La Franc-Maçonnerie dans le téléfilm « Coup de foudre à Bangkok » sur TF1


 

J’ai regardé hier « Coup de foudre à Bangkok », diffusé sur TF1. Depuis 2016, la chaîne propose chaque année ce genre de comédie romantique faite-maison pour Noël (c’est le Harlequin version bobo, si vous préférez). J’avais vraiment adoré « Coup de foudre sur un air de Noël », en 2018, avec Barbara Cabrita dans le rôle principal, qui était un bijou de drôlerie et qui en même temps donne envie de tomber amoureux. Et depuis, je regarde cette série produite par TF1, car elle est un vrai miroir social et mondial.
 

« Coup de foudre à Bangkok » avait, au niveau du goût, beaucoup moins de saveur. Les idées diffusées m’ont d’ailleurs choqué. Plus de sexe, plus de violence et de vulgarité. Mais en revanche, j’ai trouvé que cet épisode était tellement truffé de codes symboliques apocalyptiques et maçonniques que j’ai décidé de vous en présenter ici la liste. Ce décryptage – que j’ai depuis longtemps sur le feu concernant la série Joséphine ange gardien – sera un avant-goût de mon Dictionnaire des Codes apos (vous avez déjà mon Dictionnaire des Codes homos sur mon blog L’Araignée du Désert, ainsi que mon Dictionnaire des Codes bobos dans mon livre Les Bobos en Vérité, et il ne vous manquera plus que mon Dictionnaire des Codes apos avec mon prochain livre sur la place de l’homosexualité et de la Franc-Maçonnerie dans la série Joséphine ange gardien… comme ça, vous retrouverez mon fameux trio Homo-Bobo-Apo).
 

Mais penchons-nous dès maintenant sur « Coup de foudre à Bangkok » et précisément sur la place de la Franc-Maçonnerie (autrement dit du boboïsme et de la Nouvelle Religion Mondiale) qu’on peut y observer. Cette Franc-Maçonnerie, secrètement anti-Église Catholique, est basée, comme son nom l’indique, sur la franchise et la maçonnerie. Normal qu’une comédie romantique, dont le nerf de la guerre est la bonne intention, le bon sentiment, se concentre sur la franchise ! Et ensuite, étant donné que la Franc-Maçonnerie entend faire croire aux Hommes qu’ils s’auto-construisent eux-mêmes sans l’aide de Dieu et de Jésus et de son Église (l’Esprit Saint), il est aussi tout à fait logique qu’elle concentre sa propagande luciférienne sur l’architecture, la construction, les bâtiments, et les 3 matériaux avec lesquels elle prétend fonder son Empire, c’est-à-dire le soleil, l’électricité et l’or.
 

 

Déjà, rien que dans le logo du générique de « Coup de foudre à Bangkok » apparaissent le triangle et la maçonnerie. Ensuite, tous les personnages du téléfilm se définissent comme des bâtisseurs : « Je construis des immeubles : je suis architecte. » déclare par exemple Laura, l’héroïne principale, pour se présenter à son futur amant Marc. « Votre travail c’est de construire. Nous gérons le reste. » ordonne la méthodique Malee, interprétée par la chanteuse Anggun ; le boulot de Sandrine Lafore, jouée par Mathilda May, c’est d’aller contrôler des chantiers de construction ; le personnage d’Alex, quant à lui, est l’archétype du carriériste dont les dents rayent le parquet. Et comme la logique de la Franc-Maçonnerie est même de présenter la destruction comme une construction (c’est la fameuse règle royale de la Franc-Maçonnerie : « Ordo ab Chaos », littéralement « l’ordre par le chaos »), la série nous offre aussi son lot de « constructeurs déconstructeurs ou reconstructeurs ou réparateurs » : « Moi je suis plutôt dans la reconstruction. Je reconstruis des familles. » répond sèchement Marc à Laura. Car beaucoup de personnages de la série des « Coup de foudre à… Tatawouine » sont des carriéristes qui n’acceptent pas de se le voir renvoyer, puisqu’en même temps qu’ils n’ont que le mot « carrière » en bouche, ils nous sortent le couplet du blues du businessman qui dit qu’il « n’y a pas que la carrière ou le boulot dans la vie (… il y a aussi la bite et les couilles) » : « Ça fait 10 ans que je construis pour les autres. J’ai jamais rien construit pour moi. » regrette Laura. Mais finalement, ces personnages bobos ne sortent pas de l’idée – fausse en l’occurrence et carriériste – qu’on construirait sa vie et celle des autres.
 

 

 

La Franc-Maçonnerie développe une obsession pour l’architecture et la construction. Dans « Coup de foudre à Bangkok », on voit des buildings à perte de vue, des bâtiments impressionnants, des triangles partout. Dans les temples maçonniques, les deux colonnes, les triangles, les piliers, le Pavé Mosaïque, le fil de plomb, occupent une place centrale. Eh bien dans « Coup de foudre à Bangkok », les héros nous parlent des piliers de fondation : je pense à Sandrine au téléphone avec ses architectes d’Hong-Kong. Par exemple, on voit les deux colonnes dans la salle de spectacle de la péniche de la société Suthama. Sur le bureau de Laura apparaissent équerre, compas, règle (les outils symbolisant la Franc-Maçonnerie). Benjamin évoque la figure de l’échelle. Laura souligne chez Marc son « côté carré ». Alex et Laura parlent du monde de l’entreprise et de la carrière comme d’un pavé mosaïque, d’un jeu d’échecs. Laura défend ses moules. Marc bosse pour une ONG (ARI Orphanage Houses) promouvant les maisons.
 

 

 

« Coup de foudre à Bangkok » défend tacitement l’idée que nous serions tous des bâtiments vivants, des totems, des temples (… et pas de l’Esprit Saint, mais de la Pierre philosophale !). La Maison est considérée comme un être humain, serait l’Humain même, et serait plus importante à sauver que lui ! Si si ! Je revois l’image du jeune Benjamin, interprété par l’excellent Gavril Dartevelle, devant une pancarte avec écrit en rouge sang « SAFE HOME » pour la défense de l’orphelinat. D’ailleurs, le personnage de Marc s’identifie carrément à l’orphelinat qu’il dirige : « S’ils détruisent l’orphelinat, je sais pas quoi faire. J’ai toute ma vie ici. ». Limite l’orphelinat-bâtiment a plus d’importance pour les protagonistes que les enfants qu’il abrite : « On va sauver l’orphelinat. » promet résolument Laura.
 

 

Quelles sont les matières avec lesquelles les francs-maçons actuels prétendent nous faire nous construire nous-mêmes ? Comme je l’ai dit au départ, il y a 3 matières physiques : le soleil (autrement dit l’héliocentrisme), l’électricité (comme le suggèrent les illuminatis lucifériens), et l’or.
 

 

Concernant le soleil dans « Coup de foudre à Bangkok », c’est lui, entre guillemets, le maître d’œuvre, puisque le bâtiment qui va être construit par les architectes du téléfilm doit, comme l’explique Malee, avoir des « façades adaptées à l’ensoleillement. ». Autre détail héliocentrique qui ne m’a pas échappé : l’actrice Blandine Bellavoir, jouant le rôle de Laura, porte sur la colonne vertébrale un tatouage linéaire représentant un concept New Age bouddhiste (bref, une connerie…) qui s’appelle, si je ne m’abuse, le « plexus solaire » : une sorte de centre énergétique créateur que chaque Humain porterait en lui pour rééquilibrer le Monde. Si ce n’est pas la religion solaire, alors qu’est-ce que c’est ?
 

 

On continue avec le dieu « Électricité » dont les francs-maçons (et donc les bobos) sont friands. « Coup de foudre à Bangkok », c’est vraiment la Fête des guirlandes ! On en voit partout : au tout début au balcon de l’appartement parisien de Laura, ensuite dans l’orphelinat de Marc ; et enfin, sur la péniche lors de la soirée Jet Set. Sans compter, par ailleurs, que les personnages sont décrits comme des tempêtes (Marc dit à Laura qu’elle est un « Ouragan de force 8 »), qu’ils sont suspendus à leur téléphone portable (le téléphone portable commande d’ailleurs à l’action), et qu’ils emploient souvent l’expression « coup de foudre » pour parler de leurs coups de cœur (c’est ce que fait Malee ; et ce n’est pas pour rien si le nom du téléfilm est « Coup de foudre à Bangkok »…). En lien (c’est le cas de le dire…) avec l’électricité, on retrouve beaucoup le lexique du textile. C’est le côté Li-Fi de l’affaire. Et les attachements amoureux des personnages prennent la forme des cordages ou des tissus lumineux : « Laura Brunel, accepteriez-vous de partager ma vie, et de manger des vers à soie ? » dit Marc à sa belle au moment de lui faire sa déclaration.
 

 

Enfin, je voulais vous parler de l’or, la 3e énergie sur laquelle se concentre la nouvelle Religion Mondiale. Dans « Coup de foudre à Bangkok », c’est incroyable comme le culte de l’or est instauré. Déjà, le projet architectural de l’épisode s’appelle « Gold Siam ». Si si. Ensuite, l’orphelinat de Marc est situé sur un ancien temple bouddhiste où se trouve « The Golden Mount » (textuellement, le « Mont d’Or »). La devanture du moule architectural de Laura est surmontée d’or. Les 3 danseuses thaïs de la péniche portent chacune à la main une coupelle d’or. Le petit sac à main de Malee est jaune doré. Laura, lors de la réception sur la péniche, porte une robe en lamé or. Les boucles d’oreilles de Sandrine sont d’or. Et pour parachever le tableau aurique, le téléfilm a été réalisé par un certain Chris Briant. Je crois qu’on va s’arrêter là dans cette ruée vers l’or.
 

 

 

Alors bien sûr, ces 3 matières énergétiques intéressent les francs-maçons dans leur matérialité brute. Mais c’est surtout l’or invisible (c’est-à-dire l’énergie, l’intelligence, la personnalité, le savoir, la connaissance, la science et la conscience, etc.) qui constitue le « Graal » de la Franc-Maçonnerie. C’est pourquoi nous allons voir maintenant quelles sont les valeurs sur lesquelles mise la Nouvelle Religion Mondiale pour asseoir son pouvoir et manipuler les esprits. Je vais les citer un peu en vrac, juste pour que vous puissiez les mémoriser (sachant que je développerai ces concepts surtout à travers le téléfilm Joséphine ange gardien et donc mon Dictionnaires des Codes apos).
 

On va commencer avec le mot « FORCE ». Contrairement au catholicisme qui valorise la fragilité en Jésus, le Gouvernement Mondial, ne jurant que par le dieu « Énergie », met en avant la « Force ». On le voit dans « Coup de foudre à Bangkok » surtout à travers le personnage de Sandrine Lafore (le nom de famille est bien signifiant ici). Elle joue toujours la femme forte, refusant le renoncement ou la faiblesse, « croyant dur comme fer » (je cite) à tout ce qu’elle entreprend. Mais cette force n’est pas toujours maîtrisée : Sandrine finit, je cite encore, par « péter un câble. » ; son fils Benjamin ne sait pas toujours bien diriger ses « boules de feu » sur jeu-vidéo ; et on apprend que le temple bouddhiste a été transformé en orphelinat suite à un incendie. Donc la Force invoquée par la Nouvelle Religion mondiale a bien son côté obscur.
 

On continue sur les valeurs de la Franc-Maçonnerie, avec le RÊVE ou l’IMAGINAIRE ou l’IMAGINATION. Bref, les francs-maçons, à force de haïr le Réel qu’est Jésus et de lui préférer le pragmatisme matérialiste, ou l’angélisme désincarné de Lucifer, se prennent les pieds dans le tapis de l’onirisme ou du symbolisme : « Imagination is everything. It is the preview of live’s could be. » lit-on par exemple dans l’aéroport de Bangkok.
 

Autre concept en vogue dans la Nouvelle Gouvernance Mondiale : le mot « PROJET ». Je l’ai entendu je ne sais combien de fois dans « Coup de foudre à Bangkok ». Toute ressemblance avec un certain gouvernant de la France dont le nom commence par un « M » et finit par un « N » serait purement fortuite…
 

L’Antéchrist et ses suiveurs adorent aussi le concept de COOLITUDE. Aujourd’hui, c’est le mot passe-partout dont peu se méfient, et qu’on entend à longueur de temps dans les séries. C’est la dictature de la coolitude. C’est comme ça : il ne faut plus être bon (comme Jésus) : il faut être COOL ! Capiche !?! : « Marc, lui, il est cool. » dit par exemple le jeune Benjamin dans « Coup de foudre à Bangkok » ; « C’est cool. » renchérit Alex ; « C’était cool de te rencontrer. » avoue Laura à Benjamin ; « Franchement, Marc, t’es trop cool. Et toi Laura, t’es presque cool. » lance Benjamin à Laura et Marc, en distribuant les bons points de coolitude. L’objectif d’une vie, ce serait ce paraître là.
 

Six autres valeurs du boboïsme ou de la Franc-Maçonnerie qu’on entend beaucoup dans « Coup de foudre à Bangkok » : le SAVOIR-FAIRE (le « savoir-faire haut de gamme » comme dit Malee), la MAÎTRISE, la FIERTÉ (il faut être obligatoirement fiers les uns des autres), l’AUDACE, les IDÉES. Ce sont des mots d’ordre omniprésents.
 

 

Dans le même ordre d’idée, les francs-maçons qui se prennent pour le Créateur nous martèlent le concept de CRÉATIVITÉ/CRÉATION comme un objectif que nous devrions atteindre universellement : « Creativity is the greatest expression of liberty. » lit-on dans les escalators de l’aéroport de Bangkok, ou encore cette citation de Maya Angélou « You can’t use up creativity. The more you use, the more you have. » (Maya Angélou). Je rappelle à tout hasard que la série des téléfilms « Coups de foudre à… » est présentée officiellement comme une « création » TF1.
 

 

La Franc-Maçonnerie mondiale est également fondée sur la notion (bien creuse) d’AMÉLIORATION : elle nous souhaite toujours « le meilleur » et pointe ce dernier comme un paradis. Dans « Coup de foudre à Bangkok », le chantre de l’amélioration, c’est sans conteste le personnage d’Axel, le requin de l’architecture, qui met sans cesse Laura au défi de faire mieux que lui. Il lui répète toujours la formule consacrée « Que le meilleur gagne. ».
 

Autre grande marotte de la Nouvelle Gouvernance Mondiale pour nous asservir en nous donnant l’impression de nous transformer en héros : c’est la notion de RESPONSABILITÉ : là encore, le téléfilm « Coup de foudre à Bangkok » fait très fort dans le prêchi-prêcha en faveur de la responsabilité : « La responsabilité, c’est ce qui fait la base de la démocratie. » déclare par exemple le directeur du collège français de Bangkok) ; « Ils doivent prendre leur responsabilité. » menace Marc aux agences immobilières face aux caméras de télévision.
 

La Franc-Maçonnerie mondiale (et finalement tous leurs nombreux suiveurs) nous bassine aussi constamment avec le concept de DIFFÉRENCE (comme si toute différence ou tout mélange était bon en soi, était des natures). Dans « Coup de foudre à Bangkok », c’est très clair : Malee le dit, il faut « faire la différence » ; et Laura, plus tard, le lui répète : « Il faut voir plus grand. Différent. » La Franc-Maçonnerie, c’est vraiment l’hétérosexualité dans toute sa splendeur, c’est-à-dire le culte de la différence en soi, le culte de l’anticonformisme. « Laura a pensé hors du cadre. Bravo. » conclut Malee à la fin du téléfilm.
 

La Nouvelle Religion Mondiale aime aussi beaucoup le mot « CONFIANCE ». Alors vous pensez bien qu’il ne s’agit pas de la confiance ou de la foi en Jésus, mais plutôt uniquement de la « confiance en soi » (et un peu « aux autres ») qui est mise en avant. Cette expression – en lien avec le symbole de la main tendue ou donnée – est omniprésente dans les films et les séries actuelles.
 

Autre valeur chère à la Franc-Maçonnerie, c’est la COMMUNICATION. Cette injonction à la communication (Il faudrait absolument « communiquer », « parler », « faire savoir », « partager », « réagir », « s’exprimer », « dire ce qu’on ressent et ce qu’on pense », y compris quand on ne pense pas et qu’on n’a rien à dire) est perverse car elle se fait sur la base de l’auto-victimisation (et pas du tout sur la recherche de Vérité-Charité qu’est Jésus). Par exemple, il est fait tout un pataquès autour d’un phénomène certes grave mais hyper maltraité ou récupéré par les libertaires, à savoir le harcèlement scolaire. Et dans « Coup de foudre à Bangkok », on n’y coupe pas ! Le jeune Benjamin est harcelé dans son collège… et ça devient l’Injustice n°1 de la Planète, LA Cause internationale contre laquelle il faudrait lutter en priorité (ça dépasse la prostitution, la misère, le trafic d’organes ou d’humains, les assassinats, etc.). Ces problèmes de riches traités comme des épreuves de pauvres sont sidérants. Et bien sûr, la solution, ce serait la COMMUNICATION : « Si y’a quelqu’un qui t’emmerde, il faut que t’en parles. » insiste Laura auprès de Benjamin. Et même Marc encourage le gamin à la délation : balancer son « agresseur » sur les réseaux sociaux, « ce n’est pas mal : ça le dissuadera de faire de nouvelles victimes ». Magnifique, cette Génération de mouchards communicants MeToo, Balancetonporc, S.O.S. Homophobie, S.O.S. Racisme ou anti-islamophobie
 

La Franc-Maçonnerie mondiale aime également beaucoup la notion d’EXCUSE, qu’elle supplante à la réalité du PARDON (le pardon, c’est trop catho, c’est trop hypocrite, hein…) : « Je suis pas faite pour les excuses. » avoue Laura. Les bobos ne savent pas dire pardon et le méprisent : ils lui préfèrent largement la « seconde chance », l’« excuse »… donc des parodies de pardon, bien souvent suivies d’ailleurs de la vengeance, car en général, il n’y a pas de 3e chance offerte de leur part. Par exemple, lorsque Marc force le jeune Keng à (je cite) « s’excuser. » auprès de Benjamin, ce dernier ne manque pas de narguer par la suite le garçon repentant et d’ironiser sur son emploi du mot « pardon ».
 

Autre valeur promue par la Franc-Maçonnerie, c’est le NON-RENONCEMENT (et derrière, on y entend le refus de la finitude et de la justice divine définitive). « C’est pas mon genre (de me laisser martyriser). » déclare Laura, triomphante. La volonté individuelle serait reine et devrait décider de tout. Y renoncer serait le comble du défaitisme et du sacrilège. À chaque fois que des expressions d’abandon ou de renoncement ou d’échec irréversible sortent dans les séries ou les films actuels, elles sont en général immédiatement suivies d’une révolte ou d’une contradiction qui vient les invalider. Les échecs, d’accord, mais point trop n’en faut, et surtout jamais définitifs ! « C’est trop tard. » déclare Marc, en voulant jeter l’éponge pour sauver son orphelinat. Eh bien la série s’empressera de faire mentir son défaitisme et de promettre qu’il ne faut jamais renoncer, a fortiori à soi-même. Cet optimisme obligatoire et anti-renoncement est le contraire du catholicisme qui appelle justement au renoncement à soi.
 

Autre concept en vogue dans la Franc-Maçonnerie et au Gouvernement Mondial : celui de CHANCE. Comme l’avait vu Serge Gainsbourg (qui dénonçait la chance comme le nouvel opium du Peuple), on nous serine avec la chance ou l’égalité des chances comme d’autres avec le droit. « C’est ça la vie : c’est saisir les opportunités. » déclare Alex à Laura dans « Coup de foudre à Bangkok ». Refuser la « chance » est considéré comme un terrible affront, un sacrilège, un blasphème. Par exemple, Laura fait pleurer une orpheline thaï qui veut lui offrir gratuitement un grigri, une sorte de collier-amulettes de la chance, parce qu’elle le lui refuse, ce qui ne manque pas d’insurger ce « maître de sagesse » juvénile que serait Benjamin : « T’as vraiment pas de cœur. C’est des bracelets porte-bonheur ! Les Thaïs, ils croient vraiment que c’est magique ! » La chance, selon les francs-macs, c’est à saisir obligatoirement. Ils ne nous laissent pas trop le choix…
 

 

C’est pareil pour les concepts d’AIDE ou de SOLIDARITÉ. La Nouvelle Religion Mondiale n’a rien trouvé de mieux pour maquiller son dessein d’homicide sur l’Humanité que d’habiller ce dernier de solidarité et d’humanisme intégral. Comme ça, les Humains n’y voient que du feu. ! Personne ne leur veut du mal, pas même Lucifer, puisqu’il prétend vouloir « les aider (… à être plus humains) ». C’est un coup de maître de sa part, il faut le reconnaître. Et cette dictature de l’aide ou de la solidarité (c’est bien ça, la Franc-Maçonnerie : vouloir se sauver soi-même par ses propres actes de solidarité) transparaît énormément dans « Coup de foudre à Bangkok » : « Nim peut t’aider. » dit Marc à Laura ; « Marc va t’aider. » dit Laura à Benjamin ; « Je veux t’aider. » dit Laura à Marc ; « Tu veux vraiment m’aider ? » demande Marc à Laura ; « Marc et moi on veut t’aider. » disent Laura et Marc à Benjamin. Etc. etc. Au cas où vous ne l’auriez pas compris, les francs-macs veulent absolument AIDER. Eh bien pour ma part, pour leur répondre, je reprendrais volontiers à mon compte cette remarque d’un sketch de Salomone et Dujardin dans l’émission Farce Attack : « Si tu veux m’aider, ne m’aide pas. ».
 

 

Deux autres concepts du positive wording de la Franc-Maçonnerie qu’on retrouve dans « Coup de foudre à Bangkok » (je suis déçu… : je n’ai pas entendu une seule fois « PASSION », qui est pourtant un incontournable…), c’est l’AVENIR (en lien avec la jeunesse et une certaine idée de l’enfance : « L’Avenir c’est les enfants » déclare Marc) et c’est l’ESPOIR : « C’est ça sa force : toujours continuer à donner de l’espoir. » nous dit-on de Marc). L’optimisme lénifiant et dégoulinant de la Nouvelle Gouvernance Mondiale singe l’Espérance (à savoir la Résurrection et la victoire définitive de Jésus sur la mort) en espoir (à savoir une combattivité ou un volontarisme rose bonbon, la « positive attitude » de Lorie).
 

Mais le principe maçonnique qui détrône évidemment toutes les autres valeurs que je vous ai citées est bien la FRANCHISE (ou tous ses synonymes : la sincérité, la clarté, la transparence, le fait d’être direct ou cash, les 4 vérités, la spontanéité, l’honnêteté). Eh bien oui : dans « Franc-Maçonnerie », il y a « franc » (au sens aussi de français). Et ça se sent énormément dans « Coup de foudre à Bangkok », qui est un hymne à la franchise ! Marc, par exemple, utilise beaucoup l’adverbe « franchement ». La fratrie Malee/Wattana est fan du côté franc de la culture mondiale : Sandrine souligne que « dans la famille Suthama, ils sont super francophiles !» et que (je la cite) « la French Touch, c’est vraiment ça qui compte. » En lien avec le culte maçonnique pour la franchise et les bonnes intentions, ainsi que la devise « Ordo ab chaos » (l’ordre par le chaos) de la Franc-Maçonnerie, on pourrait dire que le couple Laura et Marc, c’est symboliquement l’allégorie parfaite de l’Ordo ab chaos. Déjà, si on prend individuellement le personnage central de Laura, on voit qu’elle a son côté ordre (elle est architecte, elle construit des cadres, elle est franche, elle est présentée par TF1 comme une femme « à la répartie cinglante ») mais aussi son côté désordre (elle a une sexualité libérée, elle est présentée comme une femme volcanique, transgressive, à la crinière de feu, qui désobéit, part dans tous les sens, et n’en fait qu’à sa tête). Quant à Marc, il adopte cette philosophie (très orientaliste, bouddhiste, mais aussi macroniste) du soi-disant « équilibre des contraires », comme si le bien avait besoin du mal pour exister et agir. Par exemple, il conseille à Benjamin d’« utiliser son agressivité pour construire. ». Et, comme je le disais, Marc et Laura, c’est vraiment l’alliance du carré et du rond (Laura dit à Marc qu’elle le trouve très « carré », et lui la décrit comme un ouragan tourbillonnant). Deux franchises se rencontrent et veulent construire leur vie à deux.
 

Au-delà des intentions de construction, dans le concret, la Franc-Maçonnerie ne fait pas que construire, justement. Bien au contraire. C’est plutôt une entreprise déguisée de démolition d’Humanité ! C’est bien ça le problème. Elle s’en prend aux 4 socles d’Humanité et de Divinité que sont la différence des sexes (entre l’homme et la femme), la différence des générations (entre fils et père ou entre enfants et adultes), la différence des espaces (entre riches et pauvres, concitoyens et étrangers, ouvriers et patrons, Peuple et dirigeants, etc.) et la différence Créateur/créature (Hommes et Dieu, Jésus et Église, Humains et anges/végétaux/animaux/minéraux/robots, etc.).
 

Concernant son attaque de la différence des sexes, c’est assez flagrant dans « Coup de foudre à Bangkok ». Le mariage (ou la famille) fait peur à tous les personnages (les rares mariages qui existent sont des façades pour l’adultère). Par exemple, Laura est tétanisée à l’idée d’être en couple avec quelqu’un : « Ça veut dire qu’on va devoir former un couple ?? » demande-t-elle, tout angoissée, à Marc. Quant à ce dernier, il a jusqu’à présent toujours refusé de se marier, car, comme le dit le personnage de Dao, « Sortir avec une Thaïlandaise, c’est sortir avec toute sa famille. ».
 

La misandrie (à savoir la haine des hommes) est aussi très présente dans le téléfilm. Dès la première scène, le pauvre Pablo se fait jeter comme une vieille merde par Laura et découvre qu’il a été utilisé comme un vulgaire « plan cul ». Et au début du téléfilm, on entend la chanson « Elle fait pleurer les garçons parce qu’elle ose dire non. », désignant Laura comme un piège-à-hommes. Dans « Coup de foudre à Bangkok », les hommes et les pères sont soit absents, soit montrés comme des êtres volages ou lâches : « Rassurez-moi : vous êtes pas du genre à allaiter ? » demande sarcastiquement Laura à Marc au moment de leur rencontre. Par exemple, le papa de Benjamin est à Boston et a abandonné son fils ; Laura va sur les applis de rencontres (Squeezer) et consomme les mecs. Dans cette série, c’est le gynocentrisme qui prend le pouvoir : Anggun, en grande prêtresse du féminin sacré si cher à la Franc-Maçonnerie mondiale, dirige les opérations, évince son « adultère de frère » et prend l’ultime décision de l’épisode.
 

 

Concernant la différence des générations, elle est également mise à mal dans « Coup de foudre à Bangkok ». Comme je l’ai souligné dans mon livre Les Bobos en Vérité, il y a souvent dans le boboïsme d’une part un caractère incestueux caché (une relation frère/sœur trop fusionnelle ou jalouse… et c’est le cas dans « Coup de foudre à Bangkok » entre Malee et Wattana par exemple) et d’autre part un matricide symbolique (qui succède presque toujours à un parricide), c’est-à-dire qu’un enfant (en générale une fille incarnant la figure de l’effrontée) vient venger le meurtre de son père en tuant symboliquement sa mère jugée despotique. Le matricide – c’est-à-dire le meurtre de la mère – occupe tout le tableau de « Coup de foudre à Bangkok ». Laura déteste sa propre maternité et celle des autres femmes : « Moi les nourrissons pendus aux mamelles de leur mère, ça me fait vomir… » Elle fait même croire en boutade à Marc que « pour ses 17 ans elle s’est fait ligaturer les trompes. » pour être sûre de ne pas tomber enceinte. Puis face à sa mère symbolique, Sandrine, l’architecte qui lui a donné la vocation d’être elle-même architecte, elle la tue verbalement : « J’avais tellement d’admiration pour toi… Tu sais quoi ? J’espère ne jamais te ressembler. » À ce propos, Sandrine, incarnée par la jolie Mathilda May, est la figure par excellence de la mère démissionnaire, qui délaisse son enfant (Benjamin). La seule maternité valorisée dans le téléfilm, c’est la maternité adoptive, c’est-à-dire pas de sang : avec l’apprivoisement inespéré entre Laura et Benjamin.
 

 

Le meurtre symbolique de la différence des sexes orchestré par la Franc-Maçonnerie ne s’arrête pas là. Il va jusqu’à la promotion soit de l’asexualité (je pense à Benjamin, coiffé comme les gamins bobos, c’est-à-dire « à la Mowgli », avec les cheveux mi-longs : l’ado androgénéisé) soit de l’homosexualité (Benjamin demande à Laura si elle a « déjà couché avec des nanas ? ». Même si ça reste très léger – comparé à Joséphine ange gardien – on voit çà et là des rainbow Flag apparaître dans certaines séquences du téléfilm ou dans les chansons, comme « l’arc-en-ciel sur le cœur » pendant le karaoké).
 

 

Pour ce qui est de la violation/transgression de la différence des générations, on voit par petites touches dans « Coup de foudre à Bangkok » une promotion de la pédophilie. Déjà, dès la première scène de ce téléfilm pourtant supposé « familial » et diffusé à une heure de grande écoute, on nous montre une scène de cul entre deux adultes (Merci TF1 pour les mômes qui sont tombés dessus sans rien avoir demandé…). La pédophilie apparaît aussi dans la suspicion de tourisme sexuel que Laura jette sur Marc dans l’avion qui les conduit en Thaïlande. Sans parler de la relation amoureuse projetée entre Benjamin (gamin de collège) et une jeune Thaïlandaise de son âge. Laura le surnomme « Roméo ». Ça ne choque que moi ? Je veux bien reconnaître à l’acteur qui joue le rôle de Benjamin Lafore – Gavril Dartevelle – une étonnante maturité pour son âge, il n’en reste pas moins que les scénaristes de « Coup de foudre à Bangkok » lui ont prêté des répliques et des réactions qui ne sont pas celles d’un ado, mais d’un adulte, de surcroît libertin et obsédé sexuel. Y compris le personnage de Laura le remarque et est obligé de lui mettre le hola quand Benjamin lui pose des questions déplacées et intrusives sur la sexualité des adultes. Ça aussi, c’est de la pédophilie symbolique.
 

« Coup de foudre à Bangkok » cherche également à flinguer la différence des espaces. Dans le genre téléfilm bien manichéen, bien-pensant, et raciste (mais en mode « anti-racisme et #BlackLivesMatter »), difficile de faire mieux ! C’est le Noir (Marc) le bon, le gentil, l’Humanitaire, avec le cœur sur la main, face à la Blanche (Laura) bourgeoise, délurée, superficielle, égoïste, occidentale.
 

Enfin, la Franc-Maçonnerie s’affaire à détruire la différence Créateur/créatures (à savoir Jésus et l’Église) pour lui supplanter une religion qui n’en porte pas le nom, c’est-à-dire un humanisme intégral « sans Dieu ni maître », ou une spiritualité fondée sur un dieu « Énergie » où l’Homme se confondrait avec la Nature, les animaux, le « vivant », et même le Cosmos. Dans « Coup de foudre à Bangkok », on est complètement là-dedans. Le collège français de Bangkok, apparemment catholique (il s’appelle « Saint Jean-Baptiste de la Sale ») est vidé de ses croix et de sa catholicité. C’est devenu un collège huppé pour expat’ et gosses de riches, ayant choisi pour religion le multiculturalisme internationaliste : des guirlandes de drapeaux de tous les pays décorent le bureau du proviseur qui a l’air aussi catho que Frigide Barjot.
 

 

En revanche, côté Nouvelle Religion Mondiale, là, il y a de quoi faire avec « Coup de foudre à Bangkok ». La bière coule à flots dès le départ. Par exemple, juste après son « plan cul » avec Pablo, Laura lui propose une bière (c.f. Vous irez lire, pour ceux que ça intéresse, mes articles parlant de la bière comme nouvelle religion mondiale qui prétend se substituer au Sang du Christ : c’est très sérieux et documenté, ne croyez pas). Ce téléfilm est aussi une vitrine de l’orientalisme. Les protagonistes – même les plus sceptiques – finissent par serrer les colliers de chance comme des chapelets, par pénétrer les temples bouddhistes et les défendre contre les plans de démolition et d’achat des agences immobilières sans vergogne.
 

 

Comme je vous le signalais un peu plus haut, l’objectif, à plus ou moins court terme, de la Nouvelle Religion Mondiale antéchristique, c’est de nous assimiler, nous Humains, au nom de notre Humanité, aux végétaux, minéraux, animaux, anges, Cosmos et même objets/robots. « Je pense végétal. » déclare haut et fort Laura. Dans « Coup de foudre à Bangkok », la part belle est faite aux fleurs (Nous sommes tous des plantes, n’est-ce pas ?) : on nous amène au marché aux fleurs de Bangkok, en nous expliquant qu’elles sont les âmes de la ville, et qu’elles sont les meilleurs offrandes de gratitude au dieu Bouddha. On nous montre aussi des télescopes, comme dans le bureau de Laura.
 

 

C’est la religion moniste, donc à la fois naturaliste et cosmique, où la Terre et le Ciel ne formeraient qu’un Tout, et transformeraient l’Homme en infime détail de ce Tout. On retrouve dans certains plans-séquences de ce téléfilm les 5 couleurs des bandes énergétiques des religions héliocentriques (blanc, gris, noir, jaune, rouge) déclinées par Alberto Villoldo concernant la civilisation inca.
 

 

La tentative des francs-maçons naturalistes d’assimiler le genre humain au « règne » animal est marqué par la forte présence – au moins symbolique – de la Bête dont parle saint Jean dans le livre biblique de l’Apocalypse, ainsi que de son image et de sa marque (la fameuse « Marque de la Bête » : le 666 ou la puce électronique RFID subcutanée portée à la main ou au front). Dans « Coup de foudre à Bangkok », la Bête est visuellement là. Par exemple, Marc dit qu’il « a un boulot monstre qui l’attend. » ; les héros mangent des insectes séchés censés être plein de protéines (vers à soie, araignées, cafards) ; on voit un statue d’un éléphant sur la table de la salle à manger de Sandrine ainsi qu’une sculpture de cygne en tissu sur le lit de la chambre d’hôtel de Laura ; certains protagonistes se comparent à des animaux et s’animalisent (« On est pareils toi et moi : on est des loups solitaires. » déclare Alex à Laura).
 

 

Pour ce qui est de la Marque de la Bête, on la voit sur la plaque d’immatriculation de la voiture rouge de Marc (le 666 stylisé), ainsi que sur le tatouage dorsal et héliocentrique de Laura, mais également à travers l’insistance sur la main (le motif « High Five » du tee-shirt de Benjamin) ou encore avec la clé USB (Laura donne à Malee la clé de la réussite de son projet et de l’intrigue : « Vous pouvez prendre ma clé USB. Y’a ma proposition dessus. »)
 

 

Enfin, terminons avec un peu d’onomastique (étude des noms et prénoms) pour y voir le mal caché. Dans « Coup de foudre à Bangkok », la méchante qui a l’air gentille parce qu’intransigeante, c’est Malee… et dans Malee, il y a « Mal ». Et on voit qu’Anggun campe le personnage d’une veuve noire impitoyable. Quant à la Marque de la Bête, ce n’est pas un hasard que Marc se prononce comme « Marque », et que son nom de famille (« Lavoisier ») renvoie clairement à un chimiste qui, sans être officiellement initié franc-maçon, a fortement influencé la Franc-Maçonnerie.
 
 
 

J’en ai fini de mon étude sur ce téléfilm « de Noël ». Un conseil : ne regardez pas « La Petite Maison dans la prairie » avec moi : vous risqueriez de ne pas en dormir la nuit.