La polémique autour de l’adoption d’enfants handicapés par des « couples » homosexuels


 

Concernant la prise de parole des journalistes Frédéric Casadesus et Yasmina Jaafar sur la chaîne CNEWS au sujet de la polémique des enfants handicapés adoptables par des « couples » homos, je suis étonné de la pauvreté – et plus que de la vacuité, de l’idéologisme – de leurs arguments pour soi-disant « élever le débat » et « agir pour faire évoluer les mentalités ». L’homosexualité dans un couple n’est pas neutre, et encore moins dans l’accueil d’une personne fragilisée par un handicap. Moi, je connais beaucoup de « couples » homos dans mon entourage à qui je ne confierais absolument pas de gamins; et je ne suis pas sûr que beaucoup de personnes handicapées soient demandeuses d’être élevées dans un « couple » homo (mais évidemment, s’est-on intéressé, au-delà du buzz, à ces enfants et aux personnes homos réelles? Non). Et ces journalistes, au lieu de ça, sortent des arguments idéologiques publicitaires et sans consistance : « Il faut que tous puissent adopter s’ils le désirent », « Il faut que ça évolue », « La France est en retard », « On n’est plus dans les temps anciens », etc. Que signifie les termes très subjectifs de « retard », d’« évolution », de « progrès », d’« ouverture », a fortiori quand dans les faits, la différence des sexes est rejetée ou transformée en « option » et en variable d’ajustement, et que donc à travers cette indifférenciation on se retrouve plutôt face une régression que face à une « avancée » ?