Inspirant (Inspiration)

SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE

 

Qui aujourd’hui se méfie du concept très en vogue d’« inspiration » ? Peu de monde, étant donné qu’il renvoie à la confiance et qu’il donne confiance. Par exemple, quand quelque chose « nous inspire », c’est que normalement on lui fait confiance. Quand quelque chose « ne nous inspire pas », c’est qu’on ne lui fait pas confiance. Quand nous sommes qualifiés d’« inspirants », c’est qu’on nous fait particulièrement confiance. Et quand nous nous disons « inspirés », c’est que nous avons trouvé des idées ou des modèles dignes de confiance. Même certains croyants préfèrent parler maintenant d’« inspiration » plutôt que de « Foi ».
 

Le monde dit « inspirant » quand une chose suscite des idées nouvelles, des émotions qui donnent ou traduisent l’envie, des sensations censées nous transcender, nous faire planer. En ce moment, c’est la grande mode de déclarer que quelque chose nous « inspire » ou est « inspirant » : ça vous donne tout d’un coup l’air d’être supra-intelligent, d’être un grand philosophe-artiste pris d’une illumination poétique et métaphysique fulgurante.
 

Mais en réalité, toute inspiration n’est pas bonne en soi. Ça dépend de quel esprit nous inspire, donc de nos sources d’inspiration, de nos modèles, des souffles qui nous traversent, qui supposément nous « transcendent », et auxquels nous décidons d’obéir. Car toutes les forces spirituelles à l’œuvre dans notre Monde ne veulent pas notre bien et ne doivent pas être suivies. D’ailleurs, l’esprit inspirant que le Gouvernement Mondial antéchristique et le Monde écoutent et entendent imposer à tous n’a pas d’identité claire : il est parfois appelé « le Mouvement », « la Marche », « la Voix/Voie », « le Processus », « le Réveil », « le Jeu »… Mais ce n’est certainement pas l’Esprit Saint.
 

Or la vraie « inspiration », à savoir justement l’Esprit Saint, en général, est discrète, ne fait pas parler d’elle, n’arrive pas pompeusement en s’auto-proclamant « Inspiration inspirante ». Et vous constaterez que plus l’inspiration est nommée, plus se profile la présence d’une force spirituelle éloignée de l’Esprit Saint, et qui donc veut notre mal. Par exemple, regardez la publicité de la marque Pretto (société de prêts immobiliers) qui nous dit : « Inspirez, empruntez, expirez. ». Comme un mantra bouddhiste. En fait, l’« inspiration » en question, c’est juste la prise de respiration avant de se faire couillonner bien profond ! L’invocation de l’inspiration par le monde publicitaire ou politique transpire aussi la démagogie pour nous flatter, nous attribuer une supposée « influence/aura/charisme/intelligence » incroyable, nous donner de l’importance et du leadership… alors que concrètement nous sommes les dindons serviles de la farce.
 

D’ailleurs, quand, dans le langage courant, on qualifie quelque chose « d’inspiration + adjectif » (par exemple : une chanson d’inspiration chrétienne), ça sent la dilution, la dénaturation, la désacralisation. C’est comme les yaourts « aromatisés » qui n’ont plus grand-chose du fruit qu’ils affichent ! On aurait presque pu dire qu’ils sont « d’inspiration framboise, ou ananas ou fruits des bois ». L’expression « d’inspiration » sent aussi le plagiat, le vol mimétique, la contrefaçon, la déformation (exemple : « un film inspiré d’une histoire vraie », « un livre inspiré de Saint-Exupéry », etc.).
 

Pire. Se considérer comme « inspirant » ou chercher à l’être, c’est inconsciemment révéler un orgueil monumental, la croyance qu’on est le Créateur (sous-prétexte que l’on se présente comme « co-créateur » d’une Force invisible nommée « Inspiration » qui nous dépasserait et nous « guiderait » : mais pour qui on se prend, franchement ?), ainsi qu’un commerce des âmes. Le conférencier Martin Latulippe – que j’ai eu l’occasion de voir à Paris lors d’un congrès vraiment flippant à la Salle Gaveau à Paris en juin 2017 – est un manipulateur qui se prend pour Dieu, comme vous pouvez le constater dans cette vidéo « si inspirante » de « Lui l’Inspirateur » :
 

 

David LeFrançois est également un des gourous actuels du dieu « Inspiration ». Il fait partie de la secte maçonnique des « influenceurs » entourant Martin Latulippe (c.f. l’Académie Zéro Limite) qui font tout pour remplacer l’Esprit Saint (idéalement celui qui devrait être notre unique Inspirateur !) par l’« Inspiration » :
 

 

À noter que l’inspiration est une notion forte du symbolisme (exemple : le slogan « Inspired by you »), donc de la Franc-Maçonnerie : on s’inspire des objets, des réalités qui nous entourent, et on nous dit qu’ainsi nous sommes comme des « dieux inspirants ». La dialectique mondiale actuelle de l’« inspiration », c’est un peu l’analogue du « Vous serez comme des dieux » que promet le serpent génésique à Adam et Ève dans La Bible (Gn 3, 5).
 

L’inspiration en question est d’ailleurs souvent la Bête luciférienne (de l’Apocalypse décrite par saint Jean dans la Bible) : en effet, dans le langage publicitaire, l’inspiration est souvent synonyme d’« instinct », d’« intuition », d’« impulsion »… donc des qualités attribuables aux animaux.
 
 

DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN

 

Épisode 66 – « De père en fille » (la Bête inspire Joséphine…)

Cette histoire d’« Inspiration », c’est en réalité une idolâtrie, un fétichisme, un culte mondial au dieu « Énergie ». D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si, dans l’épisode 66 « De père en fille », face aux statues bouddhistes, Joséphine parle « d’inspiration » (elle est nettement moins inspirée par les statues catholiques dans les églises…) ! Ou encore, que dans l’épisode 78 « Carpe Diem », Amélie porte un tee-shirt avec l’inscription « Inspired by Flower, Nature » dessus. Vous l’aurez compris, les personnages de la série vénèrent la Nature ou les objets de pierre, en pensant que la création est le Créateur. Confusion totale.
 

Quand il est question d’inspiration dans Joséphine ange gardien, même si ça a l’air poétique et positif, c’est généralement mauvais signe : « Vous avez des cheveux qui m’inspirent. » (Joséphine s’adressant à Louise, une cliente dont elle risque de massacrer la crinière si elle n’use pas de la magie, dans l’épisode 15 « La Comédie du Bonheur ») ; « Henri n’a plus d’inspiration. » (c.f. l’épisode 85 « La Femme aux gardénias ») ; « C’est normal que vous n’ayez plus d’inspiration… Vous êtes tellement rancunier et aigri… » (Joséphine s’adressant à Alex, le chanteur, dans l’épisode 67 « Les Anges »). Cela annonce précisément qu’un mauvais esprit souffle à l’oreille des personnages des pensées et des actes mauvais : « Pour une fois que t’es inspirée… C’est grâce à lui, j’imagine ? » (Rebecca s’adressant à Jenny, la photographe de nus, en parlant du beau Thomas, chippendale pour laquelle il pose, dans l’épisode 76 « Papa est un chippendale ») ; « Ça m’a vachement inspiré, tes mots… » (Anthony s’adressant à sa demi-sœur Mélanie, avec laquelle il est prêt à coucher en ignorant qu’il va commettre un inceste, dans l’épisode 84 « T’es ki toi ? ») ; « Monsieur Gazovski, je voulais vous dire que je suis très impressionné par votre travail. Ça m’inspire beaucoup. » (Laurent faisant de la lèche au directeur Alexei Gazovski pour intégrer son agence d’architecture, dans l’épisode 90 « 1998-2018 : Retour vers le futur »). Les inspirations joséphiniennes n’inspirent rien de bon.
 
 

DANS D’AUTRES ŒUVRES DE FICTION

 

Ceux qui parlent d’« inspiration » de leur maîtresse « Inspiration » sont en général tout sauf inspirés ou des modèles/muses d’inspiration (c.f. la chanson « Into the groove » de Madonna, la chanson « You’re the inspiration » de Chicago, etc.). Ce qui les inspire, c’est le mal, comme on peut le voir dans cette scène de « Deadpool » (âmes sensibles, s’abstenir de regarder…) :
 

 

L’Inspiration, c’est la Bête. Et le mot « inspiré » est collé sur la Marque de la Bête (Ap 13, 17) ou l’image de la Bête dont parle saint Jean dans l’Apocalypse. On en trouve un parfait exemple avec les publicités de la viande de volaille Maître Coq, le « volailler inspiré » :
 

 

L’esprit de l’« inspiration » promue par le Monde est asexué, bisexuel, pansexuel, angéliste, matérialiste. L’Antéchrist, pour éradiquer l’Humanité au nom d’un humanisme intégral qui flatte les Humains dans leur « diversité », nous « propose » de nous inspirer – ou de soi-disant « partir de nous », de « s’inspirer de nous » comme dans les pubs de voitures Citroën – pour nous transformer en minéraux, végétaux, animaux, en robots/objets, en anges et en énergies :
 

 
 

LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…

 

La plupart des catholiques actuels s’alignent servilement à l’Inspirationmania mondiale, tant chez les progressistes que chez les conservateurs. Ils nous parlent de « gens inspirants », de « parcours inspirants ». L’inspiration – ou la verbalisation de cette dernière – leur donne un air dévot, de piété et d’hommes priants touchés par la Grâce. En réalité, derrière, je serais curieux de voir les véritables sources d’inspiration qui ont façonné ces hommes et ces femmes qui se disent « catholiques et inspirés ». Par exemple, le Cardinal Sarah, avant d’être officiellement catholique, a eu des inspirations chamaniques pas très catholiques, justement.
 

Et ceux qui accolent le mot « inspirant » à une notion prouvent que cette dernière est New-Ageuse (exemple : la revue Famille Chrétienne qui parle d’« inspirer la gratitude » et des « couples inspirants »… comprendre « vaguement cathos » ou « cathos de loin »). Ils disent « inspirants » parce qu’ils ne veulent/peuvent plus dire « saints » ni « prophètes ». Ils ont tendance à croire au dieu « Énergie » plutôt qu’à Jésus et à l’Esprit Saint. Ou bien à une sainteté médiatique.
 

Personnellement, quand on m’a présenté le jeune Carlo Acouphène – pardon, Acutis – comme un « saint inspirant », j’ai tout de suite tiqué. En quoi est-il inspirant ? Ne sont-ce pas plutôt ses Nike qui sont « inspirantes » – parce qu’elles ne transpirent pas… – ?
 

Seul Dieu inspire. Et encore… on peut très bien Lui attribuer des inspirations qui ne sont pas les siennes. Moi, personnellement, je me garderais bien de dire que j’ai des « inspirations divines », que je suis « inspiré » ou « inspirant », même si évidemment la Bible m’inspire, et j’espère de tout cœur que l’Esprit Saint m’inspire, me meuve et me visite souvent.
 

 
 

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