Ne combattons pas comme de gros bourrins contre le Gender

NE COMBATTONS PAS COMME DE GROS BOURRINS CONTRE LE GENDER: LUTTONS JUSTE POUR PROMOUVOIR LA DIFFÉRENCE DES SEXES NON-CONFLICTUELLE OU AIMANTE.

Attention, mes amis. Dès qu’un mot inconnu devient à la mode, surtout dans un contexte de violences et de désenchantement croissant vis à vis du gouvernement, surtout en plein combat contre une pieuvre dont les têtes repoussent sous des formes nouvelles, il faut vraiment nous méfier de nous-mêmes… ou bien, dit autrement, ne pas confondre les têtes de la pieuvre avec la pieuvre elle-même ! C’est le risque que je vois dans cette nouvelle croisade de certains anti-mariage-pour-tous excédés contre le « Gender ».

Tenez-le-vous pour dit. Rien ne sert de lutter contre le « Genre » (ou le « Gender »). Car ceux qui appliquent l’idéologie du « Gender » sont eux-mêmes contre le genre (ils confondent genre-image et genre sexué) ! Il faut bien le comprendre. Je lisais tout à l’heure une phrase du document « Éduquer contre l’homophobie dans l’école primaire » qui vient de sortir en mai dernier, et qui illustre tout à fait ce que soutiennent des experts du « Gender » tels qu’Élisabeth Montfort, Michel Boyancé ou moi-même : le « Genre » est une idéologie pour et contre elle-même, qui va se mettre à défendre puis dans le même mouvement à détruire ce « genre » qu’elle substitue à la différence des sexes et qu’elle adore au point de le massacrer à partir du moment où il devient corporel, concret, sexué, défini, singulier, réel, limité, pensé : « Il s’agit de lutter contre les stéréotypes, de promouvoir la diversité. Pas question donc de cultiver le genre à l’école ! Pas question, par exemple, d’écrire les prénoms des filles en rose et ceux des garçons en bleu ! Ni de s’adresser régulièrement de manière collective « aux filles » ou « aux garçons ». Attention aussi à la manière de répartir les tâches et les activités entre les élèves. Différencier, oui, mais pas selon le sexe. » (le « psychologue » Serge Héfez, p. 20)

Donc ne faisons pas comme ces pro-Gender qui nient ce qu’ils défendent. N’aboyons pas dès que nous entendons le mot « Genre » : nous imiterions nos ennemis. Nous avons juste à défendre une conception non-conflictuelle de la différence des sexes, là où les pro-Gender n’associent la différence des sexes qu’à une défense crispée et bourgeoise du rapport de domination de l’homme sur la femme. Le meilleur moyen de lutter contre le « Gender », c’est de ne pas le dénoncer, mais de défendre les couples d’amour homme-femme, la beauté de la différence des sexes. Et malheur à ceux qui défendront l’hétérosexualité !