Notes de La Maison battue par les vents de Malachi Martin

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J’ai achevé ma lecture du roman du père Malachi Martin (1921-1999), La Maison battue par les vents (1996), que j’avais pris à tort pour un livre sédévancantiste (anti-Pape), alors que pas du tout. Il est excellent, et rejoint Le Père Elijah, Le Maître de la terre et tous les romans d’anticipation que j’avais lus sur l’Antéchrist. J’y retrouve de nombreux recoupements. Proche du Pape Jean XXIII, Malachi Martin a eu connaissance du troisième Secret de Fatima, puis il fut démis de ses fonctions sacerdotales sous le Pape Paul VI. Son témoignage est donc de première main pour comprendre l’avenir de l’Église et le Schisme que l’apparition d’Akita annonce. « Ma fille chérie, écoute bien ce que je vais te dire maintenant, et transmets-le à ton Supérieur. Comme je l’ai déjà annoncé précédemment, SI LES HOMMES NE SE CONVERTISSENT PAS, le Père fera tomber sur toute l’Humanité un grand châtiment. Sans aucun doute ce sera un châtiment plus grave que le déluge, tel qu’on n’a encore jamais vu. Le Feu tombera du Ciel. Par ce châtiment une grande partie de l’Humanité sera détruite. Les Prêtres mourront comme les fidèles. Les hommes qui seront épargnés connaîtront de telles souffrances qu’ils envieront ceux qui sont morts. Alors la seule arme qui restera sera : le ROSAIRE et le SIGNE laissé par le Fils. Chaque jour récitez la prière du Rosaire. Avec la Prière du Rosaire, priez pour les Évêques et pour les Prêtres. L’action du démon a pénétré jusque dans l’Église. Les Cardinaux se dresseront contre les Cardinaux, et les Évêques contre les Évêques. Les prêtres qui M’honoreront seront méprisés, vilipendés, combattus par leurs confrères. L’Autel, l’Église seront saccagés. L’Église sera remplie de gens à compromissions. Par l’action du démon, beaucoup de Prêtres et de Religieuses abandonneront leur Vocation. Le démon s’acharnera tout spécialement contre ceux qui se seront offerts au Père. La perte de beaucoup d’âmes est la cause de ma douleur. » (Message laissé par la Vierge à sœur Agnès le 13 octobre 1973 à Akita, au Japon)
 

Dans La Maison battue par les vents, Malachi Martin défend celui qu’il appelle « le Pape slave », expression qui renvoie évidemment à Jean-Paul II, et se contente de relater les divisions qui secouent l’Église Catholique. Le plus fascinant, c’est l’étonnante actualité de ses descriptions : on a l’impression qu’il parle du Pape François, et que les attaques qui étaient faites contre Jean-Paul II sont les mêmes que subit François, mais puissance 1000. C’est donc très instructif de lire La Maison battue par les vents pour comprendre les forces en présence, les ennemis cachés du Pape, la figure que prend l’Antéchrist, les arguments qui sont employés pour diviser les catholiques entre eux.
 

Je ne ferai pas d’analyse. Je me suis simplement contenté de citer le texte, les passages importants, et de classer le propos selon 7 grands volets :
 

1 ) EUROPE (LA SCHUMANMANIA)

2 ) TROISIÈME SECRET DE FATIMA

3 ) FRANCS-MAÇONS

4) CLERGÉ SCHISMATIQUE COLLABO

5) HOMOSEXUALITÉ DANS LE CLERGÉ

6) ASIE – ORIENTALISME

7) LE PAPE SLAVE
 
 
 
 

1 – EUROPE (LA SCHUMAN-MANIA)

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L’Europe comme un Gouvernement Mondial, ou comme une Église mondialisée et donc antéchristique.

1957 : les Traités de Rome (construction de la Nouvelle Europe). Naissance de la Communauté Européenne.

Sainteté Pie XII : « Le jour où ce Saint Siège sera attelé à la nouvelle Europe des diplomates et des politiciens, à l’Europe centrée sur Bruxelles et Paris, ce jour-là, les malheurs de l’Église commenceront pour de bon. » (p. 6)

« petit delta européen » (p. 43)

Triangle : « Maestroianni avait en tête un plan d’action pyramidal. » (p. 54)

« Le Président américain Bush parlait de son Amérique comme d’une ‘puissance européenne’. » (p. 44)

« La Nécessité Éthique de l’Abandon de la Souveraineté Nationale » (p. 95)

Europe = Église (défendre l’Europe, c’est construire et investir sa carrière ecclésiale) : « les évêques en poste en Europe souhaitent désespérément faire partie de la Communauté Européenne. Ils comprennent que celle-ci va forcément s’agrandir et prendre plus d’importance que les politiques nationales au fil des années. Et, pour employer une nouvelle formule très en vogue, ils ont besoin de se montrer politiquement corrects et socialement acceptables. » (p. 73)

« Si nous réussissions à accomplir le miracle que serait la formation d’un ‘esprit commun’ entre les évêques, nous aurions à notre disposition l’instrument qu’il nous faut. […] la formation d’un tel ‘esprit commun’ entre eux constituerait aussitôt un moyen de pression extrêmement efficace. […] Pour forcer la main au Souverain Pontife. […] Les Américains ont un poids considérable. Et ils représentent une grosse partie de l’argent que perçoit le Vatican. […] Peut-être pourrons-nous en reparler le mois prochain à Strasbourg, lors des célébrations annuelles à la mémoire de Robert Schuman. » (pp. 75-76) ; « De toute façon, les évêques se mutinaient déjà, quoique dans les chamailleries et la désunion. Au contraire, il semblait fort approprié qu’une idée aussi révolutionnaire – ce projet concret visant à faire des évêques un instrument pour promouvoir une nouvelle unité mondiale sans failles – fût examinée parmi les célébrations annuelles honorant la mémoire et les réussites du grand Robert Schumann. Schuman avait été l’un des premiers Européens à concevoir une Europe occidentale unie. […] Vraiment immergé à présent dans la puissante idée de Svensen de fomenter un ‘esprit commun’ entre les évêques. » (p. 76) : situation actuelle

« Les Grecs avaient donné son nom à cette masse continentale : Europa. Les Romains avaient cru la posséder en entier. […] Le vieux rêve d’Europa. » (p. 92)

« Maintenant que cette menace (celle d’une agression soviétique) a été levée, d’autres problèmes sont apparus […] Il existe une énorme incitation à travailler en coopération. Mais les forces du nationalisme, du protectionnisme et du conflit religieux vont dans la direction opposée. Le Nouvel Ordre Mondial doit élaborer un esprit coopératif et trouver un nouveau moyen d’annuler ces forces de division. » (Maestroianni, p. 95-96) ; « Si la religion organisée et l’esprit national pouvaient être expurgés de leur caractère diviseur, il en découlerait à coup sûr un esprit coopératif nouveau et fructueux. » (idem, p. 96)

« constituer parmi les évêques un ‘esprit commun’ favorisant la primauté des principes de la Communauté Européenne sur celle de l’autorité papale. Enfin, Maestroianni se souvint, en appelant Londres, qu’il y avait aussi la question de la réunion confidentielle que Benthoek et lui-même entendaient convoquer comme contribution personnelle à l’héritage de Robert Schuman lors des célébrations annuelles qui auraient lieu à Strasbourg le mois prochain en mémoire du grand homme. » (p. 101)

« la citation de David Rockefeller venait souligner la nécessité d’en finir avec les forces de division à l’œuvre dans le nationalisme et la religion. Un exposé d’une vraie portée spirituelle ! » (p. 101)

« l’établissement d’un lien soigneusement entretenu entre les évêques européens et la Communauté Européenne. Benthoek fut emballé par les perspectives qu’ouvrait cette idée. » (p. 101) ; « Détourner davantage encore les évêques de l’insistance du Pape slave sur la foi comme étant le socle obligé d’une Europe nouvelle. » (p. 102) ; « persuader que leur avenir est avec la Communauté Européenne » (p. 102) ; « Svensen sera aux célébrations de la Journée Schuman à Strasbourg » (p. 102)

« jeter un pont entre les évêques européens et la Communauté Européenne » (p. 116)

Réunion Schuman : « Le but antipapal de la réunion » ; « l’alliance de Strasbourg » (p. 133)

« construire notre pont vers le monde ; nous aider à le franchir » (Cardinal Palombo, franc-maçon, pp. 143)

« idée de créer un lien de sang entre les évêques catholiques du cœur de l’Europe et les puissants Commissaires de la Communauté Européenne. » (p. 143)

« le rétablissement de l’unicité originelle de l’espèce humaine […] l’unicité fût l’objectif de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe. » (p. 158)

« La souveraineté nationaliste ou religieuse constituait dorénavant une menace pour la survie et un ennemi du progrès dans l’habitat nouveau et harmonieux de l’humanité. » (Channing, p. 162)

« la primauté de l’Amérique au sein du nouvel ordre naissant en Europe. » (p. 200)

« l’équilibre international » (p. 203)

« guerre mondiale de l’esprit » (Père Aldo Carnesecca, p. 246)

« Wall était favorable à une Europe ouverte. L’important, poursuivit-il, est que l’Europe que nous connaissons nous, l’Europe dans laquelle nous vivons aujourd’hui, est déjà une relique. Mais nous devons passer à l’Europe telle qu’elle sera bientôt ; telle qu’elle devient. » (Pierce Wall, p. 256)

« Évidemment, le Saint Père, dont nous admirons et révérons tous la personnalité humanitaire et religieuse. […] Toujours conscient de l’histoire chrétienne de l’Europe et inspiré par la certitude de la prospérité et du salut que seul garantit le Sauveur de l’humanité… » (le président Fanny Featherstone-Haugh, p. 259)

Réel/Réalité, racines chrétiennes : « Mais jusqu’où pouvait bien aller ce sentiment papal ? Le Saint Père partagerait-il le point de vie d’Appleyard selon lequel l’Europe était un volant de badminton ? En fait, la pensée du Pontife aurait-elle une base géopolitique réaliste ? Ou Gib s’imaginait-il trop de choses à partir de ce bref passage ? Quelle était l’autre phrase lue par Fanny ? Quelque chose au sujet de l’Europe qui devrait retourner à ses racines chrétiennes. Le cœur du Pape ne saignait-il donc qu’à cause de son aspiration à retrouver les gloires du passé ? Telles étaient les questions dont Appleyard aurait aimé s’entretenir avec le Saint Père s’il en avait jamais l’occasion. Mais du moins y avait-il maintenant des raisons de s’intéresser davantage au Pape slave. » (p. 260) ; « à emprunter les grandes voies de l’histoire » (p. 260)

« Ce paragraphe était chargé d’une électricité spéciale, celle de l’intérêt géopolitique » (p. 261)

conflits « entre les euro-atlantistes et les eurocentristes. » (p. 263)

« l’histoire en train de se faire » (p. 265)

« ceux qui veulent vivre dans un monde transnational. » (p. 271)

Sablier : « tout ce que vous avez besoin de faire, c’est vous montrer fidèle et suivre les traces de pas de notre maîtresse l’Histoire dans les sables du temps humain. […] Et Dieu vous bénisse. » (Benthoek à Paul, p. 278) ; Regard de l’Antéchrist : « Au diable tes yeux, Cyrus Benthoek ! » (Paul, p. 280)

« Quand leurs planificateurs parlent aujourd’hui d’une Grande Europe, il ne fait aucun doute qu’ils comptent bien y inclure non seulement les États initiaux de la CE, mais aussi tous les États européens qui n’en font pas encore partie, plus ceux qui se sont libérés depuis peu de la tutelle soviétique, voire ensuite une partie ou même la totalité des États membres de l’URSS. » (p. 337) ; « La volonté actuelle de l’Europe de se repenser en moteur de la construction du Nouvel Ordre Mondial. » (p. 340)

« Les Américains, les Africains et les Asiatiques s’étaient toujours rangés derrière les Européens. » (p. 353)

« cette vaste politique mondiale de contrôle démographique » (p. 510) ; « les planificateurs américains des méthodes de contrôle démographique ne pourraient trouver de soutien plus puissant que le Pape slave pour leur politique de limitation des naissances. Il comprenait également qu’aucune organisation n’était aussi universelle que l’Église catholique. Il comprenait enfin qu’il n’y avait pas d’autre organisation qu’elle – y compris la Loge – qui fût aussi officiellement opposée aux méthodes de contrôle démographique américaines. » (Appleyard, p. 511) ; « avortoirs » (p. 514) ; « Ce qui compte, c’est sa position publique sur la question du contrôle démographique. Laissez-lui sa chance, dit Gibson d’un ton plus léger. J’y venais justement. Le Pape slave, c’est un fait avéré, est favorable à la limitation des naissances en raison – et je ne plaisante pas – du désastre dont le surpeuplement serait la cause pour l’environnement. » (Gibson, p. 516) ; « Des organisations telles que la Banque Mondiale, le Draper Fund, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) et d’autres encore nourrissaient des desseins ouvertement génocidaires. » (p. 565) ; « Une véritable chaîne industrielle de bébés vivants et parfaitement formés en cours d’avortement. […] Une séquence du début choqua si profondément le Pape qu’il en pleura comme un de ces bébés. […] Le Pape était trop horrifié pour parler une fois le film terminé. Trop horrifié, et aussi trop assommé par le parallèle entre l’invraisemblable abomination, organisée et commerciale, à laquelle il venait d’assister et ce qu’avait prédit – il le savait – le message délivré à Fatima en 1917. Il était convaincu d’avoir vu là les sabots mêmes du diable. » (p. 566) ; « Il y avait là un face à face entre deux absolus inconciliables : l’exigence américaine du contrôle des naissances et l’interdiction pontificale du contrôle des naissances. » (p. 608) ; « la méthode contraceptive privilégiée par l’Église catholique n’entraîne pas la mort d’un enfant. » (p. 660) ; « la conférence démographique du Caire » (p. 724)

« Le monde était vraiment en train de perdre ses frontières, de se transformer en une nouvelle communauté humaine affranchie des frontières nationales, des cultures locales, des systèmes d’enseignement locaux et des traditions locales ; affranchie des liens du sang au sein de la famille ; affranchie de toute attache sociale comme ceux qu’implique le Sacrement du mariage. Une communauté sans localisation géographique. Une communauté sans proximité, dont le caractère communautaire ne tenait qu’au vécu actuel et concret de ses membres et à leurs intuitions débridées. Une communauté coupée de ses sources originelles de savoir, dénuée de personnalités d’arrière-plan possédant plus de présence que ce qui est visible et audible sur le devant de la scène. Bref, une communauté mondiale de phénoménologues. » (p. 546)

« les années écoulées depuis 1989 eussent favorisé la gestation de ce qui était sur le point d’englober la société des nations et l’Église Catholique Romaine en tant qu’institution internationale. » (p. 554)

« la Croix Verte Internationale, sa propre version de l’activité œcuménique en faveur de l’ ‘alliance spirituelle de tous les vrais croyants dans l’habitat terrestre de l’homme’ » (p. 557) ; « Mikhaïl Gorbatchev, fondateur et président de la Croix Verte internationale » (p. 623)

« Quoique athée convaincue, Raïssa Gorbatcheva avait même arboré une croix à son cou lors d’une récente visite au Royaume-Uni. […] Gorbatchev avait deux tâches : promouvoir l’unification politique, monétaire et culturelle de ‘l’Espace européen de l’Atlantique à la Mer du Japon’. » (p. 557) ; « Ces gens veulent construire une nouvelle Europe de l’Atlantique à la Mer du Japon, mais sans la foi de la bonne vieille Europe. Ma récente correspondance avec Mikhaïl Gorbatchev aura été éclairante. Tout a été préparé. » (Pape slave, p. 568)

« ‘Dites-moi, Père Gladstone. Au cours de votre carrière universitaire, avez-vous lu quelque chose au sujet du grand homme d’État français Robert Schuman ?’ Christian en était toujours à vaciller intérieurement en songeant à la manière dont le Cardinal Maestroianni avait été dépouillé non seulement de toute romanité, mais aussi de toute trace de catholicisme. Pas une seule fois dans son péan à la gloire des forces de l’histoire il n’avait mentionné le Christ, et encore moins Sa Sainte Mère, les Apôtres ou les Pères de l’Église. Christian ne voyait absolument pas pourquoi Son Éminence lui posait à présent cette question sur un Catholique aussi éminent que Robert Schuman ; mais il reconnut qu’il n’en savait ni plus ni moins sur cet homme que la plupart des gens. ‘Alors mon cher Père – dit le Cardinal, qui en venait au fait -, vous savez sûrement à quel point Schuman était dévoué au nouveau idéal européen. Et vous en savez donc assez pour apprécier l’importance du rassemblement œcuménique qui a eu lieu à l’occasion des célébrations de la Journée du souvenir en l’honneur de Schuman à Strasbourg, au début de l’an dernier… » (p. 574)
 
 

2 – TROISIÈME SECRET DE FATIMA

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Février 1960 : Le pape Jean XXIII

Fatima : 6 visites de la Vierge. « C’était le souhait de Marie, avait dit Lucie, que le troisième secret fût publié par ‘le Pape de 1960’. » (p. 8) ; « Selon Lucie, la Vierge avait promis que si la consécration était faite, la ‘Russie’ se convertirait et cesserait d’être une menace. En revanche, si son souhait n’était pas accompli ‘par le Pape de 1960’, alors ‘La Russie répandra(it) ses erreurs dans le monde entier’, il y aurait beaucoup de souffrances et de destructions, et la foi de l’Église serait si corrompue qu’au Portugal seulement ‘le dogme de la foi’ se conserverait intact. » (p. 8)

Concile Vatican II : motivé par le 3e secret

3e secret : « Ce n’est pas pour notre époque. » (Pape Jean XXIII)

« Non seulement le Pontife venait de réaffirmer son regrettable penchant pour les voyages piétistes, mais la seule mention de Fatima éveillait chez Maestroianni la plus profonde antipathie professionnelle. […] visions de la Bienheureuse Vierge Marie qui surgissaient partout dans l’Église comme autant de champignons. » (p. 109)

Attentat de 1981. « Plus d’une fois, croyait le Pape slave, cette providence l’avait arraché au désastre. Comme le jour où – à Cracovie, pendant la Deuxième Guerre mondiale, tandis qu’il rentrait chez lui après son travail – il s’était arrêté pour balayer les feuilles mortes qui avaient presque enterré un petit édicule marial se trouvant au bord de la route. Des amis l’avaient rencontré là et averti que la police nazie l’attendait en bas de chez lui. Il avait pu alors se mettre en sécurité. Ou comme ce jour où, sur la place Saint-Pierre, l’image de la Bienheureuse Vierge de Fatima épinglée sur la veste d’une enfant – la fille d’un charpentier – l’avait incité à se baisser pour bénir la petite, mouvement de grâce auquel les balles sorties du browning automatique d’Ali Agca avaient manqué sa tête. » (p. 112)

Question de la fausse sœur Lucie soulevée.

« Depuis les événements initiaux de Fatima, la Vierge Marie avait continué de rendre visite à Sœur Lucie et de lui communiquer des messages. […] Deux Papes – dont le Pape slave – avaient eux-mêmes été favorisés de visites de la Bienheureuse Vierge Marie. Ils savaient que chacune de ces visites avait été indubitablement liée à Fatima. » (p. 134-135) Fausse sœur Lucie : « L’intérêt que l’Église conciliaire avait de la museler et-ou de faire croire à sa survie. » (p. 138)

« la véritable conversion de la Russie, selon les termes de notre Sainte Mère, partira de l’Ukraine, et aussi qu’elle aura lieu à l’occasion de mon pèlerinage à l’Est. » (Pape slave, p. 380)

« Monsieur Gorbatchev avait montré alors un vif intérêt pour le Troisième Secret de Fatima. Il voulait même que je lui en fasse une lecture privée. Bien entendu, j’ai refusé. Mais j’ai compris clairement alors – je peux le dire – qu’il avait étudié la transcription de mes remarques formulées à Fulda en 1981. J’avais déclaré à cette occasion – de manière impromptue – que si le Pape n’avait pas publié le Secret en 1960, c’était parce que cela aurait pu fournir aux Soviétiques un avantage stratégique sur les alliés occidentaux. » (p. 427)

« Ses pensées brumeuses le ramenaient à cette journée du mois d’août 1981 où il se trouvait dans ce même hôpital après qu’Ali Agca lui eût tiré dessus Place Saint-Pierre. La Bienheureuse Vierge Marie lui était apparue ce jour-là ; l’avais mis en garde contre les erreurs de la Russie, lui avait montré le Miracle du Soleil auquel Lucie, Jacinta et Francisco avaient assisté le 13 octobre 1917. Mais aujourd’hui n’était pas un jour à miracles. Aujourd’hui, c’était le silence. L’obscurité. » (p. 537)

« Selon le message de Fatima, le sort du monde dépendait de la Russie. » (p. 571)

« la promesse que la Vierge avait faite à Fatima selon laquelle si le Pape de 1960 consacrait la Russie à la protection de la Mère de Dieu, l’Église serait préservée de terribles persécutions, les guerres cesseraient, et l’humanité jouirait de la paix et de la prospérité. » (p. 594)

« La guerre ne prendra fin qu’au son de la Dernière Trompette. Et peu importe le nombre de batailles que nous aurons perdues d’ici là, car tout s’achèvera avec la victoire du Christ. » (Dominicain Damien Slattery, p. 639)

« La devise même de ce Pape proclamait la dédicace de son pontificat à Marie. […] En cette Russie dont elle avait prédit les erreurs. En cette Ukraine où elle était apparue bien des fois depuis, ‘à la manière de Fatima’. » (p. 641)

« village de Hrushiv […] église en bois de la Sainte Trinité, où – selon des témoignages dignes de foi – la Bienheureuse Vierge Marie était apparue récemment, et à plusieurs reprises, afin de renforcer son message de Fatima » (p. 713)

« Le Pape reconnaît avoir commis de grosses erreurs. Il l’a dit. En fait, c’est peut-être pour cette raison qu’il pense que Dieu et la Vierge en ont assez de lui comme Pape et veulent lui voir remplir une autre fonction. Mais la vérité, c’est qu’il n’en sait rien. Il dit que ce sont maintenant les événements qui doivent le guider. » (Père Angelo, p. 745)

Fatima : « La Vierge vous avait décrit comme ‘le dernier Pape de ces temps catholiques’. N’êtes-vous pas le seul et dernier à pouvoir nettoyer la Sainte Basilique et le Vatican de toute trace de l’intronisation de Lucifer ? » (Christian Gladstone au Pape, p. 760)
 
 

3 – FRANCS-MAÇONS

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« axée sur la fin de l’Église catholique romaine en tant qu’institution pontificale » (p. 13)

« Le but ultime n’était pas exactement de liquider l’organisation catholique romaine. […] Il valait bien mieux faire de cette organisation quelque chose de vraiment utile, de l’homogénéiser et de l’assimiler à un vaste ordre mondial des affaires humaines, de la confiner dans la recherche de grands objectifs humanistes, et seulement humanistes. » (p. 13)

Règle de la Franc-Maçonnerie : « La garantie de notre avenir tient à la certitude actuelle que nous n’existons pas. » (p. 14)

« leurs homologues d’outre-Atlantique » (p. 14)

« La bassine d’osselets. Les Colonnes rouge et noire. Le Bouclier. » (p. 14) Flinnie le chien et Agnès la vierge.

« Turin et Milan, les deux villes d’Europe les plus infestés de satanisme rituel et de possession démoniaque » (p. 60)

Quatorze invocations : Credo maçonnique : « Je crois en un seul Pouvoir. Et son nom est Univers. Je crois au Fils Unique de l’Aube Cosmique. Et Son Nom est Lucifer. Je crois en Celui qui est Mystérieux. Et Il est le Serpent au Venin dans la Pomme de la Vie. Je crois en l’Antique Léviathan. Et Son Nom est Exécration. Je crois en l’Antique Renard. Et Son Nom est Mensonge. Et Son Nom est Vivante Souffrance. Je crois que le Prince de ce Monde sera Intronisé cette nuit dans l’Antique Citadelle et que depuis cet endroit, Il créera une Communauté Nouvelle. Et Son Nom sera l’Église Universelle de l’Homme. » (pp. 21-22) ; « Pour qu’il y ait Une Seule Église. Une Seule Église de la Mer à la Mer, Une seule Vaste et Puissante Congrégation de l’Homme et de la Femme, de l’animal et de la plante. Afin que notre Univers Soit un, sans limites et libre. » (p. 25) ; « Constructeurs de la Maison de l’Homme sur Terre ainsi que dans tout l’Univers de l’Homme. […] le Nouvel Âge de l’Homme.un serment solennel de trahison. Vœu de profaner intentionnellement et délibérément le Sacrement des Saints Ordres par lequel il avait reçu naguère la grâce et le pouvoir de sanctifier autrui. » (p. 26) « Les desseins de l’Église Universelle de l’Homme » ; « Nouvel Ordre Mondial » ; « enfants de Mammon » (p. 43)

« Ne pas se maintenir en retrait. Ne s’aliéner personne. Ne jamais refuser de parler, de négocier. Instaurer le dialogue avec tout le monde et n’importe qui, même si ce dialogue n’est pas souhaité par telle ou telle partie. […] Tous les hommes sont sauvés de facto dans un sens ou dans l’autre. » (Cardinal de Gênes, le « Renard de l’Europe », p. 49)

« La marque du mal, c’est son vide. » (le dominicain Damien Slattery, p. 90)

Focalisation par le Gouvernement Mondial sur la réalité : « Le monde qui stimulait vraiment l’esprit de Son Éminence, le monde réel. » (Mestroianni, p. 91)

Primauté de la Raison dans la Franc-Maçonnerie : « La sagesse. Ç’avait été la clé de tout. » (Maestroianni, p. 93) ; « Ce Pape croyait toujours que la force agissant derrière celles de l’histoire était la main du Christ en tant que Roi de l’humanité et Sauveur de celle-ci vis-à-vis du péché et du châtiment de l’enfer mérité par le péché. » (p. 94) ; « Le vrai rôle de l’Église, comprenait à présent Maestroianni, était celui d’un joueur dans une évolution plus vaste – un Processus plus vaste – que le Pape slave ne semblait pas capable de saisir/ Un vaste Processus – très naturel au demeurant – qui reconnaissait que tous les maux de la famille humaine sont dus en premier lieu non à quelque concept primitif appelé Péché Originel, mais à la misère, à la pauvreté et au manque d’instruction. Un Processus qui débarrasserait enfin l’humanité de ces fléaux, pour harmoniser en définitive l’esprit de l’homme, Dieu et le cosmos. Lorsque le Processus serait pleinement accompli dans le nouvel ordre politique de l’humanité, alors l’Église serait une avec le monde. Car seulement alors, elle prendrait sa fière et juste place au sein du patrimoine humain. Comme facteur stabilisant dans le Nouvel Ordre Mondial. Comme miroir fidèle et radieux de l’esprit serein de Dieu. » (pp. 94-95). « Maestroianni regrettait davantage encore qu’en cette dernière décennie du vingtième siècle, il eût à traiter avec un Pape à la mentalité arriérée qui n’avait aucune notion de la véritable force agissant derrière celles de l’histoire. » (p. 95)

« La Prééminence du Droit et le Nouvel Ordre Mondial » (p. 95)

« ingénieurs-maîtres du Processus » ; « l’Apôtre du Processus » (p. 96) ; « La dévotion de Cosimo Maestroianni pour le Processus » (p. 96) ; « le Processus : mondialisme du vingtième siècle. » (p. 98) ; « Processus : l’objectif ultime de la force de l’histoire – l’objectif de la force derrière toutes les forces -, c’était le système de gouvernement économique et financier d’un monde vraiment unifié. Root voyait qu’il n’existait aucune autre base sur laquelle toutes les nations puissent se rassembler. Le partage organisé de la terre et des richesses, voilà la base de tout ce qu’il y a de bon dans le monde. » (p. 98) ; « Le Processus est le moyen d’action de la force. C’est pourquoi il représente un concept sacro-saint – un mot codé, si vous voulez – pour nous tous qui sommes de vrais mondialistes. […] À tous ceux qui se consacrent à la poursuite du même idéal. » (p. 98) ; « ingénieur-maître. Un parmi ceux qui, à tel ou tel stade du Processus, jouent le rôle particulier consistant à inventer, à raffiner, à guider et à faciliter, le tout dans le droit fil de la force. » (p. 98) « ses fameux ‘Sages’. Les ingénieurs-maîtres, c’étaient eux. » (p. 98) ; « Le but de tous ces ingénieurs-maîtres du Processus était toujours le même : accomplir la destinée foncière de la société des nations en faisant de celle-ci une famille unie ! Une famille humaine ! Une sainte famille nouvelle regroupant l’humanité toute entière. N’était-on pas là en présence de la charité même, de la caritas, de l’agapè prêchée par l’Apôtre Paul ? » (p. 99) ; « C’est doctrinal. C’est même scriptural. Car nous sommes une famille. Toutes les nations forment une famille. Tel est notre destin. Nous sommes tous appelés à redevenir un. » (Benthoek, p. 99) « Œuvrer comme l’un de ces maîtres » (p. 99)

« Maestroianni avait abandonné toutes les images et idées de sa foi initiale, qui l’ulcéraient tant chez le Pape slave : toute cette imagerie de la Royauté du Christ, de la Royauté de Marie, de l’Église assimilée au Corps Mystique du Christ. Aux yeux de l’Archevêque Maestroianni, ‘la force derrière les forces’ de l’histoire avait cessé d’être dans les mains du Christ en tant que Maître de l’histoire humaine. Pour lui, cette ‘force derrière les forces’ était une image remisée dans un mystérieux inconnu ; elle n’était désormais pas plus cohérente que le facteur X, élément capital, mais non identifiable des affaires humaines. Les activités de l’Archevêque provenaient en totalité de la compréhension croissante qu’il avait du Processus ; elles étaient liées aussi à sa vénération croissante de ce mystérieux facteur X, la véritable ‘force derrière les forces’, selon lui. Tout cela s’articulerait à merveille dans son esprit. La seule manière logique de servir cette ‘force’ primale était de passer par le Processus. Il s’agissait d’aider celui-ci à avancer vers l’objectif ultime de la force : l’homogénéisation culturelle, politique, sociale, économique de toutes les nations de la terre. Compte tenu de cet objectif ultime, il allait de soi qu’une des principales cibles de la conquête ‘culturelle’ entreprise par le Processus était forcément l’Église catholique romaine. Ou, pour être plus précis, l’organisation systémique de l’Église catholique romaine. Ce qui n’était pas acceptable – ce qu’il fallait éradiquer dans l’organisation structurelle de cette dernière -, c’était la prétention qu’elle avait toujours eue de détenir une autorité absolue dans les affaires humaines. Car pour l’essentiel, cette prétention ne pouvait être compatible avec les exigences du Processus. De plus, afin d’éradiquer la prétention qu’avait l’Église catholique romaine de détenir une autorité absolue en matière morale, le Processus devait en finir avec l’autorité traditionnelle de la papauté elle-même. » (p. 100) « Le Processus supposait donc inévitablement la ‘dépapalisation’ de l’Église catholique romaine. Une fois ce résultat obtenu, il serait relativement aisé à des réalistes tels que Maestroianni de purger l’Église – à la fois ses structures organisationnelles mondiales, son personnel professionnel et son milliard ou presque d’adhérents – d’une perspective et d’une méthode de comportement qui ne faisaient alors qu’opposer des barrières et des pierres d’achoppement à l’harmonie de pensée et de politique requise dans la nouvelle société des nations. » (p. 100)

« Je vous accorde que Svensen ne sait pour ainsi dire rien du Processus. Mais c’est le cas aussi de toutes les autres personnes que nous avons invitées à la réunion. […] Tout le monde n’a pas à comprendre le Processus pour en servir les objectifs. » (Maestroianni s’adressant à Benthoek, p. 102)

« l’avenir exclusivement humain du nouvel ordre de l’histoire humaine » (p. 118)

Franc-Maçonnerie (ou Comment l’Église sera flattée par le Gouvernement Mondial) : « très francs » (p. 126) ; « Nous sommes concernés par le bien-être de l’Église catholique romaine. Nous apprécions tous cette Église. Et non pas seulement en tant qu’Institution vénérable et millénaire ? Pour la plupart de nos éminents visiteurs de ce soir, l’Église de Rome est l’Église de leur choix. Mais plus encore, cette Église catholique romaine a pour nous tous une valeur inestimable. Une valeur suprêmement importante en tant que facteur de stabilisation sociale, politique et éthique. Par-dessus tout, cette Église est la condition sine qua non de l’avènement d’un Nouvel Ordre Mondial des affaires humaines. En vérité, mes bons amis. Bien que je ne sois pas moi-même un Catholique romain, je n’hésite pas à dire que si par suite de quelque terrible circonstance, cette Église devait cesser d’exister, elle laisserait à sa place un gouffre béant au sein de la société des nations. […] Alors, s’il vous plaît, mes amis, réjouissons-nous de compter ici parmi nous les membres les plus influents de cette bonne et vénérable institution. » (Benthoek, pp. 126-127) ; « L’Église catholique romaine demeurait essentielle en tant qu’organisation institutionnelle ; comme institution, l’Église n’était donc pas la cible. » (p. 127) ; « mettre de côté les divisions » (p. 127) ; « Soyons francs. » (Coutinho, p. 128) ; « Nous sommes d’accord sur l’essentiel : nous sommes tous d’accord pour dire qu’un changement radical s’impose. Nous avons besoin de nous entendre sur un point essentiel : la nécessité d’un changement radical à la tête de l’Église. » (Cardinal Coutinho, p. 128) ; « Les yeux de Coutinho étincelaient derrière ses lunettes comme des billes d’obsidienne sous verre. » (p. 129) ; « ses yeux de noire obsidienne » (p. 130)

« Aussi bien l’organisation ecclésiale que la société des nations se dirigeait en droite ligne vers une période de châtiment sévère aux mains de la nature et, en définitive, aux mains de Dieu, dont l’amour pour Sa création tout entière était contrebalancé par Sa justice. Car il n’y a pas d’amour possible sans justice. » (p. 134)

Antéchrist, invisible : « Ce fauteuil restait toujours vide, comme s’il était réservé à quelque invisible présence qui aurait fait du groupe plus que la somme de ses douze corps et esprits visiblement vivants. » (p. 147) ; « À eux seuls, ces cinq personnages étaient les artisans souverains du Nouvel Ordre Mondial. » (p. 147) ; « Le Dr Ralph Channing avait fait à Yale des études de religion et de théologie comparées. » (p. 147)

Gouvernement Mondial face à l’Église : « son aptitude à voir dans la religion organisée un facteur socioculturel et politique de portée mondiale. » (p. 148)

« Service du Prince de ce Monde. Chacun avait passé les tests du Feu, de la Souffrance et de la Mort. Chacun avait reçu en son âme le Sceau de la Dernière Parole. Tous étaient des hommes sous serment. » (p. 148)

« une intelligence dont il avait découvert la suprématie sur les êtres humains. » (p. 148) ; « suprême intelligence à l’œuvre dans le Processus, de s’incliner devant elle sur tous les plans les plus concrets et de suivre ainsi les traces de l’histoire. » (p. 148)

« Il eût été impossible de coller aux membres du groupe en question l’étiquette insultante de conspirateurs. C’étaient simplement des hommes se trouvant être tous sur la même longueur d’ondes vis-à-vis des affaires humaines. » (p. 149)

« intervenir à grande échelle dans l’ingénierie sociale et l’action politique. Mais ce n’était ni le pouvoir, ni le succès qui leur donnait le plus de poids. Leur véritable avantage provenait d’une seule chose : la dévotion de chacun à l’Esprit en tant que tel : au personnage qu’ils décrivaient tous comme étant le Prince. Les avantages qu’ils tiraient de ce constant intérêt leur semblaient infinis. Et le simple fait que ce dernier ne fût pas conforme à celui cultivé par les grandes religions signifiait qu’ils étaient aptes à penser de manière plus universelle que cela ne leur eût été possible en tant que Juifs, Chrétiens ou Musulmans. Ils étaient donc plus tolérants, plus humains que quiconque d’autre. Un deuxième avantage résidait dans la capacité qu’ils avaient de comprendre le Processus. Leurs qualifications particulières faisaient d’eux des ingénieurs-maîtres. Ils savaient faire partie des quelques privilégiés à même de comprendre la force et le progrès surhumains qui étaient à l’œuvre dans le Processus. » (p. 149) ; « Le Processus n’était connu que par ses différents mécanismes. Aux yeux de ces ingénieurs-maîtres, il fallait que les mécanismes eux-mêmes évoluent perpétuellement. Le Processus devait croître sans cesse dans le sens de son objectif ultime. En théorie, il fonctionnait un peu comme une réaction en chaîne, la société lui servant de réacteur. […] Le vocabulaire de la politique et de la géopolitique était celui du changement. […] Lorsque le changement devient le slogan et le mot d’ordre de la société tout entière, l’évolution qu’est le Processus se fait de plus en plus acceptable. De plus en plus respectable. De plus en plus inévitable. » (p. 150) = Absolutisme de l’« évolution », du « progrès », du « changement » (#Changerdevie), de la « progression », de la « nouveauté », de la « transformation », du « recyclage », du « développement », de « l’engagement », de la « modernité », de « l’audace » (‪#‎EnMarche‬)… Dictature de l’évolutionnisme dynamique. C’est la phraséologie du Gouvernement Mondial Antéchristique. « Le CHANGEMENT, c’est maintenant ! »

« son Église étant investie d’une autorité absolue, elle peut se permettre d’édicter des décrets doctrinaux interdisant aux Catholiques de se mettre au même pas que leurs concitoyens du monde » (Dr Channing, p. 160-161) ; « l’émergence du Nouvel Ordre parmi les nations. Mais il ne s’agira pas à proprement parler d’un fait économique, social ou politique. Je me bornerai à en dire ceci : ce sera une réalisation humaniste du type le plus spirituel. » (p. 161)

« l’éthique de la franc-maçonnerie, c’était aussi une mystique de l’âme. Appleyard menait une vie où la philanthropie et l’humanisme occupaient une place centrale. Attaché aux principes d’une éducation libérale et à l’usage de la raison éclairée pour la résolution de tous les problèmes, humains et sociaux, il ne déviait jamais de la sainte voie menant à la ‘Pyramide Spirituelle’ de la maçonnerie, au Temple Spirituel de Dieu. […] le Jour de Fête de l’Agneau Pascal […] ne faisaient que le renforcer dans sa conviction que les idéaux de la franc-maçonnerie éclipsaient ceux de l’Église catholique. Il tirait même vanité du fait que c’était son organisation qui avait remis en question l’autorité et la suprématie de l’Église catholique en usant de différents moyens. » (Appleyard, p. 202) ; « Naissance de l’Homme et de la Femme Nouveaux » (p. 202) ; « Appleyard : Catholique romain non pratiquant. » (p. 204)

Fascination de la FM pour le Vatican : « Gib Appleyard ne nourrissait aucun amour pour la papauté impériale et ne désirait certes pas assister à son retour. Mais en tant qu’agent exécutif impartial du Comité présidentiel des Dix, il voulait des réponses aux questions que ces mots avaient soulevées quant à l’état d’esprit du Pape slave. Et ce n’était pas par simple curiosité. Le Saint Siège avait accès à des renseignements que n’importe quelle nation aimerait posséder à tout prix, fût-ce à celui di tiers de son trésor. Et que son Vatican fût divisé ou non, le Pape s’était montré tout à fait capable d’utiliser ces renseignements dans des gambits géopolitiques de tout premier ordre. » (p. 265)

« Vous devez connaître individuellement chacun de ces 29 hommes. En détail. Personnellement. Politiquement. Financièrement. Sachez tout d’eux, renseignez-vous à fond sur leurs associés, leurs assistants, leurs amis, leurs ennemis, leurs amours et leurs haines, leurs faiblesses et leurs forces ; et dans le cas des Ministres, en particulier, sur les relations de travail qu’ils entretiennent quotidiennement avec leurs gouvernements respectifs. Compris ? » (Benthoek s’adressant à Paul Gladstone, p. 276)

« Il n’y a pas à douter de votre loyauté technique envers nous. » (Benthoek à Paul Gladstone, p. 277)

« Tu n’appartiendras à personne ; personne ne se préoccupera de ce qu’il va advenir de toi. Ce démon du vol sans amour, qui te fait voler de plus en plus haut, a toujours été auprès de toi, a toujours fait partie de toi. » (voix démoniaque s’adressant à Paul, p. 277)

« Cyrus Benthoek lui apparaissait maintenant comme le vénérable dépositaire de la vérité nue sur la condition humaine. Comme quelqu’un vivant en un lieu où il n’y avait ni condamnation de l’aveuglement caractéristique de cette condition, ni compassion pour ses faiblesses. » (Paul par rapport à Benthoek, p. 278)

Théorie de la facilitation, par Pensabene : « Les notions d’ ‘agents de changement’ et de ‘facilitateurs supérieurs’. » (p. 290) ; « l’ingénierie sociale » (p. 291) ; « les différentes formes de la philosophie abstraite appelée phénoménologie » (p. 291) ; « Un ‘agent de changement’ a pour but de remplacer les valeurs ‘anciennes’ par des valeurs ‘nouvelles’. […] techniques fondées sur la psychologie et élaborées tout exprès pour épuiser peu à peu les attitudes de résistance. […] L’emploi de ces techniques s’est fait connaître sous le nom de ‘facilitation’. Mais il a toujours pour objet de transformer une mentalité préalable en une mentalité nouvelle et entièrement différente, au point même que celle-ci aurait été jugée haïssable et inacceptable par la précédente. […] Le processus est fascinant. En l’espèce, il est d’ordre pyramidal. Et le pyramidion n’en est autre que l’ ‘agent de changement’. L’ ‘agent de changement’ s’attache à recruter et à regrouper les individus ou organisations semblant les plus susceptibles d’adopter la nouvelle mentalité voulue, qui leur est toujours présentée sous des dehors attrayants. Si l’‘agent de changement’ est capable, ceux qui considèrent la nouvelle mentalité comme perverse ne seront qu’un petit nombre, et ces dissidents pourront donc être laissés de côté. Entre-temps, les diplômés qu’aura produits la tutelle de l’ ‘agent de changement’, armés d’une acceptation totale de la pensée nouvelle – ayant été en quelque sorte ‘facilités’ – peuvent alors être eux-mêmes considérés à juste titre comme des ‘facilitateurs’. Dans son rôle de ‘facilitateur de haut niveau’, l’ ‘agent de changement’ charge le nouveau converti de reproduire tout le processus ; de partir dans le monde et d’y répandre ses nouvelles croyances ; de contraindre le plus d’autres individus possible à adorer ce qui est ‘nouveau’ et à brûler ce qui est ‘ancien’. De même que se forment des strates de plus en plus larges dans la pyramide du changement, de même se forme la ‘nouvelle’ pensée désirée au sujet des valeurs, des croyances, des attitudes et des comportements. » (Cardinal Pensabene, p. 292) ; « contrôle de l’esprit et des émotions par des moyens expérimentaux et non rationnels. Le but est de susciter des émotions plutôt que de stimuler la pensée ou une perception intellectuelle. » (p. 292) ; « pour que ceux qui participent à l’édification d’une pyramide sans cesse croissante parviennent au niveau de persuasion idéologique visé par les ‘facilitateurs de niveau supérieur’ » (p. 293)

Triangle : « élargir la pyramide de la pensée nouvelle » (p. 296)

« se joindre à la compagnie d’hommes engagés dans la construction de la Nouvelle Jérusalem » (p. 322)

Le Christ est remplacé par le MESSAGE qu’on lui attribue : « Durant toute cette journée, Paul, il nous a été rappelé l’importance de l’amour fraternel entre tous les hommes de bonne volonté. Tel est le message de Bethlehem, tel est aussi le message du Calvaire. Mais au pied même de la Croix, à la Basilique du Saint-Sépulcre, il nous a été rappelé également combien ce message échappe aux citoyens de notre monde terre-à-terre. » (Benthoek à Paul, p. 323) ; « perspective universaliste » (p. 323) ; « Vous voilà déjà appelé à des hauteurs où il n’existe pas la moindre friction entre croyances rivales, pas la moindre aspiration mesquine à la préséance, à des privilèges spéciaux ou à l’exclusivisme religieux. […] . Nous vous conduirons sur cette montagne où tous reconnaissent l’existence du même pouvoir divin, de la même autorité divine entre les hommes. Nous vous introduirons dans un monde de parfait œcuménisme. » (p. 323) ; « Comme vous le voyez, l’Étoile de David, la Croix Chrétienne et le Croissant Musulman sont tous trois inclus dans l’équerre et le compas de la franc-maçonnerie. » (p. 324).

Noachisme : « la salle qui faisait penser à une arche miniature » (p. 325)

« prenant conscience de l’unicité de toutes les religions » (p. 326) ; « construction du Temple de la Compréhension entre les hommes » (p. 327)

Franc-Maçonnerie : Le but de ses fondateurs était de réaliser pleinement ce qu’Aldous Huxley a appelé les « potentialités humaines » (p. 336)

« lorsque vient la mort physique et que l’individu est transporté dans une autre dimension par un acte gratuit de Dieu. Telle était la surnature à laquelle aspiraient les Catholiques romains – aspiration partagée par ce Pape, semblait-il – et qui ne cadrait pas avec l’idéal maçonnique moderne consistant à perfectionner la nature de l’homme dans les limites observables et atteignables du cosmos. L’une des nombreuses raisons pour lesquelles Appleyard appréciait la franc-maçonnerie – et aussi le mode de vie maçonnique – était la beauté humaine de sa pensée et de son langage. La maçonnerie n’était pas un système métaphysique. Pas un dogme. Pas la révélation mystique définitive d’une vérité unique et inchangeable. C’était un mode de vie par lequel l’individu était initié aux instruments symboliques qui lui étaient indispensables pour se perfectionner constamment dans la recherche et l’identification de la Suprême Intelligence présente derrière la façade du cosmos. » (p. 342)

« Projet M » (p. 355)

« Toute personne qui enquête sur le culte organisé de Satan met sa vie en jeu. » (Slattery, p. 385)

Les Franc-Maçons réagissent comme le fils aîné de la Parabole du fils prodigue : « Le Souverain Pontife a rejeté nos invites. Lui qui fait bon accueil à tout le reste – athées, animistes, agnostiques, fanatiques, schismatiques -, il ferme la porte aux Fratres ! » (p. 398) Le Pape parle d’eux comme des « bons maçons » : « des hommes de bonne foi, vraiment innocents. Étant inconscients du fait qu’il y avait dans la maçonnerie des ressorts souterrains et une intention plus profonde, ou n’en étant pas persuadés, ils ne voyaient aucune difficulté à combiner leur catholicisme avec les idéaux maçonniques. » (p. 408). « Notre système pluraliste, Sainteté, repose sur des normes acceptables par tous. Par ceux qui aspirent à la patrie éternelle dont parle Votre Sainteté, comme par ceux qui aspirent au temple terrestre et idéal de l’humanité. » (p. 408) Réponse du Saint Père (Jean-Paul II) à Appleyard : « D’un point de vue abstrait, ces normes sont bonnes. La séparation de l’Église et de l’État est une pierre angulaire de votre contrat social américain axé sur la vie, la liberté et le bonheur perçus comme idéaux absolus. Cette conception est utopique, bien entendu. De tels idéaux sont visés sans cesse, mais jamais atteints. Vous-même les partager manifestement ; vous avez foi en eux. Il est pourtant des êtres qui placent la réalisation de ces idéaux sous une bannière bien de ce monde, laquelle ne tolère ni ne veut tolérer ceux qui, comme le Saint Siège, recherchent la patrie éternelle. » (p. 408)

Projet des Francs-Maçons : « le Temple Maçonnique : avec le Trône de Pierre et l’Église de Rome pour colonnes. […] » L’aboutissement serait « Le Temple Spirituel, la Nouvelle Jérusalem » (p. 509) ; « Ce Pape et sa Rome sont en train d’adopter une position qui fera d’eux les colonnes du Temple. » (Gibson, p. 516)

Les Francs-Maçons s’énervent contre « la vieille insistance sur la nécessité pour tout le monde de devenir Catholique romain. » (p. 515)

Humanisme intégral : « un chœur mécanique ‘Homme ! Homme ! Homme !’ » (cauchemar du Pape face à ces cardinaux, p. 538)

« Peut-être qu’il existait une certaine démarcation théorique entre la simple pensée luciférienne et le véritable dévouement au Prince de ce monde. Il n’empêche que la totale uniformité de comportement observable entre ces centaines d’ecclésiastiques pédophiles – dont beaucoup ne se connaissaient pas -, de même que la terrible similitude entre les divers cas d’abus, tout cela impliquait forcément une obéissance quelconque à la volonté d’une intelligence unique et supérieure. » (p. 541)

« Solidarité Mondiale de la Pensée Étique (WOSET) » (p. 604)

Francs-Maçons : « La maçonnerie était universelle » (p. 605) ; « En réalité, cette défaite avait été celle de la maçonnerie ‘spiritualiste’ et ‘théiste’ devant la maçonnerie ‘relativiste’ et ‘athéiste’. » (p. 606) ; « Lorsque le Temple Maçonnique resplendira sur l’univers entier, lorsqu’il aura le ciel bleu pour toit, les deux pôles pour murs, le Trône de Pierre et l’Église de Rome pour colonnes, alors les puissances de la terre lègueront aux peuples cette liberté que nous avons gardée en réserve pour eux. » (p. 606) ; « devenir des ‘Partenaires pour la Paix’ » (p. 606)

Écologie Humaine : « La crise environnementale mondiale est la véritable base de notre nouvel œcuménisme. » (Gorbatchev, p. 623)

Francs-maçons : « architectes et ingénieurs du destin de l’humanité » (p. 649)

« Étant un Rosicrucien et un universaliste, Appleyard croyait qu’il y avait et qu’il y aurait toujours dans l’univers de Dieu une place pour la vraie diversité des croyances et que personne ne devrait être contraint d’adhérer à une idéologie monolithique. » (p. 663)

« Le Nouvel Âge de l’Homme » (p. 712)
 
 

4 – CLERGÉ SCHISMATIQUE COLLABO

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« L’Intronisation de Lucifer, l’Archange déchu, eut lieu au cœur même de la Citadelle catholique romain le 29 juin 1963 […] dès lors qu’un Pape prendrait le nom de l’Apôtre Paul. » (p. 11)

Chapelle Pauline = la Chapelle Cible

« Non contente de s’opposer au Pape slave, cette Rome-là était antipapale. En fait, il y avait plus que cela : elle s’affairait à mettre en place une Église antipapale. Une nouvelle Église et un Nouvel Ordre Mondial. Tel était le but que l’on poursuivait dans la Rome nouvelle. » (pp. 44-45) « les braves francs-maçons qui besognaient dans la chancellerie vaticane. […] une phalange d’ecclésiastiques zélés se tenait aux commandes. […] pour achever la transformation de l’organisation catholique romaine en une servante compétente du Nouvel Ordre Mondial, c’est-à-dire pour aligner parfaitement l’institution ecclésiale sur la mondialisation de toute la culture humaine. » (p. 45)

« les grondements et tremblements d’une organisation catholique universelle en transit entre un ordre mondial décadent et un Nouvel Ordre Mondial » (p. 52)

« quatre mille évêques de l’Église universelle » (p. 53)

« cette jungle de factionnalisme » (p. 61)

« Les deux tiers au moins des évêques estiment que ce pontificat ne leur offre pas une direction pontificale du calibre dont ils ont besoin. » (Maestroianni sur J-Paul II, p. 110)

« Rite Chrétien Adulte Renouvelé (RCAR) » (p. 114)

« Même le Cardinal Noah Palombo, grand expert en liturgie et droit canonique, s’était détendu au point d’afficher, sur sa physionomie normalement revêche, ce qui pouvait passer pour un sourire » (p. 124).

« L’antipapisme était à présent un trait distinctif des Jésuites. » (p. 115) ; « En 1981, dans le cadre du conflit qui n’avait cessé de s’envenimer entre la Société de Jésus et le Saint Siège » (p. 129)

« Au sein de notre Société, nous sommes entièrement en paix avec notre conscience. Nous sommes tenus par nos vœux envers le Christ. Et nous sommes tenus de servir le Vicaire de Pierre, l’Évêque de Rome. Dans la mesure où nous pourrons le voir se conformer à la volonté manifeste du Christ, telle qu’elle nous apparaîtra dans les événements humains de notre époque, nous serons tenus de le servir. C’est tout ce que j’ai à dire. » (Michael Coutinho par rapport à la position de son Ordre Mondial, p. 130) ; « Il servait maintenant le Pape non en tant que Vicaire du Christ, le Créateur, mais en tant que Vicaire de Pierre, la créature. »

« La raison fondamentale du consensus qui vient de se manifester entre nous n’est autre que la pression, la force des événements humains ; des événements échappant à la portée opérationnelles des hommes d’Église présents ici ce soir. Je veux parler de l’irrésistible aspiration des hommes et des femmes de ce monde à une nouvelle unité ; à un nouvel assemblage entre les nations ainsi qu’entre tous les membres de notre société moderne. Nous ne saurions rester à l’écart de ces événements, de cette force si positive ; nous sommes tenus de nous identifier à elle, de l’embrasser sans réserve. Déjà, cette force a affecté de façon vitale – ou plutôt mortelle, devrais-je dire – l’antique formule de l’Église. […] combien cette force, telle qu’elle se manifeste dans le mouvement charismatique, a permis à des millions de catholiques de sortir de la dévotion prétendument personnelle envers le Christ historique, des innombrables dévotions orientées vers les anges, les saints et la Mariologie. Ces millions de catholiques sont désormais en contact direct et personnel avec l’Esprit.’ Comme s’il était lui-même l’Esprit, Palombo… » (le Cardinal Palombo p. 141-142)

« Nous étions au milieu d’une guerre universelle de l’esprit. Et que la vraie victoire ou la vraie défaite serait une affaire d’esprit » (Père Carnesecca, p. 310)

L’antipapisme d’Amérique latine et d’Afrique : « millions de catholiques refusant de se laisser plus longtemps castrer par une figure sirupeuse du Christ ou une Madone pleureuse et piétiste. Dans ces pays du Tiers-Monde, des générations successives de prêtres à l’esprit impérialiste prêchaient naguère une théologie de la dévotion bien pacifique, bien gentillette. Mais aujourd’hui, des millions d’hommes et de femmes ont rejeté une telle impuissance. Ils ont opté pour une libération politique, économique et financière qui n’avait que trop tardé. Et ces innombrables catholiques se battent maintenant, non avec des rosaires et des neuvaines, mais avec la force de leurs bras. Et aussi avec la force de leurs bulletins de vote. Véritablement – et avant toute chose -, ils se battent avec la force de l’Esprit en eux. » (Cardinal Palombo, p. 142) ; « L’esprit catholique était maintenant libéré de son esclavage encore récent vis-à-vis du papalisme. » (p. 142) ; « Les catholiques ne sont plus affligés de la conviction d’appartenir à quelque groupe spécial que ce soit. Ou encore d’avoir la détention exclusive des valeurs morales et religieuses dans le respect desquelles devraient vivre les hommes et les femmes. » (p. 142)

« En ce moment même, partant de son centre romain, un courant nouveau et différent irrigue chaque diocèse et paroisse, chaque séminaire, université et école portant le nom de catholique. À travers l’Église entière est en train de naître un nouveau type de catholique. Dorénavant, les catholiques sont prêts à s’assimiler au type général d’hommes et de femmes ; ils sont mûrs pour cela. Dorénavant, ils désirent ce que nous désirons. Dorénavant, ils sont prêts à donner vie – en l’habitant – au Nouvel Ordre Mondial dont nous autres ici présents avons l’intention de faire une réalité. » (Cardinal Palombo, pp. 143)

« Jacques Deneuve estime que Rome est une fosse septique. » (p. 146)

« Personne ici n’aime Rome. Tout cet appareillage papal est le pire cloaque de combines et de complots anti-humains jamais conçu par de sales petits bonshommes animés de sales petites idées. » (Clatterbuck, p. 146)

« Certains représentants du Vatican qui se trouvaient à cette réunion n’ont peut-être pas compris jusqu’à quel point pourraient s’étendre les ponts qu’ils proposaient de construire. Qui aurait pu rêver que l’évolution du règne du Prince nécessiterait ce que le Rapport Catégorique appelle une ‘phase de religion’ dans le façonnement évolutionnaire de la société des nations ? Les religions organisées ne sauraient être tout bonnement condamnées et court-circuitées en faveur des pratiques occultes. Toutes font évidemment partie du Processus. Nous réalisons à présent que la religion est une manifestation de l’Esprit. […] Certes, je reconnais que la religion est une manifestation fourvoyée et déformante, mais –et j’insiste là-dessus – ce n’en est pas moins une authentique manifestation. L’Esprit Progressiste implique un progrès dans la religion, et le progrès, comme on le sait, va toujours du particulier et du local à l’universel. Autrement dit et en toute logique, du simple fait que les religions existent, le Processus évolutionnaire de l’humanité doit comporter une phase de religion. Ce qu’il nous faut bien comprendre, c’est que nous avons affaire aujourd’hui à un nouveau stade de ce Processus évolutionnaire. Le stade final ! La création d’une religion mondiale, c’est-à-dire libre de tous les nationalismes, de tous les particularismes, de tous les culturalismes du passé. […] En favorisant continûment le Processus, nous venons en aide à chacune des grandes religions du monde pour leur permettre à toutes de se joindre en une seule religion universelle au sein de laquelle aucune ne sera distinguable des autres. Et nous obtiendrons ainsi la parfaite servante du Nouvel Ordre des Âges ! […] Si nous voulons porter la phase religieuse de l’être humain au sommet de son évolution – c’est-à-dire dans l’étreinte complète du Processus -, il nous faut prendre en considération le rôle du Catholicisme romain. Non… Il nous faut plutôt prendre en considération le rôle du Catholicisme papal en général et de la fonction papale en particulier. » (Channing, pp. 150-151)

« l’Avènement imminent du Prince de ce Monde » (Clatterbuck, p. 151) ; « L’obstacle le plus ancien et le plus récalcitrant à l’Avènement a toujours été jusqu’à présent la papauté catholique romaine. Il nous faut bien souligner aussi que nous n’avons rien contre l’autorité en tant que telle. Au contraire, l’autorité est une chose nécessaire. Mais soyons bien clairs également au sujet d’une autorité si complète qu’elle atteint à l’infaillibilité personnelle et à la représentation personnelle de l’Innommable [comprendre : « Jésus »]. Cette autorité personnalisée nous est étrangère, et en définitive, elle est hostile à nos intérêts, parce qu’elle est hostile à l’Avènement. Certains attirails de la fonction papale sont faciles à adapter pour devenir utiles à l’Avènement. Mais la papauté proprement dite constitue un obstacle qu’il nous faut considérer avec crainte. Elle est mortellement redoutable parce qu’on a affaire avec elle à une dangereuse réalité. Une réalité de l’Esprit. Un fragment d’Altérité qui est unique, inconciliable avec le progrès du Nouvel Ordre Mondial que nous envisageons ; et inconciliable en fin de compte avec l’Avènement dont nous sommes les hérauts. […] À cet instant critique de notre guerre, nous qui sommes de l’Esprit devons bien voir que nous sommes en contact avec la réalité de l’Esprit. L’Esprit Contraire, mais l’Esprit quand même. […] Plutôt que de nous garder contre le pouvoir de cette fonction, nous allons le faire nôtre. Voici quelle doit être notre Décision Catégorique, quel doit être l’objet de notre programme de travail au cours des cinq à sept années favorables qui nous restent : nous approprier la fonction papale, avec toute sa résilience. Et dans ce but, veiller à ce que son titulaire soit un homme sur qui nous puissions compter pour s’adapter à nos besoins. […] Options limitées qui sont au nombre de trois : persuasion, liquidation, démission. […] l’installation d’un titulaire amical [comprendre : « un autre Pape »] […] . Ainsi éviterons-nous de forcer l’Esprit Contraire à évacuer une maison amie pour en trouver aussitôt une autre où s’installer, car il n’y aurait aucun intérêt pour nous à agir de la sorte. Non, le candidat au remplacement du titulaire actuel du poste sera quelqu’un qui devra bien connaître nos objectifs, les approuver à tout le moins, et même se montrer pleinement disposé à collaborer à leur poursuite. […] Même si réussissions à éliminer physiquement et ouvertement le titulaire actuel du poste. […] liquidation progressive. […] l’Option choisie. Le Choix Catégorique par lequel nous atteindrons notre objectif est la démission. En un mot comme en cent, le titulaire actuel du poste sera incité à en démissionner, et sans avoir à subir de préjudice. Une démission volontaire du Pape, à ce moment crucial marqué par la division et la désunion entre catholiques romains laïcs, et même entre ecclésiastiques romains, constituerait un puissant signal. » (p. 155)

« Cela étant, nous proposons que soit mis en œuvre un programme qui permettra de retirer son pouvoir autoritaire à la fonction pontificale. Un programme, en outre, qui transformera l’unité elle-même en un facteur opératoire essentiel à l’avancement de notre projet. » (Channing, p. 162)

Sorte d’unité de façade, où le Pape est en fait recadré. Inversion des autorités : « Nous considérons évidemment comme essentielle la démission de l’actuel Pontife, mais notre objectif ultime est bien plus ambitieux. Nous obtiendrons des évêques eux-mêmes – et je parle d’une majorité écrasante des quatre milles évêques du monde – un instrument officiel et canoniquement valide que nous avons judicieusement appelé ‘l’Esprit Commun des Évêques’. Si nous réussissons, ce ne sera plus le Pape qui imposera l’unité. Ce seront les évêques eux-mêmes qui imposeront un Pape d’unité. Un Pape avec lequel ils pourront se sentir confortablement unis en tant que corps épiscopal. En d’autres termes, l’Esprit Commun de Évêques devra logiquement consister, d’une part à percevoir le Pape non comme le Vicaire du Christ, mais comme le Vicaire de Pierre, premier Évêque de Rome, d’autre part à percevoir la totalité des évêques – ensemble et égaux entre eux – comme le Vicaire collectif du Christ. » (Channing, p. 163) ; « L’Esprit Commun des Évêques : l’actuel Saint Père n’est pas un Pape d’unité. L’Esprit des Évêques nous impose de chercher un Pape d’unité. » (p. 164)

Projet de Maestroianni : « doter son organisation ecclésiale d’une nouvelle forme d’unité interne et pour amener ladite organisation vers une nouvelle forme d’unité avec la société des nations. […] orienter même les évêques les plus conservateurs vers la compréhension intime de la mesure exacte dans laquelle les faveurs et considérations qu’ils attendaient des autorités laïques dépendaient de l’édification d’un nouveaux type de pont entre eux et le monde. » (Maestroianni, p. 281) ; « élaborer les mécanismes bureaucratiques les plus finement perfectionnés » (p. 282) ; « Il faudrait que tout se fasse vite, mais avec de la méthode et un soin tout professionnel. » (p. 282) ; « Comme à son habitude, Maestroianni était confiant. » (p. 286)

« agent de changement » (p. 296)

« Différents niveaux de conviction auxquels se situent nos évêques quant à la question de l’unité. 1° – Tous, sans exception, soulignent l’importance vitale de l’unité entre eux-mêmes et la papauté. Cela, c’est le premier niveau de conviction, le plus bas niveau de conformité. 2° – Au deuxième niveau, un nombre plus réduit, mais appréciable d’évêques estiment que l’unité souhaitée doit être perçue comme une relation non pas entre le Pape et chaque évêque pris individuellement, mais entre le Pape et les conférences épiscopales régionales et nationales. C’est capital pour nous, parce qu’aux yeux de ce groupe, toute panne relationnelle peut être réduite à une question de grippage bureaucratique. 3° – Également prometteur est un petit groupe d’évêques qui imputent l’absence d’unité à un conflit de personnalités. En un mot comme en cent, ces prélats estiment que la personnalité du Pape slave s’oppose au développement de l’unité souhaitée. 4° – Et cela nous amène au niveau de perception supérieur, où ne figurent pour le moment qu’un très petit nombre d’évêques. À ce niveau de conviction raréfié, on estime que pour le bien de l’unité et en bonne conscience pontificale, le Pape slave devrait démissionner et permettre au Saint Esprit de choisir un Pontife capable de promouvoir et faire fructifier cette unité. » (Cardinal Pensabene, p. 295)

« Bien que je n’aie nullement la foi chrétienne, M. Gladstone. Il me faut reconnaître que ce Jésus de l’histoire a été le plus grand professeur que la terre ait jamais porté. Il s’est rendu littéralement en tous lieux, faisant du bien à tout le monde sans distinction, comme votre Bible le relate avec clarté. Assurément, il était envoyé par une providence divine. N’importe quel homme intelligent est forcé de le reconnaître. » (Pr Channing à Paul Gladstone, p. 319) ; « la tristesse de la voix du Dr Channing, tandis que celui-ci déplorait l’animosité partisane qui régnait si manifestement entre les différentes dénominations chrétiennes chargées de gérer le Saint-Sépulcre. ‘N’est-ce pas là un spectacle indigne, M. Gladstone ? Même ici, les Franciscains catholiques romains, les prêtres orthodoxes orientaux, les prélats coptes et tous les autres se battent pour être les principaux gardiens des lieux.’ ‘C’est honteux’, convint tristement Benthoek. ‘Il est vraiment temps que nous nous rassemblions tous’. Channing évoquait la force de la tradition et le besoin ressenti par toutes les personnes à l’esprit religieux de revivre ce qu’il appelait ‘les événements fondateurs de leur tradition’, Paul Gladstone éprouvait un vrai sentiment d’appartenance. » (p. 319)

« en dépit de sa ferveur sédévacantiste, Traxi Le Voisin avait sans doute raison : avant longtemps, les fidèles allaient se retrouver sans prêtres. » (p. 333)

« dé-romaniser et américaniser les églises de son diocèse » (p. 344)

« leur unité perdue avec le Saint Père […] Conférences nationales et régionales des évêques […] Chaque prélat qu’il rencontrait semblait accorder plus de poids à ces conférences qu’au Saint Siège. Rome avait cessé d’être le centre de l’autorité ; elle n’était plus que le centre de l’autorité ; elle n’était plus qu’un centre d’autorité parmi beaucoup d’autres. Enfin, Christian ne trouvait nulle part la moindre trace d’affection pour le Pape slave ni le moindre signe de profond respect pour lui. » (p. 356) ; « Conférences épiscopales qui poussent comme des champignons partout dans le monde. » (p. 359)

Les francs-maçons essaient, par leur tentative de putsch, de « mettre de l’ordre dans la maison. C’est le Saint Père qui devrait répondre de la manière dont il laisse les choses échapper à tout contrôle. Maestroianni et ses potes cherchent à rendre son équilibre à l’Église » (p. 359) ; « sorte de cabale » (p. 360)

« plainte contre la politique papale, que lui-même ne comprenait pas non plus. » (Slattery, p. 359)

« Le Cardinal Azande, c’est devenu un lèche-bottes. » (p. 359)

Humanisme intégral : « Ce qui est important, ce n’est pas d’appartenir à l’Église Catholique Romaine, c’est d’appartenir à la famille humaine. » (Paul Gladstone, p. 418). « Et le Salut, Paul ? » lui demande son frère prêtre Christian. Discours de Paul : « L’important – ce qui est du Christ – c’est de construire des passerelles de compréhension. Nul besoin pour ça d’être prêtre, ni même catholique. Et je ne suis pas le seul à le penser, Christian. Tout ce que tu as à faire, c’est de relire les principaux documents du Deuxième Concile du Vatican. […] Tu sais que ‘Gaudium et Spes’ insiste sur la grande valeur de toutes les religions. Elle nous dit que nous devons les respecter toutes, d’autant plus que Dieu a permis leur développement. » (p. 419) Réponse de Christian Gladstone : « Écoute, Paul ! Nous savons tous les deux que rien dans le Christianisme n’exhorte à construire un paradis matériel. C’est peut-être triste à dire humainement parlant, mais c’est un fait. Et ce qui est même pire de ton point de vue, c’est qu’il n’y aura jamais de paix entre le Christianisme et le monde. La Parole de Dieu en témoigne. Le monde est le domaine du Prince, nous a dit Jésus. Il nous a dit que notre raison d’être sur terre était non pas d’y construire un paradis, mais d’y gagner le salut qui nous ouvre le Paradis. Il nous a dit que le seul moyen d’y parvenir était de coopérer avec Lui. Avec les mérites qu’Il a gagnés pour nous, dont Il nous a convaincus par Ses paroles précises et Ses œuvres précises, et qu’Il nous communique par Ses Sacrements. » (p. 420) ; « Et je tiens de source sûre que mon appartenance à la Loge ne fait pas de moi un proscrit de l’Église. » (p. 421) ; « indépendance de jugement » (p. 420)

« si tu décides d’aller te confesser à nouveau […] cet homme a perdu la foi. C’est malheureux, mais il n’est pas le premier clerc à qui c’est arrivé ; et au vu des temps que nous vivons, il ne sera pas le dernier non plus. » (Christian parlant de ses collègues clercs, p. 422)

« Vatican II n’a pas été convoqué comme Concile dogmatique. Ni ‘Gaudium et Spes’, ni tout autre document issus du Concile n’a donc valeur de dogme. » (Christian Gladston, p. 423)

« son frère avait la sincère ambition de réparer le monde, sa misère et sa pauvreté. Mais comment Paul avait-il pu perdre de vue la signification de l’Incarnation que l’on s’apprêtait à célébrer ? […] Paul Gladstone avait perdu la foi. » (p. 423)

« À mon âge, je me rends compte que ce Concile nous a donné une nouvelle ecclésiologie. Un nouveau départ. Une nouvelle structure constitutionnelle pour l’Église. Une structure dans laquelle le pouvoir du Christ comme Tête de l’Église sera dûment et harmonieusement exercé par tous les évêques, y compris le vénérable Évêque de Rome. Et vous, Père Gladstone – oui, même vous, par votre collaboration à cet office – contribuez puissamment à mettre en place cette nouvelle structure. […] Songez à cet unique mot : unité. Aux avantages que l’unité apportera à nos évêques, ainsi qu’à l’Évêque de Rome – notre Saint Père – tandis qu’ils guideront tous ensemble l’Église vers le prochain millénaire. » (Maestroianni, p. 441)

« Il est exact que Rome elle-même a été dépouillée de son antique manteau de vénération religieuse. Cette Cité Éternelle a été envahie par le mystère d’iniquité, dont la banalité et l’indifférence y infectent chacun à un degré ou à un autre. » (Cessi Gladstone, p. 455)

« Les deux tiers au moins des évêques qu’il avait rencontrés maintenaient une opposition active au Pape slave. Sa Sainteté était ‘rétrograde’, expliquaient-ils. Sa Sainteté était ‘moyenâgeuse’. Sa Sainteté était un ‘chef minable’. Sa Sainteté était ‘l’homme qu’il ne fallait pas pour diriger l’Église’. Sa Sainteté avait ‘une volonté chancelante’, était ‘bien en peine de traiter avec sa hiérarchie’, ‘incapable d’exercer le gouvernement pontifical’. Christian constata que les évêques américains avaient un autre point commun : leur intense inimitié pour Rome. Ils détestaient quiconque venait de l’extérieur pour leur dire ce qu’ils avaient à faire. ‘Le Catholicisme doit être différent de ce côté-ci de l’Atlantique’, soulignaient certains. ‘Nous sommes en train d’élaborer pour l’Amérique un Catholicisme nouveau et vibrant’, se vantaient d’autres. ‘Qu’il n’y ait plus ici de visites papales’ exigeaient-ils tous. ‘Ce n’est pas Rome ou le Pape, c’est notre Église américaine qui fixe le cap vers le vingt-et-unième siècle.’ » […] « C’est une révolte contre l’autorité centralisée. […] ‘Dites à Rome de nous laisser tranquilles’ : telle était l’idée maîtresse que les évêques américains voulaient que Gladstone transmît de leur part au Vatican. » (p. 483)

« Écoutez, Christian. Si c’est la corruption de la foi que vous cherchez à comprendre, la première chose à voir est l’effet corrosif de l’autoprotection. Une majorité d’évêques sont des hommes bien au sens ordinaire du terme. Comme beaucoup d’autres hommes bien, tout ce qu’ils veulent, c’est garder leur emploi et réussir leur carrière. Leur corruption tient à ce qu’ils n’élèvent pas la voix contre la corruption qui les entoure. Ils sont corrompus en ce sens qu’ils laissent l’Église se délabrer tandis que leurs paroissiens bêlent comme des agneaux conduits à l’abattoir par les chiens. […] La vérité, c’est qu’un credo différent est en train d’apparaître au sein de cette Église. Il s’agit d’une logique dépouillée du Logos. Ce n’est pas le credo de l’Évangile de Jean, le Verbe Qui était Dieu et avec Dieu. Ce n’est pas le credo du Verbe fait chair. Dans ce credo expurgé auquel adhère la prétendue ‘Église américaine’, la chair s’est faite verbe. Et ce verbe, c’est le mot ‘numérique’. […] Voici le nouvel évangile selon lequel nous autres évêques vivons par les temps qui courent. Voyez à quoi ressemble désormais la sollicitude pastorale. […] La vérité, c’est que la vie et la pensée, ainsi que la foi même sont en cours de numérisation. […] De plus en plus, les informations auxquelles nous nous en remettons pour diriger nos diocèses et nos paroisses proviennent d’un réseau d’ordinateurs qui fusionne tout un monde unique. La religion – et la morale reposant sur elle – se voit ainsi réduite à des flux incessants de zéros et de uns. Et il y a quelque chose dans ce traitement – ou peut-être dans la manière dont il est utilisé – qui dépouille les faits de toute signification surnaturelle, comme les épis de notre bon maïs du Kansas sont dépouillés de leurs spathes. Ce seul mot ‘numérique’ […] fait du Catholicisme romain – religion qui doit adhérer à la vérité ou mourir – une culture qui doit changer avec le monde ou être abandonné au bord de la route. […] ‘Résurgence œcuménique. Renouveau social. Égalité des genres. Bible et formation informatique. Facilitateurs sociaux. Facilitateurs catéchétiques. Facilitateurs liturgiques. Développement pastoral programmatique. Task forces. Équipes ministérielles. Résolution des problèmes. Guérison des collectivités. Inculturation. Prière horizontale. Éducation axée sur les objectifs. Réalité virtuelle. Ministère collaboratif. Concept de don. Planification stratégique’. Voilà, mon jeune ami, ce qu’est le vocabulaire numérique de la foi en Amérique. C’est un vocabulaire qui a l’air subtil, mais qui est en réalité incroyablement primitif, car il n’évoque que des images matérielles. Or, aucune image matérielle ne saurait exprimer la dimension immatérielle de la vie. Plus on pense en ces termes, moins on est capable d’une pensée qui fasse du surnaturel le socle fondamental de toutes choses. Il devient même carrément impossible de penser en termes de réalité surnaturelle. Si les mots sont réduits à de simples images, et si tout est rendu matériel, comment est-il possible de penser en fonction de l’amour d’un Dieu Qu’aucun homme ne peut voir ? Comment est-il possible de penser à l’Incarnation, au Sacrifice, à la Résurrection et à l’Ascension du Fils de ce Dieu ? Dans ce nouveau vocabulaire de la foi, tout commence à nous échapper et à dériver dans le cyberespace. » (l’Évêque James McGregor à Christian Gladstone, pp. 484-487) ; « défection de nations entières fonçant sur l’inforoute à la vitesse de la lumière. » (p. 488)

« Le Cardinal Palombo parla du Général des Jésuites Michael Coutinho comme d’un nom à surveiller. Comme d’un homme désireux de voir apporter des modifications et des adaptations à la loi disciplinaire de l’Église touchant à la contraception, par exemple, ou encore l’avortement et la recherche sur l’embryon. Comme d’un homme qui ne serait pas opposé non plus à ce que l’Église changeât de position sur l’homosexualité, le mariage des prêtres et l’ordination des femmes. Bref comme d’un homme de l’avenir. » (pp. 506-507)

« Rome à ses chambellans comploteurs » (p. 518)

« Trop de prélats s’intéressent à ce qui n’en vaut pas la peine, arcboutés qu’ils sont sur leurs propres ambitions. Je crois que les évêques manifestent, par ce silence, l’espoir inexprimé d’assister à la fin d’un pontificat dont la plupart ne sont pas satisfaits. » (Sanstefano, p. 521)

« Les gens croient que le Pape peut faire ce qu’il veut. Si seulement ils savaient ! Le Pape doit écouter ses évêques et son peuple. » (Mgr Sanstefano, p. 521)

« Notre clergé est composé soit d’hommes âgés, fatigués, déboussolés et complètement perdus, soit d’hommes jeunes théologiquement ignorants et effrontément modernistes dans leur conception de la foi religieuse et du comportement ecclésiastique. » (p. 545)

« Le Cardinal Palombo expliqua au Saint Père qu’ils souhaitaient tenir un service œcuménique dans la Basilique Saint Pierre à titre de réparation pour la responsabilité et la culpabilité des chrétiens dans l’Holocauste hitlérien. ‘Nous aussi, nous sommes l’Église, et Pierre n’est pas au-dessus de tous.’ Le Frère Jérémie lui-même avait inclus dans ses propositions le retrait de tout Crucifix et même de toute Croix durant la cérémonie ; car ces symboles, avait-il dit, rappelaient de douloureux souvenirs aux Juifs. » (pp. 571-572)

« Votre autorité pontificale n’est plus absolue. » (p. 587)

« Ils n’ont plus le vin de la foi. » (p. 595)

« Rome et la papauté font désormais l’objet non plus d’une obéissante dévotion, mais au mieux d’une simple et vague vénération romantique. » (p. 593)

Argument : obligation de la concertation et de la connaissance pour qu’un argument soit jugé juste : « Comment cela a-t-il pu se produire sans que nous en soyons informés ? » (Amiral Vance, p. 604) ; « nouveau voyage du Pape – le 94e » (p. 608)

« le clergé orthodoxe russe – qui déteste le Pape » (p. 609)

« Le but réel est de présenter comme dénuée de portée toute déclaration législative de ce Pape. Et le véritable message que l’on compte faire passer ainsi, c’est que le Pape n’a aucune importance, ne compte plus du tout. Ce qui compte, ce sont les évêques. Ce sont les laïcs. Ce sont les Congrégations romaines. En définitive, ce qu’il s’agit de faire entendre, c’est que l’Église a dépassé ce médiévalisme qui a pour nom papauté. » (p. 625)

« Ce Pape-là n’est pas très franc du collier » (p. 630)

« pléthore de filles enfants de chœur et de femmes ministres eucharistiques » (p. 637)

Cardinaux francs-Maçons : Coutinho, Palombo, Karmel, sont décrits comme des « progressistes radicaux » (p. 639)

« C’est un problème de crédibilité. Celle du Saint Père. » (p. 659) ; « Dites-lui que vos gouvernants ne croient pas en sa parole. » (p. 661) : Parce qu’on ne croit pas en vous ou qu’on ne vous comprend pas, c’est vous qui avez tort et qui ne vous exprimez pas bien

« Chi mangia Papa… » : « Quiconque mange le Pape en meurt. » (p. 704)

« l’extraordinaire vitesse à laquelle l’armature de l’Église catholique romaine s’était détériorée. Chris avait toujours jugé inexplicable qu’une structure ecclésiale aussi solide et aussi vivante eût été liquidée en l’espace de quinze ans seulement – laps de temps assez bien délimité, puisque, ayant commencé avec la clôture du Deuxième Concile du Vatican en 1965, il avait duré jusqu’à la fin des années soixante-dix. Ç’avait été comme si, par exemple, le Canal de Panama s’était soudain vidé de son eau. » (p. 706)
 
 

5 – HOMOSEXUALITÉ DANS LE CLERGÉ

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« Furent présentés ensuite un membre du plus grand groupe d’hommes des États-Unis se faisant appeler ‘ex-prêtres’ et un éminent représentant de Dignity, l’organisation catholique romaine des prêtres et des laïcs activement homosexuels. » (p. 347)

« L’activité homosexuelle était un mal intrinsèque que l’Église ne saurait approuver. » (p. 370)

« La propagation de l’homosexualité active dans les séminaires d’Amérique du Nord comme dans l’ensemble du clergé. » (Pape Jean-Paul II, p. 370) ; « une homosexualité et une pédophilie cléricales apparemment devenues frénétiques ; les contours d’une profonde crise morale. » (p. 384)

« Mais tous les pédophiles ne pratiquent pas le culte satanique. Il se trouve sans doute bon nombre d’hommes capables de détecter systématiquement un comportement homosexuel de type ordinaire. » (Slattery, p. 385) ; « le comportement homosexuel ordinaire » (p. 385)

« La Maison des Saints Anges – nom de ce monastère – avait la réputation d’être un havre pour plusieurs membres de l’Ordre ayant une orientation homosexuelle. » (Père Malachi Martin, La Maison battue par les vents (1996), pp. 448-449)

« Ne perdez jamais de vue que la sexualité et le satanisme constituent la nitroglycérine des relations humaines. En termes concrets, cela veut dire que vous allez être dangereusement exposés à la versatilité des menteurs et aux pulsions irrationnelles des passions aveugles. » (Lucadamo, p. 450)

« Les titulaires d’office ecclésiastique ont tous deux terreurs : la faillite financière et le scandale public. Ils redoutent ces deux choses davantage que le jugement du Ciel ou les peines de l’Enfer. » (Lucadamo, p. 450)

« Il existe un système de protection mutuelle qui va de la Chancellerie d’O’Cleary jusqu’au Collège des Cardinaux. Et beaucoup de types qui voudraient en sortir n’en ont pas le cran. Un groupe de prêtres homosexuels, vœux rompus, de vocations avortées et de trahison abyssale de la confiance que leurs congrégations avaient placée en eux. Ce club ecclésiastique pratiquant l’homosexualité et la pédophilie comprenait aussi le clergé de haut rang, jusqu’à des évêques auxiliaires et titulaires. Cela fonctionnait comme une mafia cléricale. […] Innocent ou non, quiconque vendait la mèche était sûr de finir comme lui, isolé et enterré sous une avalanche de contre-accusations. » (Père Michael O’Reilly, p. 466 à 481) ; « des évêques mutaient continuellement leurs jeunes amants de paroisse en paroisse » (p. 481). « Dignity, Lambda, Act Up ou Queer Nation » (p. 482) ; « nombre croissant d’ecclésiastiques activement homosexuels, de la complicité de certains évêques avec les pratiques en question et de la connivence que montraient vis-à-vis d’elles ceux qui n’y étaient pas directement impliqués. » (p. 484) ; « un réseau plus vaste qu’aucun de nous d’une s’y attendait. » (p. 498) ; « l’homosexualité était un mode de vie ‘parfaitement acceptable’ » (p. 580)

Dominicains homos : « Ce qui lui meurtrissait l’âme, c’était la malignité des Dominicains entre eux. D’une manière troublante, ses frères religieux de la Maison des Saints Anges constituaient un groupe d’hommes ayant choisi de vivre ensemble et excluant tout esprit qui leur était étranger. » (p. 472)

« un ordre d’exclaustration » (p. 502)

Homosexualité et satanisme : « La documentation montrait que l’activité homosexuelle et le satanisme rituel avaient atteint un niveau organisationnel au sein du clergé américain, mais parce que les mêmes noms et les mêmes lieux revenaient dans chacune des deux séries de données. » (p. 532) ; « connexion de fait entre l’homosexualité pédophile et le satanisme ritualiste au sein du clergé » (p. 533)

Homosexualité et satanisme : « Il apparaissait tout à coup comme incontestable que l’organisation catholique romaine comprenait désormais – pendant le pontificat de Jean-Paul II en cours – un contingent permanent de clercs qui adoraient Satan et qui aimaient ça, d’évêques et de prêtres qui sodomisaient des jeunes garçons et se sodomisaient entre eux, ainsi que des religieuses qui accomplissaient des ‘Rites noirs’ de la Wicca et qui entretenaient des relations lesbiennes à l’intérieur comme à l’extérieur de la vie conventuelle. […] Non seulement il s’accomplissait des rites et des actions sacrilèges aux Autels du Christ, mais cela se faisait avec la connivence ou, du moins, la permission tacite de certains Cardinaux, archevêques et évêques. La liste des prélats et des prêtres concernés avait de quoi causer un énorme choc à quiconque la découvrait. Au total, ces hommes ne formaient qu’une minorité comprise entre un et dix pour cent du clergé total. Mais parmi cette minorité, nombreux étaient ceux qui occupaient des positions incroyablement élevées par le rang et l’autorité au sein des chancelleries, séminaires et universités. De ces deux faits, le plus crucifiant pour le Pape slave était le pouvoir d’un tel réseau, si disproportionné eu égard au statut minoritaire de la mouvance en question dans les rangs de l’Église. L’influence prépondérante du réseau tenait d’une part aux alliances de ce dernier avec des groupes laïcs extérieurs à la sphère catholique romaine, d’autre part au nombre écrasant de professeurs des séminaires, des universités et des écoles catholiques affichant une opposition ouverte et comme allant de soi aux dogmes et enseignements moraux de l’Église. Mais il existait un troisième fait : C’était ce Souverain Pontife qui avait rendu une telle influence possible. Il avait vu la corruption. Mais sa décision avait été de ne pas excommunier les hérétiques. » (pp. 583-584)
 
 

6 – ASIE – ORIENTALISME

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« Il était difficilement croyable, selon eux, que l’épicentre du changement résidât dans les terres captives situées entre l’Oder Polonais et la frontière orientale de l’Ukraine. » (p. 43)

Confucianisme : « L’une des choses auxquelles Yusai tenait dans son confucianisme était de pouvoir cultiver des images et des métaphores sans leur reconnaître de fondement dans la réalité, leur objet n’étant que de conférer une élégance romantique aux événements merveilleux de la vie. Au cours de son évolution multiséculaire, le confucianisme avait sagement abandonné les fondations théologiques de l’antique animisme chinois. Mais tout aussi sagement, il avait laissé une partie de son langage bizarre s’absorber dans un humanisme conventionnel pour ne mettre que mieux en évidence le matérialisme brutal de l’existence. La famille Kiang reconnaissait volontiers la divinité des dieux et déesses, ainsi que tout le reste du bazar de cette religion, mais d’une manière extrêmement concrète et éclectique : servez-vous en à votre fantaisie, mais ne vous en embarrassez pas si ça ne veut rien dire pour vous. » (Yusai, p. 270) ; « Son esprit confucianiste, son idée de l’ordre et de la tranquillité, cette mentalité qui la mettait à l’abri de la perplexité comme de la superstition, c’étaient ces qualités que Paul chérissait en Yusai. » (p. 271) ; « son désir confucianiste de maîtriser l’incertitude et le doute » (p. 274) ; « communiquer au moyen de cryptogrammes » (p. 275).

« Jadot lui a même raconté qu’être une bonne confucianiste, c’est pareil que d’être une bonne catholique. » (Christian Gladstone face à sa nièce, p. 546)
 
 

7 – PAPE SLAVE

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« Si vous acceptez de devenir Pape, lui dit ce jour-là le vieux prélat (Daniel Sadowski à JPII), vous serez le dernier de ces temps catholiques. Comme Simon Pierre lui-même, vous serez à la jonction entre une ère qui finit et une ère qui commence. Vous présiderez à la finale suprême de la partie d’échecs pontificale. Et vous le ferez alors même que les factions antipapales présentes au sein de l’Église ont pris virtuellement les commandes de ses institutions, agissant ainsi au nom du Concile Vatican II lui-même. » (p. 47) ; « Le bientôt Pontife avait compris le caractère irréversible du changement accompli d’ores et déjà dans cette organisation ecclésiale. On avait transformé la structure traditionnelle de l’Église universelle en tant qu’institution visible et organisation active. » (p. 48)

« Lorsque, par milliers, les évêques commencèrent d’introduire des enseignements non traditionnels dans leurs séminaires, de laisser la plaie de l’homosexualité prospérer dans leur clergé, ou encore d’adapter les cérémonies catholiques romaines à l’une ou l’autre d’une demi-douzaine d’ ‘inculturations’ – rituels New Age, ‘hindouisation’, ‘américanisation’ -, le Pape slave ne prit aucune mesure contre les coupables des hérésies et immoralités supposées ou réelles. Il laissa faire. » (pp. 49-50) ; « Le Pape slave a visité toutes sortes de temples, de sanctuaires, de bois sacrés, de saintes grottes, il a bu des breuvages magiques, mangé des nourritures mystiques, accepté le signe de divinités païennes sur son front, parlé d’égal à égal avec des patriarches hérétiques, des évêques schismatiques, des théologiens coutumiers d’erreurs doctrinales, allant jusqu’à les accueillir dans la Basilique Saint-Pierre et à concélébrer une liturgie sacrée avec eux. Or, quelques scandaleuses qu’eussent été ses actions accomplies en tant que Pape, il ne s’en est jamais expliqué et ne s’est nullement excusé de ne pas l’avoir fait. Il n’a mentionné que rarement le nom sacré de Jésus-Christ en s’exprimant devant les foules ; il a volontiers retiré le Crucifix et même le Saint Sacrement de l’Eucharistie quand ses hôtes non catholiques et non chrétiens trouvaient ces signes du catholicisme romain trop désagréables à leurs yeux. En fait, jamais il ne s’est présenté comme un catholique romain, et jamais il n’a parlé de son Église comme de l’Église Catholique Romaine. L’un des principaux résultats de la permissivité du Pape slave et de la ‘démocratisation’ de son pontificat aura été une diminution générale de l’autorité papale sur les évêques. Dans un rapport confidentiel, par exemple, plusieurs évêques ont émis carrément, sinon publiquement la plainte suivante : ‘Si ce Pape arrêtait de parler d’avortement, d’insister sur la contraception comme étant un mal et de condamner l’homosexualité, l’Église pourrait devenir un partenaire joyeux et prospère de la société des nations qui est en train de naître’. Aux États-Unis, l’élégant évêque Bruce Longbottham, du Michigan, a martelé de son côté : ‘Si seulement ce cabotin que nous avons pour Pape reconnaissait l’égalité de droit des femmes à devenir prêtre et évêque – voire Pape – l’Église entrerait dans sa glorieuse phase finale d’évangélisation.’ […] Le Pape avait vent de chaque objection, de chaque critique, et il priait sans cesse le Saint Esprit pour tout ce monde. ‘Dites-moi, Daniel, dit-il à son secrétaire au bout de trente minutes de vol, pourquoi croyez-vous que je me rends en pèlerinage au sanctuaire de Marie-Madeleine, à la Baume, maintenant de préférence à tout autre moment ? Je veux dire, pour quelle véritable raison ? » ; « une Sainte qui est partie en exil à cause de la gloire qu’elle avait vue sur le visage du Christ le jour de sa Résurrection. La force de supporter mon propre exil. » (pp. 50-51)

« Toutefois, cette organisation avait maintenant à sa tête un Pape qui, malgré son impuissance et ses prises de position publiques, n’approuverait pas l’épuration la plus importante de toutes : celle de la fonction pontificale qu’il occupait. Or, il fallait que cette fonction fût épurée, expurgée de toute autorité personnelle. Son occupant – le Pape – devait donc être inséré dans la collectivité des évêques et exercer en son sein la même autorité que tous les évêques ensemble, en tant que l’un d’entre eux et rien de plus. En théorie, la solution de ce problème était assez simple : il suffisait que l’actuel occupant de l’office en question disparut de la scène mondiale. Mais le retrait d’un Pape vivant n’est pas chose facile à réaliser. À l’instar d’un retrait d’explosifs, cela doit toujours se faire avec patience, avec confiance, avec délicatesse. Dans la mesure où ce Pape, en particulier, s’était assuré une place extrêmement solide de dirigeant mondial, il importait de bien veiller à ce que son retrait ne perturbât en rien l’équilibre accepté et essentiel des affaires internationales. En attendant, il se posait au sein même de la hiérarchie de l’Église la question cruciale de l’unité. » (p. 52)

« Expliquez-moi pourquoi ce Saint Père n’exclut pas simplement de nos séminaires tous les théologiens qui y enseignent l’hérésie et l’erreur morale. Pourquoi il ne fait rien contre les Messes blasphématoires, contre la pratique de la sorcellerie par des nonnes, contre l’abandon par des nonnes de tout semblant de vie religieuse, contre le concubinage d’évêques avec des femmes, contre l’homosexualité active de certains prêtres qui ont la charge ministérielle de congrégations d’hommes et de femmes homosexuellement actifs, eux aussi, contre la pratique de rites sataniques par des Cardinaux, contre les prétendues annulations de mariage qui ne sont que des paravents pour de vrais divorces, contre l’emploi par des universités prétendument catholiques de professeurs et d’instituteurs athées et anticatholiques. Vous ne pouvez pas nier que tout cela est vrai, Padre. Et vous ne pouvez pas êtres surpris de mon malaise. » (Gladstone à Carnesecca, p. 88) « C’est depuis l’intérieur même du Vatican que le siège est mis. » (p. 89) ; « Ce Pape slave était en quelque sorte prisonnier dans son propre Vatican. » (p. 89) ; « S’il est prisonnier, comme vous le dites, c’est peut-être parce qu’il est tout bonnement consentant depuis le début. C’est peut-être parce qu’il laisse se commettre tous les abus de pouvoir et tout ce qui dévie du devoir apostolique, à Rome aussi bien que dans chaque province de l’Église. » (p. 89) ; « Il y a dans tout cela quelque chose de radicalement instable… » (p. 89)

« Pape de l’unité » (p. 53)

« Laisser entendre que le Pape actuel n’était en aucun cas un Pape d’unité, ou même seulement qu’il ne l’était peut-être pas. » (p. 53)

Sainte Baume : « Le Pape est censé être en train de prier dans les montagnes de France ! » (Maestroianni p. 54) – actualité (le Pape François s’apprête à y aller) ; « Ce sanctuaire n’est qu’un pieux canular. J’adorerais présenter à notre Saint Père quelques proches associés à moi qui sont bien placés pour affirmer que Marie-Madeleine n’a jamais mis les pieds hors de Palestine. Et tout irait mieux pour nous, Éminence, si notre Souverain Pontife n’avait lui-même jamais mis les pieds à Cracovie ! Ce ne sont pas de pieuses méditations, fussent-elles d’un Pape, qui vont résoudre les problèmes de l’Église. » (Svensen à Maestroianni, pp. 72-73)

« le caractère intermittent du pontificat du Pape slave en évoquant le contraste entre une fermeté extrême et obstinée sur la morale sexuelle et un laxisme apparent sur les anciennes doctrines bien établies relatives aux êtres qui ont pu sauver leur âme et à ceux qui ont eu leur récompense ici-bas. Le crépuscule en train de s’étendre sur son pontificat le recouvrait lui-même très vite, jouant avec les facultés de perception de tout le monde et rendant l’évolution des choses plus dangereuse à chaque minute qui passait. Ainsi le crépuscule papal s’abattait-il sur tous ceux – amis, collaborateurs et ennemis – que concernait ce pontificat. À la dernière minute, toutefois, lorsque la nuit tomberait définitivement sur celui-ci, il serait difficile de déterminer qui offrirait le spectacle le plus pathétique : la masse des fidèles catholiques romains ? Ceux qui servaient le Pape slave au prix de grands sacrifices personnels ? Ou bien le Pape slave lui-même ? Bien entendu, il y avait ceux qui, au Vatican comme dans le reste du monde, se réjouissaient de ce crépuscule dans lequel ils voyaient un agréable compagnon de leur propre croisière des extrêmes. » (pp. 351-352)

« Pourquoi, au lieu de s’en prendre aux hérétiques, le Pape avait réservé ses foudres à Monseigneur Lefebvre, alors que ce dernier s’efforçait de défendre l’Église ». (Gladstone, p. 169)

« Je fais partie du laïcat de l’Église catholique romaine, quelque clairsemé qu’il soit de nos jours. En tant que telle, je puis dire à Votre Éminence que je n’ai pas besoin d’un Pape qui me serre la main et demande comment je vais. Je n’ai pas besoin d’un Pape qui me passe le sucre pour mettre dans mon thé tandis que nous nous détendons ensemble dans de bons fauteuils en papotant de ceci ou de cela. En d’autres termes, Éminence, je n’aime pas l’idée de prendre le thé avec le Vicaire du Christ comme si la Barque de Pierre était un yacht de plaisance. J’ai besoin d’un Pape dont je baise les pieds parce qu’il marche en la présence terrible de Dieu, qu’il vit dans le domaine réservé du Christ, dont il est le Vicaire. J’ai besoin d’un Pape qu’on approche avec un respect sacré, à cause de la sagesse dont Dieu a jugé bon de lui faire don et qui dépasse tous les calculs humains. J’ai besoin d’un Pape à vénérer parce que le pouvoir investi en lui par Dieu transcende son caractère finalement mortel et son chétif esprit humain. » (Cessi Gladstone, p. 455)

Tranposable à l’époque actuelle : « À certains égards, le Pape slave apparaît comme carrément permissif ; comme un véritable praticien de la macrogestion. Il se refuse à intervenir dans les affaires des niveaux supérieurs de la hiérarchie, notamment celles des évêques. Il se refuse à appliquer les lois interdisant aux ecclésiastiques de devenir francs-maçons ou prohibant l’emploi de filles comme enfants de chœur. Il se refuse à expulser les théologiens hérétiques. Il se refuse à mettre fin aux annulations de mariage abusives accordée par l’Église, bien que l’on en compte au moins cinquante mille par an. Il garde des milliers d’ecclésiastiques activement homosexuels, alors même qu’il exhorte les fidèles à observer les enseignements de l’Église en matière de morale sexuelle. Enfin, il se refuse à soutenir la prétention à l’infaillibilité dont il est censé jouir seul, ou encore à tirer parti du pouvoir monarchique absolu qui est son apanage en tant que Souverain Pontife. Manifestement, il ne se considère que comme un évêque très important parmi quatre mille autres évêques importants. » (Gibson, p. 515)

« Une fois devenu Pape, pourquoi a-t-il permis que l’Église arrive à ce point de corruption ? […] Le Pape et sa papauté n’ont plus vraiment d’importance, pas vrai ? » (Slattery, p. 530)

« Sur quelle épaule un Pape peut-il appuyer sa tête pour pleurer ? » (p. 581)

« Votre théologie n’est ni orthodoxe, ni traditionnelle, votre philosophie n’est pas thomiste, vous êtes un adepte de la phénoménologie. Vous avez lâché le clergé actuel de l’Église et une grande partie de ce clergé vous a lâché. Ils veulent ne plus vous avoir sur le dos, et ils veulent que ce soit immédiat et définitif. » (Sanstefano au Pape JPII, p. 589)

« Les documents du Concile Vatican II, tels qu’ils se présentent à l’heure actuelle, ne sont pas compatibles avec le Catholicisme romain traditionnel. Vous avez ainsi laissé foisonner l’erreur sans la corriger. » (p. 591)

« Pontifex maximus a nemini judicatur. » « Nul n’a le droit de juger le Pape. » (Sanstefano s’adressant au Pape, p. 591) ; « Vous êtes l’Oint de Dieu. Quiconque porte la main sur l’Oint périra. C’est ce que nous dit l’Écriture. » (p. 591)

« Ce Saint Père est un véritable croyant catholique. Je l’assure sur les bases de la foi catholique romaine. Il refuse d’abandonner les fondamentaux. En matière de morale, il maintient notre opposition catholique à l’avortement, à la contraception, à l’homosexualité, au divorce et aux règles d’airain de cette nature. En matière de dogme, il est le champion de toutes les croyances essentielles : la divinité du Christ, les privilèges de Marie, le Ciel, l’Enfer, le Jugement Dernier. Il ne variera jamais sur rien de tout cela. Certes, il est incompétent. Mais je suis disposé à soutenir qu’il ne serait pas Pape – qu’il ne pourrait être Pape – si le Christ ne voulait pas qu’il le fût. » (Damien Slattery, p. 638)

Concile Vatican II : « Même si cela nous insupporte, nous sommes en train de payer les violons de Vatican II, au cours duquel tous ces évêques semblaient dire, exprimant ainsi leurs intentions : ‘Nous ne savons pas ce que nous faisons au juste, mais personne – ni Dieu, ni le Christ, ni le Peuple de Dieu, ni le vaste monde de l’humanité – ne veut tolérer plus longtemps la monarchie absolutiste de la papauté.’ » (Slattery, p. 638)

« Écoutez-moi en tant que Pierre. En tant que représentant personnel de Dieu parmi les hommes. L’autorité de la fonction que j’occupe est l’autorité de Notre Seigneur Jésus. J’ai choisi de parler avec l’autorité dont j’étais investi ; pourtant, je n’ai pas choisi d’exercer cette autorité. » (Pape slave, pp. 695-696)

« Ce n’est peut-être pas le plus grand Pape que nous aurions pu espérer, mais il est le Pape. Et sans vouloir tenir des propos blasphématoires, mieux vaut un âne vivant qu’un lion mort. » (Chris Gladstone, p. 716)

« En imaginant la démission forcée de son ‘Pape slave’, l’auteur avait une vingtaine d’années d’avance sur ce qui allait se passer avec le remplacement le 13 mars 2013 de Benoît XVI (qui, en août 2015, se portait toujours bien) par François, qui fait beaucoup plus et mieux que son prédécesseur pour hâter la ‘modernisation de l’Église’, c’est-à-dire en fait l’avènement d’un post-christianisme à la fois syncrétique, laxiste, socialiste et mondialiste n’ayant strictement plus rien à voir avec le Catholicisme de toujours (François est allé jusqu’à déclarer qu’il n’existait pas un Dieu catholique…). Il faut croire que Benoît XVI n’allait pas assez vite et assez fort dans le sens voulu par les puissances qui tirent vraiment les ficelles de l’Église conciliaire, à savoir dans la construction du marchepied de l’Antéchrist à venir. » (p. 749)

« C’était par choix que le Pape avait relégué la panoplie du Catholicisme à l’arrière-plan. » (p. 765)