs performances, leur marque de singularité (le col romain, et leur statut de clergyman des temps modernes), et pas tant par leur sobriété, leurs mots, ni pour la nouveauté et le risque de leurs propos, ni pour Jésus, ni pour leur réalité plus générale, ordinaire et plus ingrate de prêtres. On ne nous montre que des prêtres dans des situations exceptionnelles, des prêtres de l’extrême, des aventuriers certes éprouvés face à une adversité mais pas broyés. On ne nous montre pas des curés représentatifs de tous les curés, ni des curés vieillissants, ou peu sportifs, ou pas gravures de mode, ou peu dynamiques, ou pas mondains, ou en paroisses avec 36 000 clochers, ou isolés, ou vivant une vie activement chiante. Et encore moins des prêtres pécheurs (matant leur porno chez eux, ou bien malades, alcooliques, criblés de dettes, homosexuels en cachette, etc.). Ce film doit d’ailleurs faire beaucoup de mal aux prêtres lambda, ceux qui ne sont pas formatés Instagram, justement, et qui doivent complexer grave face à la vitrine idyllique nommée « Sacerdoce ». Et il ne convertira pas beaucoup de non-cathos. Le curé en mobylette, la démagogie bobo, ça ne convainc que les catholiques convaincus… et encore. Y’a même pas de failles où s’engouffrer, dans lesquelles entrer ou auxquelles s’identifier ! Y compris quand on est catho de naissance. On nous présente un prêtre totem, fétiche ou monument, toujours debout (malgré ses chutes en vélo), symbole de la solidité de la franchise franc-cathonnique. D’ailleurs, les expressions du jargon maçonnique de l’énergie, de l’architecture et du soleil, émaillent çà et là « Sacerdoce » : le père Gaspard parle de « Sommet fraternel », fait chauffer le poêle et appelle ses jeunes « au dépassement de soi », tout en leur faisant ériger un autel en glace (c’est vraiment la publicité Manpower) ou en les soumettant à une Chaîne d’Union digne du « Cercle des Poètes disparus » ; le père Paul nous appelle à « œuvrer ensemble à restaurer la confiance » ; le père Mathieu, lui, nous enjoint à aider les pauvres et à construire un Monde plus fraternel ; et le dieu « Soleil », évidemment, est omniprésent et bénit tous ces chantiers architecturaux symboliques. En fait, dans ce reportage, les prêtres sont toujours finalement montrés comme forts. Ils sont tout juste ébranlés ou affectés par les faiblesses de leurs coreligionnaires, et à peine par leurs propres imperfections et tentations à eux, et surtout jamais par leurs chutes. Certes, ils vont jusqu’à évoquer leurs désirs d’abandon, de rupture du célibat, leurs envies de suicide… mais ça ne va pas plus loin qu’un vertige passager. Ils ne sont pas du tout montrés dans leurs faiblesses graves, leurs péchés. Ils sont montrés avec des faiblesses mais des faiblesses surmontées. Ce ne sont pas les vrais prêtres, ceux qui n’arrivent plus à prier, ceux qui sont à deux doigts de quitter le navire, ceux qui vivent des échecs irréversibles, des menaces de mort, des déceptions sacramentelles énormes, des problèmes apparemment insurmontables ou irréparables. « Je suis pas quelqu’un de parfait. » dit l’un d’entre eux : certes mais tu ne te reconnais pas comme pécheur ni criminel pour autant : le Christ, lui, a eu plus de couilles ! Il est allé jusqu’à s’identifier aux criminels et au diable pour les libérer, pour leur faire croire à la Croix que le premier et le pire des criminels c’était lui (alors que c’était pas vrai). « Il faudrait qu’on puisse voir un homme qui est donné. » affirme le père François : OK. Mais aussi donné dans ses blessures, et laideurs et péchés ! Je cite des aveux de faiblesse égrainés à certains rares moments du film : « Des fois, y’a des douleurs, des frustrations. C’est pas facile à vivre. Ça me fait mal. Y’a des nuits courtes, des tentations de suicide. » C’est un peu comme dans « Robin des Bois » : « Dans la vie, y’a des hauts, y’a des bas »… Ok les gars. Mais à vous entendre, y’a pas de péché. C’est juste des humeurs. Moi, je veux voir un film avec le père Philippe Rittershaus, ou le père Yannick Poligné, ou le père Ronan de Gouvello, ou le père Preynat au micro, sous le feu des projecteurs ! Tous ces curés avec une foi ardente, pris en faute pour homosexualité ou pédophilie ou trafic de drogues ou viol avéré, et piétinés en ce moment en place publique, sans possibilité de s’exprimer, de se défendre et de se rattraper ! En fait, malheureusement, les réalisateurs cathos ne choisissent que les purs, les curés corporate, les beaux (le père Paul, c’est le nouveau Richard Chamberlain), les relativement parfaits, les cools, les peu amochés, les vertueux, les exemplaires. Mais qui ça convainc ? Certes, ça rassure. Mais ça ne convainc et ne convertit quasiment personne ! Vous entendez, les gars hétéros d’Anuncio ? Tu entends, Émile Duport ? Les prêtres pécheurs et criminels ont des choses 100 fois plus belles, poignantes, délicates, subtiles et importantes à dire, y compris sur le sacerdoce et la formation (ou déformation) des futurs prêtres au séminaire ! Un cœur broyé par les péchés et transpercé de glaives saigne plus et irrigue bien plus de monde qu’un cœur intact, fût-il battant et en parfait état de marche ! Les prêtres Mère Teresa sont certes « admirables » mais chiantissimes. On n’a retenu quasiment aucune de leurs phrases (à part celle du renoncement – partagé avec les hommes mariés – à 99% des femmes sauf une. Merci : super…). Au fond, les curés de « Sacerdoce » se donnent à moitié, ou petitement, rationnellement, prudemment, méthodiquement. Ils ne donnent même pas leur nom entier : alors le vrai don, où est-il donc ? On nous parle de « faiblesse », de « combat », de « difficulté » : mais concrètement, on ne la voit pas ; ou en tout cas, pas la faiblesse plus honteuse, dévirilisante et désacerdotalisante. Ex-communiante. À ce propos, c’est le grand tabou de l’homosexualité sacerdotale. En fait, j’ai l’impression que la majorité des catholiques (laïcs, médias et clergé confondus) sélectionne les « épreuves des prêtres » (en focalisant – c’est bien commode – sur les abus sexuels, donc la présomption de pédophilie sur tous les prêtres, ainsi que sur le renoncement au mariage et à la sensualité conjugale), ils sélectionnent aussi les « épreuves des jeunes » (en focalisant sur le harcèlement sexuel, et en ce moment dans les sphères cathos, surtout, sur le porno). Et après, ils se gargarisent, comme le père Mathieu, d’avoir traité courageusement et sans langue de bois des sujets les plus urgents et tabous : « Aujourd’hui, on parle sans problème. » dit-il. Pour résumer, en ce moment, « la merde qui tient chaud » des prêtres, ce sont les abus sexuels (ça ressemble à un mea culpa qui se suffit à lui-même) ; la « merde qui tient chaud » des ados et des hommes pré-adultes, c’est le porno et la masturbation (on nous décrit les dégâts du porno : on nous parle – en cercle de parole – de son aspect culpabilisant, en cercle de parole). Ces merdes servent d’écran à d’autres tentations ou péchés bien plus répandus et urgents qui assaillent les prêtres et les jeunes d’aujourd’hui : homosexualité, addictions aux drogues, libertinage, adultère, vols, viols, prostitution, et même crimes… En fait, les catholiques et le clergé se limitent à traiter de leurs petits problèmes de riches, ou de problèmes secondaires, périphériques, et faussement « impressionnants », ou bien, quand ils se risquent à toucher des sujets graves, s’épanchent sur les problèmes des autres. La monstration de la faiblesse sacerdotale est toujours quand même au final au profit d’un triomphalisme héroïste et viriliste, voire paternaliste bien sûr, en mode « Cercle des Poètes disparus », ou bien « combat et dépassement de soi » (donc « performance »), en mode « victoire épique ». Pas de défaite, d’impureté, d’infamie, au tableau ! On finit même par un « Amen de Gloire ! » Ou on débouche la bouteille de champagne sur le podium ; ou on arrive au sommet de la montagne enneigée gravie ; ou on expose le lumineux Saint Sacrement en mode « Mission » au cœur des favelas du bout du Monde. Sur fond de Epic Music. C’est insupportable. C’est les camps virilistes du père Loiseau, du père Philippe de Maistre, ou le pélé de Chartres. Petits joueurs. Et surtout, grands hypocrites ! J’en peux plus de ces films cathos hétérosexuels ! Voilà. Les prêtres homos ou criminels sont abandonnés, cachés, alors qu’ils constituent quasiment la moitié des troupes cléricales réelles, et finalement la plus prophétique, la pierre d’angle. Et eux, vous les laissez complètement tomber, alors qu’ils pourraient sauver l’Église bien mieux que les prêtres parfaits, tirés à quatre épingles, dans les clous, et filant droit ! Troisième et ultime franchise observée dans le documentaire « Sacerdoce » (sans doute la pire, car elle s’avance sous la bannière de l’amour, de l’humilité et de la compassion pour les victimes) : c’est la franchise de la justice. Justice en général qu’on fait par soi-même et au nom de Dieu. Donc – autant vous dire – une cata. On ne sort pas de la logique binaire victimes/sauveurs. Avec les victimes bien séparées de leurs sauveurs, bien sûr. Et les sauveurs et victimes bien séparés des bourreaux par une frontière étanche. Une véritable absurdité anthropologique et spirituelle ! sans cesse contredite par le terrain ! Dans « Sacerdoce », on nous montre à énormément de reprises la scène du prêtre interprétant le rôle de « l’écoutant », du « psy thérapeute », qui acquiesce systématiquement et de manière un peu trop compassée pour être crédible (c’est ça avec le père Paul, et surtout avec le père Antoine, qui enchaîne les « oui » automatiques : « Mon père, j’ai été violée par mon frère. » « – Oui. » « et violée par mon mari. » « – Oui, tout à fait, je vous écoute. » « et violée par mon curé. » « – Oui, d’accord. C’est très émouvant. Oui oui. »). « Curé : le pouvoir de dire OUI ! » On a même droit au diagnostic du père Mathieu sur les mécanismes psychologiques victimaires du viol et de l’abus sur les enfants, dans son cabinet… pardon, dans son bureau. Ce ne sont plus des prêtres, mais des psys, des maîtres de sagesse de cercle de parole de développement personnel. Et bien sûr, les réels mécanismes du viol ou des abus dont on fait tant cas dans le documentaire, ils ne sont jamais abordés (l’homosexualité, notamment ; mais pas que ; il y a aussi la vraie contrition et idéalement la démarche audacieuse de chacun des prêtres de se reconnaître comme le pire des criminels et des pédophiles que leurs collègues pédophiles et/ou homosexuels officiellement incriminés… et de ça, on en est très loin !). Les gars, ce n’est pas à cause des abus sexuels que les gens ne croient plus au sacerdoce. C’est à cause du fait que vous, les prêtres, ne vous avouez pas pécheurs et criminels vous-mêmes (j’ai bien dit « vous-mêmes » : pas « les autres », ni « vos pairs » P.A.I.R.S., ou « coreligionnaires »). Face à la problématique et au raz-de-marée des abus et des scandales sexuels dans le clergé actuel, le prêtre Mathieu, depuis Manille, affiche à plusieurs reprises sa circonspection sincère : « Je n’ai pas d’explication. » Je je… je ne comprends pas. Les bras m’en tombent ! « Les pauvres ont l’impression qu’ils ne sont pas les bienvenus dans l’Église. » renchérit-il : À qui la faute ? À l’écran, on n’est pas face à des prêtres pauvres, véritablement piteux et honteux, véritablement contrits et salis par leurs propres péchés ! Vraiment piteux et honteux ! Ils sont « salis » par ceux des autres, peut-être, mais qu’est-ce qu’on s’en fout, en fait ! Les autres connaissent leurs péchés. Les pauvres connaissent leurs péchés ! En revanche, ces derniers veulent connaître les péchés des prêtres ! et leur humilité à les reconnaître, à se savoir pécheurs comme eux, voire plus pécheurs qu’eux, puisqu’ils sont prêtres et censés être plus purs qu’eux et purs comme Jésus ! Et alors, le clou du spectacle de cette franchise de la justice, c’est qu’elle se finit lamentablement sur l’accusation justicière, accusation basculant sans crier gare dans l’injure et la récrimination. En effet, les prêtres du documentaire « Sacerdoce » ne se contentent pas d’afficher leur honte et leur affliction face aux dérapages sexuels graves des prêtres de par le Monde : ils devancent la tribunal populaire en frappant eux-mêmes ou en crachant sur leurs collègues prêtres qui ont été accusés d’abus ou de viols, et qui ont eu le « culot » de salir leur propre réputation « sacrée » ! À l’instar du jeune prêtre versaillais Pierre-Hervé Grosjean, qui en conférence publique, a traité les curés pédophiles et ou homosexuels de « salopards », le père Mathieu, en grand justicier nettoyeur et vengeur, se lâche dans « Sacerdoce », en les appelant « les pervers », et en annonçant qu’il sera sans pitié avec ces derniers : « Au moindre truc, on dégaine. On les attend. » Wow… Propos véridiques. C’est dans le film. C’est scandaleux. C’est facile d’aimer les victimes et de maudire les bourreaux. Mais tellement plus difficile, saint et sacerdotal d’aimer les victimes mais de leur préférer leurs bourreaux (parce que eux, à cause de ce qu’ils ont fait, personne ne les aime !). Je suis prêt à parier que ces jeunes prêtres « exemplaires » ne s’entendent pas afficher leur vengeance et leur désir de purge, ne s’entendent même pas maudire les ennemis, et que peu de spectateurs cathos qui auront vu le film les entendent maudire les pécheurs, et s’en offusquent. Dans la franchise, il y a une violence et une entièreté, une intention désespérée, qui séduit les masses, qui est éclatante et faussement victorieuse. Avec moi, désolé, non seulement ça ne prend pas, mais pire, ça m’écœure. Là-Haut, on va avoir des grosses surprises ! Les sacerdoces les plus courageux, les plus humbles et les plus aimants ne seront pas ceux qu’on a crus à l’image. Je termine enfin mon plaidoyer pro-curés-violeurs-et-pédophiles en signalant l’injonction paradoxale qui vient clore le documentaire : celle du chant final « Regardez l’humilité de Dieu », interprétée par les petits chanteurs à la gueule de bois, en grandes pompes, avec orchestre symphonique et musique grandiloquente en renfort, chanson spatiale qui nous casse les oreilles… et qui au bout du compte casse l’humilité de Dieu, justement, alors qu’elle prétend sincèrement illustrer et honorer cette dernière. Voilà, en quelques secondes, tous les paradoxes de la franchise et de ce documentaire ! À trop être franc et bien intentionné, on en devient faux et sincèrement menteurs.

Petit miracle à l’église saint Jean-Baptiste de Grenelle à Paris

 

Les messes auxquelles nous assistons – si nous le savions ! – sont des habits taillés sur mesures pour chacun d’entre nous, et suivant minutieusement notre actualité, nos respirations et nos événements personnels. Elles battent au coeur de notre coeur.
 

Avant-hier (samedi 30 juillet 2022), à Paris, j’ai rencontré un homme (je vais l’appeler « M ») sur un site de rencontres gays. Nous avons passé une très bonne soirée et nous sommes sortis ensemble. Une relation prometteuse car nous nous plaisons mutuellement et nous avons eu des échanges nourris, profonds. Si prometteuse que nous avons éprouvé le besoin de nous revoir le lendemain et de passer la journée ensemble. Intérieurement, j’étais écartelé entre bien-être et mal-être. Comme un homme expérimentant un mal de mer insurmontable, entrecoupé à certains moments de temps d’accalmie grâce aux discussions, à la stratégie, au retrait et à la subtilité de son partenaire quand ce dernier sent venir les pics de vertige en lui. C’était le cas de « M ». Un homme vraiment fin psychologue et grand empathique.
 

Nous allions lui et moi nous dire au revoir. J’ai failli le laisser gare saint Lazare. Et comme il devait déposer un courrier pas loin d’un centre d’hébergement proche du métro Commerce, il m’a proposé de l’accompagner et je l’ai suivi. Avant de nous quitter, il m’a aussi suggéré d’aller à l’église saint Jean-Baptiste de Grenelle car il souhaitait y déposer un cierge. Je n’y serais jamais allé sans lui. À la base, je comptais même « sécher » la messe dominicale du jour.
 

En foulant l’entrée de l’église, nous nous sommes rendus compte qu’une messe (celle de 18h30) démarrait. Ça nous a amusés autant que gênés, car nous n’allions pas avoir notre premier moment d’intimité spirituelle rien que tous les deux avec Dieu. Nous étions debout dans le fond de l’église. « M » a déposé son cierge, tandis que moi je commençais à rentrer dans la messe.
 

Un « détail » m’avait interpellé dès notre arrivée : un prêtre en aube, avec son étole verte (donc « prêt à l’emploi », j’ai envie de dire), faisait les cent pas sur l’allée latérale de droite de l’église ainsi que près de la porte de sortie principale. J’ai appris plus tard que c’était le père Thierry de Lesquen, le curé de la paroisse. Qu’attendait-il ? Il n’était même pas assis calmement à côté d’un confessionnal, en mode « Je vous y attends ». Non non. Il se baladait simplement dans le fond de l’église, comme s’il attendait quelqu’un. Comme s’il m’attendait MOI, en fait. Sans me regarder ni m’inviter explicitement. Avec une discrétion absolue, et même une incongruité assumée. Sur le moment, je n’ai pas compris. Que faisait-il là, disponible, durant le premier tiers de la célébration, pendant que son collègue (un prêtre africain) célébrait seul… alors qu’il eût été logique qu’il concélèbre à ses côtés? Je ne sais pas. Mais ce que je sais, c’est que ce serait une excellente idée que pendant les débuts de messes, un prêtre-sentinelle se poste au fond de l’église, l’air de rien, au lieu d’être « sur scène » avec ses collègues (comme ça arrive pendant les festivals cathos, avec des possibilités de confessions latérales spontanées) : ne serait-ce que pour les visiteurs accidentels, les pécheurs « de la dernière heure », ou les néophytes qui rentrent dans l’église sans se juger dignes d’assister à la messe et de simplement s’asseoir dans l’assistance.
 

En me voyant absorbé par le début de l’office, « M » a décidé de partir et de me laisser vivre mon moment avec Dieu seul. Il est donc parti juste après le kyrie (Seigneur prends pitié). Et immédiatement après son départ, il s’est produit une gaffe que je n’attendais absolument pas. La dame qui était préposée à faire la première lecture du jour à l’ambon s’est plantée de texte. Elle a commencé à lire le passage de la semaine précédente, avant d’être interrompue et rectifiée par le prêtre : « En ces jours-là, les trois visiteurs d’Abraham allaient partir pour Sodome. Alors le Seigneur dit… » [et la suite aurait dû être : « ‘Comme elle est grande, la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde !’ »] (Gn 18, 20). Évidemment, ça tombait pile poil sur le seul texte biblique de l’Ancien Testament qui traite explicitement d’homosexualité ! Et ça correspondait parfaitement à mon contexte de réception/d’audition.
 

C’est le genre de clins Dieu que le Seigneur m’a déjà réservés à d’autres reprises dans mon histoire : précis, chirurgicaux, implacables, et souvent drôles. Jésus me parle directement à moi. En particulier pendant les messes (« à la meeeesse, à la meeeesse » hihi) et à travers les prêtres. C’est du calibré, du sur-mesures.
 

Comprenant que ce dérapage était un signe, je me suis dirigé soudainement pendant le psaume vers le père Thierry attendant debout dans le fond de l’église pour lui demander s’il pouvait me confesser. Ce qu’il a fait. On s’est assis à l’allée latérale, sur des sièges et un prie-Dieu placés non loin d’un confessionnal. Je lui ai tout balancé : que j’étais venu accompagné, ce que j’avais vécu lors des dernières 24h. Confession-express nette, brève, efficace. Le père Thierry – un homme visiblement humble mais gardant une attitude d’écoute empreinte d’une forte gravité – voyait bien que je ne lui racontais pas des salades puisqu’il nous avait sûrement identifiés, « M » et moi, au seuil de sa maison.
 

Je suis allé m’asseoir un peu plus près, à côté d’un pilier, dans l’assistance. Dans une joie et une gratitude sérieuses envers le Seigneur. A fortiori parce que la seconde lecture collait encore une fois parfaitement avec mon contexte du moment. À l’image d’une caméra qui suivait tous mes mouvements extérieurs et intérieurs : « Frères, si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. Faites donc mourir en vous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie. Plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir, et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau qui, pour se conformer à l’image de son Créateur, se renouvelle sans cesse en vue de la pleine connaissance. Ainsi, il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous. » (saint Paul apôtre aux Colossiens, Col 3, 1-5 ; 9-11).
 

J’ai continué à suivre le reste de la messe (avec une homélie indigente et paraphrastique comme nous en offrent régulièrement – je suis désolé de le dire mais c’est une réalité – beaucoup de prêtres africains expatriés en Europe). Mais c’est pas grave. J’ai pu communier, puis laisser à l’issue de la messe un message vocal amusé à « M » en mode : « T’as loupé quelque chose. Je me suis fait avoir/cueillir une nouvelle fois par le Seigneur. Et le pire, c’est que c’est de ta faute, tout ça ! »
 

Père Thierry de Lesquen

Le Troisième Temple de Jérusalem (palais de l’Antéchrist) est déjà en construction

Le millénarisme antéchristique est vraiment à nos portes. Les serviteurs de l’Antéchrist (dont le PDG d’Optical Center, Laurent Lévy, de qui je vous ai parlé il y a peu, en décryptant les messages maçonniques et déistes dans la dernière pub de sa marque, et à qui on donnerait le Bon Dieu sans confession) sont à pied d’oeuvre pour construire le Troisième Temple de Jérusalem (« Maison de Dieu universelle ») où siégera précisément l’Antéchrist qui se fera passer pour le Christ.
 

Vous devez absolument regarder cette vidéo sur l’ « Arabaït ». Elle dure seulement 18 minutes, mais illustre parfaitement la volonté de construire un Dieu humain sur Terre (sans y reconnaître Jésus, évidemment… même si les protestants l’appelleront ainsi) et un règne humano-divin sur Terre (LA tentation millénariste par excellence, précisément !).
 

Désormais, c’est la fin des stars, des grands hommes, et même des grands saints, avant l’arrivée de Jésus

Dolan chante le crépuscule des idoles


 

« Où sont les hommes qui nous faisaient rêver de révolutions, d’éternels étés ? On nous parle du Monde à l’envers, de ce Monde refaire, mais ce Monde meilleur reste à venir. » (Pascal Obispo, « Le meilleur reste à venir » ).
 

Nous avons la mémoire courte. Quand je compare par exemple les audiences d’émissions de télé des années 1970 et celles d’aujourd’hui, ça n’a absolument rien à voir. On ne vit plus du tout dans le même Monde, avec la même répartition des richesses et les mêmes centralisations du pouvoir, de l’information, des goûts et de l’intérêt des gens. Actuellement, une émission de TF1 qui « marche » et arrive en tête des audiences fait 3 millions de téléspectateurs à tout casser. Une misère ! Alors que, par exemple, l’émission Les Dossiers de l’écran « spéciale Homosexualité » diffusée en 1975 sur Antenne 2 avait réuni 19 millions de téléspectateurs ! C’est inimaginable aujourd’hui. C’est un banal exemple pour vous montrer combien le Monde a changé, et qu’on n’est pas du tout sur les mêmes échelles, les mêmes proportions, les mêmes fruits et la même qualité. Il y a un appauvrissement en même temps qu’un éclatement des richesses et des gens, qui crèvent les yeux !
 

Comme – il y a encore 50 ans – il y avait moins de concurrence, et largement moins de choix et de chaînes, les téléspectateurs étaient plus nombreux à regarder les mêmes programmes, à écouter les mêmes musiques, à aller voir les mêmes films au ciné. Il y avait un gros socle commun de référence. Ce socle, liquéfié (et liquidé !) par internet, n’existe plus.
 

C’est vrai. Sauf exception, un film ou une chanson ne marchera plus (et même parmi les chanteurs ou acteurs ou films actuels, il y a beaucoup plus de technique et de fric que de fond et de qualité). Il n’y a plus de grandes œuvres ni de grands acteurs populaires. Il n’y a plus de grands penseurs. Il n’y a plus de grands et honnêtes hommes politiques. C’est fini. Il n’y aura plus de grosses fortunes visibles, de grandes stars visibles (comme au XXe siècle : la période prolifique et faste du phénomène). Même les politiciens importants (comme Macron) ne croient plus à leur statut/rôle/pouvoir et jouent les cyniques.

 

En 2023, on observe désormais un morcellement de la population dû à la pluralité et à un accroissement significatif de population ainsi qu’à un individualisme croissant. C’est logique : maintenant, avec son téléphone, n’importe qui peut devenir réalisateur, chanteur, journaliste, policier, magistrat…

 

Le Monde est en train de s’atomiser. C’est-à-dire que nous assistons à un individualisme et une concentration de masse qui vont prochainement culminer avec la puce électronique subcutanée (et la Marque de la Bête).

 

J’ai remarqué que cette atomisation panique, révolte et déprime trois catégories de population en particulier : 1) les stars récentes/émergentes, qui voient leur popularité d’il y a 5-10 ans dégringoler (je pense à Christine and the Queens qui ne vend plus d’albums et attribue – avec colère et dégoût – ce déclassement à la transphobie ; au cinéaste québécois trentenaire Xavier Dolan qui déclare vouloir arrêter le cinéma après le bide de ses deux films et décrète la « mort de l’art » ; aux influenceurs qui font faillite à cause de Booba…), 2) les célébrités plus confirmées qui se sentent dépasser par la vitesse et la vacuité des nouvelles célébrités qui les remplacent et enterrent (Pedro Almodóvar annonce depuis 10 ans la fin des salles de ciné, par exemple) ; 3) certains jeunes, misant tout – par naïveté, immaturité et quête fiévreuse de reconnaissance – sur le nombre de vues et de likes par rapport à leur « contenu » public, et pouvant aller jusqu’au suicide s’ils se sentent ignorés sur les réseaux sociaux.

 

Il va au contraire falloir prendre conscience de cette atomisation fulgurante planétaire et ne pas la prendre mal ni contre nous. Ne pas en prendre ombrage, mais au contraire la voir comme une Bonne Nouvelle. Nous allons rentrer ensemble dans un tunnel (le tunnel de la Passion de Jésus) dans lequel chacun de nous va se sentir disparaître, anonyme, invisible, isolé, incompris, orphelin, victime, noyé dans une foule, comme une goutte d’eau insignifiante dans un océan. Et ce n’est pas grave. Chacun de nous, connu ou pas, va y passer. Et ce n’est pas vrai : chacun de nous est important et ne disparaîtra pas.

 

Cette phase d’apparente dilution de notre être dans la masse va nous aider au contraire à délaisser toute possession, toute carrière, tout bien, toute influence, toute gloriole, tout acquis, toute mondanité et relations d’« amitié ». Nous sommes confrontés à une occasion – unique mais crucifiante – de profond détachement, de dépouillement, pour ne rester qu’avec l’essentiel. Tous les gens qui possédaient quelque chose (un empire, une carrière, un statut social, une bonne situation, un confort, un livre ou une chaîne…) vont le perdre. Mais c’est une école de dépossession et de pauvreté que ce temps que nous traversons. Nous ne devons pas nous en attrister. Seuls ceux qui s’agrippent à leurs trophées humains vont mal le vivre. Mais pour les autres, ce sera un entraînement et une purification.

 

C’est un douloureux constat et deuil collectif que nous devons faire. Sans défaitisme ni théâtre. Mais voilà : j’ai l’impression que notre époque ne produit plus de grands Hommes, et n’en produira quasiment plus. Que le figuier humain se meurt. Et ce, dans tous les domaines (artistique, intellectuel, politique, économique, religieux). Il n’y aura plus désormais, avant l’arrivée de Jésus, de « grands hommes » et de « grands saints ». C’est fini. Et ce n’est pas triste, puisqu’un grand vide laisse place au plein cardinal : Jésus. La place est vacante. Comme Il est tout Amour, Dieu ne s’imposera pas. Il ne prendra la place de personne. Il viendra se poser comme la pièce manquante du puzzle qui prendra tout à coup sens. La pierre qui était rejetée est devenue la pierre d’angle (psaume 117).

Autre exemple de question de mon Trivial Pursuit « Franc-Cathonnerie » (le cas du frère dominicain youtubeur Paul-Adrien)

Question n°5 de mon Trivial Pursuit Franc-Cathonnerie (traitant de l’infiltration de la Franc-Maçonnerie dans l’Église Catholique) :
 

– Le frère dominicain Paul-Adrien (d’Hardemare), star quarantenaire catho des réseaux sociaux, réunit dans ses vidéos d’évangélisation sur YouTube beaucoup d’éléments empruntés (inconsciemment, car il le fait au nom du Christ, de l’Église, de l’Amour et de la Vérité) à la Franc-Maçonnerie : symboles, jargon, choix d’illustrations et de prises de vue, références… Néanmoins, parmi les ingrédients suivants, lequel n’y figure pas (encore) ?
 

>1) les fils de la Veuve
 

>2) la chaîne d’Union énergétique et l’alchimie
 

>3) l’architecture, les pierres, les triangles et les équerres
 

>4) la prétention héroïste et chevaleresque
 

>5) l’invocation de la franchise et de l’humanisme intégral
 
 
 
 

Réponse : 1. Pour l’instant, nous n’avons toujours pas vu la mention explicite des fils de la Veuve… mais avec la Vierge Marie bientôt nouvellement endeuillée, la chute imminente de l’Église-Institution humaine, et l’approche des Fins dernières, ça ne saurait tarder, à notre avis. Pour le reste, le frère Paul-Adrien est un parfait franc-maçon catholique qui s’ignore ! Il aligne tous les poncifs maçonniques qui se déroulent en loges, même s’il est persuadé qu’il n’est pas initié, qu’il ne fait pas carrière, et que les francs-maçons « ce sont les autres ». Nous vous conseillons, pour vous en convaincre, de regarder par exemple la vidéo qu’il a postée le 26 juin 2023 dernier; intitulée « Homosexuels et chrétiens : mode d’emploi », où vous retrouverez par exemple la chaîne d’Union énergétique (l’alchimie prétendant transformer le Christ en or et en énergie, et la quête de carrière brillante à travers une chaîne : le frère Paul-Adrien parle d’ailleurs beaucoup de « clarté », de « brillance », et a choisi pour avatar son index digital « christique » enflammant la toile, comme si ce dernier était sa pierre philosophale intérieure irradiante. Encore heureux qu’il ne se soit pas dessiné une auréole…), où vous retrouverez aussi les triangles et les équerres (on en identifie au moins 7-8 dans la séquence ; nous pensons aussi aux nombreux cut agissant comme des coupes de tailleur de pierre, ou bien aux sempiternels bruitages d’explosions de dynamite comme dans les carrières de pierre, ainsi qu’à la croix de Jésus plantée au mur, en bel angle droit, fonctionnant comme une véritable équerre : à écouter le frère, on croirait entendre un alchimiste dans son laboratoire, affairé à trouver des « solutions » et des réponses à tout), où vous retrouverez la prétention héroïste et chevaleresque (le frère Paul-Adrien parle beaucoup des chevaliers, abuse de l’epic music en fond sonore, des références « historiques » aux super-héros et à l’univers des blockbusters, comme si les saints étaient des chevaliers des temps modernes, des « gardiens de la Tradition » pour reprendre ses mots…), où vous retrouverez l’invocation de la franchise (et de ses synonymes : « sincérité », « honnêteté », « direct », « cash », « transparent », « sans filtre » ; le champ lexical de la franchise lui donne un côté cool, fraternel et déter’) et de l’humanisme intégral (à savoir les valeurs du Christ sans le Christ : le nom de la chaîne s’appelle comme par hasard L’Amour vaincra. Rien qui ne le distingue, finalement, des valeurs du Monde…). Dans la vidéo citée, on y voit même la Marque de la Bête (la tête de chat ; et le logo de la chaîne – en forme de cœur – qui est stylisé comme un 666 lumineux et sur lequel il est conseillé de cliquer pour être abonné à la chaîne). Vous l’aurez compris, le frère Paul-Adrien a créé autour de sa personne (même si lui dira que c’est autour du Christ) une véritable franchise, un bon petit business (qui emploie une dizaine de salariés). Évidemment, étant donné que les loges maçonniques servent Lucifer (y compris quand elles se disent catholiques et prétendent servir le Christ), il est logique qu’elles se détestent entre elles et se tirent dans les pattes… car elles ne sont pas très contentes de devoir se partager le gâteau des âmes/abonnés, de l’évangélisation, de l’influence médiatique et finalement de Jésus : et le concurrent n°1 tout désigné de l’influenceur dominicain, c’est bien entendu le prêtre diocésain Matthieu Jasseron, le curé tik-toker pro-homosexualité, qui, lui, a relooké ses confessionnaux en loges de stars, et assume un peu plus ouvertement sa starification et son progressisme ecclésial (même s’il dira qu’il « sert l’Église et non son image ») en recevant sur son plateau les people que le frère Paul-Adrien ne pourra jamais s’offrir (Marianne James, Didier Barbelivien, Franjo, Gad Elmaleh, etc.). Damned ! Mais qu’à cela ne tienne… Même si la notoriété du dominicain, à cause de l’attachement apparent de ce dernier à la sainte doctrine, ne risque pas de beaucoup dépasser les contours d’une cathosphère somme toute réduite, elle suffit à nourrir en lui un carriérisme et un certain égo qui, il faut le dire, se marient plus avec la Franc-Maçonnerie qu’avec Jésus.
 

P.S. 1 : Pour lire un autre article sur le frère Paul-Adrien, c’est ici.

Exemple de question de mon Trivial Pursuit Gay (ex : analyse de l’affiche de Drag Race France)


 

Quel est le modèle esthétique et symbolique sur lequel s’appuie l’affiche télévisuelle de la deuxième saison de l’émission Drag Race France (édition 2023), concours de la meilleure drag queen nationale ?
 

1) Il est chorégraphique (le vogging nord-américain)
 

2) Il est maçonnique (temple de Salomon)
 

3) Il est circassien (foires, fêtes foraines, femme à barbe…)
 

4) Il est christique (Jésus et ses disciples)
 

Réponse : 2. Il est maçonnique. Pas christique (puisque les candidats sont au nombre de 11, et non pas de 12 comme les disciples de Jésus ; à noter qu’aux États-Unis, ils sont entre 14 et 15). L’affiche de Drag Race France 2 contient tous les ingrédients et éléments du temple de Salomon des loges francs-maçonniques. Même si les téléspectateurs – et les participants et animateurs eux-mêmes – ne se rendront compte de rien (ils ne nous prennent pas pour des cons : ils se prennent pour des cons, c’est pas pareil !). Concrètement, on retrouve la lune sur la gauche et le soleil sur la droite (avec la roue solaire), comme dans les temples. L’affiche se passe en France… fief de la FRANC-maçonnerie mondiale. La Tour Eiffel est un symbole maçonnique rebattu. Le chandelier-lampadaire à trois branches (à gauche) aussi. La boule à neige symbolise la cloche hermétique dans laquelle sont enfermés les hommes travestis, pour vivre, comme dans un laboratoire alchimique, leur « trans-formation » en femmes, reines, étoiles et or. Paradoxalement, même s’ils sont réifiés, le tableau est aussi naturaliste (arc-en-ciel, astres, oiseaux plumés…). Les figurants (peints à la truelle !) prennent tous des positions soit d’équerre (angle droit, triangle) soit de compas (jambes tendues et écartées, en biais et oblique, et buste cambré en avant), les deux outils maçonniques par excellence. On retrouve très clairement ces postures « carrées » et « poupées désarticulées » dans l’affiche de Drag Race France n°1 (2022) aussi ; et il semble que la « maîtresse de cérémonie » de l’émission, Nicky Idol, ait choisi la position de l’équerre – avec son bras en angle droit – comme marque de fabrique et de salutation pour se singulariser/distinguer y compris du jury. À ce propos, en parlant de Nicky Doll, le présentateur en chef, il ne porte sur l’affiche qu’un seul œil, comme le cyclope, et est en position triangulaire : il représente la pyramide aurique, ainsi que l’œil d’Horus dans son triangle (Dieu Grand Architecte de l’Univers), placé traditionnellement au centre des temples francs-maçons. Au fond, symboliquement, Nicky Doll est le juge suprême maçonnique, l’artisan-pygmalion des initié(e)s, l’architecte qui a déjà été transformé en or, comme toute idole (jeu de mots Nicky Doll = « poupée niquée » ou bien « nique idole ») et qui est chargé de noter/sculpter/tailler ses « consœurs » pour que l’une d’elle deviennent idole comme lui/elle. Enfin, la composition globale du groupe – formant comme un « X » ou un « M » surmonté d’un « V » – est typiquement maçonnique (le compas chevauchant l’équerre) et aussi apocalyptique (la Marque de la Bête ressemble souvent à un « X/W »). Enfin, il est à noter que sur l’affiche de Ru-Paul’s Drag Race (saison 15, en 2023, aux États-Unis), les participants posent sur un Pavé Mosaïque clairement maçonnique.
 

Le Celebret (QR Code notant les prêtres) à partir de l’été 2023, et voté par la Conférence des Évêques de France, ça ne choque personne ?

Honte à vous, Mgr Joly. Vous ne devriez pas « célébrer » mais DÉNONCER cet esclavage


 

Le Celebret (QR Code notant les prêtres) à partir de l’été prochain, et voté par la Conférence des Évêques de France (CEF), ça ne choque personne ? C’est de la folie furieuse. Et personne n’élève la voix, pas même les prêtres !?
 

Pour résumer, qu’est-ce qu’est concrètement et symboliquement le Celebret ?
 

1) C’est un contrôle, flicage, hiérarchie et tri des prêtres, un jugement de valeurs entre les « bons » et les « mauvais », une stigmatisation et une mise au ban de certains par rapport à d’autres.
 

2) C’est une absence de pardon, un certificat de bonne ou mauvaise conduite, et une forme de « crédit social » à la chinoise sauf qu’il s’agit d’un crédit sacramentel et sacerdotal, tout ça pour se plier au dieu « Paraître », au dieu « Factualité », au dieu « Péché », au dieu « Peur » et au dieu « Sécurité » (les évêques, et Mgr Joly à leur tête, entendent, via le Celebret, « rassurer les fidèles », « sécuriser les prêtres »), au dieu « Assemblée », au dieu « Scandale » et « Qu’en dira-t-on ».
 

3) C’est l’infiltration de l’Église en Franc-Maçonnerie : car on confond la vérité-Charité et la transparence.
 

4) C’est une allégeance au puçage/électrification des prêtres : on impose à ces derniers une Marque de la Bête, une notation colorée.
 

5) Les conséquences concrètes de ce Celebret, ce sera moins de sacrements pour nous, les laïcs (car tous les prêtres ne pourront pas les distribuer) ; et pour les prêtres, l’impression d’être transformés en numéros, en distributeurs de sacrements, et en machines ou en bestiaux fliqués et notés. Ça, ça va être VACHEMENT efficace non pas pour éradiquer les abus sexuels mais pour éradiquer la Foi des fidèles et les vocations sacerdotales ! Bravo les mecs !
 

Mais je vous le demande à tous. Être prêtre, est-ce montrer patte blanche ? Est-ce être valide, parfait ? Est-ce prouver qu’on n’est pas dangereux et non-prédateur ? Est-ce être un fonctionnaire qui pointe ; ou un pécheur tenu à l’exemplarité et la sainteté mais qui reste pécheur ? Est-ce dire qu’il y a des prêtres de première catégorie (les verts), de moyenne catégorie (les oranges), et de troisième catégorie (les rouges, les interdits, les marginalisés : parfois à tort, car l’applaudimètre ou la suspicion ne sont pas toujours de bons juges : je connais des prêtres qui ont été accusés à tort par des rumeurs, et qui n’ont pas pu se défendre. L’opinion ou l’indignation/peur de l’assemblée des fidèles, voire la Conférence des Évêques de France, ne sont pas toujours des juges fiables et justes ! La majorité peut avoir tort !) ? Je rappelle que Jésus a intégré en connaissance de cause Judas, Pierre, et tant d’autres, dans son équipe, alors qu’ils étaient tous de piètres prêtres, et les a choisi non sur la conduite ni leurs vertus ni leurs mérites, et avec leurs casseroles. Qu’est-ce que c’est que ce code couleurs donnant le taux de validité/respectabilité/sûreté sacerdotale, ce fichage digne de l’Inquisition (avec les san benito affichant les faux pas et les rumeurs des accusés) ??
 

Comment la CEF peut-elle être complice de ça ? Je suis choqué, et très inquiet pour l’Église de France, qui pactise avec Lucifer-électrique et le Gouvernement Mondial. Elle devrait s’insurger face à un classement robotique pareil, et les prêtres aussi. Mais rien ! Quand est-ce que les évêques et les prêtres de France vont se réveiller, vont corriger le tir, faire front contre cette électrification/ce tri du sacerdoce, et ne pas rentrer dans le chantage à la « lutte contre les abus sexuels » (car ce n’est pas en resserrant le contrôle sur les prêtres qu’on luttera contre les abus sexuels, soyons clairs là-dessus, ni qu’on rassurera qui que ce soit) ?

Homo-Bobo-Apo, la clé pour comprendre la composition bisexualo-maçonnico-luciférienne du Gouvernement Mondial Antéchristique (grâce aux Simpsons !)

Sans l’avoir prémédité, je me rends compte qu’en écrivant le triptyque Homo-Bobo-Apo en 2017 (« Homo » pour « Homosexualité » ; « Bobo » pour « Boboïsme » – mais en lien avec la Franc-Maçonnerie – ; et « Apo » pour « Apocalypse »), j’avais déjà les 3 principales cartes – ou prismes – en main pour comprendre la très probable composition du petit cercle formant le Gouvernement Mondial Antéchristique qui dirigera le Monde avant le retour en parousie de Jésus, à savoir ces trois principales « familles » de dirigeants : la famille LGBT (ne prônant pas ouvertement l’homosexualité, mais plutôt une bisexualité asexualisante généralisée et évasive), la famille franc-maçonne (influenceurs et carriéristes libertaires persuadés de contribuer au bien de l’Humanité, principalement par l’entremise de la technologie écologiste), et la famille angélique (des anges de Lucifer – entités humanoïdes qui sont le fruit du croisement hybride, chimérique, éphémère et partiel des démons avec certains Humains consentants pour pactiser avec elles, et en premier lieu l’Antéchrist).
 

En effet, en regardant dans son intégralité la série Joséphine Ange gardien, puis en complétant mon analyse avec des dessins animés (Scooby-Doo : Mystères associés, Les Simpsons, etc.) et d’autres programmes, tout se recoupe. D’ailleurs, dans cet extrait des Simpsons, justement (« The Fool Monty », épisode 6, saison 22, 2010), je retrouve les trois familles Homo-Bobo-Apo à travers le conseil secret des leaders d’opinion de la Gouvernance Mondiale, réunis à l’intérieur de la coiffe de la Statue de la Liberté (stricto sensu, « La Liberté éclairant le Monde ») à New York… On y voit – détail ô combien osé pour un dessin animé grand public – un duo de deux diplomates (un Asiatique et un Occidental plus vieux) se rouler une grosse pelle autour de la table des négociations, tout pendant qu’un plan de fausse pandémie mondiale qui imposerait un « vaccin » se trame. C’est énorme.
 

À noter aussi que, grâce aux Simpsons, je rends grâce à Dieu d’habiter à ce qui s’apparente être LE centre médullaire mondial de la Franc-Maçonnerie (plus encore que Londres, qui est pourtant la matrice historique de la Franc-Maçonnerie mondiale) : Paris ! Je suis, sans l’avoir fait exprès, aux premières loges (dans tous les sens du terme) ! Et c’est bien logique. Qui mieux que la FRANCe peut incarner la Franc-Maçonnerie ? En regardant les pays – hormis sa patrie d’origine, les États-Unis – les plus visités par la famille Simpsons, la France (et Paris) occupe de loin la première place du podium, avec 11 voyages (tandis que l’Angleterre et Londres arrive bien loin derrière, avec 7 visites…) !
 

Mes 10 interprétations du logo de l’émission Quotidien de Yann Barthès

Sur la chaîne TMC et un peu sur TF1, l’équipe de chroniqueurs cyniques, coincés et ricanants de Yann Barthès de Quotidien – journal satirique qui se veut anti-Système alors que c’est le bouffon du roi voire le roquet tyrannique et accusateur du roi – sévit depuis plusieurs années à la télé française (depuis Le Petit Journal de Canal + en 2004, pour être précis), et est un rejeton (en beaucoup moins audacieux, moins drôle et plus guindé et politiquement correct) du Petit Rapporteur (1975) de Jacques Martin, des Grosses Têtes (1977) de Philippe Bouvard, du Nulle part ailleurs (1987) de Philippe Gildas, et plus récemment de Touche Pas à Mon Poste (2010) de Cyril Hanouna. La tonalité de Quotidien est ouvertement gay friendly et crypto-gay (d’ailleurs, Yann Barthès est homo ; et les rares chroniqueurs qui ne le sont pas sont au moins tous agressivement gays friendly). Ce programme bobo à prétention « critique » et « analytique » (alors que c’est juste des beaufs gauchistes qui se foutent des soi-disant « beaufs d’extrême droite ») a choisi un logo extrêmement signifiant, car très inconsciemment, il fonctionne comme la Marque de la Bête décrite dans l’Apocalypse de saint Jean (d’où, une nouvelle fois, mon insistance à dire que symboliquement, nous, personnes homos, sommes vos meilleurs guides pour vous faire comprendre le chemin de la Bête, et que vous devez nous écouter). Pourquoi ?
 

En regardant cet extrait de Quotidien où le vidéaste Michou (pris pour le « gentil beauf des réseaux sociaux » dont on peut se moquer facilement), j’ai trouvé plusieurs significations symboliques potentielles de ce fameux logo. Un peu de sémiologie !
 
 

Le « Q » peut représenter :
 

1 – la première lettre « Q » stylisée du mot Quotidien (pas de Quotient Intellectuel, nan…) : interprétation la plus évidente et plausible.
 

2 – une mappemonde de « diversité » LGBT (Rainbow Flag complet… ce qui auparavant n’était chromatiquement pas le cas: on n’avait pas, il y a encore 3 ans, les couleurs de l’arc-en-ciel gay sur le logo). Et l’émission se veut maintenant une vitrine de l’actu interlope, une sorte de Têtu démocratisé, un programme d’éducation citoyenne à la bisexualité et à la « tolérance » absolue (sauf de « l’extrême droite »).
 

Ancien logo

3 – un doigt accusateur pointé sur l’invité.
 

4 – un doigt d’honneur tourné vers le bas, en transversal (eux qui se moquent de la quenelle de Dieudonné voire du salut nazi ne font guère mieux…). Insanité et irrévérence masquées. Alors qu’au départ, ça se voulait être l’index interrogateur et ingénu sur le menton.
 

5 – le « Q » de « cul » ou de « PQ » (qui, donc, nettoie en même temps que désigne la merde, à savoir l’invité). Et transposé au contexte de la télé, ça donne une promotion des « plans cul », stricto sensu.
 

6 – un cul sodomisé (ou bien, si ce n’est que le doigt qui pénètre analement, un « simple » fist-fucking…). Genre « Vous allez vous faire enculer par ceux que vous stigmatisez d’enculés ». Et bien entendu, il y a un jeu de mots homophonique possible entre « anal » et « annale » (journalistique)…
 

7 – une oreille de Mickey (de ridiculisation de l’invité, encore une fois) plantée sur la tête.
 

8 – On peut aussi y voir une antenne parabolique de lobotomie, genre curetage cérébral d’humain augmenté, extraterrestre. Un lavage de cerveaux.
 

9 – une main qui harponne, qui s’agrippe. Comme une griffe d’animal. D’où la Marque de la Bête.
 

10 – une punaise avec tête ronde pour stigmatiser l’invité et le réifier (comme, jadis, la pin-up : symboliquement, pin-up signifie « celle qui est crucifiée, épinglée »).
 

Voilà mes dix lectures du logo de Quotidien. Vous en pensez quoi?
 

La homosexualidad es realmente el mayor tabú de todos los tiempos (Amén : Francisco responde)

La homosexualidad es realmente el mayor tabú de todos los tiempos. Sin duda alguna.
 

Acabo de ver completo el documental « Amén: Francisco responde » estrenado esta semana en la plataforma Disney +, que es una charla « sin pelos en la lengua » entre el Papa Francisco y 10 jóvenes – españoles y latinoamericanos – sobre todos los temas « tabúes » que afectan a los jóvenes.
 

Se habla de todos los temas sin ningún filtro : dinero, escándalos en la Iglesia, racismo, inmigración, acoso escolar, depresión, bulimia/anorexia, suicidio, soledad, violación, feminicidios, transidentidad (no binariedad), aborto, pederastia, abusos sexuales y psicológicos en la Iglesia, celibato de los sacerdotes, ordenación de mujeres al sacerdocio e incluso al papado, aplicaciones de citas, poliamor, masturbación, pornografía, prostitución, drogas.
 

¿ TODOS los temas ? No. Sólo falta uno. Y eso que se nos muestra varias veces dos mujeres besándose, en la cama, cogidas de la mano, paseando juntas. Además, entre los diez testigos, incluso hay dos muchachas que cada una está en una relación lésbica. ¿ Creen que, sin embargo, los voceros de la franqueza, la sinceridad, la transparencia y la audacia (incluso entre los jóvenes entrevistados, entre los gays friendly o directamente afectados), se atrevieron a utilizar simplemente la palabra « homosexual/homosexualidad/gay/lesbiana » ? ¡ Qué va ! ¡ Para nada ! La homosexualidad es la gran ausente. No se debe hablar de ella. La homofobia, en el sentido estricto de la palabra (« miedo al mismo » y « miedo a la homosexualidad »), ocupa todo el espacio. Es increíble.
 

Y me repugna. Se nos ignora, se nos diluye en una diversidad de falsas marginalidades y falsos tabúes, se nos tiene miedo o vergüenza, se nos excluye, a nosotros personas homosexuales, hasta el punto de no atreverse siquiera a nombrarnos. Somos la vergüenza de las vergüenzas. El tabú de los tabúes. Aunque se nos vea explícitamente en la pantalla. Ni siquiera nos ofrecen un lugar aparte, o reducido y perdido en una hilera de « marginalidades/diferencias »: es que ni tenemos cabida. Si incluso los documentales que pretenden tratar la homosexualidad de frente guardan silencio al respecto, ¿ qué será de nosotros ?
 

No nos extrañemos si nosotros personas homosexuales nos sentimos especialmente solas, excluidas, invisibles, inexistentes.