L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient


 

Bonjour à tous ! En plus de la vidéo-interview, j’avais envie de vous proposer un regard inédit sur un des phénomènes médiatiques les plus populaires de France en ce moment, suivi par de nombreux jeunes et familles : Demain Nous Appartient. La saga qui prétend coller – y compris au niveau du calendrier – au plus près des réalités et des préoccupations concrètes des Français. Pour ceux qui ne connaissent pas, cette série, diffusée sur TF1 depuis l’été 2017, racontant les péripéties d’une mère de famille, Chloé Delcourt (interprétée par Ingrid Chauvin), qui vit dans la ville de Sète, caracole – il faut le dire – en tête des audimats de programme de fin d’après-midi sur la télévision française. Elle diffuse énormément de messages, sciemment mais aussi inconsciemment, formate les consciences, reflète une certaine réalité et surtout une certaine direction (transhumaniste, en l’occurrence !) vers laquelle les puissants de notre pays veulent nous diriger. C’est pourquoi je l’ai suivie fidèlement depuis le départ – je n’ai pas loupé un seul épisode – et que je suis en capacité aujourd’hui de vous en fournir un décryptage honnête et original, centré (ça va vous surprendre) sur l’homosexualité et la propagande gay friendly, et sur la Franc-Maçonnerie. Car oui, Demain Nous Appartient adopte une conception très asexuée, maçonnique et bisexuelle de la sexualité ! Je vous explique cela en 7 points :
 
1) LISTING DES PERSONNAGES HOMOS DE LA SÉRIE : Voyons d’abord la forte représentativité des personnages homos dans Demain Nous Appartient : ça fait une bonne moyenne, un bon quota !
 

– Nous avons d’abord les couples homos réguliers, considérés comme définitivement homos : Sandrine Lazzari et Laurence Moiret. Elles sont même mariées, et élèvent deux enfants : Arthur (obtenu par PMA) et Lucas (fruit d’une aventure entre Sandrine et Joachim). À noter que l’actrice qui joue Laurence, Charlotte Valandrey, est une des rares personnalités du paysage artistique français à avoir faire connaître sa séropositivité (donc à bénéficier d’un capital « sympathie et compassion » très fort, héritier des combats de reconnaissance sociale de l’homosexualité). Cette séropositivité met quelque part la série à l’abri des critiques contre la propagande gay friendly que le personnage de Laurence incarne. Côté hommes, nous trouvons deux couples homos assez réguliers : Hugo Quéméré et Barthélémy Vallorta, puis Hugo Quéméré et Julien son maton.
 


 

– Nous trouvons aussi des personnages homos célibataires, considérés comme définitivement homos : par exemple, Étienne Cochard, jeune infirmier interne, ancien camarade de classe de Victoire, jadis tête de turc de ses camarades au lycée (il était surnommé « Bouboule », sûrement à cause de son obésité), et qui à l’hôpital « flashe » sur Bastien, médecin aux urgences de Sète, et petit ami de Victoire. Étienne, c’est vraiment l’archétype de « l’homo de naissance », qui l’a « toujours su » et soi-disant « toujours été ». Il y a aussi Axel Camarat, le vendeur d’armes, dont le pseudo sur les sites de rencontres, est Sexyboy. Est aussi apparu un autre bad boy homo : Hugo, 25 ans, le jeune cambrioleur et champion de kitesurf, draguant Bart Valorta. Lorsqu’il pénètre dans les luxueuses villas de Sète pour y voler, il laisse toujours, en signature très classe de ses forfaits, un bouquet de fleurs en souvenir. De plus, André Delcourt, le père de Chloé l’héroïne, fait son coming out, après un « mensonge » de plus de 35 ans.
 

 

 

– On trouve aussi des personnages homos occasionnels, non identifiés comme « homos » : par exemple Yasmine Beddiar (la nièce de Bilel), ou encore Lou Clément (l’avocate). Ce sont les instables, les paumés ou les manipulateurs, qui se servent de l’homosexualité parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent ou au contraire parce qu’ils savent trop ce qu’ils veulent et pour servir leur ambition.
 

– Il y a les personnages bisexuels, non identifiés comme « homos » : par exemple Sara Raynaud, qui est sortie occasionnellement avec Yasmine, et qui sort ensuite avec Bart Vallorta. Sara représente la jeunesse « libérée » et est l’icône de la rebellitude. Un modèle pour tous les adolescents qui se cherchent, qui expérimentent, qui se disent « bisexuels ». Il y a aussi Mimi Mathy qui joue dans la série la tante (… Pénélope) et qui, par rapport à l’homosexualité et aussi à son dégoût des hommes et de son mari (« Les mecs, tous des pourris! » lance-t-elle à sa nièce Lucie), se présente comme une « hétéro-curieuse » : dans l’épisode 201 diffusé le 24 avril 2018, lorsque Sandrine Lazzari lui révèle qu’elle est « mariée » à une femme, Pénélope répond : « Ça, c’est pas bête! Je devrais p’têt essayer! ». La semaine du 23 au 27 juillet 2018, le centre de l’intrigue de Demain Nous Appartient se focalise sur la bisexualité de l’héroïne principale Chloé Delcourt (Ingrid Chauvin) quand elle avait 18 ans (il est question de ses « plans à 3 » où elle embrassait sa copine Rose et couchait avec)… mais à part ça, c’est moi qui grossis le tableau… LOL. Enfin, dans l’épisode 265 du 9 août 2018, Bart Vallorta, pourtant hétérosexuel, vire sa cuti, et roule une grosse pelle à Hugo (Et comme par hasard, c’est précisément dans cet épisode que la Bête apparaît : c.f. la boîte de biscuits apéro).
 

 

 

 

– Nous trouvons également les personnages hétéros suspectés d’être homos : par exemple Rachel vis-à-vis de Victoire. Et un peu Victoire. Elles se rencontrent au Spoon, le bar de DNA, un soir de saint Valentin. Et ensuite, leur rupture amicale est envisagée comme une rupture amoureuse : « Moi j’ai rompu avec ma copine. » déclare Victoire à sa sœur lesbienne Sandrine en parlant de Rachel, entraînant ainsi sur elle en l’espace de quelques secondes une présomption de lesbianisme refoulé.
 

 

– Par ailleurs, je souligne que comme par hasard les personnages incarnant l’Éternel Masculin sont exceptionnellement travestis ou féminisés : par exemple, Maxime Delcourt, le « beau gosse » de la série, porte des jupes. Jérôme Cottin, le directeur machiste, aussi. Et dans l’épisode 257, pour aider son pote Dylan à coucher avec sa copine Eva, Bart (pourtant hétéro) lui propose de simuler de coucher avec lui… Dans l’épisode 399, le commandant Martin Constant, incarnation de la virilité policière, par jalousie possessive envers Victoire, se met aussi à prononcer des pensées homo-érotiques qui étonnent ses collègues (tels que Georges) : « Moi aussi je le prends comme amant. » dit-il par rapport au docteur Samuel Chardeau, qu’il suspecte d’être l’amant caché de Victoire.
 

 

 

– Il y a pas enfin des personnages transgenres et transsexuels dans DNA : déjà, sur France 3, Plus belle la vie, la série jumelle de DNA, a accueilli depuis peu son premier personnage transgenre, Clara Bommel, un jeune homme qui se sent femme et qui essaie de se faire accepter en tant que tel par son entourage. TF1 a suivi les traces de France 3 dans sa promotion hétérosexuelle de « toutes les diversités », avec l’apparition, depuis l’épisode 405, avec Morgane, la nouvelle infirmière scolaire au lycée de Sète, dont Sandrine tombe amoureuse.
 

 

2) LE CROSS-OVER AVEC LES SÉRIES GAYS FRIENDLY : En parlant justement des séries jumelles, concernant les comédiens de DNA en eux-mêmes, je ne sais pas s’ils sont homos ou pas. Difficile de l’identifier… En revanche, il y a une forte accointance entre la série Demain Nous Appartient et d’autres séries (les comédiens font la navette, les séries s’échangent les acteurs) où il y a une claire défense de l’homosexualité : Plus belle la vie ainsi que Joséphine Ange gardien. À noter que dans « La Femme aux gardénias » de Joséphine Ange Gardien, épisode diffusé en 2017 sur TF1, la comédienne noire qui joue Gwen dans Demain Nous Appartient, Sandrine Salyères, interprète le rôle de Lena Colins, une chanteuse de jazz lesbienne s’illustrant à l’affiche d’une Revue Nègre des « années folles ».
 

 

3) UN NET PARTI PRIS : Le parti pris de la série est clairement gay friendly. Les personnages homos sont toujours les gentils (à l’exception peut-être de Lou Clément, et encore, ce n’est pas clair qu’elle soit méchante). Les histoires d’amour homo sont de loin les plus stables de toutes les relations de couples dépeintes. Sandrine Lazzari est la bonne copine, la grande sœur idéale, LA confidente. Laurence est la juge la plus juste, la plus impartiale et la plus sage : c’est d’ailleurs elle qui pilote toutes les intrigues de DNA. Plus encore que Chloé Delcourt, l’héroïne en titre ! L’homosexualité occupe donc une place plus que confortable, même s’il n’en est pas question (et de loin !) dans tous les épisodes. En fait, il n’en est généralement même pas question du tout.
 

4) PARTI PRIS GAY FRIENDLY MAIS PROPAGANDE MOLLE ET SUPERFICIELLE, DONC INCONSCIEMMENT HOMOPHOBE : Dans Demain Nous Appartient, l’homosexualité n’est jamais problématisée ni remise en cause en tant qu’identité ou amour. Elle est présentée comme une option possible dans un panel de diversités amoureuses. Elle devient anecdotique (un élément exposé sur une brochette de diversités) et aléatoire (elle est traitée sur le mode de l’inversion carnavalesque, de la circonstance : cf. « La Journée de la Jupe » au lycée Paul Valéry pour lutter contre le harcèlement est proposée à l’établissement scolaire de DNA). La série, sans faire de prosélytisme ouvert (il n’y a pas de coming out ni de scène de mariage homo, par exemple ; l’homosexualité ne fait l’objet d’aucun combat et ne se voit confrontée à aucune barrière ou opposition), défend l’homosexualité sous toutes ses formes, de manière discrète et anecdotique mais visible quand même : le sentiment amoureux (avec Étienne attiré platoniquement par Bastien), le baiser homo (entre Sandrine et Lou), l’amourette adolescente (entre Yasmine et Sara), l’amitié fusionnelle (entre Victoire et Rachel), la vie de couple et la cohabitation et le mariage ainsi que la PMA (entre Sandrine et Laurence). L’homosexualité est suggérée, survolée, même si c’est déjà une propagande, mais une propagande molle. On n’est pas face à une défense courageuse. On est vraiment dans le vernis politiquement correct, à bien des égards inconsciemment homophobe, puisque l’homosexualité est tolérée, matinée d’un respect d’indifférence, mais survolée. Elle est juste représentée : pas défendue ni accusée.
 

 

À ce propos, dans DNA, il n’y a pas eu au départ d’histoire amoureuse entre hommes : c’est l’homosexualité féminine, c’est-à-dire la moins engageante, la moins tangible, et à travers elle le féminisme, qui a ouvert le bal ; jamais l’homosexualité masculine, à savoir la plus risquée/choquante socialement. L’homosexualité n’est qu’un prétexte pour « faire bien », « engagé », pour défendre un féminisme bon ton, un « droit à la différence et à la liberté », une simple inversion des sexes ludique.
 

Dans la saga DNA, on n’a même pas droit (c’est dire le manque de courage de ses réalisateurs et leur manque de connaissance du sujet de l’homosexualité) à la représentation de l’homophobie. Ils ne nous offrent pas la caricature bête et simpliste de l’Homophobe (la brute épaisse, autant homophobe que misogyne). La représentation de l’homosexualité est lisse de chez lisse. Le fait n’est ni célébré ni remis en question ni attaqué par les personnages de la série. En revanche, c’est le seul type d’union qui n’est pas considéré comme « fidèle » par le « Tueur aux alliances » qui s’attaque à toutes les femmes mariées infidèles, et donc n’est pas considéré comme « couple »… alors que pourtant, Laurence devrait être potentiellement la cible du psychopathe puisqu’elle a trompé une fois Sandrine avec Lou.
 

 

5) L’IMMORALITÉ GLOBALE DE LA SÉRIE (ET DONC SES CONTRADICTIONS) : En outre, le mal généré par la pratique homosexuelle n’est pas dénoncé : pourtant, dans la série, on voit la routine vécue dans le couple Sandrine/Laurence (couronnée par une infidélité), la stratégie d’intérêt et la manipulation mise en place par la pratique homo (Lou Clément embrassant Laurence pour lui dérober une pièce à conviction dans le cadre d’une affaire judiciaire), le manque de viabilité du couple homo (l’idylle Sara/Yasmine n’aura été qu’une amourette de vacances éphémère), l’impossibilité d’incarnation de l’homosexualité (la plupart du temps, elle reste à l’état de fantasme platonique inassouvi, et de mal-être d’adolescent, comme on peut le voir dans le cas d’Étienne vis à vis de Bastien), la criminalité (Axel Camarat est quand même vendeur d’armes et a fourni Béatrice en fusils à pompe ! Et il a dragué le flic-geek Georges – qui vit chez sa maman – sur un site de rencontres homos…), les dégâts de la PMA (assistance médicale à la procréation pour les « couples » de femmes) avec l’effacement délibéré d’un des deux parents biologiques de l’enfant obtenu. D’ailleurs, dans ce dernier cas, Demain Nous Appartient justifie et banalise cyniquement le parricide, c’est-à-dire la suppression délibérée du père. En effet, dans une scène où le personnage d’Arthur exprime sa tristesse profonde de ne pas connaître son papa (puisqu’en réalité il est né sous X à cause du caprice de ses deux « mères » lesbiennes qui l’ont obtenu par insémination artificielle – PMA – avec donneur de sperme anonyme), sa réclamation est étouffée, tournée en dérision (ses deux mamans se foutent carrément de sa plainte, en lui disant qu’elles sont là, qu’il ne va pas en faire tout un fromage de la disparition définitive de son père…) et est caricaturée en jalousie mal placée vis-à-vis de son demi-frère Lucas qui, lui, retrouve son vrai père biologique, Joaquim. Plus tard, Gabriel, l’enfant hétéro élevé par le couple Morgane/son ex-femme, interrogé pour vol de jeux vidéos (c.f. épisode 398) au commissariat, esquisse lui aussi sa souffrance de « l’homoparentalité » et du harcèlement scolaire pour avoir des « parents » homos : « Vous aussi, vous croyez que c’est facile d’avoir ça comme parents ? […] Ça fait des choix dans son coin, et c’est moi qui m’en prends plein la gueule ! ».
 

 

On voit toute l’hypocrisie et le cynisme des scénaristes de la série. C’est drôle comme les premiers à se gendarmer sur les pédophiles, le harcèlement sexuel et les violeurs d’enfants, sont aussi les premiers à cautionner le trafic d’enfants qu’est objectivement le « mariage gay » et la PMA. Les premiers qui prônent l’inversion de sexes sont aussi les premiers à la dépeindre comme le syndrome des psychopathes : par exemple, celui qui instaure dans son lycée la « Journée de la Jupe » – le proviseur Jérôme Cottin – pour lutter contre le harcèlement sexuel est en réalité le harceleur. Marc Véry, le « Tueur aux Alliances » s’attaquant aux femmes infidèles, s’identifie à la ballerine en tutu de sa boîte à musique ; et quand il s’en prend aux hommes, il leur applique du rouge à lèvres. Au bout du compte, la série se retrouve à dénoncer les conséquences dont elle chérit les causes… Elle applaudit l’homosexualité, l’inversion des sexes, voire carrément le gommage des sexes, pour ensuite en condamner les probables conséquences (viols, meurtres, troubles psychotiques de la personnalité, parricides, etc.). Super logique…
 

6) HOMOSEXUALITÉ COMME CACHE-MISÈRE DE L’HÉTÉROSEXUALITÉ : Dans la série DNA, le terrain de la défense de l’homosexualité est préparé voire appuyé par la conception souvent catastrophique des hommes (pères, fils), des femmes (mères, filles), du mariage femme-homme, des couples femme-homme qui, s’ils sont fidèles, sont presque tous passés par la case « infidélité » (Gwen et Tristan, Chloé et Alex, Léonard et Elisabeth, Jérôme Cottin et sa femme Léa, etc.). Il n’y a que les Beddiar et les Moreno pour rester fidèles… mais chez eux, c’est « culturel » (pas sacré)… donc aucun mérite. On observe un discrédit quasi systématique du mariage homme-femme aimant et de la famille (les liens du sang seraient moins forts que les liens sentimentaux), une célébration bien-pensante de l’homosexualité (les personnages homos sont les bons copains, formeraient les familles les plus solides). La fidélité est à ce point diabolisée par DNA que le défenseur de celle-ci est un psychopathe misogyne, le « Tueur aux alliances », Marc Véry. Belle image de la fidélité, et aussi des hommes… ! La gay friendly attitude cache en réalité une misandrie, un anticléricalisme, un adultère et des infanticides (avortements). Autrement dit une haine des hommes, de l’Église, du mariage et des enfants. L’homosexualité n’est pas défendue pour elle-même mais en tant que cache de réalités totalement immorales et violentes. Les personnes homos ne sont pas défendues pour elles-mêmes, ne sont pas ni reconnues ni aimées : nous sommes juste utilisées comme vitrine du Système.
 

 

7) DEMAIN NOUS APPARTIENT, LE TOUTOU DE LA FRANC-MAÇONNERIE : Mais de quel Système on parle ? Du Système Macron, pardi ! C’est-à-dire la Franc-Maçonnerie, la République laïciste bobo qui sert de vitrine au pouvoir étatique français, et plus globalement mondial et antéchristique. En effet, DNA défend les valeurs républicaines (« Liberté, Égalité, Fraternité ») comme un bon toutou (le portrait présidentiel de Macron siège en bonne place à la mairie fictive de Sète ; la mention hallucinante de l’année de fondation de la Franc-Maçonnerie mondiale – 1717 – par André ; on a même eu droit à la cérémonie en mairie du « baptême républicain » du petit Noé : pourquoi pas, un jour, voir dans la série, un « mariage gay », quitte à travestir jusqu’au bout les sacrements catholiques en rituels humanistes ?). Cette série est dans le légalisme absolu : selon ses scénaristes, la Justice se réduit à la Loi (et non plus à Jésus). Autrement dit, tout serait bon et on aurait le droit de tout défendre à partir du moment où on agit dans le respect du cadre de la Loi. À DNA, par exemple, ils sont très à cheval sur la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, sur les autorisations étatiques, sur les programmes sanitaires et les règles écolos (pesticides), sur la déontologie judiciaire et criminologique, sur les nouveaux profils psychologiques de la médecine légale, sur la réglementation en matière de harcèlement sexuel et de sexisme, sur le protocole des médecins, etc. etc. Le spectateur est balloté entre le commissariat, la mairie, l’Éducation Nazionale et l’hôpital. Les réalisateurs et les héros de DNA ont un côté parfaits petits soldats de la République, élèves exemplaires de la Loi, pédagogues à la Marlène Schiappa. Ce légalisme est la Nouvelle Religion des bobos qui ont quitté la vraie (l’Église Catholique). Ils s’y accrochent comme un bébé au sein de sa mère. Avec une sincérité confondante. D’ailleurs, la base idéologique de la Franc-Maçonnerie, comme son nom l’indique, c’est la franchise et la maçonnerie (franc/maçon) : en effet, l’idée-phare des francs-maçons, en gros, c’est que l’Humain se construit et s’améliore lui-même non plus grâce à Jésus et à son Église Catholique mais grâce à la quête de sa Conscience énergétique et à ses bonnes intentions (appelées « franchise », ou « sincérité », ou « espoir », ou « optimisme », ou « foi en l’avenir », ou « passions », ou « rêves » ou « instincts » : « écouter son instinct, ses rêves auxquels on tient » comme le chante le générique). Et je vous le donne en mille, Ingrid Chauvin, l’actrice principale de la saga, avoue que le secret du succès de la série, repose sur la sincérité : « Mon travail est basé sur la sincérité. » déclare-t-elle, toujours avec ce petit rictus triste et compassé de Conscience de l’Humanité, qui la caractérise.

 

 

 

Alors à mon tour de vous le dire en toute franchise et sincérité (hihi) : Demain Nous Appartient, qui en gros nous invite à « construire l’avenir et à nous l’approprier », n’est pas qu’un navet, n’est pas qu’une série beauf, ou plutôt bobeauf, à mépriser. C’est une série homophobe (quoique gay friendly), dangereuse, franc-maçonne, à analyser et à suivre de très près. Elle nous offre un miroir parfait du Gouvernement Mondial et des Fins dernières.

 

 

 

 

 

 

Il suffit de regarder le générique, avec ses X, ses symétries aquatiques, ses compas et ses chaînes de lumière, de prêter attention aux préoccupations de plus en plus ésotérico-scientistes de la série (conscience-cerveau prise pour le nouveau dieu : instinct, prémonitions, médiumnité, intuition, coma, etc.). Ce sont les bases de la Nouvelle Religion Mondiale qui sont posées par DNA.
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »