Loi du « mariage homo » promulguée : Il faudrait tourner la page et arrêter de faire chier ?

Beaucoup de gens ne perçoivent pas encore la gravité et la nocivité de la promulgation de la Loi Taubira car en effet, la banalisation sociale de la différence des sexes et de la pratique homosexuelle rentre dans un processus de dépression globale et mondialisée qui dépasse largement les personnes homosexuelles : l’ouverture du mariage aux couples de même sexe repose en fait sur la justification hétérosexuelle des divorces, des viols, des maltraitances entre l’homme et la femme ou entre adultes et enfants, des guerres, de la marchandisation des corps, qui se pratiquent depuis bien longtemps dans les familles et entre les pays, sans que les couples homosexuels en soient directement responsables ; elle est un des signes – et pas le seul – de l’éloignement progressif du Réel et de l’Amour chez nos contemporains de plus en plus bisexuels, de plus en plus paumés et de plus en plus irresponsables en amour. Ceux qui trouvent le « mariage homo » beau et équivalent au mariage entre deux personnes de sexes différents sont des gens qui par ailleurs ne croient plus tellement à l’engagement d’amour en général, ni en la politique, qui ont du couple une perception individualiste, athée et bobo basée sur la recherche hédoniste du confort et du bien-être, qui méprisent la famille de sang unie, qui ne croient plus à la société ni au Réel, qui adoptent une vision désenchantée de l’Église et du Monde, qui considèrent les enfants comme des marchandises ou des « potes », qui atténuent la violence de leur(s) divorce(s)/rupture(s) amoureuses, qui trouvent tout « normal » et ne se choquent de rien, qui pensent que notre Monde est gouverné par les médias et qu’ils n’y peuvent pas grand-chose, qui ne se sentent plus responsables de leurs actes. À leurs yeux, la Loi Taubira n’a donc pas l’air dangereuse puisqu’elle est en effet un « scandale de plus » qui se rajoute aux catastrophes d’un quotidien marqué par une déchéance globalisée, une étape supplémentaire d’une dépression sociale déjà amorcée il y a plus de deux siècles. Étant donné que le « mariage homo » n’est pas la seule atteinte à la différence des sexes recensée depuis des décennies dans notre Humanité, nos contemporains sont même prêts à soutenir qu’il ne la menace plus du tout et qu’il n’est pas choquant ! Or, ceci est faux. S’attaquer à la différence des sexes qui, lorsqu’elle est vraiment accueillie dans la liberté, est le socle de l’Humain et de l’Amour, est d’une violence incroyable. Et ce n’est pas parce que la pratique homosexuelle est un des signes sociaux de l’exclusion de la différence des sexes, mais qu’elle n’a pas le monopole de cette exclusion, qu’elle perd de sa gravité et de sa brutalité. C’est la raison pour laquelle il est urgent que la Loi Taubira soit abrogée, même si au départ et en apparences, ce sont les personnes homosexuelles pratiquantes qui semblent être jugées. En réalité, c’est tout un fonctionnement social malfaisant en amour qui est à dénoncer. Alors dans notre opposition à la Loi Taubira, ne rentrons pas dans le jeu pervers de nos gouvernants socialistes qui centralisent les oppositions au « mariage pour tous » autour de l’homosexualité, pour nous traiter d’« homophobes » à la moindre occasion, et surtout pour ne pas entendre que notre dénonciation de la Loi Taubira concerne aussi toutes les familles, tous les couples, toute notre société, tout notre système économique. Soyons larges d’esprit et ayons conscience que nous nous attaquons aux pratiques d’un grand peuple de zombies bisexuels et antifascistes, et non à un simple « lobby gay » instrumentalisé par ce dernier. Rappelons sans cesse que nous n’avons rien contre les personnes homosexuelles mais que c’est leur pratique amoureuse, en tant que signe social d’un abandon globalisé et hétérosexuel de l’Amour et du Réel, qui nous révulse et nous indigne.