L’Amour est au confessional

C’était cet après-midi à Paris. J’avais pas envie d’y aller. À la confession. Mais je me suis forcé. Parce que c’est plus fort que moi. Parce que le poids de mes péchés était trop lourd. Parce que c’est là, dans le sacrement de réconciliation, que se trouve l’Amour, le Vrai. Bien souvent, on court à droite à gauche pour trouver l’Amour là où Il n’est pas. Mais l’Amour, le Vrai, même si ça paraît restrictif et incroyable de le dire, il se trouve prioritairement dans les confessionnaux, et Il se vit à 4 : entre le prêtre, Jésus, l’Esprit Saint et nous. (Et je ne dis pas du tout ça parce que j’ai eu la chance de tomber sur un putain de beau gosse de prêtre 🤣. Un jeune barbu, en soutane, mais vraiment canon, en plus de drôle, de grave et d’intello : j’avais demandé à saint Antoine de Padoue de me trouver un super prêtre… eh ben je n’ai pas été déçu du voyage haha !).
 

Bref : vous avez un gros chagrin ? vous ne voyez pas de solution à vos problèmes ? vous cherchez l’Amour ? N’allez pas sur les sites de rencontres ou ne passez pas de bras en bras. Ne cherchez même pas l’Amour suprême dans le lit conjugal. Il n’y sera pas. Il est au confessional. Tout à l’heure, avec mon confesseur, on a commencé à discuter sur les vraies consolations et les fausses consolations. Les fausses consolations, c’est quand on attend une « rétribution » (m’a-t-il dit), un palliatif à nos frustrations ou à nos manques affectifs. Alors que la vraie consolation, c’est être avec celui qui est seul (« con-solare » en latin : avec-seul). C’est l’accompagnement de la personne seule. Belle leçon de vie et d’Amour.