Jonathan Cohen, le génie fatigué

Je ne sais pas si, comme moi, vous voyez défiler sur votre fil d’actualité des teasers de la nouvelle série « La Flamme » parodiant The Bachelor ou Mariés au premier regard (parodie qui a l’air bien drôle, au passage). Mais regardez l’acteur Jonathan Cohen, comment il s’exprime au « naturel » : bobo à souhait, accent de charretier parisien mais anglosaxonisé, désinvolture travaillée, ton d’intellectuel fatigué, « adorant » ou « détestant » tout (comme le bourgeois, en fait), prenant visiblement des drogues, ayant l’air blasé et méprisant dès qu’il va se risquer à l’expression d’un enthousiasme (il regarde peu dans les yeux), le mec imbus de sa personne, qui se prend pour le roi de la Terre, et qui se la joue « outsider » ou pourfendeur dégoûté du système médiatique qui l’a érigé en « star » (un peu finalement comme tous les Yann Barthès fabriqués par Canal +) : franchement à gerber, ce personnage qu’il joue sincèrement. Il me fait d’ailleurs penser à des attitudes de certains membres boboïsés de mon propre entourage qui se croient plus intelligents que les autres. Au secours! C’est quand même effrayant. #MondeDePlusEnPlusToxiqueDeLaTélé #LaBêteEstLà #Bobos #LaFlamme