Comment nous allons mourir et comment va se passer notre rencontre en face à face avec Jésus


 

À 11h ce matin, je me suis rendu à la messe de l’Ascension à l’église saint Nicolas des Champs (à Paris). Et j’ai eu la chance d’écouter en direct une nouvelle homélie du père Thierry Avalle. Homélie qui nous a tous bien secoués, parce qu’il a raconté comment nous allions mourir et ce qui se passera quand nous nous retrouverons face à Jésus en personne. Vous pouvez réécouter le podcast de 9 minutes. Et puis j’ai retranscrit le début de son sermon, quand il raconte la mort d’un jeune enfant de 10 ans qui est monté au Ciel. Et je sais que le père Avalle dit vrai, car c’est lui qui dirige la fameuse prière des malades tous les jeudis à saint Nicolas :
 

 

« Je pense à cet enfant qui avait été renversé par une voiture. Il avait à peu près l’âge de 10 ans. Il était tombé dans le coma, avec une lésion cérébrale irréversible (en principe), donc dans un état comateux profond duquel il ne devait pas sortir. Une personne était venue prier pour lui à la prière des malades. Une parole [prophétique] a dit : ‘On est venu prier pour un enfant qui est dans le coma. Il va en sortir. Et dans son coma, il aura fait une belle expérience.’
 

Et, de fait, il est sorti du coma le soir ou le lendemain, je ne sais plus. Et peu à peu, il a raconté à ses parents ce qui s’est passé durant ce temps où il était dans le coma. Il a raconté qu’au moment où la voiture l’a renversé – la voiture roulait à 70 km/h à peu près -, il s’est décorporé (ce n’était pas son langage mais on peut le traduire comme ça). Il s’est vu au-dessus. Et puis à un moment donné, il a été aspiré vers le Ciel. Et là, il a vu Jésus. Jésus dans sa Gloire. Et quand il a vu Jésus, il a couru vers lui. Il a voulu l’embrasser. Et Jésus lui a dit : ‘Non, on ne s’embrasse pas. Parce que tu vas retourner sur Terre.’ Et ce qui est assez étonnant, c’est que Jésus avait sur son corps les marques de la blessure [de l’accident] de cet enfant. C’était une blessure à la tête et une blessure à la cuisse. Cet enfant ne connaissait pas ses blessures. Et il racontait ses blessures qui étaient sur Jésus. Parce que Jésus porte nos blessures.

Et ce qui est assez étonnant, c’est qu’il racontait aussi qu’il a vu le nom de ses parents inscrits quelque part : il y avait un endroit où le nom de ses parents était inscrit au Ciel, ne connaissant pas cette Parole de la Bible (évidemment, à 10 ans) ‘Réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les Cieux.’ Il a vu l’enfer. Dans l’enfer, il a vu quelques djihadistes, a-t-il raconté.

Et à la fin, son père lui a demandé : ‘Est-ce que tu es heureux de revenir sur Terre ? Est-ce que tu es heureux de n’être pas mort ?’ Et il a répondu à ses parents : ‘Je suis heureux de vous revoir. Mais c’était beaucoup mieux Là-Haut.’ [rires] Eh oui ! C’est beaucoup mieux Là-Haut ! Donc le Seigneur est monté au Ciel, et nous y attend. Parce que c’est beaucoup beaucoup beaucoup mieux Là-Haut. »
 

Je trouve ce récit d’autant plus frappant qu’il nous montre comment va se passer notre mort et notre rencontre en face à face avec Jésus. Donc il vaut mieux s’y préparer ! Car ça risque d’être à la fois magnifique et terrible : nous allons voir concrètement combien Jésus porte les souffrances et les péchés du Monde, donc combien Il nous aime et combien nous avons pu le faire souffrir quand nous avons mal agi sur Terre.