Les paradoxes de l’Église en Allemagne, et l’injuste mépris dont Elle fait l’objet aujourd’hui

Je me réjouis de voir très prochainement mon documentaire « Les Folles de Dieu » sortir en allemand. Car l’Allemagne est un pays fascinant, où la Foi est très forte, contrairement aux racontars et aux mensonges propagés par les sphères cathos tradis actuelles du Monde entier, dressées notamment par le cardinal Sarah ou le cardinal Müller – celui qui dit que « l’homophobie n’existe pas » (#LaBlagueDuSiècle) – et d’autres journaux catholiques d’extrême droite, pour aboyer dès qu’elles entendent parler du cardinal Marx ou de l’Église allemande, comme si cette dernière était un diabolique et dangereux « foyer d’insurrection progressiste, réformatrice » qui menacerait l’Église Catholique universelle. Elles prennent vraiment les fidèles catholiques allemands pour les cons qu’ils ne sont pas.
 

L’Allemagne, même si elle est actuellement menacée par le progressisme et le protestantisme (et aussi le matérialisme ! : beaucoup de prêtres là-bas, sont riches et sont salariés de l’État, sont des fonctionnaires) est un pays extrêmement puissant, tant au niveau politique, économique (c’est le pays des technologies de pointe : ce sont les Allemands qui nous fournissent leurs voitures et leurs vaccins) qu’au niveau artistique et religieux (Avant la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne était le berceau et le centre mondial du judaïsme, je rappelle!). L’Église allemande est solidement structurée. Elle abrite des tronches en matière intellectuelle et théologique (Elle a accouché d’un Benoît XVI, excusez du peu !). Elle est aussi (et encore) évangélisatrice des Peuples et des pays du Tiers-Monde (De l’Allemagne sont issus des mouvements comme Adveniat, Taizé, Misereor, Missio y Renovabis, par exemple).
 

Et comme tout pays protestantisé (je pense à la récente conversation que j’ai eue avec une amie française expatriée aujourd’hui avec son mari et ses enfants en Suède, terre où l’idéologie du Gender bat son plein et est devenue la nouvelle religion laïciste d’État : elle me disait que là-bas, les catholiques sont quasiment tous des convertis, des familles nombreuses, des trentenaires à la Foi ardente, et que l’Église catholique y est paradoxalement puissante), la présence catholique, du fait d’être minoritaire, se purifie et se fortifie, notamment grâce aux nombreux convertis.
 

Donc que les cathos conservateurs haineux et anti-germaniques se renseignent un peu avant de parler ou de se méfier/mépriser l’Église allemande ! (Dans le documentaire « Les Folles de Dieu », je prends à plusieurs reprises la défense du cardinal Marx, injustement taxé de « gay friendly » et de « gauchiste » uniquement parce qu’il s’appelle « Marx », et parce qu’il a osé nous tendre la main à nous personnes homosexuelles, et qu’il a insisté sur l’urgence de traiter du sujet de l’homosexualité, surtout dans l’Église… et évidemment, ça, ça a fait grincer des dents les catholiques réactionnaires). J’ai vraiment hâte que nous connaissions mieux la richesse de l’Église en Allemagne !