Le confinement mondial est la Fête du Boboïsme (réflexions sur le poème « Le Printemps ne le savait pas » d’Irene Vella qui circule en ce moment sur Internet)


 

Mon papa vient de m’envoyer au réveil un poème qu’il trouve « magnifique » (haha : je le taquine), qui circule pas mal sur Internet apparemment (entre l’Espagne et l’Italie), écrit par une Italienne (Irene Vella), et qui compare le confinement imposé au Monde entier non pas à une réclusion carcérale négative mais au contraire à un temps de retour à l’Essentiel (la Nature, soi-même, la lumière, la Vie, la culture, le vivre-ensemble, la solidarité, le sens de la fête, etc., tous ces concepts auxquels le Monde voue désormais un culte incommensurable), à un temps de gestation invisible – mais « réel » – d’un printemps mondial florissant, d’un Homme Nouveau, d’une Humanité plus éco-responsable, d’une « Conscience » collective en éveil (le Phénix qui renaît de ses cendres). Son auteurE, comme une vraie Amélie Poulain au milieu des décombres, s’extasie devant toutes les petites « résurrections » discrètes et « belles » qu’elle voit poindre autour d’elle, résurrections censées combattre la morosité ou la panique ambiante, et apporter un petit rayon de SOLEIL dans l’obscurité.
 

J’identifie dans ce poème intitulé justement « Le Printemps ne le savait pas » tous les ingrédients du boboïsme. En particulier – car ça c’est ma lubie, désolé ^^ – la promotion de l’homosexualité déguisée en bisexualité (c.f. mon livre Homo-Bobo-Apo). Notamment quand la « poétesse » s’émerveille face à un jeune homme qui, à cause de – ou plutôt « grâce à » – la quarantaine, a découvert son « Amour » (et donc sa bisexualité) en étant enfermé dans son appart avec son coloc plutôt qu’avec sa petite amie :
 

Version italienne : « Era l’11 marzo del 2020, […] Chi lasciò la fidanzata per urlare al mondo l’Amore per il suo migliore amico. »

Version espagnole : « Era el 11 de marzo del 2020, […] Quien dejó a su novia para gritar al Mundo el Amor por su mejor amigo. »

Version française : « C’était le 11 mars 2020, […] Untel a quitté sa petite amie pour crier au Monde son Amour pour son meilleur ami. »
 

(Au passage, c’est curieux que la sortie du film homo « Coloc » de Marco Berger au ciné eût été prévue en France pile pendant le confinement total… même si le phénomène de l’émergence d’une homosexualité dans le cadre hermétique et bobo de la colocation avait déjà été « prophétisé » par Max Boublil)
 

 

Ne croyez pas qu’en définissant la crise sanitaire mondiale du coronavirus comme la « Fête du boboïsme », je n’observerais pas la nécessaire gravité de la situation et manquerais de respect aux morts, aux malades et aux personnels soignants. Tout le contraire. Quand je parle de boboïsme, ce n’est pas dans le registre grivois ou folklo ou léger. C’est très sérieux et grave. Je parle de la Nouvelle Religion mondiale (qui remplace progressivement Jésus par un dieu énergétique et bien intentionné qui s’appelle Lucifer ou l’Antéchrist), à savoir la religion païenne de l’optimisme (ce dernier est quasiment l’opposé de l’Espérance chrétienne), de la « Vie » (mais non associée à Jésus, évidemment), de la créativité (mais le Créateur – Jésus – est zappé ; la création est mise à la place du Créateur), d’un retour à la Nature (considérée comme plus belle et plus aimante que les Humains), la religion païenne qui glorifie les « valeurs » et toutes les différences (au détriment de la différence des sexes – c’est pour ça que le boboïsme est particulièrement bisexuel – et au détriment de la différence Créateur/créatures – c’est pour ça que le boboïsme est déiste mais antithéiste c’est-à-dire qu’il croit en Dieu mais refuse d’associer ce dernier à Jésus et à l’Église-Catholique-Institution).
 

Détrompez-vous. Ce n’est pas l’instauration d’un « Printemps » qui est en train de se passer à échelle internationale : malgré l’élan de fête (au balcon, sur un air de Cascada ou de traviatta ou de Vous les cons-finés avez tous un incroyable talent : tous les talents – au sens franc-maçon et non biblique – s’exprimeraient…) et l’élan de solidarité qui semble se déployer aux 4 coins du Monde : c’est carrément un turn-over au forceps, un tsunami (économique, civilisationnel, politique, sexuel, anthropologique, religieux), une totale redistribution des cartes, une passation de pouvoir, une usurpation d’identité et de divinité (où Jésus est viré), un spoliation des souverainetés nationales et ecclésiales, un virage fatal.
 

Désolé pour les bobos (voire même beaucoup de catholiques et – pire – d’évêques !) qui voient dans ce temps de quarantaine mondiale l’occasion du « Bonheur retrouvé » ou une simple manifestation gravement prophétique d’un « merveilleux Carême ». Pour ma part, je considère plutôt ce confinement total comme une promotion voilée de l’homosexualité, comme un phase de boboïsme totalitaire (instauration de la Nouvelle Religion et Gouvernance mondiale) et de bisexualisation accélérée/forcée du Monde. Et ça, je crois que le Printemps 2020 le sait/s’en doute encore moins… !